Economie générale - R!L3S Développement

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Cours d’Economie Générale
Economie générale
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Cours IFFA
Cours d’Economie Générale
Sommaire :
1 ) Qu’est-ce qu’un bien ?
2 ) Classification des biens ( voir feuille )
C ) Rareté = Choix et sacrifice :
1 ) Une dotation particulière en ressources :
2 ) Les problèmes économiques fondamentaux :
3 ) Coût d’opportunité :
2 ) Rôle de l’économiste :
A ) Les difficultés rencontrées pour l’économiste :
1 ) L’économie est une science humaine ;
2) Difficile neutralité ;
B ) Ce qui est/Ce qui doit être ;
3 ) Méthode d’analyse
A ) Micro/Macro économie :
1 ) Approche micro-économique ;
2 ) Approche macro-économique ;
B ) Comptabilité Nationale :
1 ) Critique Keynésienne de la Micro ;
2 ) Rôle de Comptabilité Nationale ;
4 ) Différents courants :
A ) Le courant Libéral ( classique et néo-classique ) ;
1 ) L’efficacité de l’économie de marché ;
2 ) Limitation du rôle de l’état ;
3 ) En pratique ;
B ) Le courant MARXISTE :
1 ) La plus-value : fondement de la lutte des classes ;
2 ) Crise économique du capitalisme ;
C ) Le courant Keynésien :
1 ) Défaillances de l’économie de marché ;
2 ) Légitimation de l’intervention de l’état :
3 ) Keynes en pratique :
1 ) Qu’est-ce qu’un bien ?
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Un bien est tous éléments matériels ou non qui permet de satisfaire un besoin.
Un bien économique est un bien rare qui résulte d’un travail humain et qui posséde
une valeur d’échange.
Un bien libre est un bien qui existe en quantité illimitée en principe disponible
gratuitement sans travail.
Remarque : Un bien n’est pas une ressource. Le bien c’est l’élément apte à satisfaire les
hommes. La ressource, c’est l’élément qui permet de produire le bien.
2 ) Classification des biens ( voir feuille )
C ) Rareté = Choix et sacrifice :
Confronter à la rareté, les individus doivent s’organiser et faire des chois, à fin
de résoudre les problèmes économiques. L’économie est donc le lieu où la
production de biens résulte de l’interaction constante entre les aspirations et les
ressources.
1 ) Une dotation particulière en ressources :
Il ressort que les possibilités de production d’un espace économique donné
dépendant prioritairement de sa dotation en ressources.
3 catégories de ressources :
- ressources naturelles ;
- ressources humaines ( le travail ) qui traduisent les capacités physiques et
intellectuelles que les membres d’une société peuvent mettre au service de
l’économie ( production ) ;
- ressources accumulé ( capitaux ). Ce sont les richesses produites utilisées
ou mises en réserves pour accompagner la production.
2 ) Les problèmes économiques fondamentaux :
Les économismes cherchent à résoudre 2 problèmes :
 allocation des ressources : déterminer l’emploi des ressources entre les
différentes productions possibles ( qui produit ? et comment ? )
 répartition des ressources ( pour qui ?) : ça consiste à déterminer quel sont les
agents économiques qui recevront les fruits de la reproduction.
Remarque : ces 2 problèmes amènent à distinguer 3 fonctions économiques :
La production ;
La répartition ;
La dépense ( consommation+investissement ) ;
3 ) Coût d’opportunité :
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La rareté nous oblige à renoncer à certains objectifs de productions aux profits
d’autres. Produire plus d’un bien implique que l’on produise moins d’un autre, on
parle alors de coût d’opportunité. Ici l’analyse économique apparaît comme « la
science des choix », chaque société est confrontée à des arbitrages sur la manière
d’utiliser les ressources rares et de les répartir entre les participants.
Ces problèmes et ces questions supposent préalablement l’existence d’un mode
d’organisation économique ( système économique ).
2 ) Rôle de l’économiste :
l’économie est une science sociale qui fait appel à de multiple concept
(sociologie, culture, politique).
A ) Les difficultés rencontrées pour l’économiste :
1 ) L’économie est une science humaine :
L’homme en tant qu’objet d’étude pose problèmes de formalisation. En
conséquence, l’économiste ne peut que dresser des hypothèses de comportement.
2) Difficile neutralité :
Vis à vis des faits économiques, il est souvent difficile de faire abstraction de
ses préjugés (politique, morale,…). La distinction entre le jugement de fait et de
valeur fonde la séparation que l’on fait entre l’économie positive et normative.
B ) Ce qui est/Ce qui doit être :
L’approche positive analyse et décrit les faits économiques tel qu’il existe. Ici,
on étudie les moyens à mettre en œuvre. C’est une démarche scientifique qui tend à
vérifier les hypothèses émises confrontées aux faits.
L’approche normative est une analyse prospective qui consiste à rechercher ce
que seraient les faits si on adoptait une politique économique différente.
Cette tâche est plutôt du domaine politique puisqu’il s’agit de définir la meilleur
situation à atteindre.
3 ) Méthode d’analyse
A ) Micro/Macro économie :
Les économistes néo-classiques privilégient la micro-économie. Alors que les
Keynésiens privilégient la macro-économie.
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1 ) Approche micro-économique :
Cela consiste à expliquer les phénomènes économiques à partir de l’analyse
des comportements individuels des producteurs, des consommateurs et de leurs
interactions sur les marchés ( date de 1870, auteurs : WALRAS( fr ), MENGER
(Autriche), JEVONS (GB) ).
2 ) Approche macro-économique :
Cela consiste à rendre compte des phénomènes économiques en construisant
des quantités globales ( appelé Agrégats, calculs pour savoir que fait les individus ).
Il s’agit d’analyser la consommation, le producteur non pas en tant que tel mais à
travers la consommation ou la production ( date 1936 : analyse proposée par
KEYNES )
B ) Comptabilité Nationale :
Les compta nationales sont critiquées par KEYNES notamment sur le fait du
manque de fiabilités des informations disponibles et exprimées par les agents
économiques.
1 ) Critique Keynésienne de la Micro :
Selon Keynes, l’analyse micro est insuffisante car elle peut conduire à des
« erreurs », selon lui les décisions individuelles supposées rationnel pour les néoclassiques ne sont pas nécessairement l’expression de résultats globaux satisfaisants.
Les équilibres économiques ne sont pas spontanés ( plein d’emplois, la croissance,
inflation ), pour les atteindre, il est nécessaire que l’état dispose de données globales
et chiffrées de l’économie nationale.
2 ) Rôle de Comptabilité Nationale :
Elle poursuit l’objectif de rendre compte aussi exactement que possible des
actions économiques effectuées par les agents ( production, consommation,
investissement,…). L’INSEE (Institue Nationale des Statistiques et des Etudes
Economiques )établie les comptes de la nation.
4 ) Différents Courants :
A ) Le courant Libéral ( classique et néo-classique ) :
Tous les auteurs partagent les idées selon laquelle l’initiative individuelle est
la plus à même de permettre la réalisation de l’intérêt général ( bien être collectif ).
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1 ) L’efficacité de l’économie de marché :
L’individu libre et rationnel est le fondement de l’économie de marché. Selon
les libéraux, les individus doivent être libres parce qu’ils sont le plus à même de
satisfaire leurs intérêts propres. Ainsi il négocie le contenu des contrats qu’il forme et
s’engage à les respecter.
Le fonctionnement du marché génère une efficacité maximale pourvue que les
individus soient laissés libre d’agir. Les libéraux sont partisans du libre échange
entre les pays, la stimulation de la concurrence entre les producteurs entraîne une
meilleure prospérité pour tous.
L’intérêt général est le produit de la multitude des intérêts individuel
exprimer librement sur le marché. ADAMS SMITH a décrit cette supériorité de
marché dans la métaphore de la « main invisible » .
2 ) Limitation du rôle de l’état :
L’état libéral est un état gendarme qui a pour rôle de protéger l’exercice des
libertés individuelles ( le fait d’entreprendre, le droit de propriété, le droit de
contracter ).
3 ) En pratique :
-
« le laisser-faire », on laisse jouer le mécanisme de marchés ( des
réglementation, privatisation ) ;
« le laisser-passer », libre circulation des marchandises entre les pays ;
les politiques de l’offre, stimuler la production en incitant les entrepreneur
a investir, les salariés à travailler, les épargnants à épargner plus,… ( la
baisse des impôts, suppression des réglementations sont des politiques
privilégiées )
B ) Le courant MARXISTE :
Référence à Carl MARX 1818/1883.
Il analyse les contradictions sociales et économiques du capitalisme
aboutissant inéluctablement au communisme.
1 ) La plus-value : fondement de la lutte des classes
Ici l’entrepreneur loue la force de travails des travailleurs et en retire la plusvalue (le profit ). Marx privilégie une théorie de la valeur de travail : chaque
marchandise ( bien ou travail ) acquiert une valeur plus ou moins importante selon le
temps qu’il faut pour la produire. Le prix de la force de travail s’établie à sa valeur
d’échange, c’est à dire le temps qu’il faut pour produire cette force de travail
( sommeil ou nourriture ). Par contre, le capitalisme peut utiliser cette forme de
travail à sa valeur d’usage ( temps pendant lequel un individus est apte à travailler ).
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La différence entre la valeur d’usage et la valeur d’échange correspond à la plusvalue.
PV=valeur de la production – valeur d’usage
PV = la plus-value ;
Valeur de la Production ( point de vue usage )= nombre d’heure travaillée ;
Valeur d’Usage = ce que vaut le travailleur ( manger, dormir ) ;
La théorie de la plus-value est le fondement de la lutte des classes :
 Le capitalisme cherche à accroître son profit. Or ce ci est possible qu’en
entrant en conflit social ouvert avec les travailleurs ( conflit social ouvert :
temps de travail, salaire, et masse salarial ).
 Il est injuste qu’un homme puisse exploiter un autre homme par l’achat de
sa force de travail. Le communisme doit à terme supprimer cette source
d’exploitation ( la lutte des classes )
2 ) Crise économique du capitalisme :
Les crises de sur production sont inscrites dans le fonctionnement même du
capitalisme.
Recherche profit
Concurrence
 investissements
augmente
 Modernisation
[ flèche bas ]
* Baisse du taux de profit
* baisse des salaires  chômage augmentation
 sous consomma
| sur-production
Pour sortir de la crise et restaurer le taux de profit, les entreprises les plus puissantes
accentues leurs efforts de modernisation ce qui contribue à augmenter les crises du
capitalisme.
C ) Le courant Keynésien :
L’œuvre de Keynes peut être analysé comme une volonté de réformer le
système capitalisme.
1 ) Défaillances de l’économie de marché :
Keynes considère que la théorie de la main invisible n’est pas infaillible. Les
comportements individuels peuvent parfaitement aboutir à certains déséquilibres
partiels sur certains marchés.
- les salaires et les prix sont rigides à la baisse ;
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-
la baisse des prix et des salaires a des effets pervers ( la baisse des prix et
des salaires provoque des anticipations pessimistes des investisseur, à
l’origine d’une dégradation de l’activité ) ;
2 ) Légitimation de l’intervention de l’état :
Ici l’état est à l’état providence, il est désormais un acteur à part entière de
l’économie de marché. En raison des déficiences du marché la mise en place de
politique économique s’avers nécessaire ( objectifs : la pleine emploi, la recherche de
la croissance, l’équilibre du commerce extérieur,…). Keynes privilégie la politique
budgétaire par l’accroissement des dépenses publiques supposé permettre une
relance de la demande et ainsi créer de nouveaux débouchés pour les offreurs.
3 ) Keynes en pratique :
Le « pilotage de la demande », depuis 45 jusqu'au années 70, est d’inspiration
keynésienne.
- Une demande « trop » dynamique ( consommations et investissements ) :
ici l’offre est insuffisante ce qui entraîne la hausse des prix. Dés lors, une
politique de rigueur budgétaire est nécessaire pour réduire la demande
excédentaire ;
- Une demande insuffisante : c’est synonyme du chômage et d’une
croissante ralentie. Une politique de relance budgétaire par le déficit va
permettre de retrouver un équilibre offre et demande ;
Le social n’est plus considéré comme un coût pour l’économie.
La contestation de ces idées date du début des années 80. Elle tient à l’incapacité des
instruments keynésiens à lutter en même temps contre le chômage et l’inflation.*
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PARTIE I : Les fonctions économiques
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CHAPITRE I : La production
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Sommaire :
I ) Production marchande et non marchande :
A ) Notion de Production ;
B ) L’évaluation de la production ;
C ) Rôle de l’état dans la production marchande :
1 ) L’importance du poids de l’état ;
2 ) Raison de la production non marchande ;
II ) Les agrégats et leurs limites :
A ) Un agrégat :
1 ) Le PIB :
2 ) Les autres agrégats:
B ) Limites des agrégats:
1 ) Activités difficilement mesurables:
2 ) Non prise en compte du bien être national:
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I ) Production marchande et non marchande :
A ) Notion de Production ( voir doc production ) :
L’INSE dé&finit la production comme l’activité qui combine des ressources en
main-d’œuvre, capital, bien et services pour fabriquer des biens ou fournir des
services ( voir doc ).
B ) L’évaluation de la production :
La production, désormais évaluée au prix de base, est calculée par la valeur
ajoutée. Le prix de base correspond au prix effectivement perçut par le producteur, il
exclut les impôts sur les produits ( TVA ) et il incorpore les subventions perçut.
Prix de base = Prix de vente - impôts + les subventions
La production non marchande ne peut être évaluée au le prix de base mais coût de
production ( le coût de production correspond essentiellement à la rémunération des
salariés ).
La valeur ajoutée : la valeur de production - consommation intermédiaire.
Elle représente la richesse crée par l’entreprise, elle fera l’objet d’une répartition entre
les différents éléments qui participent à la production ( salariés, les propriétaires, les
préteurs ).
Consommation intermédiaire : Elles représentent les biens et services utilisées, elles
peuvent être détruites ou transformées. Les Ci excluent les biens d’équipement (
machines,…) et les bâtiments qui eux sont utilisés en parties puisque susceptibles
d’être utilisé dans d’autres cycles de productions ( voir document valeur ajouté ).
C ) Rôle de l’état dans la production marchande :
L’état réalise l’essentiel de la production non marchande par pallier les
défaillance du marché.
1 ) L’importance du poids de l’état :
Les institutions sans but lucratif au service des ménages ( ISBLSM )
fournissent des prestations aux ménages à partir de leurs contributions volontaires (
associations, partis politiques, syndicat). Elle représente 4% du PIB. Les
administrations publiques ont pour fonction de produire des services non marchands
et de fournir des prestations de répartition ( administrations centrales [ université,
état,…], administrations locales [ commune,…], les administrations de sécurité
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sociale ). Les administrations publiques représentent 17% de la valeur ajoutée ajouté
au total nationale en 1999 ( voir doc ).
2 ) Raison de la production non marchande :
Un certain nombre de services sont non marchand parce qu’ils ne peuvent être
assurés par les entreprises ou parce que l’état préfère les prendre à sa charge.
- certains biens sont indivisibles ( éclairage publique, la police, les pompiers,
les services d’administration ). Aucune entreprise ne peut en assurer la
production puisse qu’il n’existe pas de marché, ni de prix de référence ;
- d’autres biens sont à l’origine d’externalité positive. Il y a externalité
lorsqu’un agent économique par son activité modifie le niveau de
satisfaction d’un ou plusieurs autres agents sans qu’il y est transaction sur
le marché ( positif : l’éducation ) ;
II ) Les agrégats et leurs limites
A ) Un agrégat :
Un agrégat est une grandeur synthétique mesurant le résultat de l’activité
économique. Le principale agrégat a utilisé est le PIB.
1 ) Le PIB :
PIB= somme des valeurs ajoutées
Cela concerne toutes les entreprises résidentes sur le territoire national. Le PIB
mesure la richesse crée par le pays ( France : 1340 milliards €, pour 2001 l’a croissance
en volume du PIB 3.4% pour la France). Le taux de croissance du PIB mesure la
croissance économique.
PIB + importation = consommations + investissements + exportations
2 ) Les autres agrégats:
La comptabilité nationale définit aussi donc le revenu national brut disponible
( le RNB ) qui considère les revenus distribués, en prenant en compte le critère de
nationalité.
RNB = PIB + revenus des facteurs reçut du reste du monde - revenus des facteurs
versés + les subventions reçut - impôt sur les produits versés au reste du monde
Le RNB disponible correspond à la somme de la dépense nationale de consommation
et d'épargne.
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B ) Limites des agrégats:
Le PIB demeure une évaluation imparfaite de l'activité.
1 ) Activités difficilement mesurables:
Les activités du marchés noir ( activité souterraine ). Ces activités ne sont pas
déclarées et illégales. Son évaluation reste approximative, les activités illégales ne
sont évaluées du tous.
La production non marchande est évaluée au coût des facteurs. Cela revient à
la sous-estimée car elle ne prend aucune marge.
La qualité des biens est ignorée, le PIB reste un indicateur quantitatif qui ne
donne aucune information sur la qualité des produits.
2 ) Non prise en compte du bien être national:
Les problèmes environnementaux et sociaux sont ignorés. C'est à dire, le PIB
ne tient pas compte des nuisances causées par la pollution, ni de l'épuisement des
ressources naturelles, éléments qui devraient venir en diminution de la valeur de
production. Au contraire, certains bien contribue à accroître les dégâts causés ( les
médicaments pour combattre le stress, l'eau minéral pour remplacer l'eau
polluée,…).
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CHAPITRE II : voir feuille polycopiée
CHAPITRE III : Le capital et le progrès technique
Sommaire :
Introduction :
I ) La formation du capital : l’investissement
A ) le capital, c’est capital ;
1 ) Le capital patrimoine économique des agents ;
2 ) Le capital facteur de production ;
3 ) Le capital humain ;
B ) La mesure de l’effort d’investissement :
1 ) L’effort d’investissement ;
2 ) Les formes de l’investissement ;
II ) La décision d’investir :
Introduction :
L’association du capital au facteur travail permet d’améliorer la productivité et
d’accroître ainsi la quantité de biens et de services.
L’investissement est l’opération économique à l’origine de l’accumulation du capital.
Elle exige de la part des agents qu’ils épargnent une partie de leur revenu.
I ) La formation du capital : l’investissement
L’accumulation du capital est le résultat d’une opération économique :
l’investissement. Dans une économie capitaliste, les ressources disponibles sont
partagées entre la production de 2 types de biens :
- les biens de consommation ( besoins humain ) ;
- les biens d’équipement ( biens permettant l’accroissement de la
production) ;
A ) le capital, c’est capital :
C’est Jean BAECHLER définit le capital :
Toute richesse qui ne sert pas à la consommation immédiate mais qui est destinée à
une production d’un revenu ou d’un nouveau bien.
1 ) Le capital patrimoine économique des agents :
Au sens économique du terme, il désigne l’ensemble des actifs patrimoniaux
réels et financiers susceptibles de procurer à leurs propriétaires un revenu.
Le capital est donc un stock.
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Remarque :
- réel : biens immeubles, terrains et équipements industriels
- actif : placements sur livret, placement mobilier
2 ) Le capital facteur de production :
En économie, le capital comme facteur de production est appelé capital
technique.
Capital technique : c’est l’ensemble des biens durables (biens non détruit par le
processus de production : machines, terrains, locaux, stock ) utilisés par l’entreprise
pour produire les biens destinés à la vente.
On distingue 2 éléments dans le capital technique : le capital fixe et circulant.
Le capital fixe désigne les biens utilisés dans plusieurs cycle de production, il se
caractérise par une usure et une obsolescence plus ou moins rapide.
Le capital circulant désigne les biens stockés, transformés, détruit, ou incorporés au
cours du processus de production.
Remarque : l’accumulation du capital fixe correspond, en économie, à un « détour de
production ». C’est à dire que le délai d’obtention des biens finaux est accrut car la
production de ces derniers nécessite au préalable la production des biens
d’équipements. On mesure l’efficacité de ce détour de production par un ratio ( un
rapport ) de productivité.
La productivité du capital = volume de production / volume capital
On utilise un deuxième ratio pour mesurer la productivité du capital qu’on appel
intensité capitalistique.
Intensité capitalistique = capital / emploi
Elle mesure la quantité de capital utilisé par chaque travailleur ( ce ratio a beaucoup
progressé après les « trente glorieuses » [ après la guerre 45/75 ] ).
3 ) Le capital humain :
Il désigne le stock de connaissances, de compétences et de savoir-faire détenus
par un individu et négociable sur un marché.
B ) La mesure de l’effort d’investissement :
1 ) L’effort d’investissement :
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La comptabilité nationale utilise la notion FBCF ( Formation Brut de Capital
Fixe ), pour définir l’opération qui consiste à ajouter du capital à un stock déjà
existant.
FBCF définition : elle représente la valeur des actifs corporels et incorporels utilisés
dans le processus de production en continu ou de façon répété pendant au moins un
an.
Remarque : la FBCF est dite brute car le stock de capital se déprécie avec le temps et
doit faire l’objet d’un amortissement économique.
FBCF = investissement + amortissement
On mesure l’effort d’investissement d’un pays par le taux d’investissement : c’est la
part de la richesse annuelle produite par les entreprises destiné à renouveler ou
accroître le potentiel productif du pays.
2 ) Les formes de l’investissement de l’entreprise :




investissement productif : il est composé des investissements de
remplacement, de capacités et de productivités ( réduction des coûts de
productivité) ;
investissement immatériels : il recouvre les dépenses liés à la formation,
l’innovation et à la publicité ( les économistes accordent à ces dépenses le
caractère d’investissement car elle participe à l’expansion future de la
production ) ;
investissement financier : c’est la prise de participation dans une autre
entreprise ;
investissement direct à l’étranger : c’est l’accroissement de la capacité de
production de l’entreprise à l’étranger.
II ) La décision d’investir : voir feuille polycopiée « le capital et le progrès
technique »
A ) Les déterminants de l’investissement ( feuille C) p 46/87)
La décision d’investir est prise par les entrepreneurs, elle a un caractère risqué
qui insiste à considérer de nombreux paramètres.
- les perspectives de déboucher : l’entrepreneur prend la décision d’investir
si l’anticipe qui il anticipe une demande futur durable. Cette décision est
d’autant plus importante lorsque l’offre répond par des biens
d’équipement déjà installés. Le taux d’utilisation de capacité de
production, lorsqu’il est élevé, est de nature à stimuler l’investissement.
- les perspectives de rentabilité : la rentabilité d’un projet d’investissement
dépend de nombreux critère ( coût de production, caractère innovant du
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produit, état de la concurrence, etc.…). l’entrepreneur compare la
rentabilité escompté avec le coût financier de l’investissement. En général,
une baisse du taux d’intérêt encourage la décision d’investir.
- les moyens de financement : la décision d’investir est contrainte par la
recherche du financement.
 l’auto financement : ( utilisation des fonds propres ) coût financier nul,
contrainte d’avoir réaliser des bénéfices avant l’investissement.
 augmentation du capital : ( faire rentrer dans le capital de l’entreprise de
nouveaux acteurs  actionnaires ) coût financier quasi nul, contrainte de
rémunération et informer les actionnaires et opter pour une structure
sociétaire. L’augmentation du capital entraîne une limitation voir une perte
du control de l’entreprise.
- L’emprunt bancaire ou obligataire : c’est une recours aux banques ou aux
marchés financiers pour financer l’investissement, un coût plus ou moins
important selon le taux d’intérêt.
Noter la phrase !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La charge effective subit par l’emprunteur et la rémunération du prêteur
dépend de l’inflation et se mesure par le taux d’intérêt réel.
B ) Les effets macro-économiques de l’investissement : voir feuille p89
Les économistes attendent d’une reprise de l’investissement des effets positifs
sur les grands équilibres économiques ( équilibre extérieur, l’emploi, la croissance ).
1 ) Investissement, croissance et compétitivité : voir doc 8
l’investissement contribue à adapter les capacités d’offres à la demande en
permettant de produire plus ( investissement de capacité ) et en modernisant les
capacités de production existantes ( investissement de productivité ). Cette
adaptation quantitative et qualitative permet aux entreprises d’être plus compétitive.
Le dynamisme de l’investissement déclenche un effet multiplicateur favorable à la
croissance économique.
Investissement
Production de biens et de service
Revenus
|
Supplémentaires |
Distribution
|
Nouvelle demande
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Pouvoir d’achat
Revenu disponible
Dépenses Consommation
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Remarque : au total, la production croit plus que proportionnellement au montant de
l’investissement initial de départ.
2 ) Investissement et emploi (voir doc 9 ) :
L’investissement de capacité entraîne généralement une augmentation de
l’emploi. Aussi moderne soit-elle, les nouvelles installations nécessitent toujours un
pilotage humain.
L’investissement de productivité entraîne des effets plus contre versé sur
l’emploi.
A court terme, l’investissement de productivité engendre des suppressions
d’emploi du fait d’un processus de substitution du capital au travail. A long terme
cet investissement contribue à supprimer de nombreuses tâches pénibles, et à créer
de nouveaux emplois généralement plus qualifiés.
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CHAPITRE IV : La répartition ( voir feuille )
Sommaire
I ) Origine des revenus primaires :
A ) les revenus primaires :
1 ) Les revenus d’activités :
2 ) Les revenus du patrimoine :
B ) Le partage de la valeur ajoutée :
Introduction :
La production comme activité est à l’origine de revenus. Elle résulte de la
combinaison de facteur ( travail et capital ). La participation des travailleurs à la
création de la richesse de l’entreprise ou de la nation est rémunérée par la
distribution d’une partie de ce revenu qu’on appelle revenu primaire.
L’importance de la répartition dépend de la croissance économique mais surtout des
modalités plus ou moins équitables du partage des revenus au sein de la société.
I ) Origine des revenus primaires : ( voir feuille )
A ) les revenus primaires :
La valeur ajoutée est répartie entre les prélèvement effectués sur la production
( administration publique ), le salaire ( facteur travail ), le profit ( facteur capital ).
Les prélèvements aux profits des administrations sont diverses et constitues une part
relativement faible de la richesse nationale ( elle représente de 5 à 7% du PIB ).
Ils trouvent leurs justifications économiques dans le fait que les administrations
mettent à disposition de la collectivité des services non marchands.
Au niveau du salaire, la rémunération du facteur travail a connu de fortes
perturbations depuis 20 ans.
En 1980, 70% de la valeur ajouté servait à la rémunération du facteur travail,
aujourd’hui, c’est 60% de la valeur ajouté. Parallèlement, la rémunération du capital
a gagné 10 points sur la même période. Le EBE (excédent brut d’exploitation )
rémunère les différents apporteurs des capitaux. Il est donc ventilé entre :
- les dividendes ( parts versées aux associés ) ;
- intérêts ( les charges financières versées aux préteurs ) ;
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-
l’autofinancement ( c’est la part de bénéfice revenant à l’entreprise pour
financer ses investissements ) ;
Remarque : on peut distinguer les revenus d’activités des revenus de patrimoine.
1 ) Les revenus d’activités :
Ils sont composés des revenus versés aux travailleurs salariés, et des revenus
mixtes gagnés par les travailleurs indépendants.
 les revenus salariaux : ils restent prédominants dans le total des revenus
versés aux ménages ( 75% des revenus primaires ). Ces salaires sont fixés
sur le marché du travail dans le cadre d’une négociation. Néanmoins, le
fonctionnement du marché du travail est l’objet de réglementations. C’est
d’abord l’existence de conven,tions collectives qui détermine les grilles de
classification des salaires., et c’est ensuite l’existence du SMIC ( salaire
minimum interprofessionnel de croissance ). le SMIC définit le salaire
mensuel en dessous duquel un employeur ne peut pas descendre. Il a pour
objectif de protéger le pouvoir d’achat des salariés les moins qualifiés et de
les faire participer aux fruits de la croissance.
 Les revenus des travailleurs indépendants : il s’agit d’un groupe
hétérogène puisqu’il regroupe les exploitants agricoles, les artisans, les
commerçants et les professions libérales. Dans tous les cas, les revenus non
salariaux résultent des bénéfices de l’exploitation d’une activité
économique.
2 ) Les revenus du patrimoine :
Ils comprennent plusieurs choses :
- les loyers perçut par la mise en location d’un patrimoine ;
- les revenus de placements financiers ( dividendes ou intérêts ) ;
- les plus ou moins values ;
Les revenus du patrimoine ont progressé plus rapidement que les revenus du travail.
B ) Le partage de la valeur ajoutée :
Une première source de conflit réside dans le partage « salaire/profit ». Il
existe un véritable rapport de force entre les salariés et les employeurs, la charge de
la masse salariale représente effectivement, pour les apporteurs des capitaux, une
diminution des dividendes ou une réduction de la capacité d’autofinancement.
L’issue de ces rapports de forces est largement déterminée par le taux de croissance,
le taux de chômage et les modes d’organisation de la négociation collective.
Une deuxième source de conflit réside dans le partage même du profit entre
les associés et les dirigeants.
Remarque : le clivage traditionnel « salaire/profit » apparaît de moins en moins net.
Depuis les années 80, le législateur et les entreprises encourent de nouveaux
comportements :
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Cours d’Economie Générale
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associer les salariés aux profit de l’entreprise ( participation, intéressement,
PEE ) ;
développement de l’actionnariat des salariés. Les sociétés proposent à leurs
salariés de devenir actionnaires à des conditions préférentielles ou bien
leurs offrent des options ( stock option ) ;
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