Information et gestion Spécialité communication 1re STG Nathan
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Chapitre 7
Interroger une base de données
Positionnement de la leçon dans le programme
Ce chapitre se situe dans la partie 2 Le système dinformation et les bases de données
(durée indicative : 30 heures) et plus précisément dans les points 2.2. Le modèle relationnel
et 2.3. La base de données.
Extrait du programme
Thèmes
Sens et portée
de létude
Notions et contenus
à construire
2.2. Le modèle
relationnel
(10 heures)
Le modèle relationnel apporte
les notions essentielles en matière
de structuration des données. Il permet
détudier la conception dune base de
données (comment elle est construite)
indépendamment de son implantation
technique. Sa connaissance est
indispensable à la maîtrise
des langages dinterrogation des bases
de données dans les différents
domaines dapplication
de linformatique de gestion.
Les opérateurs relationnels.
Restriction, projection, jointure.
2.3. La base de données
(10 heures)
La base de données est un ensemble
dinformations structurées en tables
dont limplantation, la mise à jour
et lexploitation sont réalisées à laide
dun système de gestion de bases
de données. Elle est définie par son
schéma (la structure) et son contenu
(les valeurs).
Le langage de requête SQL.
Restriction, projection, jointure,
tri.
Indications complémentaires et limites
Le modèle relationnel
« Létude des opérateurs relationnels prépare lexpression de requêtes dans le langage SQL. »
La base de données
« Létude de lorganisation des données dans les tables (nom, type, clés) met en évidence les
mécanismes utilisés par les SGBDR pour assurer le contrôle de la cohérence des données lors
dune mise à jour.
Chapitre 7 Interroger une base de données
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Le recours au langage SQL fonde lusage dun raisonnement partant de lexpression du
résultat à obtenir. Son apprentissage, indépendant de linterface propre à chaque outil,
contribue à lacquisition progressive de la capacité de passer de lexpression dun besoin en
langage naturel à sa définition dans un langage formel.
Létude est volontairement limitée à lordre SELECT, en utilisant les clauses didentification
des sources de données sur une ou plusieurs tables (FROM), de restriction et de jointure
(WHERE) et de tri (ORDER BY). Les fonctions usuelles dagrégat et de traitement des
chaînes de caractères, des nombres et des dates sont abordées en fonction des besoins. »
Intentions et choix pédagogiques
Les intentions des auteurs, dans ce chapitre, sont :
de montrer :
que le modèle relationnel abordé dans le chapitre précédent débouche concrètement sur une
base de données,
quil existe des logiciels spécialisés dans la gestion dune base de données : les SGBDR.
L’enseignant peut faire lanalogie avec un texteur qui traite des documents et un tableur qui
traite des feuilles de calcul. La grande différence tient à la complexité et au volume des
informations que peut gérer une base de données,
que, comme son nom lindique, la base de données est bien la base sur laquelle on sappuie
pour informatiser des applications de gestion,
que la rigueur et la méthode utilisées pour répartir les informations dans différentes tables
reliées entre elles vont être payantes parce que opérationnelles ;
à travers linterrogation de la base de données, damener peu à peu les élèves à réfléchir à
un ensemble dopérations, vues comme les primitives dun nouveau langage. L’enseignant
leur expose des opérations, en les nommant et en précisant bien ce quelles font, comme on
le ferait avec des plus petits qui découvriraient les opérations arithmétiques et apprendraient à
les manipuler pour obtenir, à partir de nombres, dautres nombres. Cest ce que lon appelle
« apprendre à compter » ; ici, ils vont apprendre à interroger une base de données, cest-à-dire
manipuler des tables pour obtenir dautres tables. Il existe un langage algébrique
relationnel, théorisé par Codd, dont la seule vertu est de formaliser les différentes opérations
mises en œuvre et leur enchaînement pour atteindre le résultat demandé. Cest une étape
intermédiaire que lon peut certes négliger, vu que lobjectif nest pas de former des
spécialistes du langage SQL, mais savoir que ce langage est à la base du langage SQL permet
de mieux comprendre ce que lon appelle la « philosophie » de ce langage. Il est capital que
ce langage ne leur apparaisse pas comme magique ; il faut éviter quils tapent un peu au
« feeling » une phrase SQL pour voir le résultat produit et éventuellement modifier la phrase
pour sapprocher de ce qui est demandé ;
de faire découvrir aux élèves ce quest un langage informatique avec toute sa puissance
mais aussi toutes ses exigences en terme de rigueur. Comme lon sadresse à une machine, la
moindre erreur dorthographe et de syntaxe sera fatale ;
dutiliser loutil informatique, en loccurrence un SGBDR (vraisemblablement Access).
Toutefois, il nest peut-être pas « payant » de commencer à faire réaliser aux élèves des
requêtes à travers les assistants que proposent tous les SGBDR pour permettre à un utilisateur
non averti de programmer des requêtes en saffranchissant de la connaissance du langage
SQL. Par contre, il faut passer rapidement sur lordinateur, pour quils puissent saisir sur
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lordinateur lordre SQL mis au point dans un premier temps sur le papier, et vérifier que le
résultat obtenu est bien celui que lon attend. Il est extrêmement important de privilégier la
phase de réflexion et de vérifier que les élèves ont bien compris la requête, en leur demandant
systématiquement décrire sur le papier le résultat attendu ou tout au moins les champs et/ou
calculs que lon veut afficher. Savoir précisément ce que la requête doit produire, cest déjà
écrire « plus de la moitié » de la requête, puisque, après le Select, on énumère les champs
et/ou les calculs que lon attend : on qualifie dailleurs le SQL de « langage déclaratif » (on
déclare ce que lon veut). Cest pourquoi, il faut éviter des jeux dessai trop volumineux (mais
bien pensés !) et des résultats trop longs à écrire. Peu à peu, les élèves pourront se contenter
de nindiquer que les champs (les intitulés de colonne) que la requête doit afficher.
Ressources informatiques
Les activités de ce chapitre s’appuient toutes sur une même base de données téléchargeable
sur le site compagnon www.nathan.fr/specialites-stg/. Elle est proposée dans une version
élève sous le nom Chap07_Facturation97_eleve.mdb et dans une version corrigée pour le
professeur sous le nom Chap07_Facturation97_prof.mdb. Elle est au format Access 97 pour
pouvoir être lue avec n’importe quelle version d’Access. Avec des versions plus récentes
(2000, 2002, 2003…), il suffit de les convertir au format le plus récent.
Les bases de données utilisées dans les applications peuvent également être téléchargées. Elles
sont proposées au format Access 97 dans une version élève et une version professeur et intitulées
Chap07_Biblio97_eleve.mdb, Chap07_Biblio97_prof.mdb, Chap07_ClubHippique97_eleve.mdb,
Chap07_ClubHippique97_prof.mdb. Ces trois bases de données contiennent un jeu d’essai
conforme à la version papier. L’enseignant peut bien sûr enrichir, étoffer, modifier ce jeu
d’essai à sa convenance et inventer de nouvelles requêtes.
L’intitulé des requêtes dans les fichiers se rapproche le plus possible de celui des requêtes du
corrigé. Quand l’intitulé est trop long, Access le refuse ; une expression plus courte a donc été
trouvée, mais le sens n’a jamais été perdu et on s’y retrouve facilement.
Corrigés des activités
La base de données Facturation est disponible sur le site compagnon dans une version élève
(Chap07_Facturation97_eleve.mdb) et dans une version corrigée pour le professeur
(Chap07_Facturation97_prof.mdb).
Activité 1 : Une vue densemble de la base
de données « Facturation » (p. 70)
Objectif
Savoir lire le schéma relationnel dune base de données.
Chapitre 7 Interroger une base de données
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Réponses aux questions
1. Que représente chaque fenêtre ?
Chaque fenêtre représente le schéma (la structure) dune table. Un ascenseur vertical
apparaît dès que la hauteur de la fenêtre est insuffisante pour voir la totalité des
champs.
2. Que représentent les champs affichés en gras ?
Ils représentent la clé primaire. Parfois, la clé primaire est formée de deux champs (ou
davantage). Chacun deux est représenté en gras mais, par définition, il ny a quune clé
primaire.
3. Que représentent les traits entre les tables ?
Ils symbolisent les liens entre les tables qui partent dune clé étrangère pour pointer
sur une clé primaire.
4. Comment interprétez-vous le chiffre 1 et le symbole mathématique de
linfini ∞, qui signifie « plusieurs » ?
Sous Access, le symbole est du côté de la cétrangère et le chiffre 1 (singulier) du
côté de la clé primaire.
Prenons lexemple de CLIENTS VILLES :
5. Pourquoi la fenêtre qui contient le schéma de la base de données
sappelle « Relations » ?
Elle sappelle « Relations » parce que son principal intérêt est de montrer les liens, les
relations entre les tables.
Pour une ville, il existe
plusieurs () clients.
Pour un client, il nexiste
quune (1) ville.
Clé étrangère
qui référence
la clé primaire
de VILLES.
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6. Chacun des quatre traitements ci-après évoque une opération sur la
table CLIENTS. Pourriez-vous lui donner un nom ?
a) Affichage de la liste des clients
b) Enregistrement dun client
c) Modification de ladresse dun client
d) Suppression dun client
a) Affichage de la liste des clients : Lecture ou Consultation ou Interrogation.
b) Enregistrement dun client : Écriture ou Enregistrement.
c) Modification de ladresse dun client : Modification.
d) Suppression dun client : Suppression.
Activité 2 : Quelques opérations sur la base
de données « Facturation » (p. 72)
Objectif
Comprendre des questions (des requêtes) en donnant « à la main » leur sultat daprès un jeu
dessai.
Réponses aux questions
1. Donnez, sous la forme dune table que vous nommerez « R01 », la liste
des clients avec :
leur numéro (Code de la catégorie et N° client dans la catégorie) ;
le Nom de lentreprise ;
le Montant des achats.
Code
de la
catégorie
N° client
dans la
catégorie
Nom
de lentreprise
Montant
des achats
BOU
001
Anis et Miel
3 584,00 €
BOU
002
Les Moulins de Pvce
2 458,00 €
EPI
001
Bataille
18 245,00 €
HYP
001
Auchan
105 147,00 €
HYP
002
Casino
250 475,00
HYP
003
Leclerc
85 560,00 €
PAT
001
Les Moulins de Pvce
5 780,00 €
SUP
001
Intermarché
1 854,00 €
SUP
002
Casino
15 784,00 €
2. Par rapport à la table CLIENTS, cette opération concerne-t-elle les
lignes ou les colonnes ?
Cette opération ne concerne que les colonnes. On affiche les trois premières colonnes et
la dernière.
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