La toxicité chronique a montré surtout un effet sur le foie (augmentation du poids,
hypertrophie).
2. Génotoxicité
La thalidomide n’est pas génotoxique, ni mutagène. Cela a été montré en effectuant le test
de mutation bactérien inverse in vitro de Ames (S. typhimurium et E. coli), le test de
mutation directe et le test du micronoyau.
3. Cancérogénicité
Des études sur des souris et des rats avec des doses de 100, 1000 et 3000 mg/kg/jour,
soit 12 fois les doses humaines, n'ont pas montré d'effet cancérogène.
4. Reproduction et développement
Des études ont été effectuées sur des lapins mâles à des doses de 30, 150 et 500
mg/kg/jour et sur des lapines à 10, 50 et 100 mg/kg/jour. Chez les mâles, une faible
réduction de la fertilité a été observée à 500 mg/kg/jour. Chez les lapines, aucun effet n'a
été constaté. Cependant le thalidomide s'est retrouvé dans le sperme de tous les mâles
quelque soit la doses administrée.
Aucune étude majeur n'a été effectuée sur le développement embryofoetal du fait de l'effet
tératogène du thalidomide.
Des études sur le développement pré et post-natal ont été effectuées avec des lapines.
Une augmentation du nombre de morts-nés ou de rejetons morts jusqu'à 49 jours de
sevrage a été contastée.
De plus la thalidomide a été retrouvé dans le lait maternel et dans le plasma foetal.
5. Surdosage et dépendance
Les cas de surdosage pouvant aller jusqu'à 14,4g ont révélé des effets de somnolence, de
neuropathie périphérique qui sont restés sans séquelles, ni décès. Lors d'étude, aucun
cas de dépendance n'a été observé.