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MAIS VOUS DEVEZ VOUS ADAPTER A LUI !
SOMMAIRE
1. LE POISSON
1.1. Généralités
1.2. Morphologie
1.3. Classification
p. 4
p. 5
p. 6
2. DETAILS ANATOMIQUES
2.1. Les nageoires
2.2. les écailles et le mucus
2.3. le cœur
2.4. la vessie natatoire
2.5. la ligne latérale
2.6. les gonades
2.7. les branchies
p. 6
p. 7
p. 7
p. 7
p. 8
p. 8
p. 9
3. LE REGIME ALIMENTAIRE
ALIMENTAIRE
3.1. les filtreurs
3.2. les carnassiers
p. 10
p. 10
p. 10
4. MATERIEL ET MISE EN PLACE
4.1. l’eau
4.2. fonctionnement
p. 11
p. 11 à 14
5. ENTRETIEN et MAINTENANCE
5.1. le nettoyage
5.2. la maintenance
p. 14
p. 15
6. SOIN DES POISSONS
6.1. le nourrissage
6.2. les maladies
p. 16
p. 17
NOS CONSEILS
p. 18
INDEX
p. 1919-21
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
p. 22
I. LE POISSON
1.1. GENERALITES
Le poisson est un animal à sang froid, c’est à dire que son métabolisme (le fonctionnement de son corps) dépend de la
température de l’eau qui l’entoure.
Un poisson ne posséde pas de poumons qui lui serviraient à respirer dans l’eau mais des branchies qui absorbent l’eau et filtre l’oxygène
nécessaire à son sang. Autant dire que le poisson respire l’oxygène de l’eau à l’aide de ses deux branchies situées sur sa tête sans
cesse en mouvement.
branchies
La répartition des espèces se fait en fonction des milieux c’est à dire :
la température de l’eau,
la salinité de l’eau
la distance qui le sépare du rivage
la profondeur
Ainsi, la répartition géographique des différentes espèces de poissons sur la planète est liée à la température. On trouve donc
principalement des poissons vivant dans :
Des eaux chaudes, Des eaux tempérées Des eaux froides La température de l’eau définie deux types de poissons :
Soit ils sont eurythermes et donc résistants aux variations de température,
Soit ils sont sténothermes et donc sensibles aux variations de température.
La profondeur pélagique (entre deux eaux) ou benthique (sur le fonds) ou la distance par rapport au rivage définit plusieurs
espèces :
espèces de l’estran,
espèces vivant près des côtes,
espèces vivant au large.
La salinité de l’eau, c’est à dire la teneur en sel de l’eau définit aussi les espèces :
Soit ils sont euryhalins, c’est à dire qu’ils peuvent supporter de grandes variations de taux de sel dans l’eau,
Soit ils sont stenohalins, c’est à dire qu’ils sont sensibles aux grandes variations de taux de sel dans l’eau.
1.2. LA MORPHOLOGIE DES POISSONS
La plupart des poissons sont de forme fusiforme, ce qui leur permet de mieux se déplacer dans l’eau. L’eau est beaucoup plus dense que
l’air ce qui rend les déplacements plus difficiles d’où une forme hydrodynamique.
Quelques classes de poissons qui résident sur le fonds et qui ne se déplacent que très peu pour se nourrir, sont essentiellement de
forme plate.
Ils sont dits poissons benthiques.
En opposition, les poissons qui vivent en pleine eau sont dits poissons pélagiques.
Quelques exceptions comme l’hippocampe et le syngnathe sont de forme à part. Leur régime alimentaire ne nécessite pas de grands
déplacements. Ils attendent que la nourriture leur parvienne avec les courants et ne vont pas au devant.
Ainsi, les différents régimes alimentaires sont liés à la taille de la bouche et à l’âge des poissons. Ils sont aussi en fonction des
capacités des poissons à se déplacer.
Les migrations de certaines espèces sont dues en règle générale, soit à la recherche de nourriture, soit à la reproduction.
1.3. LA CLASSIFICATION DES POISSONS
Il existe deux grandes familles de poissons :
Les poissons dits osseux représentent une large famille et sont dotés d’un squelette et d’arètes distinctes.
Les poissons dits cartilagineux dont les deux représentants sont les requins ou squales et et les raies (la raie présente des arètes
soudées entre elles par du cartilage, à ne pas confondre avec les poissons plats appelés aussi pleuronectes).
2.. DETAILS ANATOMIQUES DU POISSON
2.1. LES NAGEOIRES
Les poissons nagent grace à leurs nageoires car elles servent à la propulsion et au déplacement. Elles contribuent à la motricité et à
l’équilibre dans l’eau du poisson.
Elles peuvent aussi être un moyen de défense (nageoires dorsales piquantes) et/ou servir d’outil pour attirer la nourriture (baudroie
avec des antennes lui servant d’appât).
Elles sont paires ou impaires suivant leur implantation sur le corps :
Les nageoires pectorales et pelviennes sont paires (2) et symétriques
Les nageoires dorsales, anales et caudales (pour la propulsion)
sont impaires (1).
2.2. LES ECAILLES ET LE MUCUS
Les écailles représentent la peau du poisson, elles sont disposées dans le sens de la nage et sont recouvertes généralement de mucus
(substance transparente qui protège le poisson contre les parasites, les bactéries, les mycoses et les champignons). Quand le poisson
est faible, le mucus diminue ou augmente ce qui le rend sensible aux maladies.
Remarques :
Quelques espèces comme la roussette n’ont pas de mucus, leur peau est rugueuse, ce type de peau est appelée « peau de chagrin.
2.3. LE CŒUR
Il est telle une pompe qui gére la circulation du sang identique à tous les êtres vivants.
2.4. LA VESSIE NATATOIRE OU GAZEUSE
C’est une poche que le poisson gonfle plus ou moins en fonction de la profondeur à laquelle il évolue. Elle permet de se maintenir dans
l’eau sans effort.
Remarque : Les poissons cartilagineux n’ont pas de vessie natatoire (voir schéma page 9).
2.5. LA LIGNE LATERALE : ligne sur chaque flanc composée de cellules sensorielles qui permet au poisson de se repérer dans
l’espace, sentir les vibrations qui l’entourent.
2.6. LES GONADES (voir croquis page 9)
Ce sont des organes de reproduction. Certains poissons (la daurade royale) sont hermaphrodites, c’est à dire qu’ils sont d’abord mâle
puis deviennent femelles. D’autres, sont dits ovipares, ovovivipares ou encore vivipares.
2.7. LES BRANCHIES (= les poumons des poissons)
Elles permettent aux poissons de respirer dans l’eau. Comment ?
L’eau contient de l’oxygène qui est dissout. L’eau circule dans les branchies des poissons. On peut repérer cette circulation d’eau par
le mouvement des opercules du poisson. L’oxygène est ensuite retenu dans les branchies et le CO² ou gaz carbonique est rejeté.
La respiration des mammifères marins est différente car ils ont un évent (trou par lequel ils recrachent l’air) et des poumons qui ne
peuvent absorber l’eau et filtrer l’oxygène. Pour faire rentrer l’oxygène dans leurs poumons, ils sont obligés de remonter à la
surface, à l’air libre. Néanmoins, tous les autres organes des poissons ont la même fonction que chez les mammifères et les êtres
humains.
Pas de vessie natatoire pour le requin ci-dessus représenté (deuxième figure vers le bas).
3. L’ALIMENTATION DES POISSONS
Le plus petit se fait manger par le plus gros : c’est le système de la chaîne alimentaire :
Le plancton qui est en suspension dans l’eau est mangé par les petits poissons, les petits poissons par les plus gros (importance de la taille de
l’aliment par rapport à la taille de la bouche).
3.1. LES FILTREURS
Très peu de poissons filtrent l’eau. Il y a notamment la sardine, le hareng, … qui se nourissent de plancton. D’autres poissons grace
à des peignes au niveau des branchies, sont capables de filtrer le plancton de l’eau.
Le plancton est végétal ou animal appelé aussi phytoplancton ou zooplancton. Suivant sa taille, on le dénomme micro ou macro plancton.
Sont regroupées sous le terme plancton, toutes les formes de vie dérivant au gré des courants.
Remarque :
Le mulet ne filtre pas l’eau mais broute les algues pour se nourrir des petits organismes vivants qui s’y cachent.
3.2. LES CARNASSIERS
C’est une catégorie très vaste qui regroupe notamment les poissons plats qui mangent des vers marins (es-caven, arénicoles), des
coquillages …
On trouve également dans la catégorie des carnassiers, les étoiles de mer, les anémones, les seiches et de nombreux poissons (bars,
daurades, turbots, lieus, maquereaux, raies,
requins ….).
Remarque : les nécrophages
Les crustacés sont nécrophages : ils se nourrissent de restes, de poissons morts, de charognes d’où l’intérêt d’en avoir dans un
aquarium pour nettoyer les surplus d’alimentation éventuels.
4. MATERIEL ET MISE EN PLACE DE L’AQUARIUM
4.1. L’EAU
Les caractéristiques de l’eau de mer :
Le sel dont le dosage est en moyenne de 35 g. de sel par litre d’eau.
La MER MORTE par exemple, est très salée. L’évaporation de l’eau entraîne une augmentation de la salinité.
La matière en suspension dans l’eau :
On la mesure avec un disque blanc imergé à une profondeur déterminée et à l’aide d’un appareil qui mesure la réflexion du disque.
L’O2 ou oxygène :
Il est dissout dans l’eau. Il est moins important dans l’eau de mer que dans l’eau douce. Il sera plus important à une température faible qu’à une
température élevée.
Pour augmenter le taux d’oxygène dans l’eau nécessaire à la bonne respiration des poissons, il faut produire des bulles d’air dans l’eau à l’aide
d’une pompe à air.
Le NH3, nH4, NO2 :
Se sont les nitrites, amoniac issus des rejets organiques des poissons (les poissons mangent et rejettent des escréments). Ces rejets sont donc
toxiques.
Le PH :
C’est le degré d’acidité de l’eau. L’eau de mer a un PH moyen de 8 (7 = neutre, < 7 = acide, > 7 = basique)
4.2. FONCTIONNEMENT DE L’AQUARIUM
Le but de l’aquarium marin est de maintenir tous ces paramètres dans des normes qui sont acceptables pour les poissons et qui leur permettent de
vivre normalement.
COMMENT S’Y PRENDPREND-T-ON ?
Le choix de la cuve :
Pour une cuve de 70 cm x 30 cm x 40 cm, il faudra 84 litres d’eau – le volume des décors.
70 cm x 30 cm x 40 cm = 84 litres d’eau – le volume des décors
La taille de la cuve se choisit en fonction de deux choses importantes :
o du nombre de poissons que l’on veut y mettre.
o de la taille et du poids respectif des poissons.
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