SES/ 1ES / Comment rendre compte de l`activité économique

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SES/ 1ES / Comment rendre compte de l’activité économique ?
Comment rendre compte
de
l’activité économique ?
I)
Les différents agents.
Exercice 1 Classez les items suivants dans le tableau ci-dessous.
Une chemise / une télévision / une séance de cinéma / une pizza / un
réfrigérateur / une paire de chaussure / un cours de SES / du shampooing
/ une visite chez le dentiste / l’ouverture d’un compte en banque / un DVD.
Bien
service
A) Les ménages.
a) Le revenu disponible
brut des ménages.
b) La relation entre la
consommation et le
revenu.
B) Les sociétés non
financières.
a) De la valeur ajoutée
au profit.
b) L’entreprise peut-elle
investir ?
C) Les sociétés financières.
a) Leur rôle
d’intermédiaire
financier.
b) Le rôle du taux
d’intêret.
D) Les administrations
publiques.
a) Le financement de la
protection sociale.
Exercice 2 : les revenus des ménages.
1/ Classez les revenus de la famille Duchemin pour l'année 2001 dans le tableau
de 4 colonnes ( revenus du travail revenu de la propriété, revenu mixtes revenus de
transfert),.
2/ Calculez leurs revenus primaires, leursrevenus de transfert et leur revenu
disponible brut.
Jacques Duchemin est médecin libéral, il est propriétaire de son cabinet, et a perçu
77 000 euros d'honoraires en 2001. Sa femme Annie Duchemin, est professeur de
lettres et ses salaires et primes se sont élevés à 24 000 euros pour cette même
année. Ils ont trois enfants en bas âge qui leur donnent droit à des allocations
familiales mensuelles de 230 euros. Les Duchemin sont propriétaires d'un studio
qu'ils louent 380 euros par mois à un étudiant et détiennent des actions en Bourse
qui leur ont rapporté 2300 euros de dividendes. Les dépenses alimentaires des
Duchemin s’élèves à 60 000 euros et les autres dépenses à 12 000 euros. En
2001, ils ont versé 17 000 euros au titre d'impôts sur le revenu et 22 800 euros de
cotisations sociales. Les frais de maladie remboursés à la famille Duchemin se
montent à 3 800 euros.
E) Les associations.
3/ Un ménage au cours d’une période peut-il avoir des revenus supérieurs à sa
consommation ? Un ménage au cours d’une période peut- il avoir une
consommation supérieure à ses revenus ?
F) Le reste du monde.
a) Les échanges avec
l’extérieur.
Exercice 3: les entreprises
II) L’interdépendance entre les
agents : les circuits
économiques.
A) Flux réel, flux monétaire,
flux financiers.
B) Quelques exemples
d’interdépendance.
III) Le PIB et la croissance
économique.
A) Les différents calculs du
PIB.
B) PIB nominal et PIB réel.
C) Pourquoi la croissance
économique semble-t-elle
si importante ?
D) L’analyse de la
croissance.
E) Les limites du PIB en tant
qu’indicateur de bien–
être.
1. Quelle est la fonction d’une entreprise ?
2. Quel est l’objectif d’une entreprise ?
3. Par quels moyens peut-elle atteindre cet objectif ?
4. Qu’est ce que l’investissement ?
5. Qu’est ce qu’une consommation intermédiaire ?
6. Donnez un exemple de bien qui est une consommation intermédiaire
d’une entreprise et simultanément la production d’une autre entreprise.
7.Qu’est ce que la valeur ajoutée ?
8.Les entreprises sont elles les seules organisations productives ?
Exercice 4 : les facteurs de production.
Travail
Capital
Capital fixe Consommation
Intermédiaires
1/ Un veilleur de nuit.
2/ Des pneus achetés à l’entreprise Hutchinson.
3/ Une machine permettant de découper des tubes d’acier achetée à
l’entreprise Metalcourbe
4/ Un camion permettant de transporter les VTT chez les
revendeurs
5/ De l’électricité pour faire tourner les machines.
6/ L’ingénieur qui conçoit les nouveaux modèles de VTT
7/ Un ordinateur
8/Les tubes de fer acheté à une entreprise de production
métallurgique.
1 qui travaillent sur les machines.
9/ Les salariés
10/ Un réparateur de Metalcourbe venu travailler une demi
journée sur une machine tombée en panne.
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Exercice 5 : la valeur ajoutée de l’entreprise
En 2004 une SARL produit des lits en bois, en une année elle en produit et en vend 4000 à 1500 euros. Le
montant total de ses consommation intermédiaires s’élève a 600 euros par lit. Cette entreprise a 4 salariés qui
touchent chacun 18 000 euros par an.
1) Calculez la valeur ajoutée, et l’EBE de cette entreprise.
Schéma 1 : de la valeur ajoutée à l’épargne brute.
A partir des deux schémas ci-dessus répondez aux questions suivantes :
1) A quoi correspondent la rémunération du capital et les intérêts et frais financiers ?
2) L’épargne brute de l’entreprise est –elle toujours suffisante pour financer son investissement ? Que signifie besoins de
financement ?
Les principaux ratios exprimés en pourcentage.
Le taux de marge
= (EBE/VA) x 100
Le taux d'épargne
= (EB/VA) x 100
Le taux
d'investissement
=(FBCF/ VA) x 100
Le taux
d'autofinancement
=(FBCF/EB)x100
A partir des différentes formules données dans le tableau essayez de formuler la question à laquelle permet de répondre
chaque taux.
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Exercice 7 Flux réel, flux monétaire, flux financier.
1) La consommation des ménages est un flux réel qui va des ménages aux entreprises. (V/F)
2) Les impôts et taxes des administrations sur les ménages sont des flux monétaires qui vont des
administrations aux ménages. (V/F)
3) Pour les exportations je vais des entreprises françaises aux consommateurs étrangers. Flux réels ou
flux monétaires?
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4) Une entreprise colombienne emprunte de l’argent à une banque suisse pour financer un
investissement. Faites un schéma dans lequel figureront les deux types de flux.
Document 4
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1/ Quelle conclusion peut-on tirer à partir de ce document ?
Croissance : tous les clignotants sont au rouge (source alt éco n° 272 09/08)
L'activité économique de la zone euro a diminué de 0,2 % au deuxième trimestre 2008 par rapport au trimestre
précédent. Si ce n'est pas encore la récession au sens strict - cela suppose que la croissance soit négative pendant deux trimestres
consécutifs -, on en prend le chemin. Et c'est en tout cas la première fois depuis la création de l'euro, le 1er janvier 1999, que la
zone affiche un taux de croissance négatif. Examinons de plus près l'évolution de l'économie française pour mesurer l'étendue
des dégâts.
1/ Qu’est ce que la récession ? La dépression ?
Une des caractéristiques principales de l'économie hexagonale ces dernières années avait été la bonne tenue de la
consommation des ménages. Or celle-ci ne s'est plus accrue que de 0,1 % au deuxième trimestre, soit 0,4 % en rythme annuel,
après avoir déjà baissé de 0,1 % au premier trimestre. Alors qu'elle avait progressé de 2,5 % par an en 2007 comme en 2006. La
ponction opérée sur le pouvoir d'achat par les hausses des prix du pétrole et des produits alimentaires a logiquement trouvé sa
traduction dans le commerce : la valeur ajoutée de ce secteur d'activité a reculé de 1,1 % au deuxième trimestre 2008 du fait de la
compression de ses marges. Et cela fait trois trimestres maintenant que cela dure : il faut remonter à la récession de 1993 pour
trouver une série noire aussi longue pour ce secteur.
Les services aux particuliers enregistrent eux aussi un recul de 0,1 % au second trimestre, un secteur qui avait très rarement
connu une telle situation. Il en va de même pour les activités financières, pour la première fois depuis 2001 et le krach des
nouvelles technologies.
Parallèlement, et sans surprise, le taux d'épargne financière des ménages, qui avait atteint un point bas à 5,4 % de leur revenu
disponible au troisième trimestre 2007 est nettement remonté à 5,8 % au premier trimestre 2008. Confrontés à une incertitude
croissante sur l'avenir et à une perte de valeur de leur patrimoine liée au retournement du marché immobilier et aux difficultés
des marchés financiers, les ménages qui le peuvent accroissent leur épargne, malgré la pression qu'exerce la hausse des prix sur
leur pouvoir d’achat.
2/ Comment a évolué la consommation des ménages ? Comment l’expliquer ? D’une manière générale de quoi
dépend l’évolution du pouvoir d’achat des ménages ?
Le credit crunch (le fait que les banques fragilisées par la crise financière accordent moins facilement des crédits), tant
redouté, ne semble toutefois pas à l'origine de ce coup de frein brutal : les crédits distribués par les banques aux ménages étaient
encore, selon la Banque de France, en croissance de 8,9 % en juin dernier par rapport à juin 2007. Toujours est-il que l'effet de
la baisse de l'investissement des ménages1 sur le secteur de la construction a été violent : son activité a reculé de 2,1 % au second
trimestre 2008. Un coup d'arrêt d'une telle ampleur n'avait pas été observé depuis 1996. Et cette activité qui avait été l'un des
principaux moteurs de la croissance et de l'emploi ces dernières années n'en est qu'au début de l'inversion de son cycle... Mais
l'industrie a elle aussi beaucoup souffert. A la baisse de la demande intérieure française s'est en effet ajoutée une nouvelle
dégradation des échanges extérieurs. En cause, bien sûr, la hausse des prix de l'énergie : le déficit sur ce poste a été de 28
milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année, soit une ponction correspondant à 2,9 % du PIB. Contre 20 milliards l'an
dernier, soit « seulement » 2,1 % du PIB. Mais même hors énergie, les échanges de biens de la France se sont dégradés, malgré
le ralentissement de la consommation. Le secteur de l'automobile en particulier, qui était une valeur sûre des exportations
françaises, s'enfonce dans le rouge depuis trois trimestres. Au final, le commerce extérieur a contribué à hauteur de 0,5 point de
PIB au mauvais résultat de la croissance au deuxième trimestre.
1 L’achat de maisons et logements ainsi que les gros travaux sur les maisons et logements sont considérés non pas comme une
consommation des ménages mais comme un investissement.
3/ Pourquoi la hausse du prix du pétrole engendre une dégradation des échanges extérieures (c'est-à-dire de la
balance des transactions courantes ) ?
4/ Expliquez la phrase soulignée.
Compte tenu de ce contexte, c'est plutôt une bonne surprise que l'industrie n'ait finalement perdu « que »
11 600 emplois au second trimestre 2008, d'après l'Insee. Selon toute vraisemblance, ce n'est cependant que partie remise : la
productivité globale de l'économie française a reculé de 0,5 % au second trimestre, signe que les entreprises ont attendu avant
d'ajuster à la baisse leurs effectifs. L'intérim (surtout utilisé dans l'industrie) a cependant déjà reculé de 45 000 postes au second
trimestre, la plus forte baisse depuis 1975, quand l'Insee a commencé à suivre son évolution. De plus, si la production n'a pas
davantage diminué, c'est parce que les entreprises ont gonflé leurs stocks à hauteur de 0,3 point de PIB, une tendance qui, elle
aussi, n'a aucune chance de perdurer. Au global, l'emploi a baissé de
12 200 postes dans le secteur concurrentiel au second trimestre 2008, pour la première fois depuis 2003.
Au-delà de la conjoncture, cette tendance pourrait encore être aggravée au cours des prochains mois par les récentes mesures
prises en vue d'allonger le temps de travail de ceux qui ont déjà un emploi, achevant de dissuader les entreprises qui le
pourraient d'embaucher des chômeurs ou des jeunes sortis de l'école. Cette inversion de tendance sur le marché de l'emploi n'a
cependant pas eu pour l'instant de conséquences graves sur le chômage : entre mars et juin 2008, le nombre des chômeurs
inscrits à l'ANPE n'a progressé que de 1 000 personnes. Grâce aux départs massifs en retraite des babys-boomers. Cette stabilité
ne devrait pas résister cependant à l'arrivée des nouveaux jeunes diplômés sur le marché du travail.
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SES/ 1ES / Comment rendre compte de l’activité économique ?
5/ Quels sont les effets prévisible de ce ralentissement économique sur l’emploi ?
6/ Pourquoi le ralentissement économique n’a pas encore engendré une hausse sensible du nombre de chômeur ?
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