ECONOMIC COMMUNITY OF CENTRAL AFRICAN STATES (E.C.C.A.S.) COMUNIDAD ECONOMICA DE LOS ESTADOS DEL AFRICA CENTRAL (C.E.E.A.C.) COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQUE CENTRALE (C.E.E.A.C.) COMUNIDADE ECONOMICA DOS ESTADOS DA AFRICA CENTRAL (C.E.E.A.C.) 4ème SESSION DE LA PLATE FORME MONDIALE DE RÉDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES (PfM-RRC – IV) Cen t r e Int e rn at io na l de Con fé r en ce (C IC G ) - G enèv e ( S ui ss e) 19 - 2 3 ma i 2 01 3 COMMUNICATION DU SECRETAIRE GENERAL NASSOUR GUELENGDOUKSIA OUAIDOU, SECRETAIRE GENERAL DE LA CEEAC Présenté par Le Secrétaire Général Adjoint en charge de L’Intégration Physique, Economique et Monétaire Monsieur le Président ; Messieurs les Chefs de Délégations ; Mesdames et Messieurs ; Les Plans d’Action Afrique Centrale 2012 – 2016 de Préparation et de Réponse aux catastrophes et 2013 – 2015 pour la Réduction des Risques de Catastrophes constituent les principaux documents opérationnels de la stratégie sous régionale, qui s’articulent autour de priorités d’action identifiés par les Etats membres de notre institution, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale. La CEEAC exprime sa gratitude à tous les partenaires, pour le rôle clé qu’ils jouent dans le cadre du renforcement des capacités de la sous région. Leurs appuis multiformes ont permis de disposer du document de stratégie, assorti d’un cadre d’action pour sa mise en œuvre, ainsi que de plans opérationnels pour accélérer le processus d’action avant le Prochain Cadre d’Action de Hyogo (CAH) et renforcer ainsi les mesures de préparation et de réponse aux catastrophes. Une allocation progressive et significative de ressources propres au domaine de la gestion des risques de catastrophes et de l’adaptation aux changements climatiques, une coopération stratégique et opérationnelle, la mise en place d’une Plateforme, l’organisation de fora annuels de Prévision Climatique Saisonnière et de consultations annuelles sur la préparation et la réponse aux catastrophes au niveau sous régional, ont permis aujourd’hui, au niveau de la majorité des Etats membres : 1. Un cadre législatif qui existe ; 2. L’intégration des questions liées à la RRC et au Changement Climatique (CC) dans les stratégies et plans nationaux de réduction de la pauvreté ; 3. Des efforts de budgétisation des activités ; 4. Les événements commémoratifs internationaux célébrés chaque année, qui constituent des plages de sensibilisation et de formation de masse dans la plupart des pays ; 5. Un Centre Régional de Protection Civile ayant l’ambition de devenir un Centre d’Excellence sous régional est fonctionnel ; 6. Une tendance naissante de collaboration à la préparation et à la réponse aux crises au niveau sanitaire et agricole. En outre, 7. Deux universités (Yaoundé II et Libreville) disposent d’un Master en sécurité, défense, gestion des conflits et des catastrophes ; Reste que : 1. Le plaidoyer est insuffisant pour susciter l’engagement ; 2. Aucune banque de données n’existe ; 3. Le développement du processus au niveau des communautés de base n’est que naissant ; -2- 4. L’Afrique centrale restant dépourvue d’un Centre Climatique Régional, des difficultés persistent pour la transformation des données météorologiques en produits utilisables ; 5. L’intégration de la Réduction des Risques des Catastrophes dans les programmes de développement et dans tous les secteurs d’activités reste largement à parfaire ; 6. La collaboration entre la Réduction des Risques de Catastrophes et les 03 conventions de Rio reste un défi. Excellences, Mesdames et Messieurs, C’est dans ce contexte que la CEEAC a démarré le processus de consultations post 2015 à travers les plateformes nationales. Elle se félicite des dispositions qu’elle note chez les partenaires techniques et financiers augurant différentes opportunités offertes à l’avenir. Je vous remercie. -3-