- 2 -
Monsieur le Président ;
Messieurs les Chefs de Délégations ;
Mesdames et Messieurs ;
Les Plans d’Action Afrique Centrale 2012 – 2016 de Préparation et de Réponse aux
catastrophes et 2013 – 2015 pour la Réduction des Risques de Catastrophes
constituent les principaux documents opérationnels de la stratégie sous régionale,
qui s’articulent autour de priorités d’action identifiés par les Etats membres de notre
institution, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale.
La CEEAC exprime sa gratitude à tous les partenaires, pour le rôle clé qu’ils jouent
dans le cadre du renforcement des capacités de la sous région. Leurs appuis
multiformes ont permis de disposer du document de stratégie, assorti d’un cadre
d’action pour sa mise en œuvre, ainsi que de plans opérationnels pour accélérer le
processus d’action avant le Prochain Cadre d’Action de Hyogo (CAH) et renforcer
ainsi les mesures de préparation et de réponse aux catastrophes.
Une allocation progressive et significative de ressources propres au domaine de la
gestion des risques de catastrophes et de l’adaptation aux changements climatiques,
une coopération stratégique et opérationnelle, la mise en place d’une Plateforme,
l’organisation de fora annuels de Prévision Climatique Saisonnière et de
consultations annuelles sur la préparation et la réponse aux catastrophes au niveau
sous régional, ont permis aujourd’hui, au niveau de la majorité des Etats membres :
1. Un cadre législatif qui existe ;
2. L’intégration des questions liées à la RRC et au Changement Climatique (CC)
dans les stratégies et plans nationaux de réduction de la pauvreté ;
3. Des efforts de budgétisation des activités ;
4. Les événements commémoratifs internationaux célébrés chaque année, qui
constituent des plages de sensibilisation et de formation de masse dans la plupart
des pays ;
5. Un Centre Régional de Protection Civile ayant l’ambition de devenir un Centre
d’Excellence sous régional est fonctionnel ;
6. Une tendance naissante de collaboration à la préparation et à la réponse aux
crises au niveau sanitaire et agricole.
En outre,
7. Deux universités (Yaoundé II et Libreville) disposent d’un Master en sécurité,
défense, gestion des conflits et des catastrophes ;
Reste que :
1. Le plaidoyer est insuffisant pour susciter l’engagement ;
2. Aucune banque de données n’existe ;
3. Le développement du processus au niveau des communautés de base n’est
que naissant ;