L’ETRANGER FICHE DE LECTURE Il me semble très difficile de pouvoir construire une fiche de lecture pour ce chef-d’oeuvre. J’ai tardé à le faire car je ressens une forte pudeur devant tout ces mots, cette philosophie de la vie, cet écoereument ou plutôt découragement profond. C’est la troisième fois que je lis cette histoire, et je suis toujours émue. C’est aussi un livre qui a marqué des générations entières. Avant de commencer à étaler ma proposition de fiche je me demande et je vous demande de réfléchir à la question suivante : Avons-nous, tous, un Mersault chez nous ? Pour ne pas répéter les milliers d’études qui ont été déjà consacrées à cette oeuvre littéraire il m’a semblé « efficace » aborder le livre et sa philosophie à travérs les dernières lignes des certaines chapitres et de faire une étude plus approfondie du dernier, là où se résume toute la philosophie de Camus . PREMIÈRE PARTIE I « ... Il y a eu encore l’église et les villageois sur les trottoirs, les géraniums rouges sur les tombes du cimetière, l’évanouissement de Pérez (on eût dit un pantin disloqué), la terre couleur de sang qui roulait sur la bière de maman, la chair blanche des racines qui s’y mêlaient, encore du monde, des voix, le village, l’attente devant un café, l’incessant ronflement du moteur, et ma joie quand l’autobus est entré dans le nid de lumières d’Alger et que j’ai pensé que j’allais me coucher et dormir pendant douze heures. » II « ... J’ai pensé que c’était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée, que j’allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n’y avait rien de changé. V « ... Il a souri un peu et avant de partir, il m’a dit : « j’espère que les chiens n’aboieront pas cette nuit. Je crois toujours que c’est le mien ». VI « ...J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d’une page où j’avais été heureux. Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu’il y parût. Et c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur. » DEUXIÈME PARTIE I « ... « C’est fini pour aujourd’hui, monsieur l’Antéchrist ». On me remettait alors entre les mains des gendarmes. » II « Je me suis souvenu alors de ce que disait l’infimière à l’enterrement de maman. Non, il n’y avait pas d’issue et personne ne peut imaginer ce que sont les soirs dans les prisons. » III « Ce qui m’attendait alors, c’était toujours un sommeil léger et sans rêves. Et pourtant quelque chose était changé puisque, avec l’attente du lendemain, c’est ma cellule que j’ai retrouvée. Comme si les chemins familiers tracés dans les ciels d’été pouvaient mener aussi bien aux prisons qu’aux sommeils innocents. » IV « Les gendarmes étaient très doux avec moi. L’avocat a posé sa main sur mon poignet. Je ne pensais plus à rien. Mais le président m’a demandé si je n’avais rien à ajouter. J’ai réfléchi. J’ai dit : « Non. » C’est alors qu’on m’a emmené. Pour chaque extrait on fera un commentaire personnel à travers les sentiments que vous inspirent ces lignes.. DERNIER CHAPITRE : Je voudrais que vous souligniez ce qui a été le plus chocant pour vous, le plus frappant, le plus difficile à comprendre, le plus dur à admettre, ou bien ce qui vous a donné le plus d’espoir dans l’espèce humaine. Qu’est-ce que l’on peut dire des idées de Camus face à la vie, face à la mort, face à tout ce qui nous entoure, face nos être plus proches... Mais on ne peut pas finir sans essayer de qualifier , étant donné la complexité du personnage, les relations humaines qu’il a ou qu’il cherche à avoir avec : - sa mère - ses voisins (Salamano, Raymond) - Celeste - Marie - L’aûmonier Et pour finir on va commenter cette phrase de CAMUS extraite de L’étranger : « L’absurdité est surtout le divorce de l’homme et du monde ». Et une autre phrase de son oeuvre : « L’homme revolté » « L’homme est la seule créature qui refuse d’être ce qu’elle est »