International pour qui le Congo, en matière de gestion des ressources pétrolières, est
un Etat voyou.
Quant au Peuple Congolais, plongé dans un profond désarroi, c’est dans son
glorieux passé qu’il se réfugie pour se donner une raison de vivre, l’avenir étant
incertain et le présent si désastreux.
Mais au-delà des discours, des promesses, d’un volontarisme trompeur, je vous
invite à constater la réalité, à identifier le mal congolais et à suggérer les pistes qui
conduisent à une autre politique. Plus humaine, plus solidaire, créatrice de richesses
et d’emplois.
Par un constat simple, objectif, débarrassé de la polémique stérile et sans offense,
par des propositions de solutions alternatives tout aussi simples, dans un esprit
républicain et un élan patriotique, nous croyons ainsi apporter au débat politique en
cours, la vision de l’U.PA.D.S que sous-tendent les valeurs qui fondent son combat.
Quelle est notre lecture de la situation actuelle et que proposons-nous ?
I/- La gestion économique et sociale
Incontestablement, le Congo notre pays laisse s’envoler des formidables
opportunités de décollage économique par des choix hasardeux et irrationnels etune
gestion patrimoniale des ressources disponibles.
En dix (10) ans de pouvoir dont cinq (5) ans interrompus de boom pétrolier, le Congo
n’a pas créé des richesses. Le pays reste tributaire du pétrole, notre principale
ressource naturelle. Il fournit, selon les statistiques de la Banque Mondiale, 80% de
recettes ordinaires. Il constitue 75% de l’ensemble de nos exportations. Enfin, il
participe à hauteur de 85% à la formation du P.I.B. Tous ces chiffres exposent la
vulnérabilité de l’économie congolaise.
Autrement dit, si la production pétrolière s’arrête, ou s’il y a un renversement du
marché, le Congo plonge immédiatement dans la récession.
Heureusement, on n’en est pas là pour le moment, mais comment ne pas y penser,
car gérer c’est prévoir. Nous avons parlé de la chance dont bénéficie ce pouvoir.
Oui, en effet, ce pouvoir est des plus chanceux. Par deux facteurs combinés, le
régime actuel se retrouve devant une fortune colossale à la constitution de laquelle il
n’a pris aucune part. Ce sont les cours mondiaux du pétrole en hausse depuis cinq
ans et, on ne le dit jamais, la grande réforme pétrolière engagée par Pascal