F R A N Ç A I S E BUDGET GENERAL MISSION MINISTERIELLE RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE REGLEMENT DU BUDGET ET D’APPROBATION DES COMPTES POUR 2013 R E P U B L I Q U E ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT NOTE EXPLICATIVE Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2013 est prévue par l’article 54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1 er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2013, tant en termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et d’analyse des coûts et des charges. Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) en 2013 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie. La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour 2013. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2012 peuvent avoir été retraitées. La mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes. Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants : – – – – – – – – – La présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des charges et des dépenses fiscales : les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2013, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés ; les crédits 2012 ; les charges du programme, évaluées par action ; les dépenses fiscales rattachées au programme. Le rapport annuel de performances qui regroupe : le bilan stratégique du programme ; pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces résultats ; la justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté ; une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés ; la présentation des coûts complets, prévus et constatés, associés. Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros . Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/ TABLE DES MATIERES Mission ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT Bilan de la programmation pluriannuelle Récapitulation des crédits 7 8 10 Programme 117 CHARGE DE LA DETTE ET TRESORERIE DE L’ÉTAT (CREDITS EVALUATIFS) 13 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 14 16 24 29 41 Programme 114 APPELS EN GARANTIE DE L’ÉTAT (CREDITS EVALUATIFS) 45 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 46 53 58 65 75 Programme 145 ÉPARGNE Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 79 80 82 86 96 102 Programme 168 MAJORATION DE RENTES 107 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro 108 109 113 Programme 336 DOTATION EN CAPITAL DU MECANISME EUROPEEN DE STABILITE 117 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro 118 122 124 128 Programme 338 AUGMENTATION DE CAPITAL DE LA BANQUE EUROPEENNE D’INVESTISSEMENT 133 Bilan stratégique du rapport annuel de performances Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro 134 135 138 MISSION Engagements financiers de l’État MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT Bilan de la programmation pluriannuelle Récapitulation des crédits 8 10 8 PLR 2013 Engagements financiers de l’État Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE BILAN STRATÉGIQUE DE LA MISSION Dans le cadre de cette mission, l’État s’engage à assurer son financement en toutes circonstances, garantit ses positions liées au développement international de l’économie française, favorise les politiques de l’épargne et honore le service de la rente viagère. Il contribue également au Mécanisme européen de stabilité et à l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement. La mission « Engagements financiers de l’État » regroupe ainsi six programmes, dont la stratégie et les objectifs diffèrent sensiblement. Le programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » a pour objectif de gérer la dette de l'État et sa trésorerie au mieux des intérêts des contribuables et dans les meilleures conditions de sécurité. Il vise donc à assurer le financement de l'État au quotidien, à moyen et long terme, au meilleur coût et dans des conditions de sécurité maximales. Le programme 114 « Appels en garantie de l’État » regroupe les crédits destinés à couvrir un ensemble de disp ositifs pour lesquels l’État a accordé sa garantie. Ces dispositifs concernent des domaines variés d’intervention : agriculture, santé, logement, industrie, exportations, aide à l’industrie et au développement. Le programme 145 « Épargne » pilote les instruments de financement du logement ayant un impact budgétaire et plus globalement, a pour mission de promouvoir et de gérer dans les meilleures conditions la politique de l’épargne. Celle -ci doit permettre de favoriser l’accès des organismes de logement social à une ressource financière attractive, d’optimiser les conditions de financement de l’accession à la propriété et de veiller à l’équilibre financier des systèmes de l’épargne réglementée. Le programme 168 « Majoration de rentes » vise à poursuivre le service des majorations légales acquises jusqu’à extinction des droits à versement, gérer le dispositif du ressort des organismes débirentiers sans intervention de l’État et honorer les engagements légaux. Ce programme est appelé à s’éteindre progressivem ent au cours des vingt prochaines années. Le programme 336 « Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité » constitue le support de la contribution française au capital du Mécanisme européen de stabilité (MES). Le programme 338 « Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement » a été créé en 2013 pour porter la participation de la France à l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (BEI), qui constitue l’une des mesures phares du Pacte européen pour la croissance et l‘emploi adopté en juin 2012, sous l’impulsion de la France. INDICATEURS LES PLUS REPRESENTATIFS DE LA MISSION OBJECTIF : Couvrir le programme d’émission en toute sécurité Indicateur 117-1.2 : Taux de couverture moyen des adjudications Sous-indicateur Unité Réalisation 2013 Adjudications de BTF % 250 Adjudications d’OAT et de BTAN % 227 (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 117 ) 9 PLR 2013 Engagements financiers de l’État BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE OBJECTIF : Mission Favoriser l’investissement dans le logement Indicateur 145-1.1 : Part des ressources du fonds d’épargne employée au financement du logement social et de la politique de la ville Sous-indicateur Unité Réalisation 2013 Pourcentage des ressources centralisées au fonds d’épargne et employées au financement du logement social et de la politique de la ville % 62 Part de l’encours de prêts sur fonds d’épargne consacrée au financement du programme du logement social et de la politique de la ville % 87 (voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 145) 10 PLR 2013 Engagements financiers de l’État Mission RECAPITULATION DES CREDITS RECAPITULATION DES CREDITS RECAPITULATION DES CREDITS PAR PROGRAMME Programme Autorisations d’engagement Crédits de paiement Exécution 44 885 787 998 44 885 787 998 Prévision 44 963 000 000 44 963 000 000 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 46 895 000 000 46 895 000 000 Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) -1 932 000 000 -1 932 000 000 Exécution 114 516 142 114 516 142 Prévision 207 900 000 207 900 000 207 900 000 207 900 000 Exécution 575 888 342 575 888 342 Prévision 576 309 611 576 176 611 Crédits Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Épargne Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 724 723 958 724 590 958 -148 414 347 -148 414 347 Exécution 179 184 062 179 184 062 Prévision 179 184 062 179 184 062 181 000 000 181 000 000 -1 815 938 -1 815 938 Exécution 9 785 232 000 6 523 488 000 Prévision 9 786 512 000 6 523 488 000 0 6 523 488 000 9 786 512 000 0 Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Majoration de rentes Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Crédits de LFI (hors FDC et ADP) Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (nouveau) Exécution 1 617 003 000 1 617 003 000 Prévision 1 617 003 000 1 617 003 000 Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 617 003 000 1 617 003 000 Total Exécution 57 157 611 544 53 895 867 544 Total Prévision 57 329 908 673 54 066 751 673 11 PLR 2013 Engagements financiers de l’État RECAPITULATION DES CREDITS Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2012 2013 Crédits de paiement 2012 2013 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 117 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) 01 Dette (libellé modifié) 02 Dette non négociable (ancien) 03 Trésorerie (libellé modifié) 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 47 917 000 000 46 301 707 519 45 939 000 000 44 885 787 998 47 917 000 000 46 301 707 519 45 939 000 000 44 885 787 998 1 000 000 1 010 320 1 000 000 1 010 320 855 000 000 956 000 000 855 000 000 956 000 000 189 400 000 121 784 296 207 900 000 114 516 142 189 400 000 121 784 296 207 900 000 114 516 142 01 Agriculture et environnement 1 100 000 1 500 000 1 100 000 1 500 000 02 Soutien au domaine social, logement, santé 6 900 000 5 100 000 7 200 000 7 200 000 6 900 000 5 100 000 7 200 000 7 200 000 10 000 000 10 000 000 379 049 10 000 000 10 000 000 379 049 130 500 000 116 400 000 137 600 000 106 800 000 130 500 000 116 400 000 137 600 000 106 800 000 40 900 000 284 296 51 600 000 137 093 40 900 000 284 296 51 600 000 137 093 773 776 591 653 776 592 724 723 958 575 888 342 773 776 591 653 776 592 724 590 958 575 888 342 769 469 091 650 133 061 721 229 893 572 794 565 769 469 091 650 133 061 721 096 893 572 794 565 4 307 500 3 643 531 3 494 065 3 093 777 4 307 500 3 643 531 3 494 065 3 093 777 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 6 523 488 000 0 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 0 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 114 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) 03 Financement des entreprises et industrie 04 Développement international de l’économie française 05 Autres garanties 145 Épargne 01 Épargne logement 02 Instruments de financement du logement 168 Majoration de rentes 01 Participation de l’État aux majorations de rentes viagères 336 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité 01 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité 338 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (nouveau) 01 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (nouveau) 339 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 Recapitalisation de Dexia (ancien) 2 585 000 000 2 585 000 000 2 585 000 000 2 585 000 000 01 Recapitalisation de Dexia (ancien) 12 PLR 2013 Engagements financiers de l’État Mission RECAPITULATION DES CREDITS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET TITRE Autorisations d’engagement Numéro et intitulé du programme ou du titre 2012 2013 Crédits de paiement 2012 2013 Prévision LFI y.c. FDC et ADP Consommation 117 / Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 Titre 4. Charges de la dette de l’État 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 114 / Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) 189 400 000 121 784 296 207 900 000 114 516 142 189 400 000 121 784 296 207 900 000 114 516 142 Titre 6. Dépenses d’intervention 189 400 000 121 784 296 207 900 000 114 516 142 189 400 000 121 784 296 207 900 000 114 516 142 145 / Épargne 773 776 591 653 776 592 724 723 958 575 888 342 773 776 591 653 776 592 724 590 958 575 888 342 2 622 500 2 096 210 2 419 442 1 875 945 2 622 500 2 096 210 2 286 442 1 875 945 Titre 6. Dépenses d’intervention 771 154 091 651 680 382 722 304 516 574 012 397 771 154 091 651 680 382 722 304 516 574 012 397 168 / Majoration de rentes 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 Titre 6. Dépenses d’intervention 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 185 000 000 183 284 829 181 000 000 179 184 062 6 523 488 000 0 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 336 / Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Titre 3. Dépenses de fonctionnement 338 / Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (nouveau) 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 339 / Recapitalisation de Dexia (ancien) 2 585 000 000 2 585 000 000 2 585 000 000 2 585 000 000 Titre 3. Dépenses de fonctionnement Total des crédits prévus 49 921 176 591 49 625 626 958 49 921 176 591 56 148 981 958 Total des crédits consommés 56 370 051 556 57 157 611 544 56 370 051 556 53 895 867 544 Titre 3. Dépenses de fonctionnement 2 622 500 9 110 584 210 2 419 442 11 404 110 945 2 622 500 9 110 584 210 2 286 442 8 142 366 945 Titre 4. Charges de la dette de l’État 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 48 773 000 000 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 1 145 554 091 956 749 507 1 111 204 516 867 712 601 1 145 554 091 956 749 507 1 111 204 516 867 712 601 Dont : Titre 6. Dépenses d’intervention PROGRAMME 117 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) PROGRAMME 117 CHARGE DE LA DETTE ET TRESORERIE DE L’ÉTAT (CREDITS EVALUATIFS) MINISTRE CONCERNE AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 14 Objectifs et indicateurs de performance 16 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 24 Justification au premier euro 29 Analyse des coûts du programme et des actions 41 14 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ramon FERNANDEZ Directeur général du Trésor Responsable du programme n° 117 : Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) La stratégie du programme consiste à gérer la dette de l’État et sa trésorerie afin de servir au mieux les intérêts du contribuable et dans les meilleures conditions de sécurité, l’État se devant d’honorer sa signature en toutes circonstances, à tout moment – c’est-à-dire aussi bien au quotidien qu’à moyen et long terme – et au meilleur coût. Cette stratégie se décline selon trois grands axes : gestion de la dette ; gestion de la trésorerie ; contrôle interne et fonctions support. Pour chacun de ces axes, les traits marquants de l’année 20 13 sont les suivants. GESTION DE LA DETTE En 2013, l’Agence France Trésor (AFT) a poursuivi une stratégie d’émissions transparente et régulière, en respectant le calendrier d’adjudications annoncé et en créant, comme prévu dans le programme indicatif diffusé en décembre 2012, cinq nouvelles lignes de référence 1 (une à 2 ans, deux à 5 ans et deux à 10 ans). Ont été créées, en outre, une nouvelle ligne de référence à 30 ans (OAT mai 2045) et une nouvelle ligne indexée sur l’inflation (OAT€i juillet 2024 indexée sur les prix dans la zone euro). La politique de flexibilité mise en œuvre depuis septembre 2007, qui consiste à ré-ouvrir régulièrement d’anciennes souches en plus de l’abondement des lignes de référence, a été poursuivie. Cette politique permet de répartir l’offre de titres sur une gamme plus large et d’en faciliter l’absorption par le marché. Conformément au programme de financement annoncé fin 2012, les émissions nettes à moyen et long terme se sont élevées, en nominal, à 169 Md€, se décomposant en 192 Md€ d’émissions brutes et 23 Md€ de rachats de titres proches de l’échéance afin de diminuer les amortissements de 20 14 et de commencer à réduire ceux de 2015. En 2013, les conditions de financement de l’État sont restées très bonnes du côté de la demande et exceptionnellement favorables du côté des taux. S’agissant de la demande, le taux de couverture des adjudications s’est légèrement tassé, mais il reste significativement supérieur aux cibles. S’agissant des taux, le coût de financement des émissions à moyen et long terme a atteint un nouveau plus bas historique en 2013 (1,54 %, après 1,86 % en 2012) de même que celui des émissions à court terme (0,06 %, après 0,08 % en 2012). Les indicateurs mesurant la pertinence des choix de mise en œuvre de la politique d’émission sont restés, en 2013, dans la marge définie comme cible. L’objectif de réduction de la durée de vie moyenne de la dette via les swaps est quant à lui en suspens. Du fait de l’arrêt de toute nouvelle opération à l’été 2002 et de la prolongation de cet arrêt jusqu’à aujourd’hui, à la suite des résultats de la modélisation macroéconomique, l’encours des swaps décroît régulièrement (il est passé sous les 7 Md€ fin 2013) et leur impact sur la durée de vie de la dette est devenu marginal. GESTION DE LA TRÉSORERIE Malgré la poursuite de la mutualisation des trésoreries publiques, les fonds déposés au Trésor ont globalement diminué en 2013. Cette diminution, qui fait suite à plusieurs années d’augmentation sensible, est principalement due (i) aux collectivités territoriales et (ii) aux banques centrales africaines. Les conditions prévalant sur les marchés, si elles ont permis une gestion plus fine de la trésorerie (il y a eu 179 jours en 2013 où une cible a pu être définie pour le solde à la Banque de France en fin de journée, contre seulement 6 en 2012), se sont traduites en revanche par des conditions moins favorables de rémunération des placements de la 1 Les nouveaux titres de référence créés depuis 2013 sur le moyen terme (maturités de 2 et 5 ans) le sont sous la forme d’OAT, et non plus de BTAN. PLR 2013 15 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 117 trésorerie excédentaire. La rémunération des opérations de dépôts a ainsi été inférieure de 4 points de base à l’objectif (EONIA) alors qu’elle avait été supérieure à ce même objectif en 2011 et 2012. L’information préalable par les correspondants du Trésor de leurs opérations financières s’établit à un très haut niveau en 2013 (taux d’annonce à 98 % pour les collectivités territoriales et à 99 % pour les établissements publics). CONTRÔLE INTERNE ET FONCTIONS SUPPORT Les indicateurs de performance restent, en 2013, à peu près au même niveau qu’en 2012, hormis pour le nombre d’incidents portant sur des éléments accessoires de l’activité n’ayant pas d’impact financier (« autres incidents » de l’indicateur 7.2) qui augmente très sensiblement. Mais cette augmentation est surtout le reflet d’un reporting beaucoup plus complet et systématique que les années précédentes. RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Couvrir le programme d’émission en toute sécurité INDICATEUR 1.1 Adjudications non couvertes INDICATEUR 1.2 Taux de couverture moyen des adjudications OBJECTIF 2 Améliorer la pertinence des choix de mise en oeuvre de la gestion de la dette obligataire INDICATEUR 2.1 Indicateur temps INDICATEUR 2.2 Indicateur allocation OBJECTIF 3 INDICATEUR 3.1 OBJECTIF 4 INDICATEUR 4.1 OBJECTIF 5 Piloter la réduction de la durée de vie moyenne de la dette à travers un programme de swaps de taux d’intérêt Impact des swaps de taux d’intérêt sur la durée de vie moyenne de la dette Optimiser le solde du compte de l’Etat à la Banque de France en fin de journée en fonction des conditions de marché Solde du compte de l’Etat à la Banque de France en fin de journée Placer les excédents ponctuels de trésorerie de l’Etat au meilleur prix INDICATEUR 5.1 Rémunération des opérations de dépôts INDICATEUR 5.2 Rémunération des opérations de pensions livrées OBJECTIF 6 Améliorer l’information préalable par les correspondants du Trésor de leurs opérations financières affectant le compte du Trésor INDICATEUR 6.1 Taux d’annonce des collectivités territoriales INDICATEUR 6.2 Taux d’annonce des établissements publics OBJECTIF 7 Obtenir un niveau de contrôle des risques de qualité constante et qui minimise la survenance d’incidents INDICATEUR 7.1 Qualité du système de contrôle INDICATEUR 7.2 Incidents d’exécution des opérations de dette et de trésorerie 16 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Couvrir le programme d’émission en toute sécurité INDICATEUR 1.1 : Adjudications non couvertes (du point de vue du citoyen) Adjudications non couvertes Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Nombre 0 0 0 0 0 0 Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor Cet indicateur est construit à partir des données de chaque adjudication. INDICATEUR 1.2 : Taux de couverture moyen des adjudications (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Adjudications de BTF % 264 285 200 200 250 200 Adjudications d’OAT et de BTAN % 238 242 150 150 227 150 Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor Cet indicateur est construit à partir des données de chaque adjudication. Le taux de couverture moyen est égal à la moyenne p our chaque adjudication du rapport entre volume demandé et volume servi pondérée par le volume émis. Le pourcentage de 250 réalisé en 2013 pour les BTF signifie qu’au cours de l’année 2013 la demande lors de chaque adjudication de BTF a été en moyenne 2, 50 fois supérieure au volume de BTF émis. ANALYSE DES RÉSULTATS L’objectif premier de l’Agence France Trésor est d’assurer la sécurité des opérations de financement de l’État. Il est possible de mesurer le niveau de sécurité des adjudications en comparant le volume des soumissions enregistrées au montant adjugé. Il convient de distinguer les OAT et BTAN des BTF, ces derniers enregistrant en moyenne des taux de couverture supérieurs. Pour les cibles, les seuils fixés pour les taux de couverture des adjudications correspondent à ceux au-dessus desquels une adjudication est considérée aujourd’hui par le marché comme bien couverte. L’Agence France Trésor a couvert toutes ses adjudications en 2013. Pour les BTF, le taux de couverture moyen s’élève à 250 %. En baisse par rapport à 2012 (285 %), ce taux reste significativement supérieur à la cible de 200 %. Sur les 52 adjudications de BTF de 2013, ce taux de couverture n’a été inférieur à la cible que deux fois, le 24 juin (162 %) et le 16 décembre (190 %). Pour les titres à moyen et long terme (OAT et BTAN), le taux de couverture moyen est également en repli en 2013 (227 %, après 242 % en 2012). Les taux de couverture les plus bas ont été enregistrés le 3 janvier pour les adjudications à long terme (194 %), le 20 juin pour les adjudications à moyen terme (165 %) et le 21 février pour les adjudications de titres indexés (160 %). 17 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 117 L’ajustement de la stratégie d’émission de l’État, notamment par la réouverture d’anciennes lignes obligataires, a renforcé la sécurité des adjudications tout au long de l’année 2013. OBJECTIF n° 2 : Améliorer la pertinence des choix de mise en oeuvre de la gestion de la dette obligataire INDICATEUR 2.1 : Indicateur temps (du point de vue du citoyen) Ecart de performance entre le programme réel d’émission et les résultats qu’une réalisation linéaire du programme aurait obtenus (mesuré en valeur de marché et exprimé en points de base équivalent 10 ans) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Points de base +5,8 +8,8 +10 à -10 +10 à -10 -1,3 +10 à -10 Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor En partant de l’ensemble des obligations émises au cours d’une ann ée (en respectant les maturités et les volumes associés), un automate compare les taux résultant de la politique d’émission réelle par rapport à ce qu’aurait donné une réalisation linéaire et quotidienne du programme d’émission, c’est-à-dire que l’automate émet chaque jour ouvré, sur l’ensemble des maturités, un volume constant, de façon à ce qu’en fin d’année il ait émis sur chaque maturité le même encours que le programme réel de l’AFT. La sous(sur) -performance de l’agence mise en évidence par cet indicat eur est la conséquence des choix concernant le calendrier des opérations, mais aussi, mécaniquement, de l’existence même, pour des raiso ns opérationnelles, des dates d’adjudication prédéterminées. Un écart de -10 signifie que le programme réalisé par l’agence est moins coûteux en charge d’intérêt de 10 points de base en équivalent 10 ans (c’est-à-dire de 10 points de base pendant 10 années consécutives) que le programme de référence (endettement réalisé de manière linéa ire tous les jours). L’objectif lié à cet indicateur est d’être au plus près des automates en valeur absolue, conformément aux principes de prévisibilité et de transparence qui ont guidé les émissions de l’AFT depuis sa création. INDICATEUR 2.2 : Indicateur allocation (du point de vue du citoyen) Ecart de performance entre le programme réel d’émission et les résultats que la stratégie de référence définie en début d’exercice aurait obtenus (mesuré en valeur de marché et exprimé en points de base équivalent 10 ans) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Points de base +0,9 +0,6 +10 à -10 +10 à -10 +3,7 +10 à -10 Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor Cet indicateur consiste à comparer le programme réel d’émission avec le programme d’émissions indicatif déterminé ligne par ligne par l’AFT en début d’année. Ce programme suit un calendrier identique à celui des adjudications effectivement mises en œuvre. L’indicat eur allocation compare à la fin d’une année les différences de valorisation entre le portefeuille qui a été effectivement émis et celui qui aurait résulté du programme indicatif de référence. Ces deux portefeuilles sont supposés être émis aux mêmes dates m ais présentent des compositions différentes en termes d’encours par maturité. L’indicateur mesure la pertinence des choix de l’agence effectués en cours d’année afin de tenir compte des conseil s des spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) et des conditions de marché particulières et qui l’amènent à s’écarter du programme indicatif prédéterminé. Un écart de -10 signifie que le programme réalisé par l’agence est moins coûteux en charge d’intérêt de 10 points de base en équivalent 10 ans (c’est-à-dire de 10 points de base pendant 10 années consécutives) que le programme de référence (endettement réalisé de manière normative selon un schéma prédéterminé). L’objectif lié à cet indicateur est d’être au plus près des automates en valeur absolue, conformémen t aux principes de prévisibilité et de transparence qui ont guidé les émissions de l’AFT depuis sa création. ANALYSE DES RÉSULTATS Dans le cadre d’un exercice budgétaire, le besoin de financement de l’État s’impose à l’AFT et le calendrier des adjudications (qui est à date fixe et rendu public avant le début de l’année en raison de la nécessaire prévisibilité de 18 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE flux de cette importance sur le marché) est prédéterminé. Les choix de l’agence portent sur le rythme de réalisation du programme en cours d’année ainsi que sur les maturités émises un jour d’adjudication donné. Ces choix doivent être mis en œuvre de manière efficiente. INDICATEUR « TEMPS » L’écart de -1,3 point de base obtenu en 2013 signifie que le coût moyen des émissions de l’agence est inférieur de 0,013 % – en équivalent 10 ans, c’est-à-dire en allègement de charge pendant 10 années consécutives – à celui du programme de référence (endettement réalisé par un « robot » – cf. les commentaires techniques). Ce résultat reflète essentiellement la conjonction favorable, en 2013, entre des émissions structurellement plus importantes au premier semestre qu’au second et des taux plus faibles sur la première moitié de l’année que sur la seconde. INDICATEUR « ALLOCATION » L’écart de +3,7 points de base obtenu en 2013 signifie que le coût moyen des émissions de l’agence est supérieur de 0,037 % – en équivalent 10 ans, c’est-à-dire en charge supplémentaire pendant 10 années consécutives – à celui du programme de référence (endettement réalisé de manière normative selon un schéma prédéterminé – cf. les commentaires techniques). Ce résultat reflète notamment la part plus importante que prévu initialement d’émissions de titres à 15 ans, demandés surtout par les investisseurs français, qui entraîne, mécaniquement, une hausse du coût moyen des émissions toutes échéances confondues. Au-delà des écarts liés aux facteurs techniques évoqués, la performance pour chacun des deux indicateurs reste parfaitement inscrite dans la cible fixée au départ (±10 points de base). OBJECTIF n° 3 : Piloter la réduction de la durée de vie moyenne de la dette à travers un programme de swaps de taux d’intérêt INDICATEUR 3.1 : Impact des swaps de taux d’intérêt sur la durée de vie moyenne de la dette (du point de vue du contribuable) Réduction de la durée de vie moyenne de la dette négociable de l’Etat induite par les swaps de taux d’intérêt Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Jour 5 3 – – 3 – Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor La durée de vie moyenne de la dette négociable est calculée à partir de la maturité résiduelle de l’ensemble des titres à cou rt terme (BTF) et à moyenlong terme (BTAN et OAT, y compris titres indexés). Ces maturités sont pondérées par l’encours de chaque ligne. L’impact des swaps sur la durée de vie moyenne de la dette correspond au produit du montant des swaps réalisés par la différe nce de maturité entre les swaps receveur et payeur de taux fixe. L’ensemble est rapporté à l’encours total de la dette négociable (BTF, BTAN et OAT). ANALYSE DES RÉSULTATS La mise en œuvre d’opérations de swaps et, ainsi, de réduction de la durée de vie moyenne de la dette dépend des conditions de marché, en particulier du niveau des taux et de leur volatilité. Depuis l’été 2002 ces conditions ne sont plus vérifiées et le programme de swaps a été suspendu : aucune nouvelle opération d’échange d’intérêt long contre intérêt court n’a été conclue depuis et seuls des swaps courts arrivés à échéance ont été renouvelés afin de limiter l’exposition au taux court variable. En conséquence, le portefeuille de swaps s’est progressivement réduit (il est légèrement inférieur à 7 Md€ fin 2013) et son impact sur la durée de vie moyenne de la dette n’est plus que de quelques jours. 19 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 117 OBJECTIF n° 4 : Optimiser le solde du compte de l’Etat à la Banque de France en fin de journée en fonction des conditions de marché INDICATEUR 4.1 : Solde du compte de l’Etat à la Banque de France en fin de journée (du point de vue du contribuable) Pourcentage de journées où la cible fixée au départ pour le solde a été atteinte Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 90 n. s. 85 85 92 85 Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor Sont retenues dans le calcul les journées où l’AFT vise une trésorerie minimale (soit, en pratique, et pour des rai sons de sécurité, une cible de 70-80 M€) ainsi que celles où elle décide de maintenir un niveau du compte plus élevé (cible de 290 –310 M€), l’alternative du placement sur le marché étant contraire à l’intérêt du contribuable du fait de taux de marché infér ieurs à la rémunération offerte sur le compte à la Banque de France jusqu’au seuil de 300 M€. Cet indicateur n’est pas significatif (mention n.s.) lorsque le nombre de journées où une cible a pu être définie est trop fa ible. ANALYSE DES RÉSULTATS En 2012, il n’y avait eu que 6 jours où une cible avait pu être définie pour le solde du compte de l’État à la Banque de France, ce qui avait rendu la mesure de l’indicateur non significative (on avait en effet dénombré 245 jours de « faible demande » où les taux offerts par le marché étaient inférieurs à celui offert par la Banque de France au-delà du seuil de 300 M€ et où il n’aurait donc pas été dans l’intérêt du contribuable de minimiser le solde du compte en fin de journée). En 2013, la situation est revenue à la normale avec 179 jours où une cible a pu être définie. Le ratio a donc pu être à nouveau calculé et, avec un taux de 92 % de jours où la cible fixée au départ a été atteinte, l’indicateur retrouve et dépasse même légèrement les niveaux observés en 2010 (91%) et 2011 (90%). OBJECTIF n° 5 : Placer les excédents ponctuels de trésorerie de l’Etat au meilleur prix INDICATEUR 5.1 : Rémunération des opérations de dépôts (du point de vue du contribuable) Rémunération des opérations de dépôts (prêts de liquidités) réalisées avec les Spécialistes en Valeur du Trésor (SVT) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % EONIA + 0,064 EONIA + 0,085 EONIA EONIA - 0,03 EONIA 0,043 EONIA Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor Cet indicateur fait l’objet d’un suivi quotidien des services de l’AFT ainsi que de ceux du contrôle budgétaire et comptable ministériel (CBCM) permettant une vérification des résultats obtenus. L’EONIA (Euro OverNight Index Average) est calculé chaque soir, ce qui permet une comparaison directe avec le taux des opérations de prêts de l’AFT. 20 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 5.2 : Rémunération des opérations de pensions livrées (du point de vue du contribuable) Rémunération des opérations de pensions livrées (prêts de liquidités garantis par une mise en pension auprès du Trésor de titres d’Etat d’un montant équivalent) réalisées avec les Spécialistes en Valeur du Trésor Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % SWAP EONIA 0,089 SWAP EONIA 0,089 SWAP EONIA - 0,02 SWAP EONIA - 0,06 SWAP EONIA 0,059 SWAP EONIA - 0,02 Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor Cet indicateur fait l’objet d’un suivi quotidien des services de l’AFT ainsi que de ceux du contrôle budgétaire et comptable mini stériel (CBCM) permettant une vérification des résultats obtenus. Pour les opérations de pension, en général d’une durée supérieur e à un jour, la référence à l’EONIA ne peut être directe et la comparaison est donc réalisée en s’appuyant sur les contrats d’échanges de taux de maturité correspondante (SWAP EONIA). ANALYSE DES RÉSULTATS En 2013, la rémunération des opérations de dépôts s’est située en dessous de la cible (EONIA) en raison de la forte liquidité du marché : les SVT avec lesquels s’effectuent ces opérations se montrant moins demandeurs, les taux offerts ont diminué toutes choses égales par ailleurs, ce qui a tiré à la baisse l’écart avec l’EONIA (-0,043 % en 2013, après +0,085 % en 2012). Ce phénomène a été particulièrement sensible lors des fins de mois, au moment où les banques procèdent à un ajustement de leur bilan afin de se conformer aux règles prudentielles aux quelles elles sont astreintes (elles sont alors demandeuses de liquidité et cette demande accrue tire momentanément à la hausse le taux de s placements et le fait passer au-dessus de l’EONIA) : lors de ces « pics » momentanés, l’écart entre la rémunération des dépôts et l’EONIA, qui était d’un peu plus de 50 points de base en 2012 s’est réduit à moins de 10 points de base en 2013, ce qui explique près de la moitié de la dégradation de la performance globale d’une année à l’autre. Même si elle reste en-deçà de la cible (SWAP EONIA – 0,02 %), la performance des opérations de pensions s’est améliorée en 2013 (SWAP EONIA – 0,059 %, contre SWAP EONIA – 0,089 % en 2012 et en 2011). OBJECTIF n° 6 : Améliorer l’information préalable par les correspondants du Trésor de leurs opérations financières affectant le compte du Trésor INDICATEUR 6.1 : Taux d’annonce des collectivités territoriales (du point de vue du citoyen) Taux d’annonce par les collectivités territoriales et par leurs établissements publics de leurs opérations financières supérieures à un million d’euros et affectant le compte du Trésor Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 95 98 95 95 98 96 Commentaires techniques Source des données : DGFiP ; Agence France Trésor L’indicateur est suivi conjointement par la direction générale des finances publiques (DGFiP) et l’AFT. En termes techniques, il est construit à partir des annonces d’opérations financières des collectivités territoriales et de leurs établissements publics réalisées par les comptables publics. Ainsi, à J-1 entre 15h et 18h, les comptables sont tenus d’envoyer à la Banque de France les ordres de virement d’un montant unitaire su périeur à 1 M€ qu’ils souhaitent voir exécutés le lendemain et la Banque de France envoie à l’AFT ces informations constitutives d’annonc es sous forme de fichiers directement intégrés dans son système informatique de gestion de compte. Les taux d’annonces sont calculés par l’AFT grâce à une méthode combinant une double approche : 21 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 117 – la première se fonde sur les opérations annoncées pour une journée : elle reflète la qualité des annonces de façon agrégée sur une journée pour un département donné. Elle permet de faire ressortir les défauts d’annonce et les erreurs de montant d’annonce d’une journée sur l’autre mais ne permet de rendre compte de leurs impacts sur la gestion de trésorerie de l’AFT que de façon très partielle ; – la deuxième approche se fonde sur le montant des opérations : elle reflète l’impact en trésorerie sur le compte unique du Trésor d’un défaut d’annonce ou de l’annonce d’un montant erroné très éloigné du montant réalisé. Ainsi, un taux est calculé par moyenne simple pour chaque département (pr emière approche), puis celui-ci est pondéré pour la restitution du taux national, figurant ici, afin de mieux rendre compte de la perturbation réelle subie par la trésorerie de l’État (deuxième app roche). En définitive, ces deux approches sont complémentai res et permettent de couvrir, pour la première, le point de vue du comptable -annonceur (en mettant en avant plutôt la quantité d’annonces erronées) et, pour la seconde, le point de vue du pilotage du compte unique de l’État par l’AFT (en quantifiant l’impact de ces erreurs sur sa gestion active de trésorerie). INDICATEUR 6.2 : Taux d’annonce des établissements publics (du point de vue du citoyen) Taux d’annonce par les établissements publics nationaux de leurs opérations financières supérieures à un million d’euros et affectant le compte du Trésor Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 98 97 95 95 99 96 Commentaires techniques Source des données : DGFiP ; Agence France Trésor L’indicateur porte sur les établissements publics soumis au décret n°2012 -1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique. La méthode de calcul reprend en tout point celle retenue pour le calcul du taux d’annonce des collectivités territoriales décrite à l’indicateur 6.1. L’indicateur est suivi conjointement par la DGFiP et l’AFT. ANALYSE DES RÉSULTATS Le taux d’annonce des collectivités territoriales s’établit à 98 % en 2013, soit au même niveau qu’en 2012. Il est légèrement supérieur à l’objectif de 95 %. Le taux d’annonce des établissements publics nationaux s’est amélioré en 2013 (99 %, après 97 % en 2012 et 98 % en 2011). Ces bons résultats confortent ceux obtenus depuis 2010 et permettent d’envisager un relèvement de la cible dès la prochaine loi de finances. Le mécanisme d’annonce des flux financiers supérieurs à un million d’euros des collectivités territoriales et des établissements publics s’inscrit depuis le mois d’octobre 2011 dans un contexte rénové avec la mise en place du mécanisme dit de « supervalidation ». Ce mécanisme concourt à une gestion plus sécurisée du compte du Trésor et des placements des excédents de trésorerie. Néanmoins, la « supervalidation » n’a pas d’impact direct sur les indicateurs d’annonce. En effet, même si une opération débitrice non annoncée la veille à l’AFT reçoit une autorisation d’exécution du gestionnaire de trésorerie le jour même, la règle demeure celle de l’annonce la veille et l’entité publique concernée par cette opération voit son indicateur d’annonce dégradé. En d’autres termes, ce filtre mis à la disposition du gestionnaire de trésorerie n’exempte pas les comptables publics de respecter la procédure usuelle d’annonce. La mise en œuvre de la « supervalidation » concourt toutefois indirectement à l’amélioration des taux d’annonce : d’une part, les irrégularités sont mieux ciblées et les auteurs de celles -ci rappelés à leur obligation d’annonce ; d’autre part, le report systématique au jour suivant des opérations supérieures à un million d’euros non annoncées et dont l’exécution a été refusée par l’AFT constitue une forte incitation au respect de l’obligation d’annonce. 22 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 7 : Obtenir un niveau de contrôle des risques de qualité constante et qui minimise la survenance d’incidents INDICATEUR 7.1 : Qualité du système de contrôle (du point de vue du citoyen) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Nombre d’occurrences 0 2 0 0 0 0 Notation externe du contrôle interne : Note entre 1 et 4 Système de contrôle des opérations et des procédures internes 2 2 1 2 2 1 Notation externe du contrôle interne : Organisation comptable et traitement de l’information Note entre 1 et 4 1 1 1 1 1 1 Notation externe du contrôle interne : Système de mesure des risques et des résultats Note entre 1 et 4 1 1 1 1 1 1 Notation externe du contrôle interne : Note entre 1 et 4 Système de surveillance et de maîtrise des risques 1 1 1 1 1 1 Notation externe du contrôle interne : Système de documentation et d’information 1 1 1 1 1 1 Incidents ou infractions au cahier interne de procédures Note entre 1 et 4 Commentaires techniques Source des données : Audit externe ; Agence France Trésor Nombre d’incidents ou infractions au cahier interne de procédures Ce sous-indicateur permet un suivi qualitatif et quantitatif des différents incidents classés selon les trois catégories suivantes : – non-respect des règles d’habilitation et de délégation ; – dépassement des limites de risques ; – non-respect des modalités de réalisation des opérations. Il s’agit d’une mesure interne de la qualité de l’organisation de l’AFT et du respect de ses contraintes. Notation externe du contrôle interne Cette notation repose sur un regard extérieur et professionnel, celui des auditeurs réalisant chaque année l’audit des opérat ions de l’agence. Elle vise à vérifier l’adéquation des procédures aux activités de l’agence et aux risques associés en prenant comme référence les dispositions réglementaires en vigueur dans les établissements financiers. Elle porte sur les domaines suivants : – système de contrôle des opérations et des procédures internes ; – organisation comptable et traitement de l’information ; – système de mesure des risques et des résultats ; – système de surveillance et de maîtrise des risques ; – système de documentation et d’information. Cette évaluation est retranscrite par une note allant de 1 à 4 : note 1 le dispositif existant permet de couvrir de manière satisfaisante les risques identifiés engendrés par les opérations de l’agence ; note 2 le dispositif existant doit être complété afin de couvrir les risques identifiés ; note 3 le dispositif existant présente des faiblesses significatives nécessitant la mise en place d’actions correctrices sans délai afin de couvrir les risques identifiés ; note 4 le dispositif existant ne permet pas de couvrir les risques identifiés engendrés par les opérations de l’agence. 23 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 117 INDICATEUR 7.2 : Incidents d’exécution des opérations de dette et de trésorerie (du point de vue du citoyen) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Incidents qui dégradent le solde du compte à la Banque de France Nombre 5 1 0 1 4 0 Incidents qui ne dégradent pas ou qui peuvent même améliorer le solde du compte à la Banque de France Nombre 20 22 0 30 25 0 Autres incidents Nombre 40 52 0 120 215 0 Commentaires techniques Source des données : Agence France Trésor L’indicateur repose sur le recensement, au jour le jour, des incidents d’exécution sur les opérations portant sur la dette ou la trésorerie. Ce recensement a été considérablement amélioré ces derniers temps et l’augmentation des cas recensés est surtout le reflet du renforcement des contrôles et de la plus grande finesse des indicateurs de risque utilisés. L’augmentation est particulièrement sensible pour les « autres incidents », mais elle ne concerne que des éléments accessoires de l’activité sans impact financier. L’amélioration du recensement des incidents permet de renforcer la démarche d’amélioration de la qualité opérationnelle, aussi bien en externe qu’en interne. ANALYSE DES RÉSULTATS La hausse sensible des incidents recensés en 2013 est essentiellement due à un reporting de plus en plus complet de la part des collaborateurs de l’Agence, combiné avec une automatisation de nombre d’entre eux dès leur apparition. A cet égard, la forte inflation des incidents catégorisés comme « autres » (215 éléments sur l’exercice) est le fait principalement de dépouillements après l’heure convenue des pensions livrées par les contreparties de l’AFT (près de 100 cas au total sur l’année) ou de la non annulation dans le progiciel financier interne, dans un délai raisonnable, des tickets temporaires les représentant avant dépouillement. Deux séries de mesures permettraient de faire décroître les incidents : – réflexion sur la pertinence des horaires retenus de manière conventionnelle, qui ne sont pas généralisés sur la Place2 ; – effort de pédagogie auprès des SVT sur le respect des horaires usuels de dépouillement, mais également auprès des opérateurs de marché de l’AFT pour une annulation rapide des tick ets redondants une fois le dépouillement réalisé. 2 Des horaires fixés tôt dans la journée permettent toutefois de détecter assez vite les incidents, ce qui évite d’avoir à les traiter dans l’urgence au tout dernier moment. 24 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2013 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 4 Charges de la dette de l’État Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Dette (libellé modifié) 45 939 000 000 45 939 000 000 44 885 787 998 03 Trésorerie (libellé modifié) Total des AE prévues en LFI 956 000 000 956 000 000 46 895 000 000 46 895 000 000 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -1 932 000 000 Total des AE ouvertes 44 963 000 000 Total des AE consommées 44 885 787 998 2013 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 4 Charges de la dette de l’État Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Dette (libellé modifié) 03 Trésorerie (libellé modifié) Total des CP prévus en LFI 45 939 000 000 44 885 787 998 45 939 000 000 956 000 000 956 000 000 46 895 000 000 46 895 000 000 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -1 932 000 000 Total des CP ouverts 44 963 000 000 Total des CP consommés 44 885 787 998 25 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 117 2012 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2012 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 4 Charges de la dette de l’État Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Dette (libellé modifié) 46 301 707 519 47 917 000 000 46 301 707 519 1 000 000 1 010 320 1 000 000 1 010 320 855 000 000 855 000 000 Total des AE prévues en LFI 48 773 000 000 48 773 000 000 Total des AE consommées 46 302 717 839 46 302 717 839 02 Dette non négociable 03 Trésorerie (libellé modifié) 47 917 000 000 2012 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 4 Charges de la dette de l’État Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Dette (libellé modifié) 02 Dette non négociable 47 917 000 000 46 301 707 519 47 917 000 000 46 301 707 519 1 000 000 1 010 320 1 000 000 1 010 320 855 000 000 855 000 000 Total des CP prévus en LFI 48 773 000 000 48 773 000 000 Total des CP consommés 46 302 717 839 46 302 717 839 03 Trésorerie (libellé modifié) 26 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (p ersonnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et l es charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore pr ises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le p érimètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action 01 Total Dette (libellé modifié) Total 44 885 787 998 44 885 787 998 27 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 117 PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Titre 4. Charges de la dette de l’État Consommées en 2012 (*) 46 302 717 839 Intérêt de la dette financière négociable 46 895 000 000 Crédits de paiement Consommées en 2013 (*) Consommés en 2012 (*) Ouverts en LFI pour 2013 Consommés en 2013 (*) 44 885 787 998 46 302 717 839 46 895 000 000 44 885 787 998 45 938 000 000 Intérêt de la dette financière non négociable Charges financières diverses Ouvertes en LFI pour 2013 45 938 000 000 1 000 000 46 302 717 839 Total hors FDC et ADP 956 000 000 1 000 000 44 885 787 998 46 302 717 839 46 895 000 000 956 000 000 44 885 787 998 46 895 000 000 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP -1 932 000 000 46 302 717 839 44 963 000 000 -1 932 000 000 44 885 787 998 46 302 717 839 44 963 000 000 44 885 787 998 28 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 29/12/2013 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 1 932 000 000 Autres titres 1 932 000 000 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 1 932 000 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 1 932 000 000 29 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 117 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 Dette (libellé modifié) 03 Trésorerie (libellé modifié) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Crédits de paiement Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 45 939 000 000 44 885 787 998 45 939 000 000 44 885 787 998 45 939 000 000 44 885 787 998 45 939 000 000 44 885 787 998 956 000 000 956 000 000 956 000 000 956 000 000 Total des crédits prévus en LFI 46 895 000 000 46 895 000 000 46 895 000 000 46 895 000 000 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -1 932 000 000 -1 932 000 000 -1 932 000 000 -1 932 000 000 Total des crédits ouverts 44 963 000 000 44 963 000 000 44 963 000 000 44 963 000 000 Total des crédits consommés 44 885 787 998 44 885 787 998 44 885 787 998 44 885 787 998 +77 212 002 +77 212 002 +77 212 002 +77 212 002 Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI Le programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » fonctionne en miroir avec la première section du compte de commerce « Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État » (les dépenses du programme constituent une recette pour cette section du compte de commerce et viennent équilibrer cette dernière). La présentation ici faite est avant tout analytique. La présentation technique des éléments détaillés constitutif s de ces dépenses figure dans le document consacré au compte de commerce. IMPUTATION COMPTABLE PAR ACTION Le programme 117 comprend deux actions, l’action « Dette » et l’action « Trésorerie». Toutefois, dans la mesure où l’action « Trésorerie » peut présenter un excédent de recettes sur les dépenses, il a été décidé de regrouper, pour le calcul des versements à destination du compte de commerce, les dépenses et recettes de trésorerie avec celles de l’action « Dette ». Aucun versement n’est donc enregistré au niveau comptable en exécution sur l’action « Trésorerie », même si cette dernière affiche un solde négatif sur l’exercice. Pour assurer la bonne information du Parlement, un suivi extracomptable permet de ventiler les versements entre les deux actions et de retracer ainsi la consommation des crédits action par action. Ce suivi extracomptable aboutit aux résultats suivants pour les exercices 2012 et 2013. Il sert de référence à l’analyse de la JPE par action. 30 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Numéro et intitulé de l’action / sous-action Crédits de paiement 2012 Crédits de paiement 2013 Prévision LFI Consommation 01 Dette 03 Trésorerie 47 918 000 000 45 423 152 088 45 939 000 000 43 976 770 814 855 000 000 879 565 751 956 000 000 909 017 184 Total des crédits prévus en LFI 48 773 000 000 46 895 000 000 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -2 414 000 000 -1 932 000 000 Total des crédits ouverts 46 359 000 000 44 963 000 000 Total des crédits consommés 46 302 717 839 44 885 787 998 +56 282 161 +77 212 002 Crédits ouverts - crédits consommés RÉSULTATS GÉNÉRAUX Les crédits figurant au programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » ne tiennent pas compte du résultat des contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps) retracé à la deuxième section du compte de commerce « Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État ». Or ces contrats dégagent des excédents qui viennent alléger la charge figurant au budget général. En 2013, cet allègement a été de 208 M€ et le total des gains cumulés depuis la mise en œuvre du programme de swaps atteint 3,47 Md€. montants en millions d’euros Charge de la dette du budget général (avant swaps) Gain net des opérations de swaps Charge nette de la dette (après swaps) Exécution 2012 LFI 2013 Exécution 2013 Écart exécution à LFI Écart exécution à exécution 46 303 46 895 44 886 – 2 009 – 1 417 307 199 208 +9 – 99 45 996 46 696 44 678 – 2 018 – 1 318 CONTEXTE DE TRÉSORERIE Sous l’effet d’un déficit budgétaire plus élevé qu’initialement prévu et du remboursement de la dette reprise de l’EPFR3 le besoin de financement a dépassé de près de 15 Md€ celui prévu en LFI. Ce besoin supplémentaire a été couvert par une augmentation de l’encours des BTF (+7,2 Md€), par le surcroît de ressources de trésorerie procuré par les primes nettes enregistrées lors des émissions de titres à moyen et long terme (6,0 Md€) et par une ponction de 7,9 Md€ sur le compte du Trésor. Contrairement aux années précédentes, et malgré la poursuite de la mutualisation des trésoreries publiques, l’encours des dépôts des correspondants a diminué en 2013, du fait, essentiellement, des collectivités territoriales et des banques centrales africaines. Le niveau des émissions à moyen et long terme est conforme à la prévision de la LFI, à deux ajustements près liés aux révisions portant sur les amortissements : -1 Md€ correspondant à la réduction des amortissements due aux rachats de la fin de 2012 non pris en compte en LFI ; -0,2 Md€ correspondant au moindre coût de l’indexation du capital de l’OATi remboursée le 25 juillet 2013. La loi de finances rectificative du 29 décembre 2013 a autorisé l’État à reprendre les 4,5 Md€ de dette résiduelle de l’établissement public de financement et de restructuration (EPFR), qui ont été immédiatement remboursés. Le total des amortissements de dettes reprises a, de ce fait, été porté de 1,6 Md€ à 6,1 Md€. 3 31 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Exécution 2012 2013 LFI 2013 LFR (1) Exécution 2013 188,6 171,8 184,9 186,3 Amortissement de la dette à long terme (OAT) 55,6 61,4 60,6 60,6 Amortissement de la dette à moyen terme (BTAN) 42,3 46,5 46,1 46,1 1,3 1,6 6,1 6,1 + 0,2 – – + 0,2 montants en milliards d’euros Besoin de financement Amortissement de dettes reprises par l’État Variation des dépôts de garantie (+ si diminution de l’encours ; - sinon) Déficit budgétaire (LFI/LFR) / Impact en trésorerie du solde de la gestion (LR) * 89,2 62,3 72,1 73,3 Ressources de financement 188,6 171,8 184,9 186,3 Émissions à moyen et long terme (OAT et BTAN) nettes des rachats 177,9 170,0 168,8 168,8 – 4,0 – – Variation des BTF (+ si augmentation de l’encours ; - sinon) – 11,2 – 0,3 + 7,5 + 7,2 Variation des dépôts des correspondants (+ si augmentation de l’encours ; - sinon) + 11,1 – 3,3 – 0,7 – 5,3 Variation du compte du Trésor (+ si diminution du solde ; - sinon) – 2,0 – 2,5 + 2,0 + 7,9 Autres ressources de trésorerie 12,8 3,9 7,3 7,7 Annulation de titres de l’État par la Caisse de la dette publique Programme n° 117 * l’impact en trésorerie pour une année donnée retrace l’ensemble des opérations effectuées entre le 1er janvier et le 31 décembre de cette même année, quel que soit l’exercice d’imputation budgétaire (1) Loi de finances rectificative du 29 décembre 2013 CONTEXTE FINANCIER Dans un contexte de réduction des tensions au sein de la zone euro, la France a continué de bénéficier en 2013 de conditions de financement favorables. L’écart avec l’Allemagne, qui avait déjà sensiblement diminué à la fin de 2012 pour les taux à long terme, s’est encore réduit en 2013 et il est resté faible (quelques points de base à peine) pour les taux à court terme. Taux à l’émission des titres à court terme (6 mois) en % 6% Taux d’intérêt souverains à long terme taux harmonisé, en % 7% Espagne 5% Italie 6% France 4% Allemagne 5% 3% 4% 2% 3% 1% 2% 0% Espagne France Italie Allemagne 1% 2011 2012 2013 source : Trésors publics ; agences de la dette 2011 2012 2013 source : Banque centrale européenne Taux courts. En 2013, la réduction de l’excès de liquidités sur le marché monétaire et le maintien de montants élevés d’émission se sont traduits par une légère remontée, surtout en fin d’année, des taux à court terme français. Les moyennes sont toutefois quasiment identiques d’une année à l’autre (0,04 % en 2012 et en 2013 pour les BTF à 3 mois ; 0,08 % en 2012 et 0,06 % en 2013 pour l’ensemble des BTF). Dans le même temps la Banque centrale européenne a assoupli par deux fois sa politique monétaire (le taux de refinancement a été abaissé à 0,50 % en mai puis à 0,25 % en novembre) et l’écart entre le taux de refinancement et le taux des BTF s’est en majeure partie résorbé. 32 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Taux d’intérêt à court terme en % 2,0% rendement des bons du Trésor à 3 mois taux à l’émission des BTF à 3 mois 1,5% taux directeur de la BCE 1,0% 0,5% 0,0% -0,5% 2011 2012 2013 source : Banque de France ; Agence France Trésor Taux à l’émission des BTF à 3 mois (moyenne annuelle) 2002 3,19 2003 2,22 2004 2,00 2005 2,06 2006 2,84 2007 3,87 2008 3,59 2009 0,62 2010 0,37 2011 0,70 2012 0,04 2013 0,04 % % % % % % % % % % % % Taux à moyen et long terme. Après un début d’année marqué par une nouvelle détente (le TEC10, mesure caractéristique des taux à 10 ans français, a établi un record à 1,67 % le 3 mai), les taux à long terme français ont entamé une remontée rapide dans le sillage des taux longs américains, eux-mêmes influencés par les annonces de réduction de la politique d’achat de titres (« tapering ») par la Réserve fédérale américaine. En quatre mois, entre le début mai et le début septembre, le TEC a ainsi augmenté de près de 100 points de base. Ce mouvement de hausse s’est toutefois interrompu à l’automne, si bien que le taux à 10 ans français n’a finalement pas retrouvé son niveau de début 2012 (aux alentours de 3,0 %). Au total, les conditions de financement à moyen et long terme n’ont jamais été aussi bonnes, en moyenne, qu’en 2013 (2,23 % après 2,70 % en 2012 pour les émissions de titres à 10 ans ; 1,54 % après 1,86 % pour l’ensemble des émissions de titres à moyen et long terme). Taux d’intérêt à long terme en % 4,0% USA – taux à 10 ans TEC 10 ans 3,5% taux à l’émission des OAT à 10 ans 3,0% 2,5% 2,0% 1,5% 2011 2012 2013 source : Banque de France ; AFT ; US Treasury Taux à l’émission des OAT à 10 ans (moyenne annuelle) 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 4,93 4,17 4,20 3,48 3,73 4,23 4,37 3,69 3,17 3,38 2,70 2,23 % % % % % % % % % % % % Inflation. En 2013, l’inflation a sensiblement ralenti en France, comme dans l’ensemble de la zone euro. De ce fait, les références qui servent au calcul des provisions budgétaires pour charge d’indexation de s titres indexés ont nettement moins progressé en 2013 qu’en 2012 : +0,65 % après +1,93 % pour la référence française ; +1,30 % après +2,38 % pour la référence « zone euro ». Contrairement aux évolutions de taux, qui, pour les titres à moyen et long terme, ne jouent que sur les émissions, l’évolution de l’inflation joue sur la totalité de l’encours de titres indexés, ce qui peut induire de fortes variations (à raison d’un encours de l’ordre de 175 Md€, une variation de l’inflation de +/- 0,1 % se traduit par une variation de la provision pour charge d’indexation de +/- 175 M€). 33 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Références pour les charges d’indexation – France indice base 100 en 1998 Programme n° 117 Références pour les charges d’indexation – zone euro indice base 100 en 2005 128 118 127 117 116,92 125,55 126 125 115,42 116 124,75 115 114 124 123 112,74 113 122,38 122 indice mensuel des prix hors tabac 112 indice mensuel des prix hors tabac 121 référence pour le calcul de la charge annuelle 111 référence pour le calcul de la charge annuelle 110 120 2011 2012 2011 2013 source : Insee ; Agence France Trésor 2012 2013 source : Eurostat ; Agence France Trésor RÉTROSPECTIVE DE LA CHARGE DE LA DETTE en millions d’euros 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Ensemble de la dette – hors swaps 39 550 44 464 37 625 40 503 46 256 46 303 44 886 Dette – charge nette 39 631 44 450 37 421 40 234 45 782 45 423 43 977 34 435 34 785 35 128 36 505 39 924 41 339 41 849 OAT & BTAN – provision pour indexation du capital 1 756 4 615 84 2 267 3 967 3 638 1 772 BTF – charge nette d’intérêts ** 3 405 4 396 1 682 1 029 1 611 206 158 16 626 504 412 265 231 180 4 14 2 1 1 1 1 16 13 20 20 14 9 17 – 80 + 14 + 204 + 269 + 474 + 880 + 909 – – – 165 408 645 667 – 80 + 14 + 204 + 104 + 66 + 234 + 242 + 273 + 156 + 140 + 386 + 322 + 307 + 208 OAT & BTAN – charge nette d’intérêts * Dettes reprises – charge nette Dette non négociable Frais et commissions de gestion de la dette Trésorerie – charge nette (– si produit net) Rémunération des fonds non consommables Solde des autres opérations (– si produit net) Contrats d’échange de taux (swaps) – gain net * intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission ** intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux négatif) Grâce, en particulier, au ralentissement de l’inflation, la charge nette de la dette a diminué en 2 013 (44,9 Md€, après 46,3 Md€ en 2012), la réduction des « coûts » (taux d’intérêt et taux d’inflation) ayant plus que compensé l’alourdissement des « volumes ». CHARGE DE LA DETTE EN COMPTABILITÉ GÉNÉRALE La comptabilité budgétaire repose, conformément à l’article 28 de la loi organique relative aux lois de finances, sur le principe de « caisse » : les dépenses et les recettes sont prises en compte au titre du budget de l’année au cours de laquelle elles sont payées ou encaissées, quelle que soit la date de la créance. Conformément à cette même loi organique, l’État tient par ailleurs une comptabilité générale fondée sur le principe de la constatation des droits et obligations. En ce qui concerne la charge de la dette, ces deux comptabilités peuvent about ir à des résultats différents. Les écarts entre les deux approches tiennent : – au traitement différent des intérêts : alors que la comptabilité budgétaire repose sur des enregistrements ponctuels (versement des intérêts à chaque date anniversaire, par exe mple), la comptabilité générale conduit à 34 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO enregistrer les charges en continu et donc à étaler les versements ponctuels d’intérêt sur toute la période pendant laquelle ils ont couru) ; – au retraitement des primes et décotes à l’émission : ignorées dans le calcul de la charge budgétaire (ces primes et décotes sont considérées, conformément à l’article 25 de la loi organique relative aux lois de finances, comme des ressources et charges de trésorerie), ces primes et décotes font l’objet en comptabilité généra le d’un étalement venant, selon le cas, alléger ou alourdir les charges faciales (pour un titre portant 4 % d’intérêt facial et émis au taux actuariel de 2 %, la charge budgétaire annuelle sera de 4 % alors que la charge en droits constatés sera in fine de 2 %, soit 4 % de charge faciale moins 2 % d’allègement lié à la prime d’émission) ; – à des références différentes pour le calcul des provisions pour charge d’indexation du capital des titres indexés : en comptabilité budgétaire, on retient les références d’inflation aux dates anniversaire, soit le 25 juillet, alors qu’en comptabilité générale on retient les références d’inflation en fin d’exercice, soit le 31 décembre (les références au 25 juillet et au 31 décembre correspondent, à peu de choses près, aux indices de prix de mai et d’octobre). Il convient de noter que, pour la charge de la dette, l’approche en comptabilité générale est très proche de celle retenue pour le calcul des déficits publics en comptabilité nationale. Le tableau suivant compare les résultats selon les deux approches, depuis 2011, sur le champ de la dette négociable au sens strict (OAT, BTAN et BTF), qui représente la majeure partie des crédits ouverts sur le programme. Deux faits majeurs ressortent de cette comparaison : l’impact de plus en plus sensible de l’étalement des primes et décotes à l’émission, qui contribue à alléger de 3,0 Md€ la charge « maastrichtienne » en 2013 (il était de 2,3 Md€ en 2012 et de 1,8 Md€ en 2011) ; le niveau plus bas, en droits constatés, des provisions pour indexation du capital des titres indexés, qui tient au ralentissement de l’inflation entre le printemps et l’automne 2013 (d’une année à l’autre, les références budgétaires d’inflation ont augmenté plus vite – +0,65 % pour l’indexation française et +1,30 % pour l’indexation en zone euro – que les références en droits constatés – +0,51 % pour l’indexation française et +0,66 % pour l’indexation en zone euro). 2011 budgétaire 2011 droits constatés 2012 budgétaire 2012 droits constatés 2013 budgétaire Charge nette des OAT, BTAN et BTF 45 502 44 529 45 182 43 588 43 778 39 207 OAT & BTAN – charge nette d’intérêts * 39 924 40 285 41 339 41 690 41 849 41 016 3 967 4 412 3 638 3 618 1 772 1 106 // – 1 777 // – 2 280 // – 3 023 1 611 1 610 206 559 158 109 en millions d’euros OAT & BTAN – provision pour indexation du capital OAT & BTAN – étalement des primes et décotes BTF – charge nette d’intérêts ** 2013 droits constatés * intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission ** intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux négatif) PASSAGE DU PLF À LA LFI Les crédits figurant au programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » n’ont pas été modifiés lors de l’examen, au Parlement, du projet de loi de finances pour 2013, et les montants prévus dans ce projet ont été reconduits sans changement dans la loi de finances initiale. On rappelle qu’en application de l’article 10 de la loi organique relative aux lois de finances, ces crédits ont un caractère évaluatif. JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Les crédits, évaluatifs, alloués au programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » ont été révisés lors de la loi de finances rectificative de fin d’année (ces révisions avaient été préalablement annoncées lors du dépôt du projet de loi de finances pour 2014). Ces révisions ont porté uniquement sur la dette négociable au sens strict (OAT, BTAN et BTF). Pour les autres dépenses, les prévisions techniques successives montraient en effet que : – la charge nette des dettes reprises ne s’écartait que de quelques millions de celle initialement prévue ; 35 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO – Programme n° 117 les rémunérations des dépôts des correspondants, d’un côté, et les recettes des placements, de l’autre, diminuaient certes sensiblement par rapport aux estimations initiales, mais leur solde s’écartait assez peu de celui prévu en LFI. Les principales révisions opérées ont porté sur la charge d’indexation du capital des titres indexés sur l’inflation et sur la charge des BTF. Elles tenaient : – à une inflation plus faible qu’anticipé : en LFI, l’estimation de charge d’indexation du capital des titres indexés reposait sur un rythme d’augmentation des prix de 1,75 % ; or, lors du relevé effectué le 25 juillet pour le calcul de cette charge, le rythme constaté n’a été que de 0,65 % pour la France et de 1,30 % pour la zone euro, ce qui a conduit à alléger la charge anticipée de 1,3 Md€ ; – au maintien à très bas niveau des taux d’intérêt à court terme : en LFI, l’estimation de charge pour les BTF reposait sur un scénario de retour progressif du taux à 3 mois vers le taux de refinancement de la BCE ( 0,75 % à l’époque), ce qui correspondait à un niveau moyen de 0,25 % en 2013 ; or, au début de l’automne, il était acquis que les taux, qui étaient restés très bas, le resteraient encore (ils ne sont remontés qu’en toute fin d’année, à 0,15 %) si bien qu’un allègement de 0,7 Md€ avait été acté lors du dépôt de la loi de finances rectificative. montants en millions d’euros OAT, BTAN et BTF BTF – charge nette d’intérêts * OAT & BTAN Charge nette d’intérêts ** Provision pour indexation du capital des titres indexés LFI révision LFR (1) 45 735 –1 932 43 803 43 778 856 –685 171 158 44 879 –1 247 43 632 43 621 41 790 +70 41 860 41 849 3 089 –1 317 1 772 1 772 * intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux né gatif) ** intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission (1) Loi de finances rectificative du 29 décembre 2013 Total après Exécution révisions 36 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) A UTORISATIONS D ' ENGAGEMENT DE PAIEMENT CREDITS AE ouvertes en 2013 (*) (E1) CP ouverts en 2013 (*) (P1) 44 963 000 000 44 963 000 000 AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013 (P2) (E2) 44 885 787 998 44 885 787 998 AE affectées non engagées au 31/12/2013 (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) AE non affectées non engagées au 31/12/2013 (E4) = (E1) - (E2) - (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (P4) 77 212 002 44 885 787 998 0 RESTES A PAYER Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut (R1) Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012 (R2) 0 Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net (R3) = (R1) + (R2) - CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) 0 0 AE engagées en 2013 CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (E2) 44 885 787 998 - (P4) 44 885 787 998 = Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R4) = (R3) - (P3) = Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R5) = (E2) - (P4) 0 0 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R6) = (R4) + (R5) Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013 (P5) 0 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 (P6) = (R6) - (P5) 0 37 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 117 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Dette L’action « Dette » regroupe, en premier lieu, les charges et produits relatifs aux titres de dette de l’État (OAT, BTAN et BTF). Participent également de cette action, les dettes reprises par l’État , la dette non négociable et les frais et commissions de gestion de la dette. Ces derniers éléments pèsent toutefois très peu : les dettes reprises et, encore plus, la dette non négociable représentent des encours et des charges marginales en comparaison de la dette représentée par un titre d’État ; les frais et commissions de gestion représentent entre 10 M€ et 20 M€ selon les années. EXÉCUTION BUDGÉTAIRE Exécution 2012 LFI 2013 Exécution 2013 Écart exécution à LFI Écart exécution à exécution 45 423 45 939 43 977 – 1 962 – 1 446 44 977 44 879 43 621 – 1 258 – 1 356 41 339 41 790 41 849 + 59 + 510 3 638 3 089 1 772 – 1 317 – 1 866 BTF – charge nette d’intérêts ** 206 856 158 – 698 – 48 Dettes reprises (charge nette) montants en millions d’euros Dette OAT & BTAN Charge nette d’intérêts * Provision pour indexation du capital des titres indexés 231 183 180 –3 – 51 Dette non négociable 1 1 1 – – Frais et commissions de gestion de la dette 9 20 17 –3 +9 * intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission ** intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux négatif) Charge d’intérêts des OAT et BTAN. D’une année à l’autre, la charge nette budgétaire d’intérêts sur la dette à moyen et long terme s’est accrue de 0,5 Md€. Cet accroissement est la résultante d’effets contraires, l’effet « volume » défavorable dépassant l’effet « taux » favorable. Les émissions nettes des rachats et amortissements se sont en effet élevées à 83 Md€ en 2012 (valeur nominale), ce qui représente, à raison d’un coupon moyen de 2,40 %, une charge pleine d’intérêt de 2,0 Md€ en 2013 (effet « volume »). A l’inverse, les 95 Md€ de titres amortis en 2012 avaient représenté, cette année-là, une charge de 4,0 Md€ (coupon moyen de 4,18 %), et ils ont été « remplacés » par des titres dont le coupon moyen est nettement plus faible (2,40%), ce qui se traduit par un allègement de charge par rapport à 2012 de 1,7 Md€ (effet « taux »). Enfin, la structure des opérations (émissions4 ainsi que rachats) de l’année, à savoir la position relative des dates d’échéance par rapport aux dates de règlement, a été plus défavorable en 2013, avec une charge nette (intérêts versés moins recette de coupons courus à l’émission) supérieure de près de 0,2 Md€ à celle de 2012 (effet « calendaire »). Cet effet est imputable aux modifications des dates anniversaire des titres à taux fixe créés à partir de 2013 : décalage de septembre à novembre pour le titre de référence à 2 ans, décalage de février à mai et de juillet à novembre pour les titres de référence à 5 ans et décalage d’avril à mai et d’octobre à novembre pour les titres de référence à 10 ans, décalages qui se traduisent toutes choses égales par ailleurs par une charge nette plus élevée. 4 On rappelle que les modalités de gestion de la dette conduisent à partiellement décorréler le coût budgétaire des émissions à moyen ou long te rme des taux de marché prévalant au cours de l’année et que ce coût n’est pleinement constitué que l’année suivante. Les émissions de dette à moyen et long terme reposent en effet pour une part importante sur le ré-abondement de lignes préexistantes, dont les taux faciaux peuvent s’écarter sensiblement des taux de marché (ce sont ces taux faciaux qui serven t de base pour le calcul de la charge budgétaire d’intérêts). La technique d’assimilation conduit par ailleurs au versement par les souscripteurs de coupons courus à l’émission, qui viennent en déduct ion des intérêts pleins versés. Enfin, si une émission intervient dans l’année après la date anniversaire, il n’y a pas de versement d’intérêts cette année -là et, selon le principe de caisse, aucune charge budgétaire n’est alors enregistrée. Au total, la charge budgétaire des émissions à moyen ou long terme est , l’année d’émission, essentiellement dépendante de phénomènes calendaires. 38 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Provision pour indexation du capital des titres indexés. La charge budgétaire d’indexation du capital s’est réduite de 1,9 Md€ d’une année à l’autre. Cette diminution est imputable à un effet « inflation » très favorable, lié au net ralentissement des prix à la consommation (cf. supra). Ce ralentissement, attendu, s’est toutefois révélé beaucoup plus fort que prévu si bien que la charge a été inférieure de 1,3 Md€ à celle prévue en LFI. BTF. La charge budgétaire a été quasiment stable d’une année à l’autre et nettement moins élevée que ce qui était prévu en LFI, grâce au maintien des taux à très bas niveau. Le taux des BTF à 3 mois s’est ainsi élevé à 0,04 % en moyenne en 2013 (soit le même niveau qu’en 2012) alors que le scénario retenu en LFI tablait sur une remontée progressive à 0,5 % en fin d’année, ce qui correspondait à un niveau moyen de 0,25 %. Au total, la charge de la dette négociable au sens strict (OAT, BTAN et BTF) a diminué de 1,4 Md€ entre 2012 et 2013, cette évolution globale se décomposant comme suit : – un effet « volume » défavorable (impact de +2,0 Md€ sur la charge), lié à l’augmentation de la dette à moyen et long terme ; – des effets « taux » et « inflation » très favorables (impacts respectifs de -1,7 Md€ et de –1,9 Md€ sur la charge), concentrés sur la dette à moyen et long terme ; – un effet « calendaire » défavorable (impact de +0,2 Md€ sur la charge). Charge de la dette négociable (OAT, BTAN et BTF) évolution d’une année à l’autre et décomposition (Md€) 6 Charge de la dette négociable (OAT, BTAN et BTF) décomposition de l’évolution entre 2012 et 2013 (Md€) effet volume 3 effet taux 2 effet inflation 1 effets calendaires & autres 0 variation totale -1 5 4 effet volume 3 2 effet taux effet inflation 1 0 -1 effets calendaires & autres -2 -3 -2 2010 2011 2012 2013 OAT & BTAN source : Agence France Trésor BTF source : Agence France Trésor Autres charges. Sous l’effet des amortissements, la charge nette des dettes reprises s’est à nouveau allégée en 2013. Il convient par ailleurs de noter que l’augmentation, d’une année à l’autre, des frais et commissions de gestion de la dette est à rapprocher de l’absence de syndication en 2012 (les commi ssions versées lors des syndications sont enregistrées sur cette ligne de dépense et représentent, lorsqu’il y en a, une part notable du total). DONNÉES RÉTROSPECTIVES ENCOURS DE LA DETTE NÉGOCIABLE Encours (en millions d’euros) fin 2007 fin 2008 fin 2009 fin 2010 fin 2011 fin 2012 fin 2013 Ensemble de la dette – valeur nominale 909 534 1 000 321 1 133 482 1 212 329 1 293 941 1 365 452 1 437 625 dont titres indexés 120 635 136 066 133 310 142 776 146 863 152 319 154 060 OAT 629 890 665 032 705 005 799 112 869 036 929 433 1 047 857 BTAN 201 188 197 008 214 357 226 080 247 109 269 419 215 925 78 456 138 281 214 120 187 138 177 796 166 600 173 843 BTF 39 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Encours (en millions d’euros) Programme n° 117 fin 2007 fin 2008 fin 2009 fin 2010 fin 2011 fin 2012 fin 2013 Ensemble de la dette – valeur actualisée * 920 724 1 016 645 1 147 985 1 228 971 1 312 980 1 386 154 1 457 220 dont titres indexés 131 848 152 411 147 831 159 433 165 914 173 030 173 660 OAT 640 700 680 561 718 847 815 753 887 885 949 739 1 066 941 BTAN 201 568 197 803 215 018 226 080 247 298 269 815 216 436 78 456 138 281 214 120 187 138 177 796 166 600 173 843 BTF * nominal pour les titres à taux fixe ; nominal x coefficient d’indexation à la date considérée pour les titres indexés En 2013, l’encours nominal de la dette négociable au sens strict (OAT, BTAN et BTF) a progressé au même rythme qu’en 2012 (+72,2 Md€ après +71,5 Md€), le ralentissement observé sur les titres à moyen et long terme (+64,9 Md€ après +82,7 Md€) étant annulé par la hausse de l’encours des BTF induite par un déficit à financer plus important qu’anticipé (cf. supra). Avec une inflation en net ralentissement, les suppléments d’indexation constatés en fin d’année (ils sont pris en compte pour la mesure de la dette en « valeur actualisée » et de la dette « maastrichtienne ») ont diminué d’une année à l’autre, le surplus sur la dette pérenne ayant été plus que compensé par l’allègement lié au remboursement de l’OATi juillet 2013. Il convient enfin de noter qu’à compter de 2013, par souci de simplicité, les titres à moyen terme créés (échéances à 2 ans et à 5 ans) le sont sous forme d’OAT, et non plus de BTAN. L’encours de ces derniers a donc mécaniquement diminué, les amortissements de lignes arrivées à échéance l’emportant largement sur les quelques ré -abondements de lignes anciennes. ACTION n° 03 : Trésorerie Participent de l’action 3 « Trésorerie », du côté des dépenses, (i) la rémunération des fonds non consommables destinés au financement des investissements d’avenir et déposés au Trésor et (ii) la rémunération des dépôts des correspondants dont, en premier lieu, celles des dépôts des banques centrales africaines. L’action 3 comprend également un volet recette constitué par la rémunération des placements de trésorerie (prêts « en blanc », pensions, etc.) et par la rémunération du compte du Trésor à la Banque de France. EXÉCUTION BUDGÉTAIRE montants en millions d’euros Trésorerie (charge nette) Exécution 2012 LFI 2013 Exécution 2013 Écart exécution à LFI Écart exécution à exécution 880 956 909 – 47 + 29 234 286 242 – 44 +8 Rémunération des fonds non consommables déposés au Trésor * 645 670 667 –3 + 22 Rémunération des dépôts des correspondants et autres charges 309 336 253 – 83 – 56 Pensions, placements et autres produits (recettes) 75 50 11 – 39 – 64 dont hors rémunération des fonds non consommables * fonds destinés au financement des investissements d’avenir La rémunération des fonds non consommables du premier plan d’investissements d’avenir (i.e. celui engagé en 2010) s’est élevée, en 2013, à 667 M€. Ce montant correspond aux intérêts dus au titre du quatrième trimestre de 201 2 (168 M€) et des trois premiers trimestres de 2013 (165 M€, 166 M€ et 168 M€, respectivement). La montée en charge du dispositif est achevée. Un ressaut est toutefois attendu en 2014 et au-delà du fait de la mise en œuvre du second plan d’investissements d’avenir prévu dans la LFI pour 2014. 40 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO S’agissant du reste de la trésorerie, les dépenses, comme les recettes, sont inférieures à la prévision. Mais le phénomène est un peu plus marqué pour les premières que pour les secondes, si bien que la charge nette est globalement en baisse par rapport à la LFI. Cette contraction des flux est liée au maintien des taux courts à très bas niveau et aux diminutions, en mai et novembre, des taux directeurs de la Banque centrale européenne. Les rémunérations servies sur les dépôts des banques centrales africaines, qui représentent plus de la moitié des dépenses de trésorerie hors fonds non consommables destinés au financement des investissement s d’avenir, dépendent en effet directement de ces taux directeurs. Ces derniers sont par ailleurs déterminants pour le marché interbancaire, en particulier l’EONIA qui constitue la référence pour la rémunération des placements de trésorerie. 41 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) ANALYSE DES COUTS Programme n° 117 ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilat ion des dépenses et des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comp tabilité spécifique : la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œ uvre par les ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du budget général de l'État est déployée dans CHORUS. SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME ECONOMIE ET FINANCES MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT MISSION ECONOMIE P117 Charge de la dette et trésorerie de l’Etat P305 Stratégie économique et fiscale 01 - Dette 03 - Trésorerie MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES P218 Conduite et pilotage des politiques économique et financière P309 Entretien des bâtiments de l’Etat PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) au sein du programme (1) 01 - Dette (libellé modifié) 03 - Trésorerie (libellé modifié) Total Ventilation des crédits indirects * entre programmes LFI 2013 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 45 939 000 +2 329 45 941 329 956 000 +2 329 958 329 46 895 000 +4 658 46 899 658 +0 % +0,2 % +0 % 42 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 ANALYSE DES COUTS PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLETES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci -après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres pr ogrammes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Dépenses directes au sein du programme (4) 01 - Dette (libellé modifié) entre programmes 44 885 788 03 - Trésorerie (libellé modifié) Total 44 885 788 Exécution 2013 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) +2 337 44 888 125 +2 337 2 337 +4 674 44 890 462 +0 % 0% +0 % (en milliers d’euros) -4 674 * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) Mission « Économie » -3 131 305 / Stratégie économique et fiscale -3 131 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -1 543 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -1 487 309 / Entretien des bâtiments de l’État -55 TABLEAU DE SYNTHESE DES RESULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2013 Crédits complets (2) 01 - Dette (libellé modifié) 45 941 329 Exécution 2013 Dépenses complètes (5) 44 888 125 02 - Dette non négociable (ancien) 03 - Trésorerie (libellé modifié) Total Exécution 2012 Dépenses complètes (7) Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2013 complètes 2013 [(1) et (2)] [(4) et (5)] Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2013 [(2) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2013 2012-2013 [(2) et (5)] [(7) et (5)] (3) (6) 46 305 467 +0 % +0% -1 053 204 -2,3 % -3,1 % 1 010 0% 0% 0 NS % -100 % +0,2 % 0% -955 992 -99,8 % -17,2 % +0 % +0 % -2 009 196 -4,3 % -3,1 % 958 329 2 337 2 821 46 899 658 44 890 462 46 309 298 ANALYSE DES DEPENSES COMPLETES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITE DES RESULTATS La méthodologie employée pour la LFI 2013 et le RAP 2012 a été affinée : - les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour les dépenses de masse salariale en provenance du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » et les dépenses en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière », qui est le programme « soutien » des ministères économiques et financiers. - le programme 117 reçoit désormais un déversement en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat ». 43 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) ANALYSE DES COUTS Programme n° 117 ANALYSE DES ECARTS Les dépenses en provenance du programme 305 sont prépondérantes et représentent 67% des déversements externes au RAP 2013. Elles représentaient 68% des déversements externes du programme au RAP 2012. Les dépenses de soutien représentent, dans la continuité des années précédentes, une part extrêmement marginale (moins de 0,1%) des crédits totaux du programme après ventilation. PRÉSENTATION DES COÛTS COMPLETS Note explicative La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospect ive. La reconstitution des coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coû ts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014. L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exe rcices 2012 et 2013 peut faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dan s CHORUS. (en milliers d’euros) Intitulé de l’action Coûts directs 2013 Ventilation des indirects* au sein du programme entre programmes (a) 01 - Dette (libellé modifié) 44 885 788 Coûts complets 2013 Variation entre (a) et (b) (b) +2 348 Total 44 885 788 +2 348 2 348 +4 696 44 890 484 +0 % 46 305 450 -1 417 314 -3,1 % 0% 1 010 -1 010 -100 % 2 804 -457 -16,3 % 46 309 265 -1 418 781 -3,1 % 0% +0 % (en milliers d’euros) *Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) -4 696 Mission « Économie » -3 182 305 / Stratégie économique et fiscale -3 182 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -1 514 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -1 486 309 / Entretien des bâtiments de l’État Écart Variation entre n et n-1 entre n et n-1 coûts complets coûts complets [(c) et (b)] [(c) et (b)] (c) 44 888 136 02 - Dette non négociable (ancien) 03 - Trésorerie (libellé modifié) Coûts complets 2012 -28 44 PLR 2013 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 117 ANALYSE DES COUTS CHARGES ET PRODUITS CALCULÉS OU RATTACHÉS Avertissement Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs. Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations. (en milliers d’euros) Désignation CAC RAP 2012 (1) CAC RAP 2013 (2) Écart entre (1) et (2) Variation entre (1) et (2) Dotations aux amortissements 0 0% Dotations aux provisions 0 0% Reprises sur provisions et dépréciations 0 0% Charges constatées d’avance 0 0% Charges à payer 0 0% ANALYSE DES COÛTS COMPLETS DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du ministère. La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustiv ité du périmètre des données de base à retraiter. L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes de fiabilisation pour les exercices suivants : - la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits rattachées ; - l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manu elles d’opérations mais également pour certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles). Les mêmes règles de déversement que pour les dépenses complètes ont été utilisées pour le calcul des coûts complets du programme. Les coûts en provenance du programme 305 sont prépondérants et représentent 68% des déversements externes (69% au RAP 2012). En 2013 et à l’instar des dépenses complètes après ventilation, les déversements externes représentent, dans la continuité des années précédentes, une part extrêmement marginale (moins de 0,1%) des coûts complets du programme. PROGRAMME 114 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) PROGRAMME 114 APPELS EN GARANTIE DE L’ÉTAT (CREDITS EVALUATIFS) MINISTRE CONCERNE AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 46 Objectifs et indicateurs de performance 53 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 58 Justification au premier euro 65 Analyse des coûts du programme et des actions 75 46 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ramon FERNANDEZ Directeur général du Trésor Responsable du programme n° 114 : Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Le programme « Appels en garantie de l’État » regroupe l’ensemble des dispositifs pour lesquels l’État a octroyé sa garantie. Les garanties accordées par l’État sont des engagements hors bilan qui exposent l’État à un risque financier à un terme plus ou moins éloigné. Le niveau d’exposition de l’État doit ainsi rester cantonné dans des limites raisonnables qui dépendent de l’analyse des risques et des bénéfices propres à chaque dispositif. Ces dispositifs portent sur des domaines d’activité nombreux et variés : agriculture, logement, santé, industrie, aide au développement ou encore développement international de l’économie. Plusieurs considérations ont guidé la rédaction du rapport annuel de performances : – les objectifs de performance doivent être maîtrisables par le responsable de programme sur le plan budgétaire et dans la durée. Certaines garanties peuvent en effet être la conséquence d’engagements internationaux ou avoir été directement créées par le législateur. En outre, les garanties accordées présentent la particularité d’être irrévocablement acquises au profit de leurs bénéficiaires et la dépense budgétaire est automatique sitôt la garantie appelée ; – les garanties sont des instruments au service de politiques sectorielles extrêmement variées qui relèvent pour la plupart d’autorités administratives différentes du responsable de ce programme. La performance d’une garantie doit donc être évaluée au regard de la politique sectorielle qui la sous-tend. L’objectif du responsable de programme est de définir les conditions de la garantie afin de maximiser son effet de levier tout en limitant le risque financier encouru par l’État ; – par ailleurs, les garanties ayant généralement une durée longue, leur efficacité est difficile à apprécier sur une durée limitée. Les objectifs d’efficacité socio-économique de ce programme se rapportent aux dispositifs toujours actifs et aux garanties nouvellement octroyées. Les leviers d’intervention du responsable de programme sont dans la définition des conditions de la garantie lorsqu’elle est octroyée, ainsi que dans la sécurisation des dispositifs dont il a la responsabilité. Certains dispositifs qui présentent des enjeux des plus significatifs pour les finances publiques sont par ailleurs sécurisés par des mécanismes prudentiels. Du fait de ces contraintes fortes, il est impossible de définir un indicateur synthétique de performance des garanties de l’État permettant d’apprécier à la fois l’effet de levier des garanties et le risque encouru par l’État. Les objectifs et indicateurs du programme portent donc sur l’action 4 « Développement international de l’économie française », sur laquelle la direction générale du Trésor exerce une action directe et continue. 47 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 114 LES GARANTIES LIÉES AU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE ÉLÉMENTS GÉNÉRAUX Dans un contexte économique toujours difficile, le soutien apporté aux entreprises exportatrices françaises par la Coface pour le compte de l’État demeure essentiel. Ce soutien a continué à s’exercer en 2013 envers toutes les catégories d’entreprises et envers les principaux secteurs d’activité de l’économie. Ces procédures couvrent toute l’étendue des besoins des exportateurs, de la prospection de nouveaux marchés (assurance prospection) à la négociation des contrats commerciaux (garantie de change) et leur financement (garanties du risque exportateur et assurance-crédit). Le coût budgétaire de l’ensemble des procédures de soutien public gérées par la Coface reste globalement nul, car l’excédent dégagé par la procédure d’assurance crédit est très supérieur aux déficits cumulés des autres procédures. De loin la plus importante en termes de volumes financiers, la procédure d’assurance-crédit a fait l’objet en 2011 d’une réforme majeure, consistant à compléter la traditionnelle approche par pays par une approche assurantielle du risque (dissociation des risques souverains et non souverains, mise en place de seuils d’alerte par pays et de plafonds d’encours par catégorie de risque). Cette réforme a permis d’assurer une meilleure lisibilité de la politique d’assurance crédit, de simplifier la gestion des dossiers, de garantir un pilotage plus fin et d’accroître la transparence vis -à-vis des ministres et du Parlement. - Commercialement, l’assurance-crédit a permis aux exportateurs français : i/ de participer à la réalisation de grands projets dans le domaine de l’énergie (fourniture d’équipements électriques en Tunisie et d’équipements hydroélectriques au Mozambique) et du transport (vente de navires de croisière) ; ii/ de maintenir leur présence sur des marchés très concurrentiels (construction et lancement de satellites) ; iii/ de préserver leur activité dans un contexte difficile (fourniture de tunneliers en Italie) ; iv/ de se lancer ou de se développer sur les marchés internationaux, en particulier pour les PME et ETI (exportation de matériels pour l’exploitation gazière). - Financièrement, l’encours de la Coface en assurance-crédit atteint 61,2 Mds€ fin 2013. Après s’être stabilisé en 2012 à 63,9 Mds€, le niveau de l’encours décroît en 2013 pour la première fois depuis 2007. L’encours demeure toutefois supérieur d’environ 50 % au niveau qu’il présentait avant la crise de 2008 (42 Mds€). La procédure est restée excédentaire pour la 19 e année consécutive. L’assurance-crédit a ainsi dégagé un excédent de 758 M€ en 2013 (+23 % par rapport à 2012), grâce à une gestion équilibrée du portefeuille de risques, à des primes en hausse et à une nette diminution des sinistres due à la fin de l’indemnisation du sinistre sur un navire construit par STX France (237 M€ en 2012). Ceux-ci atteignent toutefois 121 M€ en 2013 contre 35 M€ hors STX en 2012, dont 43 % concernent des contrats réalisés en Iran. On relève également des sinistres significatifs sur des acheteurs privés ukrainiens et mexicains. Dans le prolongement des réformes réalisées en 2012, de nouvelles modifications ont été apportées en 2013 au dispositif public de soutien financier à l’export. Ces évolutions doivent permettre à la Coface de s’adapter aux besoins des exportateurs et aux attentes des acheteurs et des investisseurs étrangers. Les principales mesures prises en 2013 ont concerné : - la mise en place le 22 mai 2013 par le Ministre de l’économie et des finances et par la Ministre du commerce extérieur d’un Plan d'action pour démocratiser l’accès des PME et des ETI aux soutiens financiers à l’export . Ce plan prévoit notamment une simplification passant par la suppression des doublons existant au sein du catalogue de produits des différents opérateurs publics du soutien à l’exportation (Bpifrance, Coface et Ubifrance) , ainsi que le renforcement de la distribution des dispositifs publics, par la création d’un label unique « bpifrance export » et l’implantation au sein des directions régionales de Bpifrance de conseillers internationaux issus de la Coface et d’Ubifrance ; 48 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES - la création, par l’article 77 de la loi de finances rectificative pour 2013, d’un dispositif public d’assurance -crédit de court terme (durée de risque inférieure à deux ans), destiné à être utilisé en cas de défaillance du marché privé. Ce dispositif, qui ne sera activable qu’en dehors des pays à haut revenus de l’Union européenne et de l’OCDE, devra faire l’objet de mesures d’applications en 2014 afin d’être opérationnel. Il est fondé sur la réassurance par la Coface agissant pour le compte de l’État, des assureurs-crédit privés lorsque les conditions d’intervention de ceuxci ne sont plus réunies ; - l’élargissement, par l’article 78 de cette même loi, de la liste des bénéficiaires de la garantie de refinancement, créée en 2012, afin d’en maximiser l’efficacité ; les nouveaux bénéficiaires de ce dispositif sont Bpifrance et ses filiales, la Banque centrale européenne et les banques centrales membres du Système européen de banques centrales, la Caisse des dépôts et consignations et ses filiales susceptibles d’intervenir pour réaliser des opérations de financement d’exportations, les fonds de pension, les fonds souverains et les États . En outre, l’extension de la garantie pure inconditionnelle aux aéronefs civils autres qu’Airbus, adoptée en loi de finances rectificative du 29 décembre 2012, a été mise en œuvre en 2013 au profit d’ ATR et de l’avion régional russe Superjet. Fin 2013, 30 appareils (hors Airbus) ont bénéficié d’une promesse de garantie dans ce cadre. Quatre objectifs majeurs sont définis pour rendre compte de la performance de l’action « Développement international de l’économie française ». Le premier, lié à l’assurance-crédit, consiste à assurer l’équilibre à moyen terme des procédures publiques d’assurance-crédit, notamment en maintenant une dispersion suffisante des catégories de risques garantis. Le deuxième est d’encourager les entreprises françaises à prospecter les marchés extérieurs, par le biais de l’assurance prospection. Le troisième objectif concerne la garantie de change et vise à satisfaire la demande des entreprises en couverture de risque de change, sous la contrainte de la gestion à l’équilibre de la pro cédure. Enfin, le quatrième consiste à répondre aux besoins des entreprises en matière de garanties de caution et de préfinancement, en respectant le principe de subsidiarité et en limitant l’exposition de l’État aux entreprises présentant un risque significatif de défaut. ÉLÉMENTS PAR PROCÉDURE L’assurance-crédit consiste à couvrir les exportateurs, essentiellement à moyen et long terme, contre le risque d’interruption de leur contrat, et les banques contre le risque de non remboursement des crédits à l’exportation qu’elles octroient à des acheteurs étrangers publics ou privés. En 2013, le montant des garanties octroyées par la Coface en assurance-crédit a légèrement progressé (+4 % à 12 Mds€). Cependant le volume des contrats conclus sur une promesse de garantie délivrée par la Coface a diminué de 29 % par rapport à 2012 (7,2 Mds€ en 2013 contre 10,1 Mds€ en 2012). Ces évolutions interviennent dans un contexte d’amélioration de la capacité d es banques à se financer et de durcissement de la concurrence sur les marchés internationaux. L’encours total garanti par la Coface au titre de l’assurance-crédit a diminué pour la première fois en 2013 et s’établit à 61,2 Mds€. L’assurance prospection offre aux exportateurs un relais de trésorerie et une assurance contre l’échec de leurs actions de prospection à l’étranger. Seules sont éligibles à ce dispositif les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 500 M€. Les budgets accordés en 2013 au titre de cette procédure ont progressé de 6 % par rapport à 2012 pour atteindre 280 M€. Le nombre d’entreprises bénéficiaires de la procédure est en augmentation constante. Il atteint 11 095 entreprises fin 2013 contre 9 225 fin 2012 et 7 508 fin 2011. Cette croissance est due pour partie à la montée en puissance de l’assurance prospection premiers pas (A3P), procédure simplifiée destinée aux primo -exportateurs créée en 2012 qui compte plus de 2 790 bénéficiaires à fin 2013. 49 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 114 La garantie de change vise à couvrir les entreprises exportatrices françaises contre le risque de variation du taux de change entre le moment où elles soumissionnent pour un contrat à l’étranger et celui où le contrat entre en vigueur. La Coface supporte le risque lié à la variation du cours de change de la devise par rapport à l’euro ainsi que le risque lié à la conclusion ou non du contrat commercial. En 2013, 509 dossiers ont été pris en garantie au titre de cette procédure contre 646 dossiers l’année précédente. L’exercice 2013 s’est caractérisé par une baisse du nombre d’entreprises ayant eu recours à cette garantie (76 en 2013 contre 96 en 2012). Parmi ces entreprises, le nombre de PME est également en baisse (10 en 2013 contre 12 en 2012). Les couvertures accordées connaissent une légère progression (+5 % à 1,73 Mds€). Grâce à la mise en place de couvertures permettant à la Coface de réduire le risque qu’elle porte au titre de cette garantie, le risque budgétaire est maîtrisé. L’encours total de cette procédure a baissé en 2013 à 900 M€ contre 970 M€ en 2012. La position nette réévaluée (PNR) du portefeuille a connu une augmentation (8,87 M€ en 2013 contre 8,14 M€ en 2012) et reste conforme à l’objectif de position nette réévaluée positive fixé dans le PAP. La garantie du risque économique visait, en période de forte inflation, à protéger les exportateurs français pendant l’exécution de leurs contrats contre le risque d’accroissement de leurs coûts (fournitures, salaires…). Cette procédure n’est plus utilisée aujourd’hui et les crédits budgétaires votés en LFI correspondent au versement d’indemnités relatives à des garanties octroyées il y a plusieurs années. La stabilisation de taux d’intérêt, procédure gérée par Natixis pour le compte de l’État, permet aux banques qui octroient des crédits à l’exportation d’offrir un financement à taux fixe aux acheteurs étrangers. Le portefeuille de crédits bénéficiant de ce dispositif est en partie couvert par des produits d’échange de taux d’intérêts (« swap »). Le flux des demandes de stabilisation de taux d’intérêt a augmenté en 2013 pour atteindre 1,8 Md€ contre 1,4 Md€ en 2012. L’encours des crédits effectivement stabilisés (conventions de crédit signées et crédits tirés) s’est également accru, passant de 8,8 Mds€ fin 2012 à 9,5 Mds€ fin 2013. Cet encours est couvert par des produits de couverture à hauteur de 7,9 Mds€ à fin 2013. Une opération de couverture a été conduite mi-2013 afin de compenser l’érosion naturelle de la part du portefeuille couverte par des « swap » de taux. La procédure de stabilisation de taux d’intérêt a dégagé un résultat net positif de 119 M€ en 2013 contre 99 M€ en 2012 (différentiel entre les taux court terme et les taux de stabilisation accordés nets de la marge bancaire). La garantie du risque exportateur recouvre deux types de garantie : la garantie des cautions et la garantie des préfinancements. La garantie des cautions permet de couvrir les banques qui émettent pour le compte des exportateurs des cautions de soumission, de restitution d’acompte ou de bonne fin exigées par les acheteurs. La garantie des préfinancements permet de garantir les prêts que les banques accordent aux exportateurs afin de financer leur besoin de trésorerie lié à l’exécution d’un contrat d’exportation. Il s’agit de couvrir les banques contre le risque de non-remboursement de ces préfinancements ou des appels de ces cautions. En 2013, le nombre d’enveloppes accordées est resté identique à 2012 (256 enveloppes), mais leur montant a diminué de 31 % (450 M€ en 2013 contre 650 M€ en 2012). La garantie des préfinancements a connu une augmentation du nombre d’enveloppes accordées (231 en 2013 contre 203 en 2012) mais une légère baisse en volume (118 M€ en 2013 contre 126 M€ en 2012). BILAN DU PLAN DE SOUTIEN AUX BANQUES Le plan de soutien aux banques mis en œuvre à l’automne 2008 reposait sur la créatio n de deux sociétés : - la Société de prise de participation de l’État (SPPE), détenue intégralement par l’État, avait vocation à souscrire à des émissions d’instruments financiers constitutifs de fonds propres. Financée initialement par une dotation en capital de l’État de 450 M€ et par emprunt, elle a prêté 19,75 Mds€ de fonds propres sous forme d’instruments hybrides (titres super subordonnés et actions de préférence) aux principales banques de la place (BNPP, SG, CASA, BPCE et CM), dont le remboursement intégral est achevé depuis le 23 mars 2011, et a investi 1 Md€ dans Dexia sous forme d’actions ordinaires ; - la Société de financement de l’économie française (SFEF), société anonyme détenue par l’État (34 %) et majoritairement par les banques de la place (66 %), avait pour objet d’emprunter avec la garantie de l’État afin de mettre à disposition des établissements de crédit des prêts de montant et durée équivalents. Elle a empru nté et prêté l’équivalent de 77 Mds€. L’encours résiduel à la fin de l’année 2013 s’élève à 23,8 Mds€ et le remboursement s’achèvera en septembre 2014. 50 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES À ce jour, le plan de soutien aux banques mis en place par la France a rapporté au total à l’État 1,5 Md€ de gains nets qui se répartissent de la façon suivante : - 1,4 Md€ au titre de la rémunération des garanties aux émissions de la SFEF ; - 0,1 Md€ au titre des recettes de dividendes, coupons et primes de rachat, nettes de toute charge, de la SPPE. Le cas de Dexia a été traité à part. En dehors de l’apport en fonds propres de 1 milliard d’ euros qui avait transité par la SPPE, l’État a souscrit au 31 décembre 2012 à l’augmentation de capital de la société Dexia SA pour un montant de 2,585 Mds€ ; Suite au versement en juin 2013 d’un dividende en nature sous forme d’actions de la totalité des titres Dexia SA détenus par la SPPE, l’État détient désormais en direct 44,4 % du capital de cette entreprise. Les différentes interventions publiques relatives à Dexia sont les suivantes : - dans un premier temps, au moment de la mise en place du plan de soutien, une garantie de financement avait été accordée en 2008 par la Belgique, le Luxembourg et la France, dont l’encours sera totalement remboursé en 2014. La quote-part de la France à ce titre est de 36,5 %, soit un encours de 3,5 Mds€ au 31 décembre 2013. Parallèlement à cette garantie, le groupe Dexia a été recapitalisé à hauteur de 6 Mds€, dont 3 Mds€ pour la France (1 Md€ pour l'État français via la SPPE, 1,7 Md€ pour la Caisse des dépôts et 0,3 Md€ pour CNP Assurances) ; - en 2011, l’aggravation de la crise des dettes souveraines et les tensions qu’elle a provoquées sur le marché interbancaire ont affecté le groupe Dexia, rendant nécessaire une nouvelle intervention des trois États. Un accord, trouvé en octobre 2011, prévoit un plan de résolution ordonnée des activités du groupe ainsi qu’une garantie de refinancement accordée par la Belgique, le Luxembourg et la France. Cette garantie, qui porte sur un encours maximum de 90 Mds€, était prévue pour une durée de 10 ans avec une quote-part pour la France de 36,5 %, soit un encours maximum de 32,85 Mds€. Les encours ont été émis dans le cadre d’une convention temporaire de garantie entre les États garants et le groupe Dexia du 16 décembre 2011, autorisée puis prolongée à deux reprises par la Commission européenne. L’encours garanti par la France au 31 décembre 2013 n’est plus que de 0,5 Md€ ; - les pertes enregistrées par Dexia depuis 2011 (notamment à l’occasion des cessions d’acti fs), les dépréciations d’actifs du groupe et la modification des hypothèses de refinancement imposée par les banques centrales ont amené le conseil d’administration du 8 novembre 2012 à constater des fonds propres négatifs et un besoin de recapitalisation de 5,5 Mds€. L’accord entre les États belge et français a abouti à un partage de l’effort de recapitalisation à hauteur de 53 % pour la Belgique et de 47 % pour la France. Le montant de cette nouvelle recapitalisation pour la France s’élève donc à 2,6 Mds€ ; - ces mêmes accords entre États comprenaient un abaissement du plafond de la garantie accordée à Dexia de 90 Mds€ à 85 Mds€ ainsi que l’alignement des clés de répartition de la garantie et de la recapitalisation. Compte tenu de la part de 3 % conservée par le Luxembourg, la nouvelle répartition de la garantie est ainsi assumée à 51,41 % par la Belgique et à 45,59 % par la France. Ce nouveau régime de garantie (qui est entré en vigueur le 24 janvier 2013, en remplacement de la garantie temporaire) ainsi que la rec apitalisation du groupe ont fait l’objet d’une autorisation de la Commission européenne le 28 décembre 2012. L’encours garanti par la France au 31 décembre 2013, au titre de cette garantie définitive, est de 29,3 Mds€ ; Sur la période 2008-2013, les rémunérations prévues au titre des garanties accordées à Dexia (rémunération des garanties et commissions de mise en place) ont été de 982 M€. Eurostat a décidé en mars 2013 d’enregistrer en dépense budgétaire la recapit alisation publique de Dexia de décembre 2012. Le coût des opérations liées à Dexia peut être évalué à 2,6 Mds€. En effet, la rémunération des garanties a rapporté 1 Md€ à ce jour et le total des apports en capital reçu par Dexia s’élèverait à 3,6 Mds€ (dont 1 Md€ initialement détenu par la SPPE et déjà pris en compte dans le bilan du plan bancaire). À ce jour, l’intégralité de la participation dans Dexia est affectée au budget de l’État. Le bilan global du plan bancaire et de la résolution de Dexia représenterait donc un coût pour l’État de 1,1 Md€, avec une contribution positive d’environ 1,5 Md€ du plan bancaire hors Dexia et une contribution négative de 2,6 Mds€ des différentes opérations relatives à Dexia. 51 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 114 LA CONTRIBUTION FRANÇAISE AUX MÉCANISMES EUROPÉENS DESTINÉS À PRÉSERVER LA STABILITÉ FINANCIÈRE EN EUROPE Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), société anonyme de droit luxembourgeois fondée par un accord cadre signé le 7 juin 2010 par les États membres de la zone euro, disposait à l’orig ine d’une capacité d’intervention totale de 440 Mds€. Conjointement avec le Mécanisme européen de stabilisation financière (MESF), mécanisme communautaire permettant à l’Union européenne de lever jusqu’à 60 Mds€ avec la garantie implicite du budget communautaire, le FESF a été mobilisé dans le cadre de trois programmes d’assistance financière : le programme irlandais entre novembre 2010 et décembre 2013 (17,7 Mds€), le programme portugais depuis mai 2011 (26 Mds€), qui devrait s’achever mi-2014 et le programme grec depuis mars 2012 (144,6 Mds€ dont 35,5 Mds€ pour le financement de l’offre d’échange de dette grecque et des intérêts courus des titres échangés), qui devrait s’achever fin 2014. Le FESF a également été temporairement mobilisé dans le cadre du programme d’assistance à la recapitalisation du secteu r bancaire espagnol (juillet 2012), avant que celui-ci ne soit pris en charge par le Mécanisme européen de stabilité (MES). L’encours des émissions du FESF au 31 décembre 2013 représente un montant de 183,9 Mds€ en principal. L’exposition de la France au titre de la garantie qu’elle apporte à ces émissions est de 63,2 Mds€ en principal, à comparer au plafond autorisé de 159 Mds€. Ces 63,2 Mds€ se décomposent en 40,2 Mds€ correspondant à la quotepart de la France (22 % environ de 183,9 Mds€) et 23,0 Mds€ de « sur-garanties ». L’engagement total de garantie de la France au 31 décembre 2013, y compris intérêts, représente un montant de 70,4 Mds€. Conformément à l’avis d’’Eurostat du 2 janvier 2011, les engagements du FESF ont un impact sur la dette maastrichtienne des États membres (dette brute car en dette nette l’impact est nul) à hauteur de la quote-part de ces derniers dans les prêts octroyés par le FESF (hors sur-garanties). L’impact des engagements du FESF sur la dette maastrichtienne de la France est donc de 38,4 Mds€5 au 31 décembre 2013. Le FESF a été créé en tant qu’institution temporaire et ne pouvait être mobilisé pour financer de nouveaux programmes d’assistance financière que jusqu’au 30 juin 2013. Le Conseil européen des 16 et 17 décembre 2010 a donc décidé de l’instauration d’un mécanisme permanent, le MES. Le traité instituant le MES est entré en vigueur le 27 septembre 2012 et le MES a été inauguré officiellement le 8 octobre 2012. Depuis sa mise en place, deux pays, l’Espagne et Chypre, ont à ce jour bénéficié d’une assistance financière. Le financement du MES repose, non pas sur des garanties des États membres, mais sur un capital autorisé de 700 Mds€, dont 80 Mds€ de capital versé par les États membres de la zone euro (les crédits budgétaires correspondant à la part de la France dans le capital du MES relèvent du programme 336 « Dotation en capital au mécanisme européen de stabilité »), le solde constituant le capital appelable. Cet impact correspond à la quote-part de la France (22 % environ) dans l’encours des prêts déboursés par le FESF au 31 décembre 2013 (176,1 Mds€). 5 52 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 INDICATEUR 1.1 OBJECTIF 2 Assurer l’équilibre à moyen terme des procédures publiques d’assurance-crédit, notamment en maintenant une dispersion suffisante des catégories de risques garantis Indice moyen pondéré du portefeuille des risques de l’assurance -crédit (risque pays) Satisfaire la demande des entreprises en couverture de risque de change, sous la contrainte de la gestion à l’équilibre de la procédure INDICATEUR 2.1 Position nette réévaluée (valeur du portefeuille risque/couverture au 31/12 de l’année) INDICATEUR 2.2 Nombre d’entreprises ayant bénéficié d’une garantie de change, dont nombre de PME OBJECTIF 3 Encourager les PME à prospecter les marchés extérieurs INDICATEUR 3.1 Effet de levier de l’assurance-prospection INDICATEUR 3.2 Taux de retour en fin de période de garantie OBJECTIF 4 Répondre aux besoins des entreprises en garanties du risque exportateur, tout en respectant le principe de subsidiarité et en limitant l’exposition de l’Etat sur les moins bons risques INDICATEUR 4.1 Pourcentage des bons risques et des moins bons risques parmi les entreprises bénéficiaires des garanties du risque exportateur 53 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 114 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Assurer l’équilibre à moyen terme des procédures publiques d’assurance -crédit, notamment en maintenant une dispersion suffisante des catégories de risques garantis INDICATEUR 1.1 : Indice moyen pondéré du portefeuille des risques de l’assurance-crédit (risque pays) (du point de vue du contribuable) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Appliqué au stock indice 2,83 2,80 2-4,5 2-4,5 2,83 2-4,5 Appliqué au flux annuel Indice 2,87 2,41 2-4,5 2-4,5 2,58 2-4,5 Commentaires techniques Source des données : Coface. Mode de calcul : Pour les stocks, on multiplie l’encours de chaque catégorie risqu e pays de l’OCDE (0 à 7) par la catégorie risque pays de l’OCDE correspondante, on additionne les résultats obtenus par catégorie et la somme ainsi obtenue est divisée par l’encours total de la Coface. Pour les flux, la même méthode est utilisée en remplaç ant l’encours par le flux de contrats conclus pris en garantie l’année concernée. ANALYSE DES RÉSULTATS Pour concourir à une gestion équilibrée à moyen terme du risque pris par l’État au travers de ses garanties et de ses promesses de garanties, tout en servant au mieux les besoins et la demande des entreprises, un équilibre doit être trouvé entre des prises en garantie sur des contreparties solides et celles prises sur des risques plus difficiles. Il s’agit d’éviter d’exposer l’État à la fois sur des risques qui pourraient être pris par le marché privé de l’assurance et sur des risques élevés susceptibles d’exposer l’État de manière trop importante sur le plan budgétaire. Même si les niveaux de primes facturées aux entreprises traduisent déjà les différe ntes qualités de risques garantis par l’État, un indice moyen pondéré de risque pays du portefeuille garanti et un indice moyen pondéré des flux de prise en garantie sur l’année constituent des indicateurs de la politique de risque de l’État. Ces indices p ortent uniquement sur le risque pays et ne mesurent pas les risques de nature commerciale qui s’y ajoutent pour les acheteurs non souverains. L’OCDE classe chaque année tous les pays en huit catégories de risques, du meilleur au plus dégradé. Une catégorie comprise entre 0 et 7 peut ainsi être associée à chaque prise en garantie effectuée par la Coface pour le compte de l’État. Ceci permet ensuite le calcul des indices moyens pondérés présentés à l’indicateur 1.1. La cible d’un indice maintenu entre les niveaux 2 et 4,5 paraît appropriée : les meilleures catégories OCDE doivent être prises en charge par le marché privé quand il le peut, et un indice trop élevé conduit à un risque global budgétairement difficilement maîtrisable à moyen terme. L’indice appliqué au flux de prises en garantie reflète une légère dégradation du risque en 2013, qui résulte notamment d’une hausse des contrats conclus pris en garantie sur les catégories 3, 4 et 6, et a contrario d’une baisse des prises en garantie sur la catégorie 2. L’indice appliqué au stock de garanties connaît une légère dégradation en 2013. Cette évolution résulte notamment de la dégradation par l’OCDE de certains pays comme l’Égypte et le Maroc. Les deux indices moyens pondérés de risquepays du portefeuille d’assurance-crédit demeurent toutefois à un niveau très satisfaisant situé dans le bas de la fourchette d’objectifs fixée pour l’année 2013. Ce résultat traduit une prise de risque maîtrisée en termes de risque pays. 54 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 2 : Satisfaire la demande des entreprises en couverture de risque de change, sous la contrainte de la gestion à l’équilibre de la procédure INDICATEUR 2.1 : Position nette réévaluée (valeur du portefeuille risque/couverture au 31/12 de l’année) (du point de vue du contribuable) Position nette réévaluée (valeur du portefeuille risque/couverture au 31/12 de l’année). Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 M€ 13,82 8,14 >0 >0 8,87 >0 Commentaires techniques Source des données : Coface Mode de calcul : La position nette réévaluée correspond à la valeur de marché du portefeuille de risques de la Coface, c’est -à-dire la valeur des couvertures mises en place diminuée des indemnités futures évaluées à partir des données du marché des changes. INDICATEUR 2.2 : Nombre d’entreprises ayant bénéficié d’une garantie de change, dont nombre de PME (du point de vue de l’usager) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Nombre d’entreprises Nombre 118 96 120 120 76 120 Dont PME Nombre 21 12 20 20 10 20 Commentaires techniques Source des données : Coface. Mode de calcul : Nombre d’entreprises ayant bénéficié d’au moins un contrat de garantie de change au cours de l’année n, dont les PME (au sens communautaire). ANALYSE DES RÉSULTATS Un des principaux critères de sélection des dossiers pour la garantie de change de la Coface est l a concurrence au moment de la remise de l’offre. Le respect de cette condition permet à la Coface de mettre en place une stratégie de mutualisation des dossiers reposant sur la mise en place de couverture par des instruments financiers. L’indicateur de « position nette réévaluée » (PNR) mesure la performance des couvertures mises en place pour limiter le risque pris par l’État au titre de la procédure de garantie de change. La PNR représente la valeur de marché du portefeuille de garanties de change (elle mesure l’écart entre les couvertures mises en place et les obligations de paiements contractées par la Coface pour le compte de l’État). L’objectif de moyen terme est de conserver chaque année une valeur positive à cet indicateur. L’indicateur « nombre d’entreprises bénéficiant d’une garantie de change » reflète l’attrait de ce produit pour les exportateurs. Cet indicateur s’aligne sur l’objectif de réponse à la demande des entreprises, sous la contrainte d’une gestion prudente. Il peut cependant être impacté négativement par une baisse de la demande qui dépend du niveau des cours de change. Le nombre de petites et moyennes entreprises ayant eu recours à l’assurance change est également indiqué car celles-ci constituent une cible privilégiée de ce produit. La position nette réévaluée du portefeuille de garanties de change au 31 décembre 2013 est nettement positive , avec un niveau de 8,87 M€, ce qui représente même une légère progression par rapport au niveau observé fin 2012. Le résultat atteint pour cet indicateur traduit le respect de l’objectif d’une gestion à l’équilibre de la procédure. 55 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 114 Le nombre d’entreprises ayant bénéficié de la garantie de change enregistre une baisse d’environ 20 % en 2013. Cette baisse peut s’expliquer par l’évolution des cours euro/dollar qui a rendu les couvertures de change moins nécessaires. Le nombre de PME ayant eu recours à cet instrument est également en baisse sensible en 2013 (-17 %), cette évolution pouvant s’expliquer par des raisons similaires à celles évoquées pour la diminution du nombre total de bénéficiaires. On peut toutefois relever que la proportion de PME dans le nom bre total d’entreprises ayant bénéficié de la garantie de change en 2013 reste stable. OBJECTIF n° 3 : Encourager les PME à prospecter les marchés extérieurs INDICATEUR 3.1 : Effet de levier de l’assurance-prospection (du point de vue du contribuable) Effet de levier de l’assurance-prospection. Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Ratio (*) 16 11,83 20 20 13,46 20 Commentaires techniques Source des données : Coface (*) Montant en € du chiffre d’affaires généré pour 1 € d’indemnité versé. Mode de calcul : Somme des exportations générées par les prospections sur la durée de vie entière de la garantie (durée d’indemnisation et d’amortissement) divisée par le montant total des indemnités versées aux entreprises pour les contrats s’achevant au cours de l’année consid érée. INDICATEUR 3.2 : Taux de retour en fin de période de garantie (du point de vue du contribuable) Taux de retour en fin de période de garantie. Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 20,5 20,18 25 25 19,55 25 Commentaires techniques Source des données : Coface Mode de calcul : Rapport entre la somme des chiffres d’affaires déclarés pendant la période de garantie contractuelle multipliée par le taux d’amortissement considéré et la somme des dépenses prises en compte sur la même période multipliée par la quotité garantie, pour les contrats arrivant en fin de période de garantie au cours de l’année considérée. ANALYSE DES RÉSULTATS L’assurance prospection donne lieu, comme les autres procédures, à l’ouverture annuelle de crédits évaluatifs qui permettent de compenser les pertes du solde technique (reversements et primes moins indemnités versées), le montant des créances définitivement irrécouvrables et les frais de gestion de la procédure. Le responsable de programme, par la sélection des dossiers, la définition des paramètres de garantie, la surveillance des délégations accordées à la Coface s’assure que les garanties octroyées le sont dans des conditions qui permettent de maximiser l’effet de levier de la dépense et de limiter les risques de la procédure. Le premier indicateur retenu mesure l’effet de levier du dispositif, il correspond au quotient des exportations générées par les prospections sur les indemnités versées aux entreprises. Il permet de prendre en compte sur la durée de vie entière de la garantie (période d’indemnisation plus période d’amortissement définies dans le contrat) le volume d’exportations entraîné par ce soutien. L’objectif de moyen terme est d’atteindre une valeur de 20 euros exportés par euro indemnisé. 56 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Le second indicateur choisi est le « taux de retour en fin de période de garantie ». Il concerne les contrats dont la période de garantie se termine contractuellement au cours de l’année considérée. Il permet de mesurer les retours de la prospection pendant les années où la Coface soutient la prospection de l’entreprise, et est donc calculé à la fin de l’échéancier d’indemnisation sur lequel se sont accordés l’entreprise et la Coface. Cet indicateur traduit l’efficacité de l’intervention publique sur une période plus courte que le premier et représente un indicateur de suivi intéressant, puisque la Coface ne peut agir que pendant la période de garantie. L’effet de levier de l’assurance prospection augmente de 14 % en 2013 pour atteindre 13,46 € par euro d’indemnité versé (contre 11,83 € en 2012). Cette augmentation traduit la hausse du chiffre d’affaires réalisé à l’export suite aux opérations de prospection accompagnées via l’assurance prospection. Elle reflète une meilleure efficacité des actions de prospection dans un contexte économique qui demeure difficile. Le taux de retour en fin de période de garantie est en légère baisse en 2013 à 19,55 % (contre 20,18 % en 2012). Cette évolution traduit un accroissement des dépenses de prospection des exportateurs plus important que l’augmentation de leur chiffre d’affaires à court terme. L’évolution de cet indicateur est toutefois faible et donc peu significative. L’objectif d’encouragement des PME à prospecter les marchés internationaux est largement atteint. En effet, le nombre d’entreprises bénéficiaires de l’assurance prospection a augmenté de façon importante en 2013 (+20 %), passant de 9 225 fin 2012 à 11 095 fin 2013. Cet accroissement du nombre de bénéficiaires de la procédure résulte pour partie de la mise en place de l’assurance prospection premiers pas (A3P) en mars 2012. Cette procédure simplifiée, destinée essentiellement aux petites entreprises primo-exportatrices, est un succès commercial, puisqu’elle enregistre à fin 2013 plus de 2 790 bénéficiaires (1 180 fin 2012). Parallèlement à la diffusion du dispositif, les réformes successives de l’assurance prospection ont permis d’améliorer la procédure, sa distribution et sa gestion. Ainsi, plus de 50 % des demandes sont aujourd’hui traitées en moins de 48 heures. OBJECTIF n° 4 : Répondre aux besoins des entreprises en garanties du risque exportateur, tout en respectant le principe de subsidiarité et en limitant l’exposition de l’Etat sur les moins bons risques INDICATEUR 4.1 : Pourcentage des bons risques et des moins bons risques parm i les entreprises bénéficiaires des garanties du risque exportateur (du point de vue du citoyen) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Pourcentage des bons risques en nombre d’entreprises (cautions) % 3,08 3,19 3 3,2 2,38 3 Pourcentage des bons risques en nombre d’entreprises (préfinancements) % 0 0 0 0 0 0 Pourcentage des moins bons risques en nombre d’entreprises (cautions) % 16,15 11,25 17 11 9,96 17 Pourcentage des moins bons risques en nombre d’entreprises (préfinancements) % 24,1 12,22 31 20 14,17 31 Pourcentage des bons risques en montant (cautions) % 20,55 17,95 20 20 10,50 20 Pourcentage des bons risques en montant (préfinancements) % 0 0 0 0 0 0 Pourcentage des moins bons risques en montant (cautions) % 9,09 11,18 10 11 10,53 10 Pourcentage des moins bons risques en montant (préfinancements) % 9,90 12,55 10 12 8,90 10 57 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 114 Commentaires techniques Source des données : Coface Mode de calcul : Pour chacune des deux procédures, on rapporte le nombre d’entreprises (respectivement le montant de l’encours) de chaque catégorie de risque au nombre total d’entreprises bénéficiaires (respectivement à l’encours total de la procédure) : une entreprise est considérée comme un bon risque lorsqu’elle est notée BBB - ou mieux par la Coface ; une entreprise est considérée comme un moins bon risque si elle est notée CCC ou en deçà par la Coface ; une grande partie des entreprises correspond à un niveau de risque intermédiaire (notation comprise entre CCC+ et BB+) Si une contre-garantie est fournie par une entreprise tierce (maison-mère, maîtrise d’œuvre), l’évaluation du risque prend en compte la notation du garant. ANALYSE DES RÉSULTATS Pour concourir à une gestion équilibrée à moyen terme du risque pris par l’État au travers de ses garanties et de ses promesses de garanties, tout en servant au mieux les besoins et la demande des entreprises, un équilibre doit être trouvé entre des prises en garantie sur des exportateurs solides et celles prises sur des entreprises plus fragiles afin de respecter le principe de subsidiarité. Il s’agit d’éviter d’exposer l’État à la fois sur des risques qui pourraient être pris par le marché privé bancaire et sur des risques élevés susceptibles d’exposer l’État de manière trop importante sur le plan budgétaire. La Coface procède à la notation des entreprises selon une grille allant de AAA à D. L’indicateur mesure à la fois les meilleurs risques, correspondant à une notation au moins égale à BBB-, et les moins bons risques, correspondant à une notation inférieure ou égale à CCC. Il permet de s’assurer que l’action de l’État est centrée sur les entreprises qui présentent un profil de risque intermédiaire entre ces deux extrêmes, et pour lesquels l’effet de levier des garanties accordées par rapport aux risques budgétaires est maximisé. Ce suivi est effectué tant en nombre d’entreprises qu’en montants d’engagements, afin d’éviter les distorsions dues à une concentration des encours sur quelques entreprises. Les indicateurs relatifs à la garantie des cautions montrent pour 2013 une décroissance (en nombre comme en montants accordés) des entreprises notées BBB- ou mieux. Cette évolution est notamment liée à, l’extinction progressive des garanties accordées à des grandes entreprises lors de la crise financière de 2008. Les risques les plus dégradés connaissent quant à eux une très légère diminution qui témoigne de la gestion prudente de la procédure. S’agissant de la garantie des préfinancements, on observe une diminution de la proportion de « moins bons risques » dans l’encours en montants accordés, associée à une légère augmentation en nombre d’entreprises. Cette double évolution indique d’une part une maîtrise de l’encours de « moins bon risques » dans la gestion de cette garantie, et d’autre part une dispersion de cet encours sur un plus grand nombre d’entreprises. Pour ce dispositif également, le ciblage sur la catégorie d’entreprises prioritairement visées apparaît satisfaisant. Il convient de noter qu’aucune entreprise bénéficiaire de la garantie des préfinancements n’appartient à la catégorie des « bons risques », ce qui démontre le caractère subsidiaire de ce dispositif. Au regard des éléments présentés ci-dessus, l’objectif d’une réponse aux besoins des entreprises exportatrices dans le respect de l’intervention des acteurs du marché privé et sous contrainte d’une limitation des risques pris par l’État apparaît rempli. 58 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2013 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Agriculture et environnement 1 500 000 1 500 000 02 Soutien au domaine social, logement, santé 7 200 000 7 200 000 7 200 000 03 Financement des entreprises et industrie 10 000 000 379 049 10 000 000 04 Développement international de l’économie française 137 600 000 106 800 000 137 600 000 0 0 99 000 000 95 100 000 99 000 000 04-03 Garantie de change 4 000 000 4 000 000 04-04 Garantie du risque économique 4 600 000 1 800 000 4 600 000 0 0 30 000 000 9 900 000 30 000 000 51 600 000 137 093 51 600 000 207 900 000 207 900 000 04-01 Assurance-crédit 04-02 Assurance-prospection 04-05 Garanties de taux d’intérêt Natixis Banques Populaires 04-06 Garantie du risque exportateur 05 Autres garanties Total des AE prévues en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) Total des AE ouvertes 207 900 000 Total des AE consommées 114 516 142 59 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Agriculture et environnement 1 500 000 1 500 000 02 Soutien au domaine social, logement, santé 7 200 000 7 200 000 7 200 000 03 Financement des entreprises et industrie 10 000 000 379 049 10 000 000 04 Développement international de l’économie française 137 600 000 137 600 000 04-01 Assurance-crédit 04-02 Assurance-prospection 106 800 000 0 0 99 000 000 99 000 000 95 100 000 04-03 Garantie de change 4 000 000 4 000 000 04-04 Garantie du risque économique 4 600 000 4 600 000 1 800 000 04-05 Garanties de taux d’intérêt Natixis Banques Populaires 04-06 Garantie du risque exportateur 0 0 30 000 000 30 000 000 9 900 000 05 Autres garanties Total des CP prévus en LFI 51 600 000 137 093 51 600 000 207 900 000 207 900 000 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) Total des CP ouverts 207 900 000 Total des CP consommés 114 516 142 Programme n° 114 60 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2012 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2012 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Agriculture et environnement 1 100 000 1 100 000 02 Soutien au domaine social, logement, santé 6 900 000 5 100 000 6 900 000 5 100 000 03 Financement des entreprises et industrie 10 000 000 10 000 000 04 Développement international de l’économie française 130 500 000 116 400 000 130 500 000 116 400 000 0 0 107 200 000 101 300 000 107 200 000 101 300 000 2 000 000 3 400 000 2 000 000 3 400 000 7 000 000 1 700 000 7 000 000 1 700 000 0 0 14 300 000 10 000 000 14 300 000 10 000 000 40 900 000 284 296 40 900 000 284 296 Total des AE prévues en LFI 189 400 000 189 400 000 Total des AE consommées 121 784 296 121 784 296 04-01 Assurance-crédit 04-02 Assurance-prospection 04-03 Garantie de change 04-04 Garantie du risque économique 04-05 Garanties de taux d’intérêt Natixis Banques Populaires 04-06 Garantie du risque exportateur 05 Autres garanties 61 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2012 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Agriculture et environnement 1 100 000 1 100 000 02 Soutien au domaine social, logement, santé 6 900 000 5 100 000 6 900 000 5 100 000 03 Financement des entreprises et industrie 10 000 000 10 000 000 04 Développement international de l’économie française 130 500 000 116 400 000 130 500 000 116 400 000 0 0 107 200 000 101 300 000 107 200 000 101 300 000 04-01 Assurance-crédit 04-02 Assurance-prospection 04-03 Garantie de change 2 000 000 2 000 000 3 400 000 3 400 000 7 000 000 1 700 000 7 000 000 1 700 000 0 0 14 300 000 10 000 000 14 300 000 10 000 000 40 900 000 284 296 40 900 000 284 296 Total des CP prévus en LFI 189 400 000 189 400 000 Total des CP consommés 121 784 296 121 784 296 04-04 Garantie du risque économique 04-05 Garanties de taux d’intérêt Natixis Banques Populaires 04-06 Garantie du risque exportateur 05 Autres garanties Programme n° 114 62 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et l es charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore pr ises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seu ls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle es t précisé le périmètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action 02 Soutien au domaine social, logement, santé 03 Financement des entreprises et industrie 04 Développement international de l’économie française 05 Autres garanties Total Total 7 200 000 379 049 106 800 000 142 312 114 521 361 63 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 114 PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2012 (*) Ouvertes en LFI pour 2013 Crédits de paiement Consommées en 2013 (*) Consommés en 2012 (*) Ouverts en LFI pour 2013 Consommés en 2013 (*) Titre 6. Dépenses d’intervention 121 784 296 207 900 000 114 516 142 121 784 296 207 900 000 114 516 142 Appels en garantie 121 784 296 207 900 000 114 516 142 121 784 296 207 900 000 114 516 142 Total hors FDC et ADP 207 900 000 207 900 000 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP 121 784 296 207 900 000 114 516 142 121 784 296 207 900 000 114 516 142 64 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 65 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 114 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 01 Agriculture et environnement 1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000 02 Soutien au domaine social, logement, santé 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 03 Financement des entreprises et industrie 10 000 000 379 049 10 000 000 379 049 10 000 000 379 049 10 000 000 379 049 04 Développement international de l’économie française 137 600 000 106 800 000 137 600 000 106 800 000 137 600 000 106 800 000 137 600 000 106 800 000 0 0 0 0 99 000 000 95 100 000 99 000 000 95 100 000 99 000 000 95 100 000 99 000 000 95 100 000 04-03 Garantie de change 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 04-04 Garantie du risque économique 4 600 000 1 800 000 4 600 000 1 800 000 4 600 000 1 800 000 4 600 000 1 800 000 0 0 0 0 30 000 000 9 900 000 30 000 000 9 900 000 30 000 000 9 900 000 30 000 000 9 900 000 Autres garanties 51 600 000 137 093 51 600 000 137 093 51 600 000 137 093 51 600 000 137 093 Total des crédits prévus en LFI 207 900 000 207 900 000 207 900 000 207 900 000 Total des crédits ouverts 207 900 000 207 900 000 207 900 000 207 900 000 Total des crédits consommés 114 516 142 114 516 142 114 516 142 114 516 142 Crédits ouverts - crédits consommés +93 383 858 +93 383 858 +93 383 858 +93 383 858 04-01 Assurance-crédit 04-02 Assurance-prospection 04-05 Garanties de taux d’intérêt Natixis Banques Populaires 04-06 Garantie du risque exportateur 05 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI 66 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) A UTORISATIONS D ' ENGAGEMENT DE PAIEMENT CREDITS AE ouvertes en 2013 (*) (E1) CP ouverts en 2013 (*) (P1) 207 900 000 207 900 000 AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013 (P2) (E2) 114 516 142 114 516 142 AE affectées non engagées au 31/12/2013 (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) AE non affectées non engagées au 31/12/2013 (E4) = (E1) - (E2) - (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (P4) 93 383 858 114 516 142 0 RESTES A PAYER Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut (R1) Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012 (R2) 0 Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net (R3) = (R1) + (R2) - CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) 0 0 AE engagées en 2013 CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (E2) 114 516 142 - (P4) 114 516 142 = Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R4) = (R3) - (P3) = Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R5) = (E2) - (P4) 0 0 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R6) = (R4) + (R5) Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013 (P5) 0 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 (P6) = (R6) - (P5) 0 67 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ANALYSE DES RESULTATS L’exécution ayant lieu en AE=CP, aucun reste à payer n’est constaté sur ce programme. Programme n° 114 68 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Agriculture et environnement Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 500 000 1 500 000 Crédits de paiement 1 500 000 1 500 000 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Appels en garantie Consommation 1 500 000 Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 1 500 000 La dotation de cette action concerne les garanties accordées par l’État en particulier pour les dispositifs suivants : - Le désendettement des agriculteurs installés en Corse ; - Les emprunts destinés à financer des compléments de primes à l’arrachage des vignes; - Les emprunts destinés à soutenir la filière bois suite à la tempête Klaus . Pour 2013, un crédit de 1,5 M€ avait été inscrit en LFI à titre prudentiel. Aucun appel en garantie n’a été constaté en exécution. Le désendettement des agriculteurs installés en Corse. L’article 105 de la loi n°2004-1485 de finances rectificative pour 2004 a accordé la garantie de l’État aux créances résiduelles de la procédure d’abandon de créances engagée par la Caisse régionale du Crédi t agricole de la Corse, dans les conditions prévues dans la convention avec l’État en date du 29 janvier 2004. Cette garantie a été octroyée afin de faciliter la restructuration de la dette des agriculteurs installés en Corse surendettés . Le montant de l’encours s’élève au 31 décembre 2013 à 7,25 M€. Les emprunts destinés à financer des compléments de primes à l’arrachage des vignes. Les articles 120 et 121 de la loi de finances rectificative n°2005 -1720 pour 2005 ont accordé la garantie de l’État au Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) et à l’Interprofession du Beaujolais pour les emprunts destinés au financement de compléments de primes à l’arrachage des vignes. La garantie à l’Interprofession du Beaujolais n’a pas été mise en place car les viticulteurs de cette région n’ont finalement pas été intéressés par cette procédure. L a garantie concernant le CIVB porte sur un total de tirages de 16,5 M€ en capital. Le montant de l’encours en capital restant dû est de 10,9 M€ au 31 décembre 2013. Les emprunts destinés à soutenir la filière bois suite à la tempête Klaus. L’article 20 de la loi de finances rectificative n°2009-431 du 20 avril 2009 a accordé la garantie de l’État aux établissements de crédit sur les prêts qu’ils ont consentis aux opérateurs de la filière bois et destinés au financement des opérations d'achat, de mobilisation et de stockage des bois chablis issus des massifs forestiers de s régions 69 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 114 Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées touchés par la tempête des 24 et 25 janvier 2009. 180,7 M€ de prêts ont été garantis et accordés par les établissements de crédit. L’encours de capital restant dû est de 71,8 M€ au 31 décembre 2013. ACTION n° 02 : Soutien au domaine social, logement, santé Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 Crédits de paiement 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Appels en garantie Prévision LFI 7 200 000 Consommation 7 200 000 Crédits de paiement Prévision LFI 7 200 000 Consommation 7 200 000 Les crédits budgétés sur cette action permettent le financement des appels en garantie concernant les secteurs de l’action sociale, du logement et de la santé, parmi lesquels figurent les dispositifs suivants : - Les prêts d’accession sociale à la propriété (PAS et PTZ) ; - Les fonds d’épargne et leur utilisation ; - Le financement des régimes de l’assurance chômage gérés par l’Unedic ; - Les prêts complémentaires fonctionnaires garantis par l’État par l’intermédiaire d u Crédit Foncier de France en complément d’un prêt conventionné ; - La réinstallation des rapatriés : la garantie de l’État a été accordée à des établissements de crédit en application de l'article 10 de la loi n°87-549 du 16 juillet 1987 relative au règlement de l'indemnisation des rapatriés ; - Les prêts étudiants dont le fond de garantie géré par Oséo est abondé par des subventions du ministère responsable de l’enseignement supérieur ; - La garantie du risque locatif, pour laquelle les appels en garantie sont normalement réglés par des crédits budgétaires du ministère responsable du logement ; - Les dispositifs de garantie de retraite (électriciens-gaziers, chauffeurs-routiers, etc). Les appels en garantie des prêts à taux zéro (PTZ, NPTZ, PTZ+, éco-prêt à taux zéro) et les prêts à l’accession sociale à la propriété ont entraîné une dépense budgétaire de 7,2 M€. Dans le cadre de son action en faveur du logement, l’État a encouragé l’accession à la propriété ou la rénovation du logement en accordant également sa garantie aux dispositifs suivants : - les prêts à l’accession sociale à la propriété (PAS) ; - les prêts à taux zéro (et notamment le nouveau prêt à taux zéro + institué par l’article 90 de la loi de finances n°2010 1657 pour 2011) ; - les éco-prêts à taux zéro, institués par l’article 99 de la loi de finances n°2008 -1425 pour 2009, ayant vocation à financer des travaux d’amélioration de la performance énergétique globale de logements achevés avant le 1er janvier 1990 et utilisés ou destinés à être utilisés en tant que résidence principale. En 2013, la SGFGAS (Société de Gestion du Fonds de Garantie de l’Accession Sociale à la propriété) a versé 6,82 M€ aux établissements de crédit au titre de l’indemnisation des sinistres pour l’année 2013 (contre 5,72 M€ en 2012 et 3,13 M€ en 2011). Le montant de 6,815 M€ correspond à la participation de l’État à l’indemnisation des sinistres. 70 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Ce versement a entraîné une dépense budgétaire de 7,2 M€, comme prévu initialement. La dépense budgétaire permet ainsi la reconstitution de la trésorerie dédiée au mécanisme de la garantie et est fixée en tenant compte de l’évolution mensuelle des sinistres indemnisés au cours de l’année N. La dépense budgétaire constatée en 2013 (soit 7,2 M€) est en augmentation de 41% par rapport à l’exécution 2012 (5,1 M€). Afin de faire face à l’augmentation du niveau de la sinistralité et éviter que le fonds de roulement ne soit à un niveau inférieur à 3 M€ (niveau constaté en février 2006 lors de la liquidation du Fonds de Garantie à l’Acc ession Sociale à la propriété), deux abondements de l’État sont intervenus en 2013 : un premier de 2,5 M€ courant mai, puis un second de 4,7 M€ courant novembre. La sinistralité augmente de manière continue depuis 2010. Il convient cependant de souligner qu’elle reste très faible : le taux de sinistralité s’élève en effet à 0,16% en effectif cumulé de prêts sinistrés rapporté à l’ensemble de l’effectif des prêts garantis. Elle touche davantage les générations récentes et notamment la génération 2008. En 2013, le nombre moyen de déclarations de sinistres a été de 24,2 par mois contre 7,8 en 2012 soit l’un des plus hauts niveaux observés et le montant des pertes pour 277 dossiers pris en charge en 2013 s’est élevé à 8,5 M€ contre 7,2 M€ en 2012. Les principaux motifs de déclenchement de la sinistralité au titre de 2013 sont par ordre décroissant d’importance : - une situation de surendettement actif dans 44,4% des cas (accumulation de crédits), pourcentage stable par rapport à 2012, - des problèmes personnels auxquels sont confrontés les emprunteurs dans 19,7% des cas (séparations, divorces), contre 25,8% en 2012, - une dégradation de leur situation professionnelle (11,9% des dossiers) contre 14,8% en 2012. Les garanties concernant les fonds d’épargne n’ont donné lieu à aucun appel en garantie en 2013. La garantie de l’État a été accordée : - aux épargnants pour les sommes déposées sur les livrets dont les dépôts sont centralisés en tout ou partie dans le fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts et consignations ; - à la Caisse des dépôts elle-même pour les avances remboursables sans intérêt accordées aux personnes sans emploi ou rencontrant des difficultés pour s’insérer durablement dans l’emploi qui créent ou reprennent une entreprise à partir des ressources du fonds d’épargne, dans la limite de 400 M€ (dispositif Nacre). - aux prêts accordés à l’UESL (1% logement) sur fonds d’épargne en 2013, 2014, 2015 dans la limite de 1 Md€ par an en principal. Actuellement un contrat de 700 M€ a été signé mais les tirages ne sont pas intervenus. - aux prêts accordés à l’AFL - Association foncière logement - (1% logement) sur fonds d’épargne dans la limite en principal de 400 M€. Le financement des régimes de l’assurance chômage n’a donné lieu à aucun appel en gara ntie en 2013. L’article 97 de la loi de finances rectificative n°2010-1658 du 29 décembre 2010 a accordé la garantie de l’État aux emprunts contractés par l’Unedic en 2011 dans le cadre de son programme de financement par émission obligataire. Les montants émis se sont élevés à 1,9 Md€, en deçà du plafond de garantie fixé initialement à 7,5 Mds€ en principal. L’article 85 de la loi de finances rectificative n°2011-1978 du 28 décembre 2011 a renouvelé cette garantie pour les emprunts contractés en 2012, dans la limite de 7 Mds€ en principal. Ce plafond a été entièrement utilisé et l'encours total en principal s'élève donc à 8,9 Mds€ au 31 décembre 2012. La garantie a été renouvelée pour les emprunts contractés en 2013 par l'article 80 de la loi de finances rectificative n°2012 -1510 du 29 décembre 2012, dans la limite de 5 Mds€ en principal. Les prêts complémentaires accordés aux fonctionnaires n’ont donné lieu à aucun appel en garantie en 2013. Des crédits ont été inscrits à hauteur de 0,1 M€ lors de la préparation du projet de loi de finances pour 2013 afin de couvrir un risque éventuel de transformation d’une partie de l’encours sain en encours sinistré. La dépense liée aux 71 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 114 prêts complémentaires fonctionnaires a été nulle en 2013, confirmant ainsi la tendance à la baisse constatée de puis 2008 (1 750 € en 2010 pour un dossier défaillant, aucun dossier défaillant en 2011 ni en 2012) notamment en raison de la forte diminution de l’encours de ces prêts (100 813 € à fin 2013 contre près de 2 M€ à fin 2010). Ce dispositif est aujourd’hui en voie d’extinction en raison du taux d’intérêt pratiqué, soit 7%, qui explique l’absence de souscription de nouveaux prêts. Aucune dépense n’est intervenue sur les autres garanties. ACTION n° 03 : Financement des entreprises et industrie Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 10 000 000 10 000 000 379 049 379 049 Crédits de paiement 10 000 000 10 000 000 379 049 379 049 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Appels en garantie Prévision LFI 10 000 000 Crédits de paiement Consommation 379 049 Prévision LFI 10 000 000 Consommation 379 049 Les éventuels appels en garantie de l’État imputés sur cette action ressortent des aides aux entreprises dont les banques. En particulier cela concerne le plan bancaire 2008, les garanties Oséo-Anvar, devenu BPI Francefinancement et les diverses aides financières aux entreprises prenant la forme de garanties. Parmi ces dispositifs figurent notamment : - Les anciens prêts de restructuration industrielle ; - Les dispositifs BPIfrance-financement (ex Anvar-Oséo) ; - Le plan bancaire de l’automne 2008 (Dexia, SFEF, SPPE). Les plans Dexia de l’au tomne 2011 et de l’automne 2012 ; - La garantie des cautions et préfinancements octroyés par la CFDI (Caisse française de développement industriel) à la construction navale civile dans la limite d’un plafond initial de 900 M€ porté à 2 Mds€ par l’article 76 de la LFR 2013 ; - Les dommages causés dans le cadre d’une opération spatiale ; - Le risque nucléaire réassuré par le biais de la Caisse centrale de réassurance (CCR) ; - Les garanties accordées à la Banque PSA Finance (encours de 1,2 Md€ à fin d’année 2013) ; - Les garanties accordées au Crédit immobilier de France (CIF) qui atteignaient à fin 2013 un encours de 12,1 Mds€ en principal. En 2012, aucun appel en garantie n’avait eu lieu sur cette action. En 2011 un appel en garantie de 10 M€ était intervenu au titre du Fonds de sécurisation du crédit interentreprises (FSCIE). Ce fonds gérait la procédure CAP+ (garantie des risques d’assurance-crédit situés en France). Le FSCIE avait enregistré 30 M€ d’abondements budgétaires. Aux 10 M€ d’appels en garantie de 2011 se sont ajoutés à 20 M€ provenant du programme de relance 316 clôturé fin 2010. Le FSCIE a été clôturé en décembre 2013 et le solde a donné lieu à une recette non fiscale de 2,96 M€ sur le compte RNF n°249922. Pour 2013, l’appel de la garantie relative aux passifs environnementaux accordée à la SNPE a entraîné une dépense de 0,379 M€. Dans le cadre d’une garantie de passif, l’État s’est engagé, sous certaines conditions, à prendre en 72 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO charge, dans la limite de 216 M€, une partie du coût de la dépollution des terrains des filiales de la SNPE cédées à Safran. En 2013, il n’y a pas eu d’appels en garantie pour les garanties suivantes : - La garantie des prêts accordés aux entreprises signataires d’un contrat de part enariat et destinés à financer des projets dont la réalisation est jugée prioritaire (dans la limite de 10 Mds€ et pour les contrats déclarés éligibles au dispositif de garantie avant le 10 novembre 2010). Le seul projet pour lequel ce dispositif a été utilisé concerne la construction de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique. L’encours des prêts tirés garantis s’élève à 420,4 M€ au 31 décembre 2013. - La garantie accordée à la Société de prise de participation de l’État (SPPE, dispositif de répon se à la crise financière de 2008) : les sommes prêtées par ce dispositif ont été intégralement remboursées par les établissements financiers concernés. Suite au versement en juin 2013 d’un dividende en nature sous forme d’actions de la totalité des titres Dexia SA détenus par la SPPE, l’État détient désormais en direct 44,4% du capital de Dexia, et la SPPE n’a plus d’activité notable. - La garantie accordée à la Société de financement de l’économie française (SFEF, dispositif de réponse à la crise financière de 2008) : la SFEF bénéficie de la garantie des établissements financiers emprunteurs et de collatéraux nantis à son profit. L’encours au 31 décembre 2013 est de 23,46 Mds€ et sera intégralement remboursé en 2014. ACTION n° 04 : Développement international de l’économie française Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 137 600 000 137 600 000 106 800 000 106 800 000 Crédits de paiement 137 600 000 137 600 000 106 800 000 106 800 000 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Appels en garantie Prévision LFI 137 600 000 Consommation 106 800 000 Crédits de paiement Prévision LFI 137 600 000 Consommation 106 800 000 Les crédits inscrits sur cette action sont destinés à couvrir les appels en garantie émis au titre des procédures de la Coface bénéficiant de la garantie de l’État (assurance-crédit, assurance prospection, garantie de change, garantie du risque économique et garantie du risque exportateur), et du dispositif de stabilisation de taux d’intérêt géré par Natixis. La consommation des AE et CP en 2013 correspond à la perte technique (après frais de gestion) des procédures déficitaires en 2012, du fait de la non existence d’une période complémentaire et de la difficulté de fournir des chiffres, même provisoires, avant la fin de l’année. La consommation est en baisse de 8 % par rapport à 2012 et s’élève à 106,8 M€. La répartition de ce résultat par procédure est donnée ci-dessous. 1) Assurance-crédit (sous-action 1) : conformément aux prévisions, cette garantie a été bénéficiaire en 2013, grâce à un niveau de primes perçues important et des indemnisations en baisse du fait de la fin des versements au titre du 73 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 114 sinistre sur un navire produit par STX France. Elle a donné lieu à une recette non fiscale (ligne de RNF n°2602) de 840 M€. 2) Assurance prospection (sous-action 2) : le coût de cette garantie est constitué du solde technique (indemnisations moins les récupérations et les primes), de la rémunération versée à la Coface au titre de la conve ntion financière passée avec l’État pour la gestion de ce dispositif, ainsi que des provisions pour impayés. Le coût de la garantie en 2012 s’est établi à 95,1 M€, somme versée en 2013. Le solde 2012 de l’assurance prospection est en amélioration de 6,2 M€ par rapport à l’exercice antérieur. Cette évolution s’explique par l’augmentation des reversements des bénéficiaires de la procédure qui compense la hausse des indemnités versées. L’augmentation des indemnités est due à l’accroissement rapide du nombre d’assurés en 2012, en lien avec le lancement de l’assurance prospection premiers pas et le souhait exprimé par le précédent gouvernement d’atteindre le chiffre de 10 000 entreprises bénéficiaires de la garantie fin 2012. 3) Garantie de change (sous-action 3) : la garantie de change, conçue pour être gérée à l’équilibre à moyen terme, a été légèrement bénéficiaire en 2012, d’où l’absence d’ouverture de crédits budgétaires en 2013. 4) Garantie du risque économique (sous-action 4) : le coût de cette garantie pour 2012 s’est établi à 1,8 M€, nécessitant l’ouverture de crédits budgétaires d’un montant identique en 2013. Le déficit de cette procédure est sensiblement inférieur à celui inscrit au budget prévisionnel 2013, du fait de décalages de paiement observés sur certains dossiers en cours de liquidation (la procédure est en extinction depuis 2004). 5) Stabilisation de taux d’intérêt (gérée par Natixis) (sous-action 5) : conformément aux prévisions, cette garantie a été bénéficiaire en 2013 et a donné lieu à une recette non fiscale (ligne de RNF n°2601) de 61 M€. 6) Garantie du risque exportateur (sous-action 6) : le coût de cette garantie, qui comprend deux procédures distinctes, la garantie des cautions et la garantie des préfinancements, s’est élevé à 9,9 M€ en 2012, somme versée en 2013. Ce coût est stable par rapport à rapport à l’année précédente, il résulte principalement d’un sinistre de taille importante en garantie des cautions. ACTION n° 05 : Autres garanties Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 51 600 000 51 600 000 137 093 137 093 Crédits de paiement 51 600 000 51 600 000 137 093 137 093 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Appels en garantie Prévision LFI 51 600 000 Crédits de paiement Consommation 137 093 Prévision LFI 51 600 000 Consommation 137 093 Appels en garantie de la BEI Une dotation de 2,8 M€ était prévue en 2013 pour couvrir les appels en garantie émis par la BEI au titre de la convention de Lomé et des accords de Cotonou. Les appels en garantie effectués sur l’exercice 2013 correspondent aux défauts de paiement pour des projets au Zimbabwe et se montent à 137 093 €. 74 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Depuis 2000, la France a été appelée en garantie pour : En millions d’euros 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 6,13 6,13 4,33 3,96 3,28 2,7 3,2 3,9 1,3 1,78 0,47 0,26 0,28 0,13 Au 31 décembre 2013, l’encours théorique global concerné par les garanties des États membres est proche du milliard d’euros soit un plafond d’engagement (hors intérêt et frais) de 131 M€ pour la France. Remarque : pour les prêts signés avant l'entrée en vigueur en juin 2008 de l'accord de Cotonou II. Lorsqu'une somme devient exigible au titre d'un contrat de financement et reste impayée pendant trois mois, la BEI prévient les États membres. Si ses démarches auprès de l'emprunteur sont infructueuses, la BEI a ppelle en garantie les États membres par lettre recommandée et demande le paiement de l'échéance impayée au titre du projet. Le paiement est dû dans un délai de deux mois après la demande faite par la Banque aux États membres. Lorsque l'État a effectué un paiement à la BEI, il est subrogé dans les droits et actions afférents audit paiement que la BEI possède sur l'emprunteur. Pour les prêts signés après l'entrée en vigueur en juin 2008 de l'accord de Cotonou II, une réserve pour perte est constituée au sein de la BEI. L'appel en garantie des États membres ne se fera (i) qu'en cas de dépassement des montants de cette réserve et (ii) après trois ans en cas de non recouvrement des sommes par la BEI. Autres appels en garantie Une dotation de 48,8 M€ était prévue en 2013 pour couvrir les autres appels en garantie de l’action 5 et la prise en charge statistique d’appels en garantie de l’ensemble du programme non identifiés précisément au stade de la loi de finances 2013. Aucun appel en garantie n’est intervenu à ce titre. 75 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) ANALYSE DES COUTS Programme n° 114 ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilat ion des dépenses et des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mi se en œuvre par les ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministér iel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du budget général de l'État est déployée dans CHORUS. SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME ECONOMIE ET FINANCES MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT MISSION ECONOMIE P305 Stratégie économique et fiscale P114 Appels en garantie de l’Etat 01- Agriculture et environnement MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES 02- Soutien au domaine social, logement, santé 03- Financement des entreprises et industries P218 Conduite et pilotage des politiques économique et financière 04- Développement international de l’économie française 05- Autres garanties P309 Entretien des bâtiments de l’Etat PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) au sein du programme (1) 01 - Agriculture et environnement 02 - Soutien au domaine social, logement, santé 03 - Financement des entreprises et industrie 04 - Développement international de l’économie française 05 - Autres garanties Total Ventilation des crédits indirects * 1 500 entre programmes (2) Variation entre (1) et (2) (3) 2 018 +34,5 % 7 200 7 200 0% 10 000 10 000 0% 137 824 +0,2 % 51 600 0% 208 641 +0,4 % 137 600 +518 LFI 2013 Crédits complets +224 51 600 207 900 +741 76 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 ANALYSE DES COUTS PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLETES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci -après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Dépenses directes au sein du programme (4) entre programmes 01 - Agriculture et environnement Exécution 2013 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) +494 02 - Soutien au domaine social, logement, santé 494 0% 7 200 7 200 0% 379 379 03 - Financement des entreprises et industrie 04 - Développement international de l’économie française 106 800 05 - Autres garanties +243 107 043 137 Total 137 114 516 +737 115 253 0% +0,2 % 0% +0,6 % (en milliers d’euros) -737 * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) Mission « Économie » -494 305 / Stratégie économique et fiscale -494 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -243 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -234 309 / Entretien des bâtiments de l’État -9 TABLEAU DE SYNTHESE DES RESULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2013 Crédits complets Exécution 2013 Dépenses complètes Exécution 2012 Dépenses complètes (2) (5) (7) Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2013 complètes 2013 [(1) et (2)] [(4) et (5)] (3) (6) +34,5 % 0% -1 523 5 100 0% 0% 0 379 0 0% 0% 107 043 117 565 +0,2 % 01 - Agriculture et environnement 2 018 494 0 02 - Soutien au domaine social, logement, santé 7 200 7 200 03 - Financement des entreprises et industrie 10 000 04 - Développement international de l’économie française 137 824 05 - Autres garanties Total Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2013 [(2) et (5)] 51 600 137 284 208 641 115 253 122 949 Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2013 2012-2013 [(2) et (5)] [(7) et (5)] -75,5 % NS % 0% +41,2 % -9 621 -96,2 % NS % +0,2% -30 781 -22,3 % -9 % 0% 0% -51 463 -99,7 % -51,8 % +0,4 % +0,6 % -93 388 -44,8 % -6,3 % 77 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) ANALYSE DES COUTS Programme n° 114 ANALYSE DES DEPENSES COMPLETES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITE DES RESULTATS La méthodologie employée pour la LFI 2013 et le RAP 2012 a été affinée : - les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour les dépenses de masse salariale en provenance du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » et les dépenses en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière », qui est le programme « soutien » des ministères économiques et financiers. - le programme 114 reçoit désormais un déversement en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État ». ANALYSE DES ECARTS Les dépenses en provenance du programme 305 sont prépondérantes et représentent 67 % des déversements externes au RAP 2013. Elles représentaient 63 % des déversements externes du programme au RAP 2012. Les dépenses de soutien représentent une part marginale (0,2 %) des crédits totaux du programme après ventilation, dans la continuité des années précédentes. PRÉSENTATION DES COÛTS COMPLETS Note explicative La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospect ive. La reconstitution des coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabi lité générale, charges et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014. L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabili té générale dans CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’ information, la démarche s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automati que des données à intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la compara ison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisé e et traçable dans CHORUS. (en milliers d’euros) Intitulé de l’action Coûts directs 2013 Ventilation des indirects* au sein du programme entre programmes (a) Coûts complets 2013 Variation entre (a) et (b) Coûts complets 2012 (b) 01 - Agriculture et environnement (c) 502 0% 0 +502 7 200 7 200 0% 5 100 +2 100 03 - Financement des entreprises et industrie 379 379 0% 0 +379 04 - Développement international de l’économie française 106 800 117 558 -10 520 -8,9 % 284 -142 -49,9 % 122 942 -7 681 -6,2 % 02 - Soutien au domaine social, logement, santé 05 - Autres garanties Total +502 Écart Variation entre n et n-1 entre n et n-1 coûts complets coûts complets [(c) et (b)] [(c) et (b)] +238 107 038 +741 115 262 142 114 521 142 +0,2 % 0% +0,6 % (en milliers d’euros) *Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) -741 Mission « Économie » -502 305 / Stratégie économique et fiscale -502 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -238 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -234 309 / Entretien des bâtiments de l’État -4 0% +41,2 % 0% 78 PLR 2013 Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) Programme n° 114 ANALYSE DES COUTS CHARGES ET PRODUITS CALCULÉS OU RATTACHÉS Avertissement Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs. Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations. (en milliers d’euros) Désignation CAC RAP 2012 (1) CAC RAP 2013 (2) Dotations aux amortissements Écart entre (1) et (2) Variation entre (1) et (2) 0 0% 5 5 0% -395 827 -395 827 0% Charges constatées d’avance 0 0% Charges à payer 0 0% Dotations aux provisions Reprises sur provisions et dépréciations Les reprises sur provisions concernent essentiellement la provision pour engagements relative à la Société du Fonds de Garantie à l’Accession Sociale à la Propriété, dont les hypothèses de calcul ont été revues en 2013. ANALYSE DES COÛTS COMPLETS DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du ministère. La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à retraiter. L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes de fiabilisation pour les exercices suivants : – la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits rattachées ; – l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles). Les mêmes règles de déversement que pour les dépenses complètes ont été utilisées pour le calcul des coûts complets du programme. Les coûts en provenance du programme 305 sont prépondérants et représentent 68 % des déversements externes (64 % au RAP 2012). En 2013 et à l’instar des dépenses complètes après ventilation, les coûts de soutien représentent, dans la continuité des années précédentes, 0,2 % des coûts complets du programme. PROGRAMME 145 Épargne PROGRAMME 145 ÉPARGNE MINISTRE CONCERNE AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 80 Objectifs et indicateurs de performance 82 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 86 Justification au premier euro 96 Analyse des coûts du programme et des actions 102 80 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ramon FERNANDEZ Directeur général du Trésor Responsable du programme n° 145 : Épargne La finalité du programme, piloté par le directeur général du Trésor, est d’orienter l’épargne vers le financement de politiques publiques, principalement pour accompagner les dispositifs de financement du logement. Ce programme recense les crédits d’intervention assurant le financement : - des primes d’épargne-logement versées par l’État lors de la clôture d’un plan d’épargne-logement (PEL) ou de la mobilisation d’un compte épargne-logement (CEL) et qui représentent l’essentiel de la dépense budgétaire ; - de divers instruments de soutien au financement du logement (reliquats des prêts spéciaux du Crédit Foncier de France accordés avant 1977, prêts consentis aux fonctionnaires, primes versées au titre de l’amélioration de l’habitat rural et prêts aidés pour l’accession à la propriété). Lui sont également rattachés des dispositifs fiscaux visant à encourager les placements dans plusieurs produits d’épargne réglementés (livret A, livret d’épargne populaire et livret de développement durable), qui bénéficient d’un régime fiscal spécifique. Leurs modalités de fonctionnement, telles que le taux de rémunération, les plafonds de dépôt, les conditions de détention ou encore les conditions d’emploi des fonds collectés, sont définies par des textes législatifs ou réglementaires. En 2013, les établissements de crédit ont collecté 19 milliards d’euros au total sur le livret A et le LDD. L’encours de ces deux livrets a ainsi atteint 367 milliards d’euros à fin 2013 (cet encours inclut la capitalisation des intérêts, pour un montant de 6 milliards d’euros) contre 343 milliards d’euros à fin 2012, ce qui représente une augmentation de 7%. Le livret d’épargne populaire (LEP) a subi, quant à lui, une légère décollecte au cours de l’année et son encours s’est stabilisé à 48 milliards d’euros à fin 2013 contre 52 milliards d’euros à fin 2012. Une part des livrets d’épargne réglementée (livret A, LDD, LEP) est centralisée au fonds d’ép argne, géré par la Caisse des dépôts et consignations. Cette part centralisée est utilisée en priorité pour financer le logement social et la politique de la ville et, de façon ponctuelle, pour combler des carences de marché avérées (une enveloppe de 20 milliards d’euros de prêts de très long terme en faveur du secteur public local a ainsi été ouverte début 2013). La part restante de ces livrets est obligatoirement utilisée par les établissements de crédit pour financer les PME et les travaux d’économie d’énergie dans les bâtiments anciens. L’activité de financement du logement social et de la politique de la ville, activité prioritaire du fonds d’épargne, a été dynamique puisque celui -ci a signé près de 16 milliards d’euros de prêts en 2013. En matière d’épargne-logement, les produits concernés - comptes d’épargne-logement (CEL) et plans d’épargnelogement (PEL) - sont destinés à soutenir l’effort d’épargne des ménages souhaitant réaliser un investissement immobilier. Ils permettent notamment aux ménages de se constituer un apport personnel, bonifié par une prime d’État, pour souscrire un emprunt immobilier destiné à l’acquisition de leur résidence principale. Le paiement des primes est imputé sur le budget de l’État. En 2013, la collecte d’épargne-logement a été de 8,2 milliards d’euros contre 1,1 milliard en 2012. L’encours de PEL et de CEL a ainsi atteint 235,2 milliards d’euros en fin d’année . Enfin, en matière d’assurance-vie, l’année 2013 a été marquée par le retour d’une collecte nette positive de 11 milliards d’euros (+11 %) alors que l’année 2012 avait enregistré une collecte négative de – 6 milliards d’euros. Les encours ont progressé de 5%, pour s’établir à un montant de 1 463 milliards d’euros. Ce dynamisme retrouvé s’explique par un rendement de l’assurance-vie supérieur aux autres produits réglementés et par un cadre fiscal demeuré dans l’ensemble favorable. Cette stabilité permet la mise en place par les assureurs d’une allocation d’actifs PLR 2013 81 Épargne RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 145 diversifiée, avec une part très significative d’investissements finançant les entreprises (en actions et en obligations). Le rôle de l’assurance-vie dans le financement de l’économie est amené à croître. D’une part, la loi de finances rectificative du 29 décembre 2013 crée un cadre fiscal favorable à un nouveau produit, le contrat « vie-génération », afin d’orienter l’épargne vers les PME et les ETI. D’autre part, des mesures réglementaires en cours d’adoption doivent permettre la création d’un fonds « euro-croissance » au sein de contrats multi-supports, permettant à un assuré de bénéficier d’une garantie partielle ou totale du capital s’il reste investi sur une durée ne pouvant être inférieure à huit ans. Partenariats et co-financements Le programme implique de nombreux acteurs (Caisse des dépôts et consignations, Crédit Foncier de France, établissements de crédit, organismes de logement social, collectivités territoriales…) répartis sur l’ensemble du territoire national. Pilotage et acteurs Le pilotage du programme est assuré par le directeur général du Trésor. La direction générale du Trésor fixe, en concertation avec la direction du budget et la direction générale des finances publiques, certaines caractéristiques techniques des produits d’épargne présentés plus haut, qui ont un impact sur les dépenses fiscales et budgétaires. RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Favoriser l’investissement dans le logement INDICATEUR 1.1 Part des ressources du fonds d’épargne employée au financement du logement s ocial et de la politique de la ville INDICATEUR 1.2 Taux de transformation des dépôts d’épargne logement en prêts OBJECTIF 2 INDICATEUR 2.1 Veiller à l’équilibre financier des dispositifs d’épargne réglementée Résultat net du fonds d’épargne OBJECTIF 3 Stimuler le développement de l’épargne individuelle à long terme afin de contribuer au financement de l’économie INDICATEUR 3.1 Ratio de l’encours des contrats d’assurance vie rapporté à l’encours total des placements financiers des ménages INDICATEUR 3.2 Rapport des placements finançant les entreprises sur le total des placements des compagnies d’assurance dans le cadre des contrats d’assurance vie gérés 82 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Favoriser l’investissement dans le logement INDICATEUR 1.1 : Part des ressources du fonds d’épargne employée au financement du logement social et de la politique de la ville (du point de vue de l’usager) indicateur de la mission Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Pourcentage des ressources centralisées au fonds d’épargne et employées au financement du logement social et de la politique de la ville % 65,4 58,7 63,2 60 62 >=65 et <=80 Part de l’encours de prêts sur fonds d’épargne consacrée au financement du programme du logement social et de la politique de la ville % 88,8 87,3 >=90 86 87 >=90 Commentaires techniques Les données « 2013 réalisation » sont provisoires. Les données définitives seront renseignées une fois les comptes annuels du fonds d’épargne arrêtés. Sources des données : Direction des fonds d’épargne Mode de calcul : Le premier sous-indicateur est construit en rapportant l’encours des prêts acco rdés sur fonds d’épargne et dédiés au financement du logement social à l’encours total des fonds collectés sur livrets A et livrets de développement durable centralisés au fonds d’épargne . Le second sous-indicateur est construit en rapportant l’encours des prêts accordés sur fonds d’épargne et dédiés au financement du logement social et de la politique de la ville à l’encours total de prêts accordés sur le fonds d’épargne. INDICATEUR 1.2 : Taux de transformation des dépôts d’épargne logement en prêts (du point de vue du citoyen) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Taux de transformation des dépôts d’épargne logement en prêts d’épargne logement % 4 3,6 4,5 4 2,8 4,5 Taux de clôtures de PEL donnant lieu à un prêt d’épargne logement % 8,7 5,5 9 7 1 9 Part des dépôts d’épargne logement finançant les prêts à l’habitat % 97 96,6 97,2 97,2 97 97,3 Commentaires techniques Source des données : Les données sont fournies par les établissements bancaires, via les statistiques trimestrielles sur l’épargne-logement qu’ils sont tenus de transmettre à la direction générale du Trésor. Le taux de clôture de PEL en réalisé 2013 est provisoire. Il porte sur 95 % des établissements bancaires. Mode de calcul : Le premier sous-indicateur est construit en rapportant l’encours des prêts épargne -logement (prêts PEL/CEL confondus) au 31 décembre de l’année N à l’encours des dépôts d’épargne-logement (encours PEL/CEL confondus) à la même date. Il compare l’utilisation des droits à prêt attachés aux PEL et aux CEL en termes d’encours de prêt (numérateur) à l’encours des dépôts sur les PEL et CEL (dénominateur). Il permet de mesurer l’évolution comparée des comportements d’épargne et de mobilisation des prêts d’épargne-logement. Le deuxième sous-indicateur est construit en rapportant le nombre de prêts d’épargne-logement accordés à partir d’un PEL au nombre de PEL clôturés dans l’année. Cet indicateur est calculé à partir d’un échantillon de données provenant des 8 principaux établissements de crédit. La méthodologie PLR 2013 83 Épargne OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 145 permettant le calcul de cet indicateur a été affinée à l’occasion du RAP 2010, une part des PEL n’étant pas par le passé prise en compte au titre de ce calcul (il s’agissait des générations de PEL de moins de 4 ans ouverts après 2002 et clôturés sans prime). Le troisième sous-indicateur correspond au pourcentage des fonds libres utilisé par les banques pour financer du prêt à l’habitat. Les fonds collectés au titre de l’épargne-logement sont destinés, tout d’abord, à financer les prêts d’épargne-logement. L’encours des fonds libres d’épargne-logement, qui correspond à l’encours des dépôts diminué de l’encours des prêts d’épargne-logement, est affecté à des emplois intéressant la construction et définis limitativement. Ces fonds sont réservés en grande partie au financement de prêts hypothécaires aux particuliers (prêts conven tionnés) et autres types de prêts. ANALYSE DES RÉSULTATS Le résultat de l’indicateur 1.1 est une estimation du début du mois de février 2014. Après avoir chuté en 2012 compte tenu d’une collecte exceptionnelle sur le livret A et le LDD (49 milliards d’euros) due notamment au relèvement des plafonds de ces livrets intervenu au 1 er octobre 2012), le premier sous-indicateur de l’indicateur 1.1 a augmenté de manière significative en 2013. Cette augmentation s’explique par une progression continue de l’encours de prêts au logement social et à la politique de la ville (+8 milliards d’euros en 2013) alors que le montant des dépôts de livret A et de LDD centralisés au fonds d’épargne est resté stable à 219 milliards d’euros. Cette stabilité de l’encours centralisé, alors même que la collecte totale sur ces dépôts s’est élevée à 19 milliards d’euros, provient de la diminution du taux de centralisation de ces dépôts au fonds d’épargne intervenue en juillet 2013 en application du décret n° 2013 -688 du 30 juillet 2013 relatif à la centralisation des dépôts collectés au titre du livret A, du livret de dé veloppement durable et du livret d’épargne populaire ainsi qu’à la rémunération des réseaux collecteurs du livret A et du livret de développement durable). L’évolution du deuxième sous-indicateur de l’indicateur 1.1 (augmentant en 2013 après avoir diminué en 2012), s’explique par un pic de versements de prêts hors logement social et politique de la ville en 2012 (notamment suite à la distribution d’enveloppes exceptionnelles d’un montant de 10 milliards d’euros en 2011 et 2012 pour le secteur public local). Le résultat du premier sous-indicateur de l’indicateur 1.2 relatif au taux de transformation des dépôts d’épargnelogement en prêts d’épargne-logement s’élève en 2013 à 2,8 % contre 3,6 % au titre de l’année 2012 et 4 % en 2011. Les épargnants ont donc en 2013, encore moins que les années précédentes, mobilisé leur épargne à destination des prêts d’épargne-logement. Comme en 2012, la baisse observée en 2013 résulte de mouvements ayant affecté le numérateur et le dénominateur de l’indicateur. Ainsi, les dépôts sur les PEL et les CEL qui sont retracés au dénominateur connaissent une augmentation de 3,6 % par rapport à 2012, soit un montant total d’encours d’épargne -logement de 235,24 milliards d’euros (contre 227,02 milliards d’euros en 2012). Parallèlemen t, le numérateur se caractérise par un encours global de prêts d’épargne-logement de 6,64 milliards d’euros, en baisse de 18,5 % par rapport à 2012 (8,14 milliards d’euros) tandis que le montant cumulé des prêts d’épargne-logement versés en 2013 à 193,81 milliards est resté stable par rapport à 2012. Par ailleurs, il convient de mentionner que la part relative des nouveaux prêts PEL versés en 2013 (0,050 Md€) a régressé par rapport à 2012 (-0,045 Md€) Le deuxième sous-indicateur de l’indicateur 1.2 permet de mesurer le niveau de transformation des plans d’épargne logement en prêts d’épargne-logement. Le résultat de l’indicateur s’élève à 1 % en 2013 contre 5,5 % en 2012. La très forte baisse du sous-indicateur s’explique, d’une part, par la chute de 83 % du nombre de prêts PEL accordés (numérateur) en 2013 par rapport à 2012 (soit 20 618 nouveaux prêts PEL accordés contre 118 140 en 2012) et, d’autre part, par la stabilité du nombre de clôture de PEL au dénominateur par rapport à 2012 (2,136 millions en 2013 contre 2,141 millions en 2012). Elle peut s’expliquer en partie également par un changement de méthode des établissements bancaires qui comptabilisent désormais les prêts CEL un pour un alors qu’ils les comptabilisaient par fraction de prêt en fonction des différents taux d’intérêt. La baisse exceptionnelle du taux de transformation traduit donc une augmentation du nombre de clôtures de PEL sans prêts (+5% entre 2012 et 2013). En 2013, les clôtures sans prêts ont représenté 99% de l’ensemble des clôtures de PEL contre 95% en 2012. Ainsi, les titulaires de PEL n’ont pas été incités à clôturer leurs plans dans la per spective de souscrire un prêt d’épargne-logement probablement en raison : 84 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE - soit d’un besoin grandissant de liquidités des ménages compte tenu du contexte économique, et ce, indépendamment d’un besoin de financement d’un projet immobilier via un prêt éparg ne-logement ; - soit d’un besoin de liquidités accompagnant un projet immobilier financé par un prêt bancaire de droit commun et non par un prêt d’épargne-logement ; ceci peut s’expliquer par le niveau des taux d’intérêt des prêts épargne logement en 2013 dont l’écart avec le taux des prêts de marché s’est encore accentué en 2013 par rapport à 2012 (les taux immobiliers sur les prêts d’une durée supérieure à 1 an sont passés de 3,8 % en moyenne en 2012 à 3,2 % en moyenne en 2013). L’augmentation des encours de l’ensemble des crédits immobiliers 6 entre 2013 (907 milliards d’euros) et 2012 (875 milliards d’euros) montre que les ménages n’ont pas souscrit moins de nouveaux crédits immobiliers mais qu’ils ont eu très peu recours aux prêts d’épargne-logement. Le troisième sous-indicateur de l’indicateur 1.2 relatif à la part des dépôts d’épargne-logement finançant les prêts à l’habitat donne le pourcentage des fonds libres (c'est-à-dire l’encours des dépôts non utilisés pour des prêts d’épargnelogement) mais utilisés par les banques pour financer des prêts à l’habitat. L’un des objectifs du PEL étant en effet de favoriser l’accession à la propriété des ménages, cet indicateur permet de s’assurer que le PEL sert bien majoritairement à financer des prêts à l’habitat. Cet objectif est respecté en 2013 puisque 97 % des dépôts d’épargnelogement ont été employés au financement de prêts à l’habitat, même si ce résultat est très légèrement inférieur à la cible fixée pour 2013 dans le PAP 2013 (97,2 %). OBJECTIF n° 2 : Veiller à l’équilibre financier des dispositifs d’épargne réglementée INDICATEUR 2.1 : Résultat net du fonds d’épargne (du point de vue du contribuable) Résultat net du fonds d’épargne Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 M€ 340 350 =>500 =>1 000 443 =>500 Commentaires techniques Sources des données : Direction des fonds d’épargne Mode de calcul : Résultat net tel que publié dans les comptes annuels du fonds d’épargne. ANALYSE DES RÉSULTATS Le résultat net du fonds d’épargne tel que publié dans les comptes annuels du fonds d’épargne devrait être en légère augmentation par rapport à 2012 (443 M€ contre 350 M€ en 2012). Cette évolution s ’explique d’une part, par une moindre rentabilité des actifs financiers du fonds d’épargne, compte tenu de la faiblesse des taux courts de marché et de l’inflation, qui a conduit à une diminution du résultat avant dotation au fonds pour risques bancaires g énéraux (901 M€ contre 1 008 M€ en 2012) et d’autre part, par une dotation au fonds pour risques bancaires généraux plus faible qu’en 2012 (458 M€ contre 658 M€ en 2012) dans un contexte où l’exposition du fonds d’épargne au risque global de taux s’est réduite. 6 Source : Banque de France 85 PLR 2013 Épargne OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 145 OBJECTIF n° 3 : Stimuler le développement de l’épargne individuelle à long terme afin de contribuer au financement de l’économie INDICATEUR 3.1 : Ratio de l’encours des contrats d’assurance vie rapporté à l’encours total des placements financiers des ménages (du point de vue du citoyen) Part de l’assurance vie dans l’épargne financière Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 38,6 38,5 39,0 39,0 38,9 40,0 Commentaires techniques Sources des données : Les statistiques sont fournies par la Banque de France. Mode de calcul : L’indicateur est construit comme suit : le numérateur est l’encours des contrats d’assurance-vie ; le dénominateur est la somme des placements financiers des ménages (assurance-vie, titres, liquidités). Les comptes sont établis en base 2005 par la Banque de France, conformément à la nouvelle méthodologie mise en place par l’INSEE depuis mai 2011. Le réalisé pour 2013 est au 30 septembre 2013. Les données définitives ne seront disponibles qu’à fin avril 2014. INDICATEUR 3.2 : Rapport des placements finançant les entreprises sur le total des placements des compagnies d’assurance dans le cadre des contrats d’assurance vie gérés (du point de vue du citoyen) Part des placements des assureurs finançant les entreprises Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 54 57 55 55 55 55 Commentaires techniques Sources des données : Les statistiques sont extraites du rapport de la Fédération Française des Sociétés d’Assurance s Mode de calcul : L’indicateur est construit comme suit : le numérateur est le montant des placements des compagnies d’assurance au titre des contrats d’assurance-vie participant au financement des entreprises (actions, dettes, immobilier), le dénominateur est le total des placements des compagnies d’assurance au titre des contrats d’assurance-vie. Les données définitives pour 2013 ne seront disponibles qu’à fin juin 2014. ANALYSE DES RÉSULTATS La part de l’assurance-vie dans l’ensemble des placements financiers des ménages (indicateur 3.1) remonte en 2013, après une baisse constatée en 2012, dépassant même la valeur enregistrée en 2011 (38,9 % à fin septembre 2013 contre environ 38,5 % en 2012, et 38,6 % en 2011). Cette remontée s’explique par la collecte nette observée sur l’année 2013, qui traduit un retour de de l’attractivité du produit au regard des rendements proposés par les autres produits d’épargne. Les placements finançant les entreprises (indicateur 3.2) représentaient 55 % des placements des entreprises d’assurance au titre des contrats d’assurance-vie au 31 décembre 2013. Ils continueront d’occuper en 2014 une part significative des portefeuilles des assureurs. L’adoption par les assureurs d’un mode de gestion de long terme explique que, d’une année sur l’autre, la part de ces placements n’évolue que modestement. Cependant, en 2013, les varia tions des taux d’intérêt et des cours des actions ont vraisemblablement entraîné des variations de la part des différentes catégories d’actifs dans leurs bilans. 86 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2013 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Épargne logement 02 Instruments de financement du logement Total des AE prévues en LFI 853 377 559 579 720 376 516 572 234 986 721 229 893 572 794 565 721 229 893 1 566 065 1 928 000 1 777 411 3 494 065 3 093 777 3 494 065 1 316 366 2 419 442 722 304 516 724 723 958 724 723 958 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -148 414 347 -148 414 347 Total des AE ouvertes 576 309 611 576 309 611 Total des AE consommées 1 875 945 574 012 397 575 888 342 2013 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Épargne logement 02 Instruments de financement du logement Total des CP prévus en LFI 720 377 559 579 720 376 516 572 234 986 721 096 893 572 794 565 721 096 893 1 566 065 1 316 366 1 928 000 1 777 411 3 494 065 3 093 777 3 494 065 2 286 442 722 304 516 724 590 958 724 590 958 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -148 414 347 -148 414 347 Total des CP ouverts 576 176 611 576 176 611 Total des CP consommés 1 875 945 574 012 397 575 888 342 87 PLR 2013 Épargne PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 145 2012 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2012 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Épargne logement 800 000 768 669 091 551 578 649 581 483 1 822 500 1 544 632 Total des AE prévues en LFI Total des AE consommées 02 Instruments de financement du logement 769 469 091 769 469 091 650 133 061 2 485 000 2 098 899 4 307 500 4 307 500 3 643 531 2 622 500 771 154 091 773 776 591 773 776 591 2 096 210 651 680 382 653 776 592 2012 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Épargne logement 800 000 768 669 091 551 578 649 581 483 1 822 500 1 544 632 Total des CP prévus en LFI Total des CP consommés 02 Instruments de financement du logement 769 469 091 769 469 091 650 133 061 2 485 000 2 098 899 4 307 500 4 307 500 3 643 531 2 622 500 771 154 091 773 776 591 773 776 591 2 096 210 651 680 382 653 776 592 88 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en li aison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions p our charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que l e rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ce s données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seu ls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action 01 Épargne logement 02 Instruments de financement du logement Total Total 572 794 565 3 091 999 575 886 564 89 PLR 2013 Épargne PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 145 PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2012 (*) Ouvertes en LFI pour 2013 Crédits de paiement Consommées en 2013 (*) Consommés en 2012 (*) Ouverts en LFI pour 2013 Consommés en 2013 (*) Titre 3. Dépenses de fonctionnement 2 096 210 2 419 442 1 875 945 2 096 210 2 286 442 1 875 945 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 096 210 2 419 442 1 875 945 2 096 210 2 286 442 1 875 945 Titre 6. Dépenses d’intervention 651 680 382 722 304 516 574 012 397 651 680 382 722 304 516 574 012 397 Transferts aux ménages 651 680 382 722 304 516 574 012 397 651 680 382 722 304 516 574 012 397 Total hors FDC et ADP 724 723 958 724 590 958 -148 414 347 -148 414 347 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP 653 776 592 576 309 611 575 888 342 653 776 592 576 176 611 575 888 342 90 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 29/12/2013 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 148 414 347 Autres titres 148 414 347 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 148 414 347 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 148 414 347 91 PLR 2013 Épargne PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 145 ÉVALUATION DES DEPENSES FISCALES7 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibili té des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2013 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2013. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2013. DEPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPOTS D’ÉTAT (27) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 140119 Exonération ou imposition réduite des produits attachés aux bons ou contrats de capitalisation et d’assurance-vie Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2012 Chiffrage initial pour 2013 Chiffrage actualisé pour 2013 1 400 1 200 1 640 1 470 1 440 1 300 580 580 685 425 410 595 225 330 410 Objectif : Orienter l’épargne vers des produits de moyen-long terme Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1982 - Dernière modification : 2008 - CGI : 125-0 A 120108 Exonération des sommes versées au titre de la participation, de l’intéressement et de l’abondement aux plans d’épargne salariale Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne des salariés vers le capital de leur entreprise Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1973 - Dernière modification : 2008 - CGI : 81-17° bis à 81-18° bis, 81 ter, 157-16° bis, 157-17°, 163 bis AA, 163 bis B 140101 Exonération des intérêts et primes versés dans le cadre de l’épargne logement Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers l’immobilier Bénéficiaires 2011 : 21 450 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1978 - Dernière modification : 2005 - CGI : 157-9° bis 140102 Exonération des intérêts des livrets A Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers l’immobilier social Bénéficiaires 2011 : 61 600 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1952 - Dernière modification : 2008 - CGI : 157-7° 140123 Exonération des produits des plans d’épargne populaire Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser l’épargne des contribuables modestes Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1992 - Dernière modification : 2000 - CGI : 157-22° 7 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « n c » : non chiffrable 92 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 140109 Exonération des revenus provenant de l’épargne salariale (participation et plan d’épargne salariale) Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2012 Chiffrage initial pour 2013 Chiffrage actualisé pour 2013 310 nc 280 165 130 225 150 nc 190 75 60 85 54 40 70 30 35 48 40 nc 40 34 nc 34 Objectif : Orienter l’épargne des salariés vers le capital de leur entreprise Bénéficiaires 2011 : 12 200 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1986 - Dernière modification : 2003 - CGI : 163 bis AA, 163 bis B 140104 Exonération des intérêts des livrets de développement durable Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers les projets de développement industriel ou durable Bénéficiaires 2011 : 24 700 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1983 - Dernière modification : 2006 - CGI : 157-9° quater 150701 Exonération des gains réalisés lors des cessions à titre onéreux de titres acquis dans le cadre des dispositifs d’épargne salariale (participation aux résultats de l’entreprise, plan d’épargne entreprise, actionnariat salarié régi par la loi du 27 décembre 1973) Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne des salariés vers le capital de leur entreprise Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1978 - Dernière modification : 2008 - CGI : 150-0 A-III-4 140105 Exonération des intérêts des livrets d’épargne populaire Impôt sur le revenu Objectif : Favoriser l’épargne des contribuables modestes Bénéficiaires 2011 : 11 000 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1982 - Dernière modification : 2000 - CGI : 157-7° ter 140103 Exonération des intérêts des livrets bleus Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers l’immobilier social Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1975 - Dernière modification : 2008 - CGI : 157-7° 400107 Exonération des placements financiers des personnes physiques qui n’ont pas en France de domicile fiscal Impôt de solidarité sur la fortune Objectif : Encourager les placements des non-résidents dans l’économie française Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1981 - Dernière modification : 1998 - CGI : 885 L 300210 Exonération des sociétés de placement à prépondérance immobilière à capital variable (SPPICAV) Impôt sur les sociétés Objectif : Orienter l’épargne vers l’immobilier Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2005 - Dernière modification : 2006 - CGI : 208-3° nonies 120503 Imposition, sous certaines conditions, aux taux forfaitaires de 40% (41 % à compter du 1er janvier 2011), 30 % ou 18 % des gains de levée d’options de souscription ou d’achat d’actions Impôt sur le revenu Objectif : Développer la distribution de stock-options Bénéficiaires 2011 : 7 000 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1989 - Dernière modification : 2007 - CGI : 80 bis, 150-0 A-II-1, 150-0 D-8, 163 bis C, 200 A-6 93 PLR 2013 Épargne PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 145 (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 140106 Exonération des intérêts des livrets jeune Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2012 Chiffrage initial pour 2013 Chiffrage actualisé pour 2013 20 25 25 10 10 10 10 10 10 8 nc 8 5 5 5 ε ε ε ε ε ε ε ε ε Objectif : Aider l’épargne des jeunes Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1996 - Dernière modification : 2000 - CGI : 157-7° quater 140120 Exonération des produits attachés à certains contrats d’assurance investis en actions Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1998 - Dernière modification : 2004 - CGI : 125-0 A-I quater et I quinquies 110205 Réduction d’impôt au titre des primes des contrats de rente survie et des contrats d’épargne handicap Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers la rente survie et l’épargne handicap Bénéficiaires 2011 : 48 880 ménages - Méthode de chiffrage : Simulation - Fiabilité : Très bonne Création : 1941 - Dernière modification : 2005 - CGI : 199 septies 120506 Imposition au taux forfaitaire de 30 % de l’avantage (« gain d’acquisition ») résultant de l’attribution d’actions gratuites : Dispositif BALLADUR Impôt sur le revenu Objectif : Développer la distribution d’actions gratuites Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2004 - Dernière modification : 2006 - CGI : 80 quaterdecies, 200 A-6 bis 300209 Exonération des droits d’adhésion perçus par les sociétés d’assurance mutuelles Impôt sur les sociétés Objectif : Aider le secteur des mutuelles Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1998 - Dernière modification : 1998 - CGI : 209-IV 150706 Exonération des plus-values réalisées à l’occasion de la cession ou du rachat de parts de fonds communs de placement à risques sous certaines conditions Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital-risque Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1999 Dernière modification : 2007 - CGI : 150-0 A-III-1 140110 Exonération des intérêts des livrets d’épargne entreprise Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne des salariés vers le capital de leur entreprise Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur Création : 1984 - Dernière modification : 2003 - CGI : 157-9° quinquies 120139 Exonération des sommes correspondant à des jours de congés non-pris ou prélevées sur un compte épargne-temps (CET) pour alimenter un PERCO, dans la limite de cinq ou dix jours par an Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers la préparation de la retraite Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2011 - Dernière modification : 2011 - CGI : 81-18°-b 94 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale 150707 Exonération des gains de cessions de valeurs mobilières et des profits réalisés par les nonrésidents sur les marchés à terme et d’options négociables, sur les bons d’option et sur les parts de fonds communs d’intervention sur les marchés à terme Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2012 Chiffrage initial pour 2013 Chiffrage actualisé pour 2013 nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc 5 011 4 817 5 660 Objectif : Encourager les placements des non-résidents dans l’économie française Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Création : 1987 - Dernière modification : 2007 CGI : 150 ter, 150 octies, 150 nonies, 150 decies, 150 undecies, 244 bis C 150705 Exonération conditionnelle des gains réalisés par les fonds communs de placement dans le cadre de leur gestion Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Création : 1999 - Dernière modification : 2007 CGI : 150-0 A-III-2 et 3 150704 Exonération des gains retirés d’opérations de bourse effectuées par les clubs d’investissement durant leur existence. Création d’un régime simplifié d’imposition Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Création : 1978 - Dernière modification : 2007 CGI : DA : DB5G4552 140121 Exonération du prélèvement libératoire pour les produits des emprunts contractés hors de France et pour les intérêts des obligations et des titres de créances négociables souscrits par un non-résident Impôt sur le revenu Objectif : Faciliter le financement des investissements des entreprises françaises Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Création : 1973 - Dernière modification : 2008 - CGI : 125 A-III, 131 quater 140107 Exonération des lots d’obligations et primes de remboursement attachées à des emprunts négociables émis avant le 1er janvier 1992 Impôt sur le revenu Objectif : Divers Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Création : 1959 - Dernière modification : 1991 CGI : 157-3°, 135 120128 Exonération de la rente viagère lorsqu’un PEA ou un PEP se dénoue après 8 ans Impôt sur le revenu Objectif : Orienter l’épargne vers le capital des entreprises Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : - Fiabilité : - Création : 1992 - Dernière modification : 2000 - CGI : 157-5° ter, 157-22° Coût total des dépenses fiscales8 8 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable ( « nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2013 ou 2012) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué q u’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme. 95 PLR 2013 Épargne PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 145 DEPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPOTS D’ÉTAT (1) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière subsidiaire 120508 Prélèvement libératoire, sur option, au taux de 7,5% sur les prestations de retraite servies sous forme de capital à compter de 2011. Etalement sur 5 ans de l’imposition du versement en capital issu d’un plan d’épargne retraite populaire avant 2011 Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2012 Chiffrage initial pour 2013 Chiffrage actualisé pour 2013 nc ε nc 0 0 0 Objectif : Aider les personnes retraitées à acquérir leur logement Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2006 - Dernière modification : 2011 - CGI : 158-5-b quinquies et 163 bis Coût total des dépenses fiscales 96 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 Épargne logement 02 Instruments de financement du logement Titre 2 Dépenses de personnel (*) Total des crédits prévus en LFI Autres titres Crédits de paiement Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 721 229 893 572 794 565 721 229 893 572 794 565 721 096 893 572 794 565 721 096 893 572 794 565 3 494 065 3 093 777 3 494 065 3 093 777 3 494 065 3 093 777 3 494 065 3 093 777 724 723 958 724 723 958 724 590 958 724 590 958 -148 414 347 -148 414 347 -148 414 347 -148 414 347 Total des crédits ouverts 576 309 611 576 309 611 576 176 611 576 176 611 Total des crédits consommés 575 888 342 575 888 342 575 888 342 575 888 342 +421 269 +421 269 +288 269 +288 269 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ Les crédits disponibles, après annulation d’un montant global de 148,4 M€ par la loi de finances rectificatives du 29 décembre 2013, se sont avérés suffisants pour satisfaire l’intégralité des besoins d’exécution du programme « Épargne » au titre de l’exercice 2013. Le tableau suivant présente le déroulement des mouvements ayant affecté l’exécution du programme: en € AE CP Crédits votés en Loi de Finances Initiale pour 2013 724 723 958 724 590 958 Réserve prévue par l’article 51 de la LOLF (6 %) 43 483 437 43 475 457 Loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 148 414 347 148 414 347 Total annulation (dont réserve) 148 414 347 148 414 347 Crédits disponibles 576 309 611 576 176 611 Crédits consommés au titre de 2013 575 888 342 575 888 342 Crédits annulés selon les conditions suivantes : 97 PLR 2013 Épargne JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 145 SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) A UTORISATIONS D ' ENGAGEMENT DE PAIEMENT CREDITS AE ouvertes en 2013 (*) (E1) CP ouverts en 2013 (*) (P1) 576 309 611 576 176 611 AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013 (P2) (E2) 575 888 342 575 888 342 AE affectées non engagées au 31/12/2013 (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) AE non affectées non engagées au 31/12/2013 (E4) = (E1) - (E2) - (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (P4) 421 269 575 888 342 0 RESTES A PAYER Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut (R1) Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012 (R2) 0 Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net (R3) = (R1) + (R2) - CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) 0 0 AE engagées en 2013 CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (E2) 575 888 342 - (P4) 575 888 342 = Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R4) = (R3) - (P3) = Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R5) = (E2) - (P4) 0 0 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R6) = (R4) + (R5) Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013 (P5) 0 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 (P6) = (R6) - (P5) 0 98 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ANALYSE DES RESULTATS L’exécution de ce programme s’effectuant en AE=CP, aucun reste à payer n’est à relever sur ce programme. En termes d’exécution, il convient de noter une consommation de crédits disponibles 2013 inférieure à celle de 2012. La consommation de crédits disponibles 2013, qui s’élève à 575,9 M€, a en effet diminué de près de 12 % par rapport à 2012 (653,8 M€). La décélération constatée sur une moyenne période depuis 2008 s’est poursuivie en 2013 . Par ailleurs, après les restructurations de prêts du secteur aidé du CFF gérés au sein de l’action 2 du programme 145 intervenues en 2009 et 2010 et une stabilisation en 2011 et 2012, l’exécution 2013 se traduit par un montant de commissions de gestion et de bonifications d’intérêt de 3,09 M€, en baisse de 15 % par rapport à 2012. 99 PLR 2013 Épargne JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 145 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Épargne logement Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 721 229 893 721 229 893 572 794 565 572 794 565 Crédits de paiement 721 096 893 721 096 893 572 794 565 572 794 565 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI Crédits de paiement Consommation 853 377 559 579 Prévision LFI 720 377 Consommation 559 579 Les crédits de l’action 1 inscrits en loi de finances initiale pour 2013, soit 721,097 M€, incluent 0,72 M€ au titre des crédits de fonctionnement (frais de gestion des primes d’épargne-logement). Les frais de gestion rémunèrent la prestation du Crédit Foncier de France (CFF) chargé de verser les primes d’épargne-logement aux établissements bancaires et de centraliser l’information portant notamment sur la répartition en nombre et en montant des primes d’épargne-logement demandées, versées et restituées au titre des PEL et des CEL. Cette dépense est étroitement corrélée au niveau de primes versées aux établissements bancaires. La dépense des frais de gestion au titre de 2013, d’un montant de 559 579 € est quasiment stable (+1%) par rapport à l’exécution 2012 (551 578 €). La dépense s’explique par les frais générés par la gestion quotidienne des primes d’épargne-logement qui incluent les dépenses courantes de personnel, les dépenses informatiques, les dépenses de matériel ainsi que les dépenses liées aux charges fixes que supporte le CFF et dont une quote-part est imputée sur la gestion des primes d’épargnelogement. Elle couvre les frais engagés par le CFF au titre du second semestre 2012 (soit 402 604 € pour un montant de primes de 325,75 M€), et du 1 er semestre 2013 (soit 156 976 € pour un montant de primes de 288,16 M€). DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux ménages Prévision LFI 720 376 516 Consommation 572 234 986 Crédits de paiement Prévision LFI 720 376 516 Consommation 572 234 986 Le montant de crédits ouverts en LFI 2013 au titre du paiement des primes d’épargne -logement stricto sensu s’élève à 720,376 M€. Le montant des crédits consommés en 2013 est de 572,23 M€. Indépendamment du niveau de consommation des crédits, le montant de primes d’épargne-logement stricto sensu versées par le Crédit foncier de France (CFF) au titre de 2013 a diminué par rapport à 2012 (soit 520,28 M€ contre 700,74 M€ en 2012), ce qui s’explique par une baisse en montant des primes PEL à hauteur de 24 % et de 27 % en nombre, et également par une baisse des primes CEL à hauteur de 55% en montant et de 48 % en nombre entre 2012 100 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO et 2013. Les primes versées en 2013 l’ont été essentiellement aux PEL souscrits avant 2002, soit 93% contre 7% aux PEL souscrits après 2002 de plus de 4 ans. La baisse des primes PEL en 2013 s’explique d’une part par une forte diminution (28%) du montant des primes versées pour les PEL ouverts avant le 12 décembre 2002 et a contrario par une augmentation (35%) de primes versées aux PEL ouverts après le 12 décembre 2002 par rapport à 2012. En particulier, l’année 2013 a été marquée par une baisse des taux de clôture des générations ante 2002 (18%) et pour les PEL post 2002 de plus de 4 ans (20%). La hausse du montant de primes en 2013 s’explique donc principalement par l’accentuation du niveau de clôtures de PEL sans prêt, représentant 99 % de l’ensemble des clôtures de PEL (contre 94 % en 2012) et se répartissant comme suit : - 21 % des clôtures de PEL sans prêt concernent les générations de PEL ante 2002 et donnent lieu au versement systématique d’une prime ; - 79 % des clôtures de PEL sans prêt concernent les générations de PEL post 2002 et excluent donc tout versement de prime. Il semble délicat d’en conclure que seul le besoin de liquidités en dehors de tout projet immobilier puisse justifier le niveau des clôtures sans prêt. Plus vraisemblablement, le maintien d’un manque de compétitivité des taux d’intérêt des prêts PEL par rapport au taux moyen des prêts immobiliers bancaires en 2013 (3,2 % contre 3,8% en 2012) peut également expliquer le désintérêt des épargnants pour les prêts épargne-logement au profit d’autres types de prêts. En tout état de cause, l’augmentation de l’encours global de PEL qui s’élève à 201,54 milliards d’euros en 2013 (contre 191,53 milliards d’euros en 2012), montre que le PEL redevient un produit d’épargne attractif pour les ménages , et semble faire figure de produit « refuge », notamment en raison de son niveau de rémunération plus favorable que celui des autres produits d’épargne réglementée. ACTION n° 02 : Instruments de financement du logement Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 3 494 065 3 494 065 3 093 777 3 093 777 Crédits de paiement 3 494 065 3 494 065 3 093 777 3 093 777 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 1 566 065 Consommation 1 316 366 Crédits de paiement Prévision LFI 1 566 065 Consommation 1 316 366 Les dépenses de fonctionnement regroupent : - le versement d’une commission de gestion de 0,84 % sur les prêts dans les DOM à la Compagnie de Financement Foncier ; - le versement d’une commission de gestion de 0,60 % à la Compagnie de Financement Foncier au titre de la gestion des prêts PAP-HLM ; - le versement des frais de gestion supportés par le Crédit Foncier de France à l’occasion du versement de primes concourant à l’amélioration de l’habitat rural ; 101 PLR 2013 Épargne JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 145 - le versement de frais de gestion à la Société de gestion du fonds de garantie à l’accession sociale à la pro priété (SGFGAS) pour le contrôle des prêts conventionnés. Le montant des crédits votés en LFI 2013 au titre des dépenses de fonctionnement s’élève à 1,57 M€ pour un montant exécuté de 1,32 M€, soit un taux de réalisation de 84 % des crédits votés. Par ailleurs, les frais de fonctionnement au titre de 2013 enregistrent une baisse globale de 15 % par rapport à l’exécution 2012. L’exécution 2013 est cohérente avec le caractère extinctif de l’ensemble des dispositifs gérés par le Crédit Foncier de France (CFF). Les prêts du secteur aidé du CFF n’ont pas fait l’objet de restructuration en 2013 comme en 2012. En conséquence, le capital restant dû sur la base duquel est appliquée la commission de gestion a diminué. En raison du décalage de six mois dans l’appel des commissions de gestion de 0,84 % sur les prêts DOM, les commissions versées en 2013 l’ont été au titre des 3 ème et 4 ème trimestres 2012 puis des 1er et 2ème trimestres 2013 sur la base des capitaux restant dus (CRD) en cours à ces différentes périodes. Le montant des commissions de gestion s’élève au total à 1,04 M€, enregistrant ainsi une baisse de 16 % par rapport à la LFI 2013 et de 18 % par rapport à l’exécution 2012 (1,29 M€). S’agissant des frais de gestion au titre des primes versées pour l’amélioration de l’habitat rural, la dépense s’élève à 535 €. Il convient de souligner qu’il s’agit d’une ultime dépense, le dispositif géré par le CFF ayant ét é définitivement fermé en 2012 et le CFF ayant reversé à l’Etat en 2013 le solde soit 63 687 €. Enfin, les frais de gestion et de contrôle des prêts conventionnés versés à la SGFGAS s’élèvent à 272 361 €, soit une diminution de 14 % par rapport au montant des crédits votés en LFI 2012. Ils sont très stables par rapport à l’exécution en 2012 (257 379 €). DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux ménages Prévision LFI 1 928 000 Consommation 1 777 411 Crédits de paiement Prévision LFI 1 928 000 Consommation 1 777 411 Bonifications d’intérêts sur prêts antérieurs à 1977, dont prêts octroyés dans les DOM La dépense au titre de 2013 s’élève à 1,8 M€, soit une baisse de 15 % par rapport à l’exécution 2012 et de 8 % par rapport aux crédits ouverts en LFI 2013. En effet, le capital restant dû (CRD) global au 31 décembre 2012 servant de base de calcul à la prévision de dépense s’est avéré au final moins élevé que prévu ( 54,9 M€ contre 56,9 M€), impactant ainsi le montant de la bonification à verser. Au même titre que les commissions de gestion, le décalage de six mois dans le règlement des bonifications d’intérêt explique que le calcul des bonifications repose sur des CRD intermédiaires distincts du CRD arrêté au 31 décembre 2012. 102 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 ANALYSE DES COUTS ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilat ion des dépenses et des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comp tabilité spécifique : la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mi se en œuvre par les ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du budget général de l'État est déployée dans CHORUS. SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME ECONOMIE ET FINANCES MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT MISSION ECONOMIE P145 Epargne P305 Stratégie économique et fiscale 01- Épargne logement MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES 02- Instruments de financement du logement P218 Conduite et pilotage des politiques économique et financière P309 Entretien des bâtiments de l’Etat PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) au sein du programme (1) 01 - Épargne logement 02 - Instruments de financement du logement Total Ventilation des crédits indirects * 721 097 entre programmes +233 3 494 724 591 LFI 2013 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 721 330 3 494 +233 724 824 +0 % 0% +0 % 103 PLR 2013 Épargne ANALYSE DES COUTS Programme n° 145 PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLETES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci -après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres pr ogrammes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Dépenses directes au sein du programme (4) 01 - Épargne logement entre programmes 572 795 02 - Instruments de financement du logement Exécution 2013 Dépenses complètes Variation entre (4) et (5) (5) (6) +220 573 015 3 094 Total 3 094 575 888 +220 576 108 +0 % 0% +0 % (en milliers d’euros) -220 * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) Mission « Économie » -165 305 / Stratégie économique et fiscale -165 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -55 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -54 309 / Entretien des bâtiments de l’État -2 TABLEAU DE SYNTHESE DES RESULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2013 Crédits complets (2) 01 - Épargne logement (5) Exécution 2012 Dépenses complètes (7) Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2013 complètes 2013 [(1) et (2)] [(4) et (5)] Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2013 [(2) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2013 2012-2013 [(2) et (5)] [(7) et (5)] (3) (6) 721 330 573 015 651 881 +0 % +0% -148 316 -20,6 % -12,1 % 3 494 3 094 3 644 0% 0% -400 -11,5 % -15,1 % 724 824 576 108 655 524 +0 % +0 % -148 716 -20,5 % -12,1 % 02 - Instruments de financement du logement Total Exécution 2013 Dépenses complètes ANALYSE DES DEPENSES COMPLETES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITE DES RESULTATS La méthodologie employée pour la LFI 2013 et le RAP 2012 a été affinée : - les mêmes règles de déversement ont été utilisées pour les dépenses de masse salariale en provenance du programme 305 « Stratégie économique et fiscale » et les dépenses en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière », qui est le programme « soutie n » des ministères économiques et financiers. - le programme 145 reçoit désormais un déversement en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat ». 104 PLR 2013 Épargne Programme n° 145 ANALYSE DES COUTS ANALYSE DES ECARTS Les dépenses en provenance du programme 305 sont prépondérantes et représentent 75 % des déversements externes au RAP 2013. Elles représentaient 63 % des déversements externes du programme au RAP 2012. Les dépenses de soutien représentent, dans la continuité des années précédentes, une part extrêmement marginale (moins de 0,1 %) des crédits totaux du programme après ventilation. PRÉSENTATION DES COÛTS COMPLETS Note explicative La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospect ive. La reconstitution des coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabi lité générale, charges et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014. L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité gén érale dans CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’informa tion, la démarche s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automati que des données à intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison en tre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisé e et traçable dans CHORUS. (en milliers d’euros) Intitulé de l’action Coûts directs 2013 Ventilation des indirects* au sein du programme entre programmes (a) 01 - Épargne logement 02 - Instruments de financement du logement Total Coûts complets 2013 Variation entre (a) et (b) Coûts complets 2012 (b) 572 795 +222 3 092 575 887 +222 Écart Variation entre n et n-1 entre n et n-1 coûts complets coûts complets [(c) et (b)] [(c) et (b)] (c) 573 016 +0 % 657 158 -84 142 -12,8 % 3 092 0% 3 694 -602 -16,3 % 660 852 -84 743 -12,8 % 576 108 +0 % (en milliers d’euros) -222 *Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) Mission « Économie » -167 305 / Stratégie économique et fiscale -167 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -54 218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -54 309 / Entretien des bâtiments de l’État -1 CHARGES ET PRODUITS CALCULÉS OU RATTACHÉS Avertissement Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs. Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les repris es sur provisions et dépréciations. (en milliers d’euros) Désignation CAC RAP 2012 (1) CAC RAP 2013 (2) Écart entre (1) et (2) Variation entre (1) et (2) Dotations aux amortissements 0 0% Dotations aux provisions 0 0% Reprises sur provisions et dépréciations Charges constatées d’avance Charges à payer -483 948 5 790 -452 -1 -483 948 0% -5 790 -100 % 451 -99,8 % 105 PLR 2013 Épargne ANALYSE DES COUTS Programme n° 145 Les reprises sur provisions concernent essentiellement la provision pour primes des plans d’épargne logement, ajustée après détermination des données de la CAC en 2012, lors des travaux de certification des comptes de l’Etat. ANALYSE DES COÛTS COMPLETS DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du ministère. La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à retraiter. L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes de fiabilisation pour les exercices suivants : - la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits rattachées ; - l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles). Les mêmes règles de déversement que pour les dépenses complètes ont été utilisées pour le calcul des coûts complets du programme. Les coûts en provenance du programme 305 sont prépondérants et représentent 75 % des déverseme nts externes (64 % au RAP 2012). En 2013 et à l’instar des dépenses complètes après ventilation, les déversements externes représentent, dans la continuité des années précédentes, une part extrêmement marginale (moins de 0,1 %) des coûts complets du programme. PROGRAMME 168 Majoration de rentes PROGRAMME 168 MAJORATION DE RENTES MINISTRE CONCERNE AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 108 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 109 Justification au premier euro 113 108 PLR 2013 Majoration de rentes Programme n° 168 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ramon FERNANDEZ Directeur général du Trésor Responsable du programme n° 168 : Majoration de rentes L’origine de la participation de l’État aux majorations légales de rentes viagères remonte à la période de forte inflation de l’après-guerre, pendant laquelle les sociétés d’assurance et les mutuelles (organismes débirentiers) n’ont pas pu indexer les rentes viagères servies aux crédirentiers (retraites par capitalisation) sur l’évolution des prix. Les majorations versées par les débirentiers aux crédirentiers s’ajoutent au montant des rentes conventionnellement instituées. Le caractère exceptionnel de ce dispositif de financement, par la collectivité publique, de retraites par capitalisation ressortant du champ du contrat, a conduit le législateur à organiser un retour progressif au droit commun , facilité par l’instauration obligatoire, dans le code des assurances, d’un droit de la mutualité des assurés à bénéficier d’une participation aux bénéfices techniques et financiers organisés par les organismes d’assurance, via : - - la réduction progressive de la participation de l’État aux majorations légales, selon la date de souscription du contrat (avant ou après 1977, avec des taux de majoration distincts par année), selon le revenu du contractant, le type de contrat (contrat individuel ou groupe) et la fermeture du dispositif pour les rentes constituées après 1993 ; au gel de la revalorisation depuis 1995 (article 81 de la loi de finances pour 1995), puis à la fermeture du dispositif des majorations légales pour les contrats souscrits à partir de 1987. Le dispositif des majorations légales est aujourd’hui fermé et appelé à s'éteindre progressivement au fur et à mesure de l’extinction des contrats encore en stock. Compte tenu de l’âge moyen de la population concernée, les versements vont cesser d’ici un peu plus d’une vingtaine d’années environ, en l’état actuel des estimations sur l’évolution de la mortalité. Le responsable de ce programme est le Directeur général du Trésor. Le programme est décliné en un seul BOP, associé à une UO unique. La stratégie du responsable de programme en la matière tend à optimiser la gestion du dispositif au profit de ses bénéficiaires comme de l'État. L’élaboration d’objectifs pour ce programme n’apparaît pas pertinente car : - le dispositif est fermé et se borne à honorer les engagements légaux votés par le Parlement. ce programme consiste donc en la poursuite du service des majorations légales acquises jusqu’à exti nction des droits à versement ; la gestion du dispositif est assurée par les organismes débirentiers sans intervention de l’État. 109 PLR 2013 Majoration de rentes PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 168 PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2013 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Participation de l’État aux majorations de rentes viagères Total des AE prévues en LFI 181 000 000 181 000 000 179 184 062 181 000 000 181 000 000 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -1 815 938 Total des AE ouvertes 179 184 062 Total des AE consommées 179 184 062 2013 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Participation de l’État aux majorations de rentes viagères Total des CP prévus en LFI 181 000 000 181 000 000 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 181 000 000 179 184 062 -1 815 938 Total des CP ouverts 179 184 062 Total des CP consommés 179 184 062 181 000 000 110 PLR 2013 Majoration de rentes Programme n° 168 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2012 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2012 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Participation de l’État aux majorations de rentes viagères 185 000 000 183 284 829 185 000 000 183 284 829 Total des AE prévues en LFI 185 000 000 185 000 000 Total des AE consommées 183 284 829 183 284 829 2012 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 6 Dépenses d’intervention Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Participation de l’État aux majorations de rentes viagères 185 000 000 183 284 829 185 000 000 183 284 829 Total des CP prévus en LFI 185 000 000 185 000 000 Total des CP consommés 183 284 829 183 284 829 111 PLR 2013 Majoration de rentes PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 168 PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2012 (*) Ouvertes en LFI pour 2013 Crédits de paiement Consommées en 2013 (*) Consommés en 2012 (*) Ouverts en LFI pour 2013 Consommés en 2013 (*) Titre 6. Dépenses d’intervention 183 284 829 181 000 000 179 184 062 183 284 829 181 000 000 179 184 062 Transferts aux entreprises 169 427 536 168 000 000 166 257 730 169 427 536 168 000 000 166 257 730 13 857 293 13 000 000 12 926 332 13 857 293 13 000 000 12 926 332 Transferts aux autres collectivités Total hors FDC et ADP 181 000 000 181 000 000 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP -1 815 938 183 284 829 179 184 062 -1 815 938 179 184 062 183 284 829 179 184 062 179 184 062 112 PLR 2013 Majoration de rentes Programme n° 168 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 29/12/2013 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 1 815 938 Autres titres 1 815 938 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 1 815 938 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 1 815 938 113 PLR 2013 Majoration de rentes JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 168 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 Participation de l’État aux majorations de rentes viagères Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 181 000 000 179 184 062 181 000 000 179 184 062 181 000 000 179 184 062 181 000 000 179 184 062 181 000 000 181 000 000 181 000 000 181 000 000 -1 815 938 -1 815 938 -1 815 938 -1 815 938 Total des crédits ouverts 179 184 062 179 184 062 179 184 062 179 184 062 Total des crédits consommés 179 184 062 179 184 062 179 184 062 179 184 062 0 0 0 0 Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI PASSAGE DU PLF À LA LFI Il n’y a eu aucune modification entre les montants du PLF et les montants de la LFI. JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Le programme a fait l’objet d’une annulation en loi de finances rectificative de fin d’an née une fois les dépenses du programme définitivement connues. La loi de finances rectificative n°2013-1279 du 29 décembre 2013 a ainsi permis d’annuler 1,8 M€ (AE=CP) sur le programme. RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ La réserve de précaution du programme d’un montant de 10,8 M€ (AE=CP) a fait l’objet des m esures suivantes : - Dégel le 3 décembre 2013 pour payer les remboursements définitifs pour 2013 aux organismes débirentiers : 9 M€ - Annulation du solde par LFR de fin d’année : 1,8 M€ 114 PLR 2013 Majoration de rentes Programme n° 168 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) A UTORISATIONS D ' ENGAGEMENT DE PAIEMENT CREDITS AE ouvertes en 2013 (*) (E1) CP ouverts en 2013 (*) (P1) 179 184 062 179 184 062 AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013 (P2) (E2) 179 184 062 179 184 062 AE affectées non engagées au 31/12/2013 (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) AE non affectées non engagées au 31/12/2013 (E4) = (E1) - (E2) - (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (P4) 0 179 184 062 0 RESTES A PAYER Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut (R1) Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012 (R2) 0 Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net (R3) = (R1) + (R2) - CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) 0 0 AE engagées en 2013 CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (E2) 179 184 062 - (P4) 179 184 062 = Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R4) = (R3) - (P3) = Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R5) = (E2) - (P4) 0 0 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R6) = (R4) + (R5) Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013 (P5) 0 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 (P6) = (R6) - (P5) 0 115 PLR 2013 Majoration de rentes JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 168 ANALYSE DES RESULTATS L’exécution de ce programme s’effectuant en AE=CP, aucun reste à payer n’est à relever sur ce programm e au 31/12/2013. 116 PLR 2013 Majoration de rentes Programme n° 168 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Participation de l’État aux majorations de rentes viagères Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 181 000 000 181 000 000 179 184 062 179 184 062 Crédits de paiement 181 000 000 181 000 000 179 184 062 179 184 062 ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE DEPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux entreprises Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI Consommation 168 000 000 166 257 730 168 000 000 166 257 730 13 000 000 12 926 332 13 000 000 12 926 332 Une demande d’information est faite systématiquement chaque année auprès de l’ensemble des opérateurs, sociétés d’assurance et mutuelles, concernant le nombre de crédirentiers et leur âge moyen. Une bonne connaissance du périmètre des bénéficiaires a permis de réduire notablement les écarts entre la prévision de dépenses et les dépenses effectives de l’année suivante. Les demandes de remboursement en 2013 ont émané de 31 sociétés d’assurance, de 10 mutuelles et concernent au total 360 193 crédirentiers. PROGRAMME 336 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité PROGRAMME 336 DOTATION EN CAPITAL DU MECANISME EUROPEEN DE STABILITE MINISTRE CONCERNE AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 118 Objectifs et indicateurs de performance 122 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 124 Justification au premier euro 128 118 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Programme n° 336 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ramon FERNANDEZ Directeur général du Trésor Responsable du programme n° 336 : Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Ce programme budgétaire, créé par la loi n°2012-354 de finances rectificative du 14 mars 2012, constitue le support de la contribution française au capital du Mécanisme européen de stabilité (MES). A) Contexte de la mise en place du MES Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est une société anonyme de droit luxembourgeois. Fondé par un accord-cadre signé le 7 juin 2010 par les États membres de la zone euro et modifié par un avenant en date du 18 octobre 2011, il disposait à l’origine d’une capacité d’intervention totale de 440 milliards d’euros. Conjointement avec le Mécanisme européen de stabilisation financière (MESF), mécanisme communautaire permettant à l’Union européenne de lever jusqu’à 60 milliards d’euros avec la garantie implicite du budget communautaire, le FESF a été mobilisé dans le cadre de trois programmes d’assistance financière : le programme irlandais entre novembre 2010 et décembre 2013 (enveloppe de 17,7 Md€), le programme portugais depuis mai 2011 (26 Md€) et le programme grec depuis mars 2012 (144,6 Md€ dont 35,5 Md€ pour le financement de l’offre d’échange de dette grecque et des intérêts courus des titres échangés). Le FESF a également été mobilisé, de manière transitoire avant l’entrée en vigueur du MES, dans le cadre du programme d’assistance au secteur bancaire espagnol (juillet 2012). Le FESF, créé en tant qu’institution temporaire, n’avait toutefois pas la possibilité de s’engager dans de nouveaux programmes d’assistance financière après le 30 juin 2013. Le Conseil européen des 16 et 17 décembre 2010 a donc décidé de l’instauration d’un mécanisme permanent, le Mécanisme européen de st abilité (MES). Le traité instituant le MES est entré en vigueur le 27 septembre 2012 et le MES a été inauguré officiellement le 8 octobre 2012. B) Caractéristiques générales, membres et but du MES Le MES est une organisation internationale soumise au droit international public qui a son siège et son bureau principal à Luxembourg. Tous les États membres dont la monnaie est l’euro sont membres du MES. Tout État adhérant à la zone euro devient membre du MES. 9 Le MES a pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir un soutien à la stabilité de ses membres qui connaissent, ou risquent de connaître, de graves problèmes de financement, si cela est indispensable pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble ou de ses États membres. À cette fin, le MES est autorisé à lever des fonds en émettant des instruments financiers ou en concluant des accords ou des arrangements financiers ou d'autres accords ou arrangements avec ses membres, des institutions financières ou d'autres t iers. L’assistance financière apportée par le MES fait l’objet d’un protocole d’accord entre le MES et l’État membre concerné. Ce protocole d’accord peut être actualisé au vu de l’évolution de la situation macro -économique, financière et budgétaire. 9 Des États membres de l’Union européenne dont la monnaie n’est pas l’euro peuvent participer, au cas par cas, aux côtés du MES , à une opération d'assistance financière en faveur d'États membres de la zone euro. Dans ce cas, ils seront invités à participer, en qualité d'observateurs, aux réunions du MES qui portent sur cette assistance financière ainsi qu’à son suivi ; ils auront également accès en temps utile à toutes les informations et seront dûment consultés. PLR 2013 119 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 336 C) Organisation et règles de vote du MES Le MES est doté d'un conseil des gouverneurs et d'un conseil d'administration, ainsi que d'un directeur général et des effectifs jugés nécessaires. Chaque État membre du MES désigne un gouverneur (le ministre chargé des finances) et un gouverneur suppléant, révocables à tout moment. Le conseil des gouverneurs décide soit d'être présidé par le président de l'Eurogroupe, soit d'élire, parmi ses membres, un président et un vice-président, pour un mandat de deux ans. Chaque gouverneur désigne par ailleurs, parmi des personnes possédant un haut niveau de compétence dans les matières économique et financière, un administrateur et un administrateur suppléant destinés à siéger au conseil d’administration, révocables eux aussi à tout moment. Le conseil des gouverneurs désigne un directeur général parmi des candidats possédant la nationalité d'un membre du MES, une expérience internationale pertinente et un haut niveau de compétence dans les matières économique et financière. Les décisions les plus importantes (modification du capital, octroi d’un soutien à la stabilité, appels de fonds, modification de la liste des instruments d’assistance financière) sont prises d’un commun accord, c’est -à-dire à l’unanimité des membres participant au vote, les abstentions ne faisant pas obstacle à l’adoption de la décision. Par dérogation à cette règle, une procédure d’urgence peut être utilisée dès lors que la Commission européenne et la BCE concluent que la stabilité économique et financière de la zone euro est menacée et qu’une décision urgente est nécessaire. Dans ce cas, la décision est prise à la majorité qualifiée de 85 %. D’autres décisions sont prises à la majorité qualifiée de 80 % des voix exprimées, ou à la majorité simple. L’essentiel des décisions de fond relèvent du conseil des gouverneurs ; le conseil d’administration a un rôle limité à la gestion courante. Les interventions du MES sont subordonnées à une stricte conditionnalité, adaptée à l’instrument d’assistance financière choisi 10. La Commission européenne – en lien avec la BCE et, lorsque cela est possible, conjointement avec le FMI – est chargée de veiller au respect de cette conditionnalité, au travers des revues (généralement trimestrielles) des programmes d’assistance financière. Ces revues déterminent le déboursement des tranches successives de l’assistance financière. D) Capital et capacité d’intervention Le MES repose sur un capital souscrit par les États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro selon une clef de contribution 11. Le capital autorisé du MES a été fixé à 700 milliards d’euros à sa création, et se compose de parts libérées et de parts appelables. La valeur initiale des parts libérées s’élève à 80 milliards d’euros. Selon la clé de contribution fixée à l’annexe I du traité, la quote-part initiale de la France s’élève à 20,3859 %12. La souscription de la France au capital autorisé est de 142,7 milliards d’euros, dont 16,3 milliards d’euros de parts libérées. La capacité conjointe d’intervention du FESF et du MES a été fixée à 700 milliards d’euros . Compte tenu des engagements déjà pris par le FESF, de près de 200 milliards d’euros (programmes grec, irlandais et portugais), la capacité nouvelle du MES est d’environ 500 milliards d’euros. Cette conditionnalité peut prendre la forme, notamment, d’un programme d'ajustement macroéconomique, ou de l’obligation de co ntinuer à respecter des conditions d’éligibilité préétablies. 11 Cette clef de contribution est fondée sur les contribution s à la BCE, corrigée pendant 12 ans d’une compensation temporaire en faveur des pays dont le PIB par tête est inférieur à 75 % de la moyenne de l’UE (Estonie, Malte, Slovaquie, Slovénie). Cette correction s’applique ra également pendant une durée de 12 ans à compter de la date de son adhésion à tout nouveau membre du MES répondant au même critère, ce qui est le cas de la Lettonie qui a rejoint le MES le 13 mars 2014 à la suite de son entrée dans la zone euro le 1 er janvier 2014. 12 L’adhésion de la Lettonie au MES conduira en 2014 à une légère augmentation du capital souscrit du MES, à 701,9 Md€, sans conséquence sur le montant de la souscription française, ce qui fera passer la quote -part de la France à 20,3297 %. 10 120 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Programme n° 336 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES E) Instruments d’intervention Les modalités de soutien du MES sont prévues aux articles 14 à 18 du traité instituant le MES. Le conseil des gouverneurs peut toutefois décider de réexaminer la liste de ces instruments et, le cas échéant, de la modifie r d’un commun accord. Les instruments d’assistance du MES disponibles sont : – une assistance financière à titre de précaution, sous la forme d’une ligne de crédit assortie de conditions éventuellement renforcées ; – une assistance financière pour la recapitalisation d’institutions financières, sous forme de prêts à un État membre du MES, dans le but spécifique de recapitaliser des institutions financières de cet État membre ; – un accord de prêt ; – un soutien sur le marché primaire, via des achats sur ce marché de titres émis par un État membre du MES, en vue d’optimiser le rapport coût-efficacité de l’assistance financière ; – un soutien sur le marché secondaire, via des achats sur ce marché de titres de dette d’un État membre du MES, sur la base d’une analyse de la BCE reconnaissant l’existence sur les marchés financiers de circonstances exceptionnelles et de risques pour la stabilité financière. F) Versement par la France de sa souscription au capital appelé du MES La souscription de la France au capital appelé du MES, d’un montant total de 16,3 Md€, était prévue devoir être versée en cinq tranches de 3,3 Md€ chacune. Les deux premières tranches ont été versées le 11 octobre 2012, la troisième le 29 avril 2013 et la quatrième le 31 octobre 2013, tandis que la cinquième et dernière le sera en avri l 2014. Le mécanisme budgétaire mis en œuvre pour assurer ces versements est le suivant : – ouverture de crédits sur le présent programme du budget général ; – versement du budget général sur le compte d’affectation spéciale (CAS) « Participations financiè res de l’État » (les versements sur ce CAS ne sont soumis à aucune règle de plafonnement en application de l’article 21 de la loi organique relative aux lois de finances) ; – versement au MES, depuis le CAS. Impact de la capitalisation du MES sur la dette et le déficit de la France Conformément à l’avis d’Eurostat en date du 7 avril 2011, l’impact budgétaire de la contribution de la France au capi tal du MES est le suivant : - les versements des cinq tranches de la souscription de la France au capital app elé du MES (ainsi que les éventuels versements ultérieurs dès lors qu’ils n’auraient pas vocation à couvrir des pertes du MES) sont considérés en comptabilité nationale comme des opérations financières. De ce fait, ces versements (i) sont comptabilisés dans la dette brute maastrichtienne mais pas dans la dette nette et (ii) sont comptabilisés dans le déficit budgétaire mais pas dans le déficit public maastrichtien ; - les éventuels versements ultérieurs, s’ils ont vocation à couvrir des pertes du MES, sont considérés comme des dépenses des administrations publiques (transferts en capital). De ce fait, ces versements (i) sont comptabilisés dans la dette brute maastrichtienne ainsi que dans la dette nette et (ii) sont comptabilisés dans le déficit budgétaire ainsi que dans le déficit public maastrichtien ; - le capital appelable est traité comme un passif contingent des États et n’a aucun impact maastrichtien s’il n’est pas appelé. Il est comptabilisé en engagement hors bilan dans le CGE (compte général de l’État). Enfin, la dette du MES n’est pas imputée aux États membres qui en sont actionnaires (seul le capital appelé a un impact sur la dette maastrichtienne). PLR 2013 121 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 336 G) Interventions du MES À ce jour, l’Espagne et Chypre ont bénéficié d’une assistance financière du MES. a) Assistance financière du MES à l’Espagne L’Espagne a bénéficié entre juillet 2012 et janvier 2014 d’un programme d’assistance financière afin d’accompagner et de financer la restructuration et la recapitalisation de son secteur bancaire. Ce pr ogramme était assorti de conditionnalités sectorielles et son montant plafonné à 100 Md€. Le FMI n’était impliqué qu’au titre de l’assistance technique, et n’a pas participé au financement de ce programme. Sur les 100 Md€ disponibles, 41,33 Md€ ont été décaissés par le MES sous forme de prêts à l’État espagnol les 11 décembre 2012 et 5 février 2013. La disponibilité des fonds restant auprès du MES a expiré le 31 décembre 2013, sans qu’aucun déboursement supplémentaire n’ait eu lieu. Le programme a formellement pris fin en janvier 2014 suite à l’examen de la cinquième revue. Tous les objectif s fixés dans le cadre du programme ont été atteint et la situation du secteur bancaire a continué de se stabiliser en 2013. Il nécessitera néanmoins un suivi attentif de la part des autorités, notamment en ce qui concerne la poursuite de la restructuration des banques aidées. L’Espagne est désormais soumise au régime de surveillance post -programme par la Commission européenne. b) Assistance financière du MES à Chypre Le 27 juin 2012, Chypre était devenue le cinquième pays de la zone euro à solliciter une a ssistance financière auprès de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. L’accord final de l’Eurogroupe sur les contours d’une aide financière de 10 Md€ dont 9 Md€ apportés par le MES et 1 Md€ par le FMI accompagnée d’une restructuration profonde du secteur bancaire, est intervenu le 25 mars 2013. Le programme a été formellement adopté par le conseil d’administration du FMI le 15 mai 2013 et par le conseil des gouverneurs du MES le 24 avril 2013. La restructuration du secteur bancaire, pilier central de ce programme chypriote, reposait sur la mise en résolution de la seconde banque du pays (Laïki Bank) et le transfert de ses dépôts assurés et ses actifs sains dans Bank of Cyprus (premier établissement du pays). Les besoins de recapitalisations de Bank of Cyprus ont été notamment couverts par la mise à contribution des déposants non assurés via la conversion 47,5 % de leurs dépôts en actions (cette quote-part a été déterminée sur la base des résultats de la valorisation des actifs communiqués à la fin du mois de juillet 2013, l’objectif étant que Bank of Cyprus affiche un ratio de fonds propres « core tier one » de 9 % dans un scénario macroéconomique dégradé). Ces opérations, aux côtés d’une consolidation ambitieuse des finances publiques (objectif d’un surplus primaire de 1,2 % du PIB d’ici 2016), ont permis de limiter l’enveloppe de financement du programme à 10 Md€. À l’horizon 2018, la taille du système bancaire chypriote devrait être ramenée à 275 % du PIB (contre environ 550 % du PIB fin 2012), ce qui serait conforme à la moyenne de la zone euro. Les premières revues du programme ont été conclues positivement , attestant d’une exécution rigoureuse du programme par les autorités chypriotes. Cela a conduit le conseil d’administration du MES à autoriser sur l’année 2013 le déboursement de trois tranches pour un montant total de 4,6 Md€. La troisième revue du programme, conclue en février 2014, a donné lieu à un versement supplémentaire de 150 M€. RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 S’assurer que les conditionnalités des programmes mis en place par les Etats membres en difficulté en échange des prêts consentis par le MES sont respectées INDICATEUR 1.1 Taux de revues positives INDICATEUR 1.2 Taux de respect des objectifs fixés dans les revues 122 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Programme n° 336 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : S’assurer que les conditionnalités des programmes mis en place par les Etats membres en difficulté en échange des prêts consentis par le MES sont respectées INDICATEUR 1.1 : Taux de revues positives (du point de vue du citoyen) Taux de revues positives Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % SO 100 ND 100 100 100 Commentaires techniques Source des données : DG Trésor. Mode de calcul : L’indicateur mesure le taux de revues validées positivement au cours de l’année de programmatio n pour chaque État membre bénéficiaire d’une assistance financière du MES. INDICATEUR 1.2 : Taux de respect des objectifs fixés dans les revues (du point de vue du citoyen) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation Taux de mesures "observées" % SO 92 ND SO ND Taux de mesures "partiellement observées" % SO 0 ND SO ND Taux de mesures "en cours de mise en oeuvre" % SO 8 ND SO ND Taux de mesures "en retard de mise en oeuvre" % SO 0 ND SO ND Taux de mesures "non observées" % SO 0 ND SO ND 2015 Cible PAP 2013 Commentaires techniques Source des données : DG Trésor. Mode de calcul : L’indicateur mesure le taux de respect par chaque pays bénéficiaire des différentes conditionnalités fixées pour chaque revue, sur la base des objectifs révisés du protocole d’accord propres à chaque revue et de l’évaluation qui en est faite par les missions d’ins pection. Chaque conditionnalité est évaluée selon le degré de conformité des mesures prises par le pays et des résultats obtenus au vu des ob jectifs du programme d’ajustement. Cette évaluation est graduée sur l’échelle suivante : « observé », « partiellement observé », « en cours de mise en œuvre », « en retard de mise en œuvre », « non observé ». ANALYSE DES RÉSULTATS Indicateur 1.1 Toute assistance financière octroyée par le MES est assortie de conditionnalités strictes, qui peuvent être de nature spécifique (par exemple portant sur la situation d’une banque particulière dans le cadre d’un programme bancaire), sectorielle (par exemple portant sur la gouvernance du secteur financier dans son ensemble) voire relatives à la politique économique générale. La Commission européenne est chargée, en lien avec la BCE (ainsi que, dans le cas du programme espagnol, l’Autorité bancaire européenne) et, lorsque cela est possible, conjointement avec le FMI, de veiller au respect de ces PLR 2013 123 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 336 conditionnalités, au travers des revues (généralement trimestrielles) des programmes d’assistance financière. Ces revues déterminent le déboursement des tranches successives de l’assistance financière. L’indicateur utilisé mesure, dans l’ensemble des États membres bénéficiaires d’une as sistance financière du MES, le taux de revues validées positivement. Les trois missions de revue du programme espagnol qui ont eu lieu en 2013 ont conclu à un avancement très satisfaisant de la mise en œuvre du programme. La cinquième et dernière mission de revue, qui s’est déroulée au mois de décembre dernier, a conclu à la bonne mise en œuvre de toutes les conditionnalités spécifiées dans le protocole d’accord13. La disponibilité des fonds non déboursés par le MES a expiré le 31 décembre 2013 et le progra mme d’assistance a formellement pris fin le 23 janvier 2014. S’agissant de Chypre, deux revues ont eu lieu en 2013 et toutes deux se sont conclues positivement, les inspecteurs de la Troïka soulignant l’exécution rigoureuse du programme dans leur communiq ué de fin de mission 14. 13 Communiqué de fin de mission disponible sur le site de la Commission européenne : europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-1153_en.htm?locale=en 14 Communiqué de fin de mission disponible sur le site de la Commission eur opéenne : europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-963_en.htm 124 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Programme n° 336 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2013 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité 0 0 9 785 232 000 0 0 0 0 9 785 232 000 Total des AE prévues en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +9 786 512 000 +9 786 512 000 Total des AE ouvertes 9 786 512 000 9 786 512 000 Total des AE consommées 9 785 232 000 9 785 232 000 2013 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) Total des CP ouverts Total des CP consommés 0 6 523 488 000 6 523 488 000 0 6 523 488 000 6 523 488 000 125 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 336 2012 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES 2012 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 Total des AE prévues en LFI Total des AE consommées 2012 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 Total des CP prévus en LFI Total des CP consommés 126 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Programme n° 336 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2012 (*) Crédits de paiement Ouvertes en LFI pour 2013 Consommées en 2013 (*) Consommés en 2012 (*) Ouverts en LFI pour 2013 Consommés en 2013 (*) Titre 3. Dépenses de fonctionnement 6 523 488 000 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 523 488 000 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 0 Dotations en fonds propres 0 6 523 488 000 Dépenses de participations financières 6 523 488 000 Total hors FDC et ADP Ouvertures et annulations (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP 6 523 488 000 0 6 523 488 000 +9 786 512 000 0 9 786 512 000 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 127 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 336 RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS ARRETES DE REPORT DE CREDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 28/03/2013 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 9 786 512 000 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres 9 786 512 000 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 128 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Programme n° 336 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité 0 9 785 232 000 Total des crédits prévus en LFI Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 0 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 0 0 Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP 0 +9 786 512 000 +9 786 512 000 0 0 0 Total des crédits ouverts 0 9 786 512 000 9 786 512 000 0 6 523 488 000 6 523 488 000 9 785 232 000 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 +1 280 000 +1 280 000 0 0 Total des crédits consommés Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI 0 0 129 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 336 SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) A UTORISATIONS D ' ENGAGEMENT DE PAIEMENT CREDITS AE ouvertes en 2013 (*) (E1) CP ouverts en 2013 (*) (P1) 9 786 512 000 6 523 488 000 AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013 (P2) (E2) 9 785 232 000 6 523 488 000 AE affectées non engagées au 31/12/2013 (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) AE non affectées non engagées au 31/12/2013 (E4) = (E1) - (E2) - (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (P4) 1 280 000 6 523 488 000 0 RESTES A PAYER Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut (R1) Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012 (R2) 0 Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net (R3) = (R1) + (R2) - CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) 0 0 AE engagées en 2013 CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (E2) 9 785 232 000 - (P4) 6 523 488 000 = Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R4) = (R3) - (P3) = Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R5) = (E2) - (P4) 0 3 261 744 000 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R6) = (R4) + (R5) 3 261 744 000 Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013 (P5) 3 261 744 000 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 (P6) = (R6) - (P5) 0 130 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Programme n° 336 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ANALYSE DES RESULTATS La souscription de la France au capital appelé du MES, d’un montant tota l de 16,3 Md€, doit être versée en cinq tranches de 3,3 Md€ chacune. Les deux premières tranches ont été versées le 11 octobre 2012, les troisième et quatrième en 2013 (respectivement le 29 avril et le 31 octobre), tandis que la cinquième et dernière le se ra en avril 2014. Les AE consommées en 2013 correspondent aux trois dernières tranches et les CP aux troisième et quatrième tranches. La différence entre les deux sera consommée par des CP en 2014. 131 PLR 2013 Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 336 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Dotation en capital du Mécanisme européen de stabilité Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement Crédits de paiement 0 0 9 785 232 000 9 785 232 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 6 523 488 000 La souscription de la France au capital appelé du MES, d’un montant total de 16,3 Md€, doit être versée en cinq tranches de 3,3 Md€ chacune. Les deux premières tranches ont été versées le 11 octobre 2012, les troisième e t quatrième en 2013 (respectivement le 29 avril et le 31 octobre), tandis que la cinquième et dernière le sera en avril 2014. Les AE consommées en 2013 correspondent aux trois dernières tranches et les CP aux troisième et quatrième tranches. La différence entre les deux sera consommée par des CP en 2014. DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Consommation Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Crédits de paiement Prévision LFI 9 785 232 000 Consommation 6 523 488 000 DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES Autorisations d’engagement Catégorie Dotations en fonds propres Dépenses de participations financières Prévision LFI Consommation Crédits de paiement Prévision LFI 0 6 523 488 000 Consommation PROGRAMME 338 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement PROGRAMME 338 AUGMENTATION DE CAPITAL DE LA BANQUE EUROPEENNE D’INVESTISSEMENT MINISTRE CONCERNE AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Bilan stratégique du rapport annuel de performances 134 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 135 Justification au premier euro 138 134 PLR 2013 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement Programme n° 338 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Ramon FERNANDEZ Directeur général du Trésor Responsable du programme n° 338 : Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement Le programme, créé en loi de finances pour 2013 et mis en œuvre par le ministère de l’économie et de s finances, participe à la politique d’investissement de l’Union européenne dans le cadre du Pacte européen pour la croissance et l’emploi adopté en Conseil européen des 28 et 29 juin 2012 en complément du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance du 2 mars 2012. Il porte sur la participation de la France à l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (BEI), décidée lors de son conseil d’administration du 24 juillet 2012. L’augmentation de capital de la BEI, à hauteur de 10 Mds€, a été décidée dans le but d’élever les concours de l’institution au sein de l’UE. Elle a pris effet le 31 décembre 2012 et pour la France comme pour les autres actionnaires fait normalement l’objet d’un versement unique avant le 31 mars 2013. Cependant les États membres en ayant formulé la demande avant le 14 septembre 2012 peuvent étaler le règlement de leur souscription en trois paiements (50 % avant le 31 mars 2013, 25 % avant le 31 mars 2014 et 25 % avant le 31 mars 2015). Au 31 mars 2013, l’augmentation de capital de la BEI a été libérée à 91%, et s’agissant de la participation de la France, l’opération a été entièrement soldée. Elle constitue l’une des mesures phares du Pacte européen pour la croissance et l‘emploi adopté en juin 2012, so us l’impulsion de la France. La BEI a ajusté son plan d’affaires en conséquence pour accroître ses volumes d’intervention au sein de l’UE de 20 Md€ par an durant la période 2013-2015. Cette augmentation porte le capital souscrit de la BEI de 232,39 Mds€ à 242,39 Mds€. Elle est entièrement libérée et ne comporte pas de capital appelable en cas de modification adverse des ratios de la BEI. Suite à cette augmentation, la part du capital versé est ainsi portée de 5% à 8,919% du capital souscrit. La participation de chaque Etat souscripteur à cette augmentation de capital a été calculée selon la quote -part du capital déjà détenue. Elle s’est élevée à 1,617 milliard d’euros pour la France, qui détenait 16,17 % du capital de la BEI. 135 PLR 2013 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 338 PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES 2013 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (nouveau) 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 Total des AE prévues en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 1 617 003 000 Total des AE ouvertes Total des AE consommées 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 2013 / CREDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 7 Dépenses d’opérations financières Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (nouveau) 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 Total des CP prévus en LFI Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) Total des CP ouverts Total des CP consommés 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 136 PLR 2013 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement Programme n° 338 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2012 (*) Ouvertes en LFI pour 2013 Crédits de paiement Consommées en 2013 (*) Consommés en 2012 (*) Ouverts en LFI pour 2013 Consommés en 2013 (*) Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 617 003 000 1 617 003 000 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 617 003 000 1 617 003 000 Titre 7. Dépenses d’opérations financières 1 617 003 000 1 617 003 000 Dépenses de participations financières 1 617 003 000 1 617 003 000 Total hors FDC et ADP 1 617 003 000 1 617 003 000 Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) (*) y.c. FDC et ADP 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 137 PLR 2013 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 338 RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 138 PLR 2013 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement Programme n° 338 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (nouveau) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 Total des crédits ouverts 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 Total des crédits consommés 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 0 0 0 0 Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI 139 PLR 2013 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 338 SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) A UTORISATIONS D ' ENGAGEMENT DE PAIEMENT CREDITS AE ouvertes en 2013 (*) (E1) CP ouverts en 2013 (*) (P1) 1 617 003 000 1 617 003 000 AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013 (P2) (E2) 1 617 003 000 1 617 003 000 AE affectées non engagées au 31/12/2013 (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) AE non affectées non engagées au 31/12/2013 (E4) = (E1) - (E2) - (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (P4) 0 1 617 003 000 0 RESTES A PAYER Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut (R1) Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012 (R2) 0 Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net (R3) = (R1) + (R2) - CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) 0 0 AE engagées en 2013 CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (E2) 1 617 003 000 - (P4) 1 617 003 000 = Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R4) = (R3) - (P3) = Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R5) = (E2) - (P4) 0 0 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R6) = (R4) + (R5) Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013 (P5) 0 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 (P6) = (R6) - (P5) 0 140 PLR 2013 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement Programme n° 338 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 Crédits de paiement 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 1 617 003 000 La participation de la France à l’augmentation de capital de la BEI s’est élevée à 1,617 milliard d’euros. Comme pour les autres États membres de l’UE et actionnaires de la BEI, le montant de cette participation a été déterminé en proportion de la quote-part de capital déjà détenue dans la banque. Le versement opéré à partir du programme 338 vers le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » a été réalisé le 21 mars 2013, et le versement à la BEI est intervenu le 27 mars 2013. DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Consommation Crédits de paiement Prévision LFI 1 617 003 000 Consommation 1 617 003 000 DEPENSES D’OPERATIONS FINANCIERES Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de participations financières Prévision LFI 1 617 003 000 Consommation Crédits de paiement Prévision LFI 1 617 003 000 Consommation