la production

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ECONOMIE GENERALE - BTS AG PME/PMI
CHAPITRE IV
LA PRODUCTION
 Distinguer les notions de production marchande et non marchande
 Mettre en évidence l’importance de la production non marchande réalisée par l’Etat
 Définir la VA et les principaux agrégats de la Comptabilité Nationale
 Repérer les imites de la mesure de la production
Ce chapitre est encore un chapitre de techniques. Il va nous permettre de rappeler à quoi
correspondent les grands agrégats de la comptabilité nationale (PIB, PNB) mais aussi leurs
limites (importantes !)
Il va permettre également de rappeler les notions de production marchande et non
marchande.
I – PRODUCTION MARCHANDE ET PRODUCTION NON MARCHANDE
Que signifie « marchand » et « non marchand » ?
>> marchand = vendu à un prix couvrant les coûts
>> non marchand = cédé gratuitement ou à un prix inférieur aux coûts
Qui « fait » du marchand/non marchand
>> les administrations publiques et privées (syndicat, parti, association, …)
A – LA PRODUCTION MARCHANDE
La production marchande comprend les biens et les services échangés sur le marché à un
prix couvrant leurs coûts de production. On distingue :
- le secteur privé marchand qui comprend l’ensemble des entreprises privées
- le secteur public marchand qui comprend les entreprises publiques et semi-
publiques.
Etude du doc. 2 p. 24 sur le secteur public marchand
Voir l’importance de la baisse du public marchand par le train de privatisations lancé
depuis 1993.
Quels sont les objectifs d’une privatisation ?
>> principe de libre concurrence (public subventionné, aides = entrave => Dir Eur)
>> efficacité de gestion
>> favoriser l’innovation et l’esprit d’entreprise en se mesurant au privé
>> faire rentrer des sous dans le budget de l’Etat
Les entreprises publiques du secteur marchand sont encore non négligeables mais la
tendance lourde des privatisations réduit régulièrement leur nombre

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Délimitation de la notion de secteur public
Entreprises publiques à statut
d’établissement public industriel et
commercial (Epic : EDF, GDF,
SNCF, RATP, …)
Autres E publiques : sociétés
nationales, nationalisées
d’économie mixte (capitaux
publics > privés : Air France)
Exploitant public
(La Poste)
Fonction publique d’Etat
(Ministères civils et Défense)
Fonction publique hospitalière
Organismes privés à financement
public prédominant (>50% des
ressources)
Sécurité Sociale
Secteur
public
productif
Fonction
publique
Secteur
public
Administrations
publiques

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Délimitation de la notion de secteur public
Entreprises publiques à statut d’établissement
public industriel et commercial (Epic : EDF,
GDF, SNCF, RATP, …)
Autres E publiques : sociétés nationales,
nationalisées d’économie mixte (capitaux
publics > privés : Air France)
Exploitant public
(La Poste)
Fonction publique d’Etat
(Ministères civils et Défense)
Fonction publique hospitalière
Organismes privés à financement public
prédominant (>50% des ressources)
Sécurité Sociale
Délimitation de la notion de secteur public
Entreprises publiques à statut d’établissement
public industriel et commercial (Epic : EDF,
GDF, SNCF, RATP, …)
Autres E publiques : sociétés nationales,
nationalisées d’économie mixte (capitaux
publics > privés : Air France)
Exploitant public
(La Poste)
Fonction publique d’Etat
(Ministères civils et Défense)
Fonction publique hospitalière
Organismes privés à financement public
prédominant (>50% des ressources)
Sécurité Sociale
Secteur
public
productif
Fonction
publique
Secteur public
Administrations
publiques
Secteur
public
productif
Fonction
publique
Secteur public
Administrations
publiques

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B – LA PRODUCTION NON MARCHANDE ET LE POIDS DU SERVICE PUBLIC.
La production non marchande correspond à la production de services fournis
gratuitement ou quasi gratuitement par les administrations publiques, les administrations
privées. Ces services ne peuvent être vendus sur un marché : Education nationale,
hôpitaux, transports publics, infrastructures routières …
Distribution doc. sur nomenclature du service public.
En comptabilité nationale, leur évaluation est différente : si la production marchande peut
être évaluée grâce au prix du marché (VA = CA - CI), la production non marchande est
évaluée à son coût de revient (pas de prix de vente …)
Au cours du temps, le poids de la production non marchande a progressé et représente
environ 17 % du PIB . Il l’est également en terme d’effectif puisque l’emploi public
représente environ 20 % de la population active occupée, soit un salarié sur cinq.
Les trois fonctions publiques - d'Etat, territoriale et hospitalière - employaient au 31
décembre 2003, 5 millions de personnes, hors emplois aidés.
NB : 81% des agents sont titulaires ou militaires (4 millions de personnes), 15% sont non
titulaires (768.000 personnes), le restant des effectifs, soit 4%, étant constitué d'ouvriers
d'Etat (56.000 personnes), de médecins des hôpitaux publics (94.000 personnes) et
d'assistantes maternelles des collectivités territoriales (55.000 personnes) fin 2003.
B – LES AUTRES DECOUPAGES DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE.
Différence entre secteur et branche ?
A quoi correspondent les 3 secteurs d’activité ?
Qui les a inventés ?
 un secteur d’activité fait référence à un ensemble d’entreprise ayant la même
activité principale (voir Colin Clark)
 une branche d’activité fait référence à des unités de production (entreprise ou
partie d’entreprise) qui produisent les mêmes biens ou services
Ex : Peugeot ; secteur principal = industriel mais est dans plusieurs branches (auto,
biens de consommation (vélos, perceuses), services aux entreprises et aux
particuliers, dont financements, crédits auto, …
Evolution des secteurs d’activité (classification Colin Clark livre p. 27, INSEE)
Primaire
Secondaire
Tertiaire
1970
13.3%
37.9%
48.8%
100%
1980
8.4%
34.8%
56.8%
100%
1990
5.6%
28.9%
65.5%
100%
2000
4.3%
22.7%
73%
100%
 Conclure à la tertiarisation de l’économie.

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II – LES INDICATEURS DE LA COMPTABILITE NATIONALE
Tous les grands tableaux et graphiques sur la production font appel à deux notions
fondamentales : la VA et le PIB. On y rajoutera le PNB et le RN.
A – NOTION DE VALEUR AJOUTEE
La comptabilité nationale définit la valeur ajoutée comme étant la différence entre la
valeur de la production et les consommations intermédiaires, c’est-à-dire la valeur des
biens et services détruits au cours de la période dans le processus de production.
Elle correspond aux richesses créées par l’activité productive.
(la VA est ce que l’entreprise a réalisé par elle-même)
Au niveau d’une entreprise, le calcul est simple : VA = CA – CI (microéconomie)
NB : En agrégeant la VA de toutes les entreprises, on en déduit la VA nationale (macro)
B - LE PRODUIT INTERIEUR BRUT
Le PIB est un agrégat correspondant à la somme des valeurs ajoutées des entreprises.
Pour la comptabilité nationale :
PIB = sommes des VA + TVA + droits de douanes.
NB : correspond au PIB marchand, donc évaluable sur un marché à un prix qui comprend les taxes
facturées au consommateur.
Rappelez la différence entre PIB et PNB.
- PIB = somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises situées sur le
territoire français.
- PNB = somme des VA de toutes les entreprises françaises à l’étranger, en
excluant les entreprises étrangères en France.
Le PNB étant plus difficile à évaluer, on retient plutôt le PIB.
On peut y ajouter la notion de revenu national qui déduit du PIB la
consommation de capital fixe (les amortissements) et les transferts avec le reste
du monde (revenus perçus du RdM – revenus versés au RdM).
La croissance économique d’une nation entre deux années se mesure généralement
grâce au P.I.B. Le taux de croissance est alors obtenu par la formule :
On peut également utiliser le PNB.
PIBn – PIBn-1
t = ----------------------- x 100
PIBn-1