P.2Les chaînes sociables d’ordre 2 sont des pères amiables
Soit les chaîne sociables d’ordre 2 vérifiant la propriété s() = et s() = , on remarque que a1 et a2
sont des nombres amis. (4.3)
La recherche des chaînes sociables d’ordre n pour n ›2 est une discipline récente qui n’a vraiment débuté
qu’au XXe siècle, quoiqu’elle ait passionné certains mathématiciens tels que Pythagore, Euler, Descartes
et bien d’autres. Mais par manque des moyens théoriques et informatiques, ils n’ont pas pu se lancer
dans cette aventure.
Il faut attendre que Poulet découvre pour la première fois, à la main, l’existence des chaînes amiables
d’ordre supérieur à 2. En 1918, il exhibe une chaîne sociable d’ordre 5 (12496, 14288, 15472,
14536,14264).
Il fallut attendre 1970 et l’utilisation d’ordinateurs pour découvrir de nouvelles chaînes sociables, cette
fois d’ordre 4. Notons que malgré de recherches intensives, aucune chaîne sociable d’ordre supérieur à
28 n’a été trouvée depuis 1918.
Conclusion
In fine, ce papier s'est proposé de traiter les questions liées à l'univers de nombres en se focalisant sur
les nombres parfaits et amiables qui intriguent les mathématiciens et passionnent les amateurs depuis
plus de deux millénaires. ce papier n'a pas présenté ou traité de manière exhaustive toute la théorie des
nombres, dès lors il est possible d'envisager un prolongement de cette étude en direction de
l'appréhension d'autres types de nombres qui occupent de plus en plus une place de choix dans l’analyse
mathématique et qui pour certains ont été considérés comme mystère, tels que les nombres premier
(hypothèse de Riemann), les nombres abondants, les nombres pseudo-premiers, etc.
Bibliographie
BOUVIER Alain, GEORGE Michel et Le LIONNAIS François, 2009, Dictionnaire des
mathématiques, 3ème édition, France Quercy. 1029p.
COHEN Henri, 2009, "Problèmes ouverts en théorie des nombres", Institut de Mathématiques de
Bordeaux. pp 2-6
DELAHAYE Jean-Paul, 2013, Merveilleux nombres premiers (voyage au cœur de l'arithmétique),
2ème édition, Belin pour la science. 336p.
SONG Y. Yan, 1996, "Perfect, amicable and sociable numbers. A computational approach", World
scientific, Singapore. pp 3-7
Annexes
A1. Quelques questions non résolues de la théorie de nombres
* Conjecture de Goldbach (1742):
“ Tout nombre entier pair supérieur à 3 peut s'écrire comme la somme de deux nombres premiers”
La figure ci-dessous montre, pour les premiers nombres pairs (2N allant de 4 à 50), les solutions de
l'équation 2N=p+q représentées par: