Auteur : Hans Christian Andersen
Illustrations : Delphine Grenier
Editions Didier jeunesse
Avril 2005
YAKOUBA
Auteur : Thierry Dedieu
Illustrations : Thierry Dedieu
Editions Seuil jeunesse
1994
Auteur : Claude Ponti
Illustrations : Claude Ponti
Editeur : Ecole des Loisirs
Collection : Lutin Poche
1993
L’OISILLON NE SANS NOM
Auteur : Elisabeth Brami
Illustrateur : Lionel Le Néouanic
Editeur : Panama
2006
Auteur : Pavlovsky
llustrateur : Lesgourgues
editions : Nathan Poche
C’est la deuxième fois que
l'illustratrice Delphine Grenier se fait
l'interprète d'un conte d'Andersen
chez Didier jeunesse. Après la
"Princesse au petit pois", voilà
qu’elle se tourne vers "Le vilain Petit
Canard", ce volatile repoussé,
chassé et battu à cause de sa
différence. Delphine grenier sait
traduire des atmosphères. Ici
encore elle nous propose du grand
art, avec ses compositions réalisées
à partir de monotypes, de la
peinture à l'huile et quelques
collages. Ce sont de grands
tableaux, des paysages, un détail
ou les animaux qui font parfaitement
ressortir la tonalité du récit sans en
trahir la trame. Une revisite
personnelle loin de la mièvrerie d'un
grand classique !
Un grand album en noir et blanc
signé Thierry Dedieu autour du
thème de l’Afrique. Yakouba, est un
jeune Africain qui arrive à l’âge pour
devenir guerrier. Pour apporter la
preuve de son courage, il doit
affronter le lion et le tuer. Pendant
des jours, il cherche le lion, la peur
au ventre. Arrive la rencontre. Mais
Yakouba voit devant lui un lion
blessé. Soit il le tue et passe pour
un grand chasseur, soit il le laisse
vivre et sort grandi aux yeux de sa
famille. Yakouba laissera partir le
lion. Depuis ce jour, il garde le
troupeau, à l’écart du village, mais
celui-ci n’a jamais été attaqué par
les lions. Un texte court et rythmé,
un beau travail graphique entre
ombre et lumière, pour un album
émouvant et sincère.
A sa naissance, les parents
d'Okilélé s'exclament : "Oh ! Qu'il
est laid !". Il comprit très vite qu'il
n'avait pas la même tête que les
autres. Il dut alors se réfugier sous
l'évier. Ce fut le début d'une autre
vie.
La mise en scène de ce livre grand
format est signée Lionel Le Néouanic,
délaissant l’univers des objets, pour de
grands portraits d’animaux et de
personnages loufoques. On croisera un
fantôme et une roue de vélo, on suivra
une route infinie et on pourra même
entrer dans une bouche d’ogre. C’est
Elisabeth Brami qui signe ce fabuleux
voyage de l’oisillon né sans nom. Car, ici
le but de petit oiseau n’est pas mince :
retrouver ces parents. L’oiseau part alors
pour un long périple au pays des lettres,
à la découverte de l’alphabet. L’oiseau,
dans ce gigantesque alphabet
rencontrera peu d’aide « avant d’arriver
jusqu’à Z ». Pourtant, de A à Z, les
rencontres, probables et incroyables,
sont nombreuses. Jouant sur la
phonétique des mots et sur la
prononciation, on croise un « babouin
barbu du Bengale », une « gigantesque
girafe des Galápagos », un « mouton
musclé des montagnes du Maroc » et un
« tendre tatou de Tombouctou ». Un
exercice de style, façon Perec, certes,
mais surtout une imagination débordante
pour jouer et savourer les mots.
Elisabeth Brami et Lionel Le Néouanic
nous donne une belle leçon
d’apprentissage et ces 26 voyages sont
comme autant de petits bonheurs
Les matriochkas sont des poupées
russes qui s’emboîtent les unes
dans les autres. Olga est
la plus petite d’entre-elles : la seule
qui n’ait pas dans son ventre une
petite soeur. Bien
qu’étant la préférée des enfants,
Olga se sent insignifiante et inutile.
Elle voudrait savoir
pourquoi elle ne s’ouvre pas comme
ses soeurs Irina, Ivanka, Natalia et
Natacha…
Commentaire
Une première lecture de grande
qualité qui développe de façon
structurée la question de la
fabrication des poupées russes et
aborde en même temps avec
finesse le thème de la
différence et de la confiance en soi.