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Le 1er argument a dj été discuté, intéressons ns aux 2 suivants. L’enjeu 1er d’une approche histo consiste à
dégager la séquence des déséquilibres et les interactions qui ont affecté la croiss à LT sans exclure la
possibilité qu’un èv singulier puisse contribuer à déclencher un processus de ralentissement cumulatif. En
effet, la distinction entre perturbation conjoncturelle (déviations temporaires) et facteurs structurels qui
déterminent le rythme de la est désuète cô la montré Solow lors de la réception de son prix Nobel en
disant que la théorie de la régulière doit cohabiter ac des perturbations histos capables d’altérer le
« sentier de croissance ». L’analyse doit prendre en compte :
- l’impact brutal à CT
- son atténuation à moyen terme
- son approfondissement à LT (retard cumulatif)
Il convient en 1er lieu de se remémorer les conditions exceptionnelles du 1er choc pétrolier. En effet alors que
l’âge d’or reposait sur le coût décroissant de l’énergie, que le pétrole s’imposait cô l’énergie dominante et
que le tx de dépendance énergétique des pays ind ne cessait de s’élever depuis la guerre, le quadruplement
du prix du pétrole après la guerre du Kippour marque un brutal retournement. L’indice des termes de
l’échange des pays pétroliers (qui exprime le PA de la tonne de pétrole brut exportée, base 100 en 70)
passe à 333 en 74 puis à 650 en 81. La F subit alors un « prélèvement ext » (= le volume d’X supp
nécessaire pr payer le même volume d’I que précédemment) d’une forte intensité en période de paix : 3 à
3,5% du PIB (= 2 semaines de sa p° annuelle). La F n’est pas le seul pays à subir ces prélèvements, au Japon
ils st encore + intenses.
Pr les écos occ, l’impact du choc ext est presque immédiat puisque la des prix à la conso explose
brutalement // le tx d’inflation double en 74 (7,4% 14,8%) en F. Par ailleurs le tx de rentabilité éco des
soc est divisé par 2 après le choc pétrolier (7,9% 3,8%). Boyer et Mistral pourtant convaincus que la
« crise d’accumulation » avait commencée ds les 60’ souligne le caractère brusque de la dégradation de la
rentabilité, directement consécutive du choc ext. Autre ex, la construction de logements qui fut atteinte
tardivement ms durablement (+ 6,1% /an entre 63 et 73, - 0,2% de 73 à 79). Le tx d’inv productif se relève
lui rapidement (surtt ds l’in all et américaine). On note ainsi un effort d’inv concentré sur les secteurs
concurrentiels qui expliquent des gains de pdté honorables (en F : 4,8% entre 73 et 79 pr la pdté horaire
du travail). Le pt noir = la persistance de l’accumulation intensive qui se fait au détriment de l’emploi : le tx
de chô qui était stable au début des 70’ (3,6% en 71) explose entre 73 et 75 (5,2%). Ainsi 74 marque bien
selon ces critères une césure tranchée.
Il ns faut ainsi rechercher les effets directs de ce choc + que les facteurs structurels qui ne peuvent expliquer
une rupture si brutale. Ds le cas de la F, on en vient à la ccl que ces effets directs du choc pétrolier
n’expliquent qu’une très petite part de la du tx d’inflation (2%). Faudrait il alors croire que l’accélération
de l’inflation mdle après le choc soit une coïncidence ou alors que ns avons ss-estimé son impact sue
l’inflation ?
On constate d’une part le prolongement des comportements façonnés par l’inflation et d’autre part une
dimension nvelle. Les gp socio-éco déjà habitués à l’inflation ont réagi à la menace de prélèvements ext en
imposant un relèvement anticipé de leurs R nominaux en prévision de l’inflation. C’est ainsi que les salariés
fr ont réussi à compenser la des prix ms également à maintenir la forte progression du PA. Cpdt,
l’accélération de l’inflation qui en résulte n’est pas neutre : profits des entrep comprimés par la du prix de
l’énergie et des salaires. C’est la réaction des entrep à cette perte de rentabilité qui la récession :
licenciements + arrêt des inv. C’est dc en 75 que l’inflation se retourne contre la .
A moyen terme les écos occ ont réussi à s’adapter contrairement aux écos planifiées d’Europe de l’E. En
effet, la conso totale d’énergie par hab ds les pays de l’OCDE qui avait doublé entre 50 et 73 se stabilise
jusqu’en 89. Par ailleurs, l’intensité énergétique de la p° (conso d’énergie par unité de PIB) baisse ce qui
allège la facture pétrolière.
De 70 à 80 la courbe du tx d’inflation ds les pays ind épouse celle des variations du prix du pétrole. Après la
rupture en 74, plusieurs facteurs se cumulent pr limiter le recul de l’activité éco : le + puissant est
l’expérience de la croiss des 30G qui laisse prévoir une récession brève et qui incité à différer les
licenciements et à préserver les efforts d’inv. Le 2nd est l’avènement de la « régulation keynésienne » jusque
ds les 80’ qui favo des politiques de relance fondées sur un déficit budg. De + la récession tend à alléger
certains prélèvements (impôts sur profit) et à gonfler des prestations soc (chô). Ds le domaine mon,
l’opposition ac 30’ est très nette. Au lendemain du krach de 87, les interventions pub permettent d’éviter les
faillites en série et leur répercussion sur l’acti éco cô en 29. De +, la rigidité des tx d’î nominaux + inflation