TABLE DE L'EUCHARISTIE
PRIERE SUR LES OFFRANDES :
Donne-nous, Seigneur de te rendre grâce toujours par ces mystères de Pâques ; ils continuent
en nous ton œuvre de rédemption, qu’ils nous soient une source intarissable de joie. Par
Jésus…Amen.
PRIERE EUCHARISTIQUE
PREFACE DU JOUR
SANCTUS. Louange Eucharistique C230 page 19.
ANAMNESE. Tu as connu la mort.C89 page 23.
NOTRE PERE chanté.
AGNEAU DE DIEU. Agneau vainqueur. A221 page 26.
COMMUNION. Il est l’agneau et le pasteur. ZL22-2 page 61. (ou choix de l’animateur).
MEDITATION :
Lue par une personne consacrée. (Samedi Solange, Dimanche Monique).
LA VIE CONSACREE. QUELQUES REFLEXIONS.
Ce jour est le jour de la vie consacrée. Comment en parler aujourd’hui alors que la vie religieuse,
surtout féminine, traverse actuellement une crise tellement grave en Europe et particulièrement en
France, une traversée du désert telle qu’on peut se demander parfois si elle y survivra. ?
Pourtant, je vais essayer de relever le défi et montrer la richesse dont elle est porteuse.
La vie religieuse est la réponse à un appel, quelle que soit la forme de cet appel, un choix libre tendu
par une passion, l’amour exclusif de Jésus le Christ. Saint Paul écrivait déjà dans les années 50, « Je
voudrais que vous soyez exempts de soucis. Celui qui n’est pas marié a souci des affaires du Seigneur,
il cherche comment plaire au Seigneur » (1 Cor.7, 32). On entend dans ces lignes des notes d’amour
attentif, une idée de bonheur.
Dieu seul. C’est le point de départ.
Mais suivre Jésus, en le servant comme le soulignent les Evangiles n’est pas vivre dans les nuages.
Remarquez le réalisme des textes évangéliques, toutes les notations concrètes, terriennes qui les
parsèment. Il faut partir de ce qui est visible pour aller vers les choses invisibles. Les règles religieuses
l’ont bien compris, Saint Augustin en premier lieu qui a écrit une règle de vie enracinée dans ce
passage des Actes des Apôtres « La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur
et une seul âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre mais ils avaient tout
en commun ». (Actes. 4,32).
On reconnait là, la vie commune des religieuses qui devrait devenir vie fraternelle et la vie de
pauvreté, de partage et de générosité.
Et voilà qu’arrive le tour du prochain. On raconte de Saint Dominique qu’étant étudiant à Palencia,
en Espagne, une grande famine survint. Il était étudiant en théologie ; il avait besoin de livres, des
livres qui valaient une fortune. Il vendit tous ses livres pour ouvrir une sorte de centre social en
disant : « Je ne veux pas étudier sur des peaux mortes – les livres étaient en parchemin- tandis que
des hommes meurent de faim ». Il avait aussi un grand souci de la vie de foi de ses contemporains et