Pierre et Jean de Maupassant

Pierre et Jean de Maupassant
Fin du chapitre I
Une soirée est racontée en deux pages, la vitesse narrative est lente.
Ce passage raconte l’annonce de l’héritage, dans le domicile familial.
Ce sont surtout les deux parents qui discutent de l’héritage.
Dans ce passage, il y a : du dialogue, la description des gestes, l’évocation de souvenirs, les
émotions ressenties par les personnages et la psychologie des personnages.
Il ya une enquête (« Vous le connaissiez donc beaucoup, autrefois, ce Maréchal ? ») et une
réponse développée du père, avec des preuves historiques (L’histoire du chapeau…)
Il emploie l’imparfait pour raconter le passé, ce sont des détails historiques incontestables.
Le registre est comique (de caractère et de situation) car le père donne des exemples farfelus,
illogiques. Monsieur Roland utilise un langage familier et marqué par des jurons, on peut
penser qu’il explique mal. Il est égoïste et désagréable. Un de ses plus fidèles amis vient de
mourir, et pourtant, la seule chose à laquelle il pense est l’héritage de Jean, il est victime
d’une excitation ridicule.
Pourtant, les Roland n’ont pas la même opinion, car contrairement au comportement de son
mari, Mme Roland est triste de la mort de Monsieur Maréchal.
Monsieur Roland est impulsif, alors que sa femme est généreuse et altruiste calme et
réfléchie.
Le champ lexical de la pensée est présent :
« Partie en ses souvenirs » est une métaphore
« Toute sérieuse », pour renforcer la pensée de Madame Roland
« Songer »
Mme Roland a des arguments et résonne alors que Monsieur Roland affirme des hypothèses.
Monsieur Roland est égoïste et désagréable, il laisse sa femme dans ses pensées : « Il faut que
tu gâtes tous mes plaisirs »
Monsieur Roland se rappelle de détails concrets alors que sa femme se rappelle de détails
sentimentaux et abstraits : « si généreusement ».
« Sans un mot de regrets » (Paroles de Monsieur Roland) ce qui prouve qu’il n’a pas de
sentiments.