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Pour l’unité des socialistes
Congrès national Épinay-sur-Seine, 11/12/13 juin 1971
Vendredi 11 juin 1971
(matinée)
Le Président Bonnemaison : Camarades, je déclare ouvert le Congrès pour l'Unité des
Socialistes. (applaudissements).
Chers Camarades, c'est avec émotion et espoir que les socialistes d’Épinay vous
accueillent dans leur ville.
Faut-il vous dire notre fierté, notre plaisir, de voir se tenir ici le Congrès pour l'Unité des
Socialistes ? L'importance de ces assises, pour l'avenir du mouvement socialiste, pour
l'avenir de la gauche française, pour l'avenir de la démocratie française, est évidente ;
notre responsabilité, à nous délégué réunis dans cette salle, est non moins évidente.
De notre travail, celui que nous avons accompli pour préparer ce Congrès, celui que nous
allons fournir maintenant, il dépend, et beaucoup plus sans doute qu'on ne le suppose ou
qu'on ne le prétend généralement, l'espérance, la croyance dans l'avenir du socialisme,
dans la rénovation de notre pays.
Notre réunion dans cette salle, nouveaux adhérents, membres de la Convention, du Parti
Socialiste, est un événement important. Il nous appartient, par notre volonté, notre
détermination, de lui donner des dimensions historiques.
C'est le voeu que je forme en vous apportant le salut fraternel des socialistes d’Épinay.
Vous permettrez au maire d’Épinay de vous apporter également les souhaits de
bienvenue et de succès dans vos travaux de la municipalité et du Conseil d'Union
Démocratique d’Épinay-sur-Seine, et le salut de tous ceux qui, dans notre ville, sont
attachés à la démocratie, au progrès, à la justice. Ils sont nombreux ; j'en veux pour
preuve les récentes élections municipales où nous avons recueilli 64,37 % des suffrages
dès le 1er tour, alors que nous avions obtenu en 1965 50 % des suffrages et seulement au
deuxième tour.
Je voudrais, et je pense que vous voudrez bien vous y associer, remercier tous ceux qui
ont participé, à les titres divers, à l'organisation matérielle de ce Congrès, et
particulièrement, pour ce qui concerne Épinay, remercier le personnel communal, les
ouvrier et cadres des diverses entreprises, et particulièrement la direction des studios
cinématographiques Éclair, les techniciens, machinistes, décorateurs, qui ont réalisé la
décoration de cette salle.
(applaudissements).
Je vous remercie pour eux.
Il me reste à vous souhaiter un agréable séjour à Épinay et surtout, avant, un très bon, un
excellent Congrès pour le socialisme. (applaudissements).
La parole est maintenant à Marcel Debarge.
Le Président Debarge - Chers Camarades, à la suite de notre camarade Gilbert
Bonnemaison je vous souhaite, au nom du Congrès départemental de l'unité des
Socialistes de la Seine-Saint-Denis et du Comité d'organisation de ce Congrès, la
meilleure des bienvenues dans ces lieux.
L'unité des socialistes, il s'agit ici, enfin, de la réaliser concrètement, organiquement,
avec toutes celles, tous ceux qui, venant d'organisations différentes des nôtres, d'autres
encore qui nous rejoindront si nous réussissons ce Congrès ; il s'agit, le temps est venu,
de nous retrouver dans la même organisation.
Nous allons connaître, durant ces trois jours, des confrontations d'opinions, d'idées. Cela
donnera lieu à des débats passionnants et il n'y a rien en cela d'anormal, c'est le propre
d'une organisation démocratique comme la nôtre de connaître de tels débats. Nous
devons cependant avoir en permanence à l'esprit que nous sommes à la fois