Chapitre 8 Le centre, l’arrière-pays et le commerce des ressources de base
Lebel, Susan, Orr, Jeff, Histoire du Canada, Panorama et points de vue, Les Éditions de la Chenelière,
Montréal, 2003.
Vocabulaire :
- centre (impérial) pays d’origine (ex. France, Grande-Bretagne)
- l’arrière-pays région fournissant les ressources requises par le centre (ex. les nouvelles colonies)
- mercantilisme système économique fondé sur l’or et autres ressources ainsi que sur l’exploitation
de colonies
- expansionnisme politique d’expansion territoriale ou commerciale, particulièrement en territoire
étranger
- statut commercial préférentiel conditions favorables accordées à un partenaire commercial
- tarif douanier taxe imposée sur des biens importés
L’expansionnisme européen a commencé avec le désir à trouver des sources d’or et argent. Quand les
exploreurs sont arrivés en Amérique du Nord ils ont découvert qu’Amérique du Nord a plein d’autres
ressources à exploiter pour profit.
Mercantilisme est un système économique colonial. Les pays européens cherchaient des arrière-pays
riches en ressources à acquérir et à développer. La transformation et l’utilisation de ces ressources
permettent le développement d’un centre commercial qui prospère. Comme résultat, les colonies peuvent
devenir un marché pour les biens manufacturés à leur pays maternel. Le mercantilisme dépend sur
l’exploitation des ressources, mais le succès de ce système dépend sur la valeur et demande de la
ressource. Si la ressource demande de la transformation (production) il créera des emplois, alors le
développement de leur économie local.
1. Quel rôle a joué la pêche à la morue dans le développement du Canada atlantique?
- durant les années 1400, l’Europe avait une crise alimentaire, il n’était pas capable à nourrir tous
les habitants
- la viande était rare alors il y avait une demande pour le poisson qui a excédé les quantités
disponibles
- les Catholiques, une pourcentage assez nombreux en Europe, ne mangent que le poisson les
vendredis
- quand Jean Cabot a découvert les réserves de morue dans les Grands Bancs, l’industrie des
pêches de l’Atlantique est née
- les registres de l’an 1615 indiquent que plus de 250 bateaux anglais et entre 200 et 400 bateaux
français sont venus à la région Atlantique pour la pêche
- ils ont utilisé deux méthodes pour la pêche à la morue : la pêche « fraîche » qui sont les filets
nettoyées, ensuite conservées avec du sel la pêche sèche (fait par les Anglais) qui est coupé en
deux, puis salé, puis après quelques jours, nettoyé de nouveau et placé sur du bois pour sécher
- les Anglais construisaient des campements de pêche le long de l’océan, qui sont éventuellement
devenus des établissements permanents
- la pêche à la morue est un exemple d’exploitation d’une ressource de base fondée sur le système
mercantile
2. Comment le commerce des fourrures a-t-il façonné l’économie du Canada à l’époque coloniale?
- Jaques Cartier a eu de la chance pour les Français quand il a exploré le Saint-Laurent les lacs,
forêts et rivières étaient riche avec la nature sauvage
- le commerce de la fourrure était la base de l’économie de la colonie de Nouvelle-France
- le commerce des fourrures offre à la France une ressource de base disponible dans l’arrière-pays
que l’on peut vendre en Europe en réalisant de gros bénéfices
- la fourrure de castor était populaire en Europe pour des chapeaux
- acquérir les fourrures était un défi pour les européens, ils ont peu d’expérience avec la chasse et
la trappe d’animaux à fourrure – ils ont besoin des Autochtones pour chasser et trapper le castor
- les Français s’associent aux Wendats (Hurons) qui ont servi comme les intermédiaires avec les
Innus (Montagnais) et les Abénaquis pour chercher les fourrures
- pendant que les autochtones chassent, les Français sont installées dans des postes de traite, le
long du fleuve Saint-Laurent, où ils échangeaient des produits européens contre les fourrures
- les Wendats ont réalisé que les Français étaient dépendants sur eux pour les fourrures et ils ont
demandé une alliance contre les Haudenosaunee (Iroquois) le résultat était une guerre qui
menacera la sécurité de la Nouvelle-France pendant les prochaines 50 ans
- les Anglais ont réalisé la valeur du commerce des fourrures, mais ils n’avaient pas établi une
présence à l’intérieur du continent
- les Anglais ont réalisé et ont pris possession des terres bordant le Baie d’Hudson et ont établi la
Compagnie de la Baie d’Hudson
- il y avait de la compétition pour l’échange des fourrures, entre les Anglais et les Français, jusqu’à
Nouvelle-France est devenu une colonie britannique en 1763 et les revendications françaises sur
le commerce des fourrures étaient terminées
- le commerce des fourrures était une source de grande richesse en Europe et non à l’arrière pays
colonial d’où proviennent les ressources
- le commerce des fourrures permet aux Européens de mieux connaître l’Amérique du Nord les
mouvements des traiteurs de pelleteries sont à l’origine des liens commerciaux et de
l’infrastructure de transport qui serviront de fondements à l’édification du pays
- pour les Autochtones, l’exploitation des fourrures a commencé comme un partenariat profitable
aux deux parties, mais bientôt les coûts étaient trop les maladies, les guerres, les attaques
contre leurs croyances religieuses et l’expansionnisme coloniale à causer la déplacement des
peuples autochtones
3. Quel a été l’impact de l’industrie du bois d’œuvre sur le Canada?
- au début des années 1800, le bois d’œuvre et le blé deviennent les nouvelles ressources de base
de l’Amérique du Nord Britannique
- l’expansion rapide de ces industries marque le début du développement à grande échelle des
économies coloniales
- les forets en Grande-Bretagne ont étés détruites et le bois provenant d’autres pays en Europe et
Asie était coûteux et peu fiable
- durant les années 1700 et le début des années 1800, les sources du bois à Grande-Bretagne sont
perdues, alors ils ont tourné à leurs colonies en Amérique du Nord
- presque tout de suite, le commerce de bois d’œuvre a remplacé les fourrures comme principale
exportation de l’Amérique du Nord
- le succès s’explique en partie par le statut commercial préférentiel – les tarifs étaient imposés au
bois qui ne provient pas de l’Empire britannique
- la plus riche marché du monde à l’époque était la Grande-Bretagne et les colonies britanniques ont
eu un avantage significatif
- la création d’un secteur secondaire dans les colonies – la construction navale
- les navires en bois construit en les Maritimes ont eu une réputation internationale, alors la région a
eu de la prospérité
- quand les changements en technologie (fer et acier) ont causé un déclin dans l’industrie navale,
certains constructeurs ont changé à navires à vapeur
- en plus, des nouvelles politiques gouvernementales ont favorisé les industries du Canada central
4. Quelle a été la contribution du commerce du blé sur l’expansionnisme économique du Canada central?
- au début des années 1800, il y avait incertitude de l’économie en Europe, ils ont tourné à l’arrière-
pays de leurs colonies encore les colonies peuvent être un source fiable de blé et des céréales
- 1820 la loi sur les céréales a imposé un tarif douanier restrictif sur les produits céréaliers
étrangers qui entrent en Grande-Bretagne, le statut préférentiel de 1825 a privilégié l’achat des
produits des colonies
- les colonies ont eu l’avantage
- le résultat était un boum économique pour les agriculteurs en Amérique du Nord britannique
- pendant les prochaines 20 ans, les politiques en Grande-Bretagne ont profité les producteurs de
céréales et de farine du Haut-Canada
- le commerce du blé est devenu le pilier de l’économie du Haut-Canada, et a aidé dans le
développement économique de la colonie
- la prospérité de la région a causé un accroissement de la population
- des routes et des canaux sont construits pour aider la mobilité et l’accès aux ressources
5. Quelles sont les ressemblances et les différences entre les industries de base du Canada moderne et
celles de l’époque coloniale?
- quand la Grande-Bretagne a changé ses lois de tarifs, les agriculteurs canadiens ont perdu leur
avantage les produits en autres pays européens peuvent être transportés pour une fraction de
coût
- il y avait la menace d’une crise économique, alors Canada a tourné ver les États-Unis pour un
nouveau marché
- durant le 19e siècle, les États-Unis ont l’économie qui avait la croissance la plus rapide au monde
ils deviennent une puissance industrielle comparable à celle de Grande-Bretagne
- en 1854, la Grande-Bretagne a négocié le Traité de réciprocité qui accorde une franchise d’impôt
au commerce des ressources naturelles entre les États-Unis et l’Amérique du Nord britannique –
alors ils ont échangé sans taxes aussi, les deux partenaires ont le droit réciproque de libre
navigation sur le lac Michigan et le fleuve Saint-Laurent
- les commerces de Haut-Canada et les Maritimes ont prospéré grâce à l’accès exempt d’impôt au
marché américain (bois d’œuvre et blé du Haut-Canada, la pêche, le bois d’œuvre et le charbon
des Maritimes)
- durant la Guerre de sécession (1861-1865) la demande pour les produits agricoles est augmentée,
mais après la guerre les Américains ont annulé le Traité de réciprocité
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