6èmes Journées Nationales d’Information et de
Dépistage de la DMLA
Dégénérescence Maculaire Liée à l'Âge
Du Lundi 25 Juin au Samedi 30 Juin 2012
Mot d’ordre : dépistage précoce
Dossier de presse
Mai 2012
2
Sommaire
1 La DMLA 3
Des facteurs de risque, pour certains modifiables .................................................................. 4
Capital : les signes d’alerte .................................................................................................... 4
« Des DMLA » plus que « la DMLA » .................................................................................. 6
2 Traitements actuels et à venir 7
DMLA exsudative : quel anti-VEGF choisir ? ....................................................................... 7
i Etude CATT : ranibizumab versus bévacizumab .............................................................. 8
i Les connaissances progressent, les schémas thérapeutiques évoluent ................................. 8
Bientôt le VEGF-Trap et d’autres molécules ......................................................................... 9
i Parmi les molécules à l’étude, les anti-PDGF semblent prometteurs .................................. 9
La rééducation basse vision ................................................................................................. 10
3 Prévention et dépistage 11
6ème édition des « Journées DMLA » : du 25 au 30 juin 2012 ........................................... 11
Le dépistage décrypté ........................................................................................................... 12
4 Interview du Professeur Laurent Kodjikian 14
5 Les acteurs de la campagne 17
L’Association DMLA .......................................................................................................... 17
La SFO ................................................................................................................................. 17
Le SNOF .............................................................................................................................. 18
NOVARTIS ......................................................................................................................... 18
BAUSCH + LOMB .............................................................................................................. 19
Groupe Humanis… .............................................................................................................. 19
6 Références 20
3
1 La DMLA
La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge est la première cause de malvoyance et de cécité dite « légale »
(acuité visuelle inférieure à 1/10ème et/ou champ visuel réduit à 10 degrés) après 50 ans, dans les pays
industrialisés.
Pourtant, une enquête réalisée en 2007 par l'institut de sondage LH2 avait montré que seules 3% des personnes
de 50 à 70 ans connaissaient la DMLA ! Cinq ans après, une nouvelle enquête est en cours afin d’évaluer
l’impact des efforts d’information sur le grand public.
La DMLA atteindrait :
- moins de 0,5% des personnes avant 65 ans,
- environ 2% des 70-74 ans,
- 4% des 75-79 ans
- et jusqu’à 15% des plus de 80 ans1 2 3.
En 2007, les experts évaluaient à plus de 600 000 le nombre des personnes atteintes de DMLA en France
métropolitaine, soit près de 3% des plus de 50 ans, ils estimaient qu’ils pourraient être plus de 1 200 000 autour
de 20304.
La DMLA est multifactorielle. Elle résulte de la conjonction de différents facteurs génétiques et
environnementaux5 (mode de vie, alimentation, facteurs de risque…). Ses mécanismes sont complexes et non
encore élucidés, mais des molécules de l’inflammation (système du complément, interleukines..) et du transport
des lipides (apoE, LIPC, SRB1) semblent jouer un rôle important6. Améliorer nos connaissances
physiopathologiques devrait permettre le développement de nouveaux traitements.
La DMLA atteint la macula, zone centrale de la rétine (tissus neurosensoriel qui tapisse le fond de l’œil).
Spécialisée dans la vision des détails, des couleurs et la fixation du regard elle est impliquée dans les
activités et les gestes de précision : lecture, écriture, bricolage, couture, reconnaissance des visages, conduite
automobile…
Sauf exception, la DMLA n’atteint pas la rétine extra-maculaire : la vision périphérique (champ visuel) est
conservée et permet aux personnes concernées d’entretenir une certaine autonomie. C’est pourquoi les
spécialistes de la vision ont coutume d’assurer aux patients qu’ils ne seront « jamais aveugles ».
4
Des facteurs de risque, pour certains modifiables
L’âge et les antécédents familiaux de DMLA sont des facteurs de risque forts, non modifiables.
Le tabagisme est le principal facteur de risque environnemental de DMLA7. Les maladies cardiovasculaires,
l’hypertension artérielle, le surpoids et l’obésité, de mauvaises habitudes alimentaires, ou encore les déficits en
certains pigments maculaires protecteurs (lutéine et zéaxanthine), peuvent aussi intervenir. Concernant
l’alimentation, il a été démontré qu’une carence en acides gras oméga-3 à longue chaine (EPA, DHA) est
associée à un risque élevé de DMLA.
Capital : les signes d’alerte
Une DMLA évolue longtemps en silence. Puis l’apparition ou l’aggravation d’un ou plusieurs des signes
suivants peuvent être révélatrices de :
- chute de la vision (acuité, contrastes),
- sensation d’assombrissement ou de moindre luminosité (nécessité d’intensifier l’éclairage pour lire),
- brouillard ou flou visuels,
- ternissement des couleurs,
- déformations visuelles (métamorphopsies), particulièrement repérables sur des lignes droites comme le rebord
d’un cadre ou d’une fenêtre…
- perception d’une tache (scotome) au centre de la vision,
- lettres manquantes dans un texte,
- difficultés à distinguer les détails.
- …
Ils imposent une consultation en urgence auprès dun médecin ophtalmologiste seul compétent pour en
identifier la cause. En effet, ces symptômes ne sont pas spécifiques de la DMLA, ils peuvent être liés à
d’autres pathologies.
5
Simulation de scotome central
Simulation de métamorphopsies
Symptôme indirect, la baisse de la vision centrale et des contrastes peut favoriser les chutes, dont la prévention
est importante8.
La DMLA ne se manifeste pas nécessairement de la même façon chez toutes les personnes. Elle est
typiquement bilatérale mais l’atteinte du 2ème œil est en général secondaire.
En utilisant spontanément (ou grâce à un apprentissage) les zones de rétine saine situées en périphérie de la
macula, certaines personnes réussissent à percevoir des détails, à tel point que l’entourage, s’il est mal informé,
peut croire qu’elle exagère ses problèmes de vue. Les patients qui sont dans cette situation se sentent parfois
incompris. Le taux de symptômes dépressifs dans la DMLA a été évalué à 30% des patients.
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