« Une Église qui prie »
Comment prier ?
Pourquoi faut-il prier ?
La prière est à notre cœur ce que la pluie est à la terre. Il n suffit pas de semer une graine, de mettre
de l’engrais, il faut l’arroser par la vie divine. Sans la prière, la vie chrétienne se dessèche. La prière,
c’est être le canal de Dieu, être un entonnoir apte à recevoir l’eau de la vie. Ou encore prier, c’est
être comme une éponge dans l’eau. Ouverte, elle reste imbibée de l’amour de Dieu. Mais si elle est
comme un caillou, non ouverte, elle ne peut retenir l’eau même si on la trempe dedans. Prier c’est
recevoir la vie divine pour pouvoir la redonner.
Sans la prière, le christianisme devient une idéologie comme une autre. Si on ne s’engage que pour
des valeurs ou des idées, la relation vivante à Jésus disparait. « Viens et suis-moi ». Prier c’est
répondre concrètement à l’appel de Jésus. Je ne suis pas un code mais quelqu’un. Prier c’est prendre
du temps avec son ami, c’est montrer que dans les 24 H d’une journée je suis capable de lui
consacrer un peu de ma vie et de mon existence. Prier, c’est appliquer le premier commandement.
Tu aimeras le Seigneur Dieu de tout ton cœur, de toute ta force et de tout ton esprit. Pour aimer
Dieu, il faut se détacher des idoles et des faux dieux et se mettre en relation avec Lui dans la prière et
la vie des sacrements. Nous sommes faits pour Dieu, et notre cœur est sans repos tan qu’il ne
demeure en Lui.
Où et quand prier ?
Les beaux discours sur la prière existent, mais il faut être concret. Le temps et le lieu sont
l’expression de notre vie corporelle. Si je suis persuadé de la présence de Dieu et de la nécessité de
Le rencontrer dans la prière, il faut commercer par des objectifs à ma portée. Dire un « Notre Père »
et un « Je vous salue Marie » tous les soirs avant de se coucher est une prière brève, facile, mais qui
déjà m’engage dans une relation avec Dieu. Je peux aussi écouter des chants religieux dans ma
voiture ou rester en silence plutôt que d’écouter la radio. Faire cela n’est pas rien.
L’étape suivant pourrait être de prendre cinq à dix minutes de silence dans un lieu propice en
arrêtant vraiment mes activités pour Dieu. Un espace paisible et silencieux est nécessaire. Je peux
entrer dans une église, si j’en trouve une ouverte et qu’elle n’est pas trop froide l’hiver, ou trop loin
de chez moi. Je peux aussi me promener dans la nature. La contemplation de la création peut être un
chemin vers le Créateur. Mais le plus simple est de prier dans sa chambre. (Matthieu ch.5 v6)
Une décision importante est de se préparer « un coin prière ». J’installe une icône, un crucifix, une
Bible. Je mets une bougie. L’espace concret de la prière dispose mon corps et mon esprit à me
tourner vers Dieu.
Outre le lieu, il faut choisir un temps et décider de prendre un moment. On s’aperçoit parfois que
l’on passe beaucoup de temps devant la télévision (trois heures en moyenne pour chaque français),
alors que l’on ne réussit pas à trouver quelques minutes pour Dieu.
Le temps de prière est un rendez-vous. On peut le marquer sur son agenda, le fixer à un moment
précis de la journée, juste après la toilette du matin, avant de se coucher, à la pause de midi avant de
reprendre le travail ? Je peux décider de ne pas ouvrir la lévision le soir si je n’ai pas offert un
temps de prière à Dieu. La question du temps de prière est quotidienne. Et mieux vaut dix minutes
par jour qu’une heure tous les trois jours, ou qu’une semaine tous les ans même si une retraite
annuelle st le complément indispensable de la prière quotidienne.
C’est en priant que l’on apprend à prier. C’est en le re-décidant souvent, qu’elle devient une seconde
nature. Alors oui, peu à peu, mon travail sera aussi une prière. L’oraison déborde sur la vie concrète.
Et, peut-être, pourrais-je dire un jour avec Thérèse de l’Enfant Jésus que, par un seul instant, je n’ai
cessé de penser à Dieu. Mais l’inverse n’est pas vrai. Le travail, l’activité ne peuvent pas remplacer la
prière. Seuls ceux qui sont fidèles à l’oraison font de toute activité une offrande à Dieu. Mais si je ne
m’arrête jamais, mon activisme fébrile risque d’être une fuite de soi et de Dieu. Le démon peut me
faire croire qu’il y a toujours mieux à faire. Il faut forcément quitter une activité ou renoncer à un
travail immédiat pour se mettre à prier. Si je crois que sans Dieu on ne peut rien faire de bien, prier
pour s’unir à Lui est l’action la plus urgente dont moi et le monde ont besoin.
Le plus pressé est de s’arrêter pour Dieu. Concrètement, dans une vie de famille, si les enfants ne
sont pas à l’école ou couchés, si on est en vacances, il faut que successivement l’épouse ou l’épouse
garde les enfants pendant que l’autre conjoint a son temps de silence et d’intimiavec le Seigneur.
Se séparer un moment pour Dieu, c’est mieux se retrouver après ensuite. Bref, décider d’un temps et
d’un lieu est l’acte originaire et fondamental de toute vie de prière
Comment prier avec la parole de Dieu ?
Prier, c’est se mettre en présence de Dieu.
Il est au fondement de Tout. Comme baptisé, le Dieu Trinité est en moi. Il me faut être présent à
Dieu, en sachant que Lui est déjà présent pour moi. Prier, c’est d’abord faire un acte de foi, certain,
mais non évident. Ne rien voir immédiatement, n rien sentir est le climat ordinaire de l’oraison,
même si, par moments, Dieu peut nous donner des grâces sensibles, nous faire goûter sa paix.
Concrètement après un lent, long et large signe de croix, je peux répéter doucement des prières
toutes simples. « Seigneur Jésus, Fils du Dieu vivant aie pitié de moi » Dans Récits d’un pèlerin russe,
un moine orthodoxe raconte comment il a appris à réciter le nom de Jésus. Réciter doucement cette
prière, c’est entrer dans la présence de Jésus, dans sa miséricorde et le besoin du salut.
Le nom de Jésus suffit : « Jésus… Jésus… » Je peux aussi invoquer le Père « Abba, Père, j’ai confiance
en toi ». « Père…Père » Dire le nom de Père, c’est devenir un enfant confiant. Je peux réciter un
« Notre Père ». Pour me réveiller, je peux le faire à haute voix. Jésus n’a pas dit « Lorsque vous priez
pensez Notre Père… » mais « lorsque vous priez, dites Notre Père qui est aux cieux » La voix effective
porte ma pensée. Le souffle incarne la parole. Je peux encore dire « Viens Esprit Saint ».
« Feu, amour…Viens… » Passer tout son temps de prière à invoquer l’Esprit, ce n’est pas perdre son
temps, mais demander l’essentiel, l’essence du Ciel.
La respiration lente aide au relâchement du corps. Mais ce dernier peut avoir différentes attitudes. Je
peux être à genoux (Luc22,41 ; Actes 20,36). Mais certains ont du mal à être longtemps dans cette
position. La prière n’est pas un exploit physique. Je peux être debout (Mc 11,25), signe du
relèvement et de la résurrection. Je peux être assis, dans cette attitude d’accueil et de repos. Je peux
même être couché (Ps 63,6). Que la prière se fasse seul dans une chambre permet les formes
corporelles les plus diverses jusqu’à la prostration. Je peux lever les mains pour le louer en reprenant
un chant, ce qui redynamise ma prière. Les yeux ouverts ou les yeux fermés, le temps d’oraison est
un temps de liberté, à la fois dans l’expression corporelle et dans le contenu de la prière. Laissons-
nous guider par Dieu lui-même.
Mais ce qui peut d’abord nourrir le contenu de ma prière, c’est la Parole de Dieu. Avant l’oraison et la
contemplation (oratio, contemplation), les moines parlent de la lecture et de la méditation de la
Parole (lectio, meditatio). Concrètement, je peux passer la moitié de mon temps de prière à lire et
méditer la Parole. Que puis-je lire ? Je peux lire les paroles de la liturgie du jour. Certains s’aident des
revues Prions en Eglise ou Magnificat. Il est possible aussi de lire les mêmes textes à partir d’une
Bible.
Je peux méditer les lectures du dimanche. Mais je peux aussi faire une lecture continue des Évangiles
ou des lettres de Saint Paul, de Saint Jean. Je peux aussi m’aider de commentaire biblique, mais rien
ne remplacera la lecture amoureuse et personnelle de la Parole. Je peux commercer par une lente
lecture, puis me poser des questions simples : qui ? Où ? Quand ? Comment ? Qu’est-ce que ce texte
me dit de Dieu ? Tu es un Dieu qui…guérit…appelle…Apprenons à remâcher la parole de Dieu, à la
redire lentement. Comme une (vache » je mastique et je rumine. Je peux m’arrêter sur un mot, le
répéter lentement, le faire descendre en moi. La prière interrompt la lecture pour la faire vivre.
Habitué aux lectures rapides, à l’accumulation d’informations par le brouhaha des médias, aux
études, il est difficile pour nous de faire une lecture simple et lente. La lecture est sans hâte. Je n’ai
pas un nombre de pages à lire, en quête d’informations, mais je médite gratuitement pour
rencontrer ce Dieu qui me parle.
La lecture de la Parole peut aussi être celle du Catéchisme de l’Église Catholique. Nous avons une
seule parole, le Verbe de Dieu, le Fils du Père, qui s’incarne en Jésus, qui se révèle dans l’Écriture et la
Tradition, l’Absolu (dans l’histoire le chap. 3 L’Évangile est-il vrai ?). Lire le catéchisme c’est lire
l’interprétation par l’Église de l’Écriture (chap. 31 Oui au Christ, non à l’Église ?). Si comme pour la
Bible, la lecture du catéchisme ne dépasse la moitié de mon temps de prière, cette lectio est aussi
nourriture.
Dieu est-il sourd à mes demandes ?
Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » disait Samuel.
La prière c’est d’abord se mettre à l’écoute de Dieu, de sa parole. Cependant la prière est aussi
demande pour soi et intercession pour les autres.
Cependant, si le cri, la supplication vers Dieu est légitime, il faut se méfier que notre prière ne se
transforme en projection du moi, en expression de nos désirs égocentriques. Certes nos demandes
sont souvent légitimes d’un point de vue humain, mais correspondent-elles au désir profond et
mystérieux de Dieu ? Fais-nous désirer ce que tu veux. « Guide-moi au chemin de tes
commandements, car j’ai mon plaisir. » (Ps 119). Finalement la prière du Notre Père résume bien
l’orientation profonde de toute demande.
Quelles sont les difficultés de la prière ?
Si Dieu nous donne la joie de prier, nous rencontrons aussi certaines difficultés. La première difficulté
semble être les distractions. J’essaie de prier, mais je suis assailli par un tas d’idées, de pensées très
humaines. Quelques conseils peuvent nous aider.
Premièrement, je peux noter avant de prier ou même pendant la prière, les soucis et les choses à
faire. Ainsi, je ne crains plus de les oublier par la suite. Deuxièmement, pour occuper mon
imagination, je peux revenir à la lecture de la parole, voire même en essayant d’imaginer les scènes
d’évangile. Troisièmement, pour être plus calme et plus paisible, il me faut accepter la nécessité du
temps. On prie parfois mieux à la fin du temps d’oraison. L’exercice de la respiration lente en
répétant les mots « Père », Jésus » ou « Viens Esprit Saint » peuvent m’aider.
Les distractions peuvent être le signe de l’envahissement du moi ou bien de mon manque de foi.
Prier, c’est se mettre personnellement sous le regard ‘un Dieu aimant. La prière n’est pas une
dégustation du moi mais une louange et une adoration à Dieu. Si la prière n’est centrée que sur moi,
mes soucis et non l’écoute de la parole de Dieu, si je préfère le sentiment subjectif, l’apaisement
psychologique à l’écoute objective de ce que Dieu dit par son Eglise, alors je me ferme et je ne peux
plus entendre ce que Dieu a à me dire. Je peux aussi être plus loin de Dieu, car je suis pécheur.
S’abreuver au sacrement de réconciliation, c’est retrouver un élan la confession des péchés est
confession de foi et de la miséricorde de Dieu.
Une autre difficulté est la sécheresse. Dieu semble se retirer ou se cacher. Suis-je abandonné de
Dieu ? Alors que j’avais goûté la suavité et la douceur de sa parole, tout me paraît indifférent. Je
m’ennuie et n’ai plus de goût à prier. Il peut s’ajouter certaines épreuves extérieures, maladie,
chômage, difficultés professionnelles…l’oraison n’est pas dans la grandeur des sentiments ou des
élans affectifs, mais la capacité à se mettre à nu devant Dieu, à durer, à patienter, à persévérer. La
prière est un combat. Le chemin vers Dieu est un chemin de purification. Apprendre la pauvreté et
l’humilité face à Dieu peut se réaliser par des « nuits ».
Je ne peux pas mettre la main sur Dieu, sur sa grâce et ses dons, mais je peux crier vers Lui. Dans les
moments de sécheresse, il faut essayer de tenir, d’être soutenu par un père spirituel. La vie d’oraison
est une aventure qui nous fait aller vers les chemins que l’on n’aurait pas forcément imaginés.
Les fruits de la prière ne sont pas immédiats. Mais peu à peu, je vois l’action de Dieu. L’oraison rend
le cœur pur, éclaire nos chois, nous fortifie dans nos décisions, dans notre action. Ma foi devient
vivante, relation personnelle au Père, au Fils et au Saint Esprit. La prière me transforme peu à peu.
Elle fait de moi un contemplatif actif, un chrétien qui est dans le monde sans être du monde. Rien de
ce qui est dit dans le Catéchisme sur la foi ne peut être dit sans la prière, rien de ce qui est demandé
par l’éthique chrétienne ne peut être pleinement vécu sans la prière. La prière est le lieu secret et
vivant de la vie chrétienne.
Nécessaire prière !
D’OU VIENT ce besoin impérieux de prier que nous ressentons tous un jour ? De notre constitution
humaine sans doute : la prière est une attitude humaine universelle qui remonte à la nuit des temps.
Ce désir de prier vient de Dieu, qui mystérieusement, appelle inlassablement l’homme à le
rencontrer. La chose ne doit pourtant pas être si facile que cela puisque, dès le commencement, les
apôtres demandent à Jésus : « Apprends-nous à prier ». Jésus répond : « Quand vous priez, ne faites
pas de discours interminables », et il enseigne le « Notre-Père » à ses amis. Et Saint Paul dit de son
côté : « Priez sans cesse ! » Mais comment prier sans cesse en peu de mots ? Jésus recommande
aussi : « Quand tu veux prier, retire-toi dans ta chambre et ferme la porte afin de prier ton Père qui
est dans le secret. » Et, plus loin, Luc dit des premiers chrétiens qu’ils étaient « assidus à
l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières ».
Alors doit-on prier seul, dans le secret, ou avec toute la communauté ? En peu de mots, à l’aide du
Notre Père ou « sans cesse » ?
En réalité la prière est à la fois un rendez-vous qui se prépare et une improvisation qui jaillit du cœur,
un élan vers Dieu et un don de Dieu. Elle est communautaire et solitaire. Quelques repères ne sont
pas inutiles pour parcourir ce chemin aux milles sentiers.
Prendre le temps
LORSQUE quelque chose nous tient à cœur la première chose que nous faisons est de prendre le
temps de nous en occuper. Il en va exactement de même pour la prière : Si nous voulons avoir une
vie de prière minimale, il faut lui ménager un temps quotidien. Le mieux bien sûr est de réserver un
moment fixe le matin ou le soir, lorsque nos activités n’ont pas encore commencé ou bien lorsque le
bruit du monde s’est tu. Combien de temps ? Peu importe. L’important est d’agir de façon,
conséquente et réaliste, c’est-à-dire durable !
Quelques conditions
POUR PARLER avec Dieu, nous avons besoin, comme pour tout rendez-vous, d’un minimum de
conditions : un lieu que nous aimons (Peu importe lequel), une position à la fois sereine et attentive.
Mais il nous faut aussi de l’aide, car Dieu ne nous parle pas comme notre voisin de palier ! Pour
l’écouter, nous devons lui laisser de la place en notre cœur, et si nous voulons lui parler, le mieux est
encore d’utiliser les prières de la tradition de l’Eglise, à commencer par le Notre Père, et celles de la
bible, par exemple, les psaumes.
Entre Décision et abandon
SOUVENONS-NOUS toujours d’une chose : Si nous prions, c’est que Dieu nous appelle à le
rencontrer. Ce qui signifie que la prière ne résulte pas de nos efforts mais de l’initiative de Dieu.
Ainsi, lorsque nous consacrons nos dix minutes à Dieu, essayons de le laisser faire. Notre tâche
consiste essentiellement à tenir notre engagement initial au fil des jours, des semaines et des mois.
Pour le reste, c’est Dieu qui tient les rênes. La prière requiert ainsi notre volonté la plus ferme mais
elle demande aussi notre abandon filial. Un dosage parfois difficile, jamais définitif, mais qui nous
conduit tout droit vers Dieu.
Se faire aider
Nous ne sommes pas les premiers à désirer nous engager sur la voie de la prière sans trop bien savoir
comment nous y prendre. N’ayons pas peur ni honte de demander de l’aide. Ceux qui aiment prier
sont un peu plus avancés que nous serons infiniment heureux de partager leur expérience. Pour cela
nous avons la ressource des livres, des sites, des revues. Mais rien ne vaut un contact concret. Une
retraite, pourquoi pas ?
Si tu as le désir de prier,
C’est que Dieu l’a déposé dans ton cœur
Les grandes traditions
Les chemins de prière sont nombreux et variés. La prière monastique est sans doute encore
aujourd’hui la plus vivante et la plus impressionnante. Les abbayes sont largement ouvertes aux
chrétiens. La prière du Carmel est la plus mystique : Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, Thérèse de
Lisieux, Elisabeth de La Trinité en sont les exemples les plus manifestes, et Thérèse de Lisieux l’a
rendue accessible à tous. Mais il y a aussi la prière ignacienne qui nous aide à choisir le meilleur pour
Dieu et pour nous. Sans négliger le renouveau charismatique qui a remis l’Esprit Saint à l’honneur.
Rejoindre la prière de l’Église.
LA PRIÈRE chrétienne est à la fois personnelle et communautaire. Sans engagement personnel, la
liturgie se transforme vite en un rite desséché et sans vie. Et sans prière communautaire, notre prière
personnelle se vide de sa substance. Notre prière personnelle trouve son réel accomplissement dans
l’eucharistie qui est le sommet et la source de toute prière. Souvenons-nous de l’image de la vigne et
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