La libido (« le désir » en latin) désigne le désir sexuel. Le mot peut cependant désigner un
concept plus général d'énergie créatrice d'un individu, notamment pour le psychanalyste Carl
Jung.
Sigmund Freud inventa le terme en précisant qu'il s'agissait d'une force ou énergie pulsionnelle
entrant en conflit avec les conventions et le comportement civilisé. À vrai dire, et c'est peu
connu, Freud n'a pas inventé le terme que l'on trouve employé par Spinoza déjà dans le sens
d'appétit sensuel[1]. Freud, par contre, en rendant le mot indépendant de son origine latine, l'a
utilisé largement dans le développement de la théorie psychanalytique.
Pour Freud, « Dieu ne fait rien pour rien ». S'agissant de la libido, procurer du plaisir n'est pas le
but mais le moyen. Le but est d'assurer à tout prix la reproduction de l'espèce (en fait, cette idée
est déjà exposée dans l'ouvrage de Jean de Meung Le Roman de la rose). Pour ce faire, dans le
contexte de l'évolution darwinienne, la nature a sélectionné au cours de quelques millions
d'années d'évolution, les êtres les plus « libidineux » (au sens propre du terme). Ces êtres
(hommes, primates, animaux...) devant introduire dans le cycle reproductif, la plus grande
quantité possible de leurs gènes.
ORGASME PLAISIR
orgasme, en grec : οργασμός (orgasmós), de orgân, « bouillonner d'ardeur », est la réponse
physiologique qui a lieu au maximum de la phase d’excitation sexuelle. Il est souvent synonyme
de jouissance extrême. Il est généralement associé, chez l’homme, à l’éjaculation et à des
contractions musculaires rythmiques des muscles du périnée, chez la femme, à la rétraction du
clitoris, à des contractions musculaires rythmiques périnéales et intra-vaginales.
Lors d’une relation sexuelle, l’orgasme n’est pas systématique mais dépend de l’état
psychologique, du lâcher-prise personnel et du partenaire. On peut avoir du plaisir de
nombreuses fois au cours de sa vie sans jamais connaître l’orgasme.
Juste après l’orgasme, une sensation de vide et de détente physique, mentale et émotionnelle
apparaît. Ce moment est très important dans la sensation fusionnelle qui apparaît à ce moment-là
avec l’autre.
Chez la plupart des sujets, le clitoris/pénis est trop sensible après un premier orgasme pour une
stimulation directe qui serait alors désagréable. La période dite réfractaire désigne le temps
pendant lequel il est impossible de jouir à nouveau. Cette période peut durer entre une minute et
une demi-journée, dépendant de facteurs individuels. Pour la femme, la période réfractaire peut
être beaucoup plus courte, de l’ordre de quelques secondes seulement. Elle peut aussi avoir
plusieurs orgasmes clitoridiens rapprochés.
L’origine de l’orgasme
L’origine de l'orgasme féminin a suscité de nombreuses études, théories et mythes.
Dans la théorie classique initiée par Freud on distingue deux types d'orgasmes chez la femme. Le
premier chronologiquement serait l’orgasme clitoridien considéré comme basique ou infantile, le
second, l’orgasme vaginal nécessiterait un apprentissage pour les femmes et serait selon Freud
« l'orgasme de la femme mature ».