dossier pédagogique 14-18 destins de femmes.cdr - Act

une production Act-Meizad
APROPOSDE...
laGrande
Guerre
Cinqfemmes
racontent
àBelle-Île-en-Mer
Un spectacle
de et Sylvie Thienot Antoine de Laborde
Avec Louise Roch, Márcia de Castro, et Sylvie Thienot
www.facebook.com/1418BelleIle
www.facebook.com/ActMeizad56/
Belle-Île-en-Mer est devenue mon île d’adoption. J’y viens depuis l’âge de cinq ans. La liberet l’amour des
habitants pour leur île m’ont donnée envie d’écrire un spectacle de théâtre en lien avec la mémoire, le patrimoine et la vie
des bellilois en 14-18 . La commémoration de la Grande Guerre et la découverte du livre de Xavier Dubois «Belle Île en
guerre» ont conforce désir.
Pour raconter l’histoire singulière de l’île durant cette période et rendre les récits vivants, j’ai imaginé des femmes restées
seules, loin de tout, avec leurs enfants et les personnes âgées qui écrivent à leurs proches sur le Front.Il s’agissait pour moi
d’établir une sorte de parallèle entre la Grande Histoire, celle de ce conit mondial qui a marqué nos esprits, et à une plus
petite échelle la vie sur une île qui devient un lieu stratégique, avec en arrière plan la lutte des femmes pour obtenir leurs
droits civiques.
Tout comme les soldats envoyés sur le Front, les femmes se retrouvent obligées de faire face à des événements qui se décident
loin d’elles et sur lesquels elles n'ont aucune prise.
Belle-Île, encerclée de toute part, souffrira beaucoup de ce conit : près de 300 hommes décédés, beaucoup d’orphelins qui
deviendront pupilles de la Nation, des disparus, des gueules cassés, des couples brisés et des femmes qui ne se marieront jamais.
A travers l’histoire de l’île et du conit mondial, il m’a semblé important de donner la parole aux femmes, de parler de leur
courage et de leur participation à l’effort de guerre. Certaines d’entre elles ont été condamnées, emprisonnées à cause de leur
engagement en faveur de la paix, ont poursuivi leur lutte pour l’obtention du droit de vote. La France sera parmi l’un des
derniers pays européens à le leur accorder: elles devront encore attendre trente longues années pour l’obtenir !
L'issue de la guerre aurait aboutir à l'égalité des êtres humains face à la vie mais aussi face à la mort !
On ne célèbre pas assez ces véritables héroïnes de la vie !
Ce projet a été labellisé par la Mission Centenaire 14-18 et par la «Rue du Conservatoire», (Association des élèves et des
anciens élèves du Conservatoire)
Sylvie Thienot, auteure du projet
Avec une sorte de logique implacable, l'Europe s'achemine en 1914 vers la catastrophe. Chacun
croit avoir pour lui le droit et la vérité. Au début, les français partent convaincus que la guerre sera courte et sont saisis de
stupeur à l'annonce des premières défaites. La bataille de la Marne redonne l'espoir puis vinrent les tranchées, Verdun, le
défaitisme de 1917.
Clémenceau incarne la volonté de vaincre et l'entrée en guerre des Etats Unis compense la défection russe. Les Alliés
acculent enn l'ennemi à l'armistice. La France victorieuse sort épuisée du conit.
Les hommes ont combattu, les femmes ont travaillé. Postière, inrmière, conductrice de bus, agricultrice, brancardière.. ce sont
elles qui ont permis la victoire en faisant tourner l'économie française et l'industrie de guerre. Les marraines ont appor
soutien et affection aux soldats.
Cette guerre modie complètement le statut des femmes dans la société, elle devient la logue marche de l'égalité et de la
parité.
Norbet Naudin, Président de la Comission Culture de la CCBI, Maire de Sauzon.
Belle-Île-en-Mer est devenue mon île d’adoption. J’y viens depuis l’âge de cinq ans. La liberet l’amour des
habitants pour leur île m’ont donnée envie d’écrire un spectacle de théâtre en lien avec la mémoire, le patrimoine et la vie
des bellilois en 14-18 . La commémoration de la Grande Guerre et la découverte du livre de Xavier Dubois «Belle Île en
guerre» ont conforce désir.
Pour raconter l’histoire singulière de l’île durant cette période et rendre les récits vivants, j’ai imaginé des femmes restées
seules, loin de tout, avec leurs enfants et les personnes âgées qui écrivent à leurs proches sur le Front.Il s’agissait pour moi
d’établir une sorte de parallèle entre la Grande Histoire, celle de ce conit mondial qui a marqué nos esprits, et à une plus
petite échelle la vie sur une île qui devient un lieu stratégique, avec en arrière plan la lutte des femmes pour obtenir leurs
droits civiques.
Tout comme les soldats envoyés sur le Front, les femmes se retrouvent obligées de faire face à des événements qui se décident
loin d’elles et sur lesquels elles n'ont aucune prise.
Belle-Île, encerclée de toute part, souffrira beaucoup de ce conit : près de 300 hommes décédés, beaucoup d’orphelins qui
deviendront pupilles de la Nation, des disparus, des gueules cassés, des couples brisés et des femmes qui ne se marieront jamais.
A travers l’histoire de l’île et du conit mondial, il m’a semblé important de donner la parole aux femmes, de parler de leur
courage et de leur participation à l’effort de guerre. Certaines d’entre elles ont été condamnées, emprisonnées à cause de leur
engagement en faveur de la paix, ont poursuivi leur lutte pour l’obtention du droit de vote. La France sera parmi l’un des
derniers pays européens à le leur accorder: elles devront encore attendre trente longues années pour l’obtenir !
L'issue de la guerre aurait aboutir à l'égalité des êtres humains face à la vie mais aussi face à la mort !
On ne célèbre pas assez ces véritables héroïnes de la vie !
Ce projet a été labellisé par la Mission Centenaire 14-18 et par la «Rue du Conservatoire», (Association des élèves et des
anciens élèves du Conservatoire)
Sylvie Thienot, auteure du projet
Avec une sorte de logique implacable, l'Europe s'achemine en 1914 vers la catastrophe. Chacun
croit avoir pour lui le droit et la vérité. Au début, les français partent convaincus que la guerre sera courte et sont saisis de
stupeur à l'annonce des premières défaites. La bataille de la Marne redonne l'espoir puis vinrent les tranchées, Verdun, le
défaitisme de 1917.
Clémenceau incarne la volonté de vaincre et l'entrée en guerre des Etats Unis compense la défection russe. Les Alliés
acculent enn l'ennemi à l'armistice. La France victorieuse sort épuisée du conit.
Les hommes ont combattu, les femmes ont travaillé. Postière, inrmière, conductrice de bus, agricultrice, brancardière.. ce sont
elles qui ont permis la victoire en faisant tourner l'économie française et l'industrie de guerre. Les marraines ont appor
soutien et affection aux soldats.
Cette guerre modie complètement le statut des femmes dans la société, elle devient la logue marche de l'égalité et de la
parité.
Norbet Naudin, Président de la Comission Culture de la CCBI, Maire de Sauzon.
Ecriture et mise en scène : Sylvie Thiénot
Scénographie audiovisuelle et coordination : Antoine de Laborde Noguez
Assistant mise en scène : Guy Maurette
Création lumière et sonore : Cristobal Rossier
Musique : extraits de
« Japanese Song Defune » de Haseo Sigiyama
interprétée par Maurice Maréchal
Fox Trot «L’enfant et les Sortilèges» de Maurice Ravel
interprété par Orazio Sciortino
Voix off : Jacques Roch, Valentin L'Herminier,
Samuel Rossier, Tristan Schoumaker, Norbert Naudin
Porteur du projet : association Act-Meizad
Partenariat : association La Traversée des Arts, association Electro’Libre
Avec :
Louise Roch : Jeanne, agricultrice
et Marie-Ange, inrmière
Márcia de Castro : Louisette, ouvrière à la sardinerie
et Madeleine, auxiliaire de sémaphore
Sylvie Thienot : Bernadette, secrétaire de mairie
Costumes : Natasha Ansker
Ce spectacle a reçu
le label de la Mission Centenaire 14-18
le soutien de la Communauté de Communes de Belle-Ile-en-Mer
le parrainage de la Société Historique de Belle-Ile-en-Mer
le label de la Rue du Conservatoire
Conception graphique: Antoine de Laborde Noguez
les CINQ FEMMES du spectacle
Ce spectacle raconte la vie de cinq femmes, d'age et de conditions culturelles et sociales différentes, à Belle-Ile-en-
Mer durant la Grande Guerre. En l'absence des hommes, elles se voient contraintes de prendre de nouvelles responsabilités, ce
qui va transformer leur manière d'agir et de penser. Elles écrivent à leurs hommes : mari, ls, frère, neveu retenus au Front.
L'histoire de ces femmes symbolise leur longue marche vers l'égalité des droits et des sexes.
Le spectacle se déroule d'avril 1914 à 1920, période chaotique les droits des femmes progressent, puis reculent. Il leur faudra
attendre le 29 avril 1945 pour obtenir enn le droit de vote et d'être élue.
JEANNE, 30/35 ans: Mariée à un agriculteur, elle vit dans une ferme proche de Bangor. Ils ont 4 enfants.
Quand son homme part à la Guerre, elle se chargera du travail aux champs, aidée de ses enfants. Amoureuse, elle supporte mal
l'éloignement de son mari. Elle lui écrit souvent, mais n'ayant pas fait d'études, le facteur l'aide à rédiger.
LOUISETTE, 40 ans: : Veuve, elle vit à Bordery près de Sauzon avec ses trois ls et son vieux père.
Honnête, droite et dure au travail, elle est bougonne et crédule au début du spectacle. Avec le travail à la sardinerie de Sauzon,
elle prend conscience des conditions de travail et des injustices faites aux femmes, puis deviendra vindicative.
ème
Elle écrit à son ls Jeannot, soldat de 2 classe.
MARIE-ANGE, 18 ans : Native de Locmaria, de famille d'agriculteurs.
Pendant la Guerre, elle propose son aide à l'hôpital de Palaisen tant qu'inrmière bénévole. Persévérante et passionnée, elle
veut poursuivre ses études à la n de la Guerre et passer son baccalauréat, aidée par le médecin-chef Alberto, d'origine
andalouse, dont elle tombe amoureuse. Elle écrit à son frère Emile et à son père.
MADELEINE, 35/40 ans : Native de Bangor, famille d'agriculteurs.
A 16 ans, elle se marie avec un marin de la Marine Nationale qui est nommé au sémaphore d'Er-Hastelic. Pendant la Guerre, elle
devient auxiliaire du guetteur et apprend le langage des signaux.
Femme énergique, gaie et curieuse de tout, elle découvre la poésie auprès de Sarah Bernhardt, son idole, quand elle lui porte les
dépêches et télégrammes. Elle danse souvent le « tralala » (danse traditionnelle de l'île) dans les mariages elle est invitée.
ème
Elle écrit à son petit frère Gildas, soldat de 2 classe. Son grand frère Eugène est également mobilisé.
BERNADETTE, 50 ans
Bernadette a 50 ans, elle est célibataire et sans enfants. Après la mort de sa soeur, elle a dû s'installer à Palais, pour
s'occuper de ses neveux orphelins. Auparavant, elle était Institutrice à Rennes et s'activait dans un syndicat.
Au début de la guerre, elle se rend compte des problèmes administratifs rencontrés par la Mairie de Palais pour gérer
l'afux de prisonniers allemands, informer et aider les familles, et décide de s'engager bénévolement comme secrétaire
de mairie. Grâce à la lecture des journaux, elle est au courant de la mobilisation des femmes en Europe. Son activisme
se développe et dès la n de la guerre elle se rend à Paris pour rejoindre leurs luttes. Durant les premières années du
conit, elle écrit au plus âgé de ses neveux, Ernest, parti à la Guerre lors de la 1ère mobilisation en août 1914 et à
Louise Bodin, inrmière et journaliste engagée, basée à Rennes.
Ecriture et mise en scène : Sylvie Thiénot
Scénographie audiovisuelle et coordination : Antoine de Laborde Noguez
Assistant mise en scène : Guy Maurette
Création lumière et sonore : Cristobal Rossier
Musique : extraits de
« Japanese Song Defune » de Haseo Sigiyama
interprétée par Maurice Maréchal
Fox Trot «L’enfant et les Sortilèges» de Maurice Ravel
interprété par Orazio Sciortino
Voix off : Jacques Roch, Valentin L'Herminier,
Samuel Rossier, Tristan Schoumaker, Norbert Naudin
Porteur du projet : association Act-Meizad
Partenariat : association La Traversée des Arts, association Electro’Libre
Avec :
Louise Roch : Jeanne, agricultrice
et Marie-Ange, inrmière
Márcia de Castro : Louisette, ouvrière à la sardinerie
et Madeleine, auxiliaire de sémaphore
Sylvie Thienot : Bernadette, secrétaire de mairie
Costumes : Natasha Ansker
Ce spectacle a reçu
le label de la Mission Centenaire 14-18
le soutien de la Communauté de Communes de Belle-Ile-en-Mer
le parrainage de la Société Historique de Belle-Ile-en-Mer
le label de la Rue du Conservatoire
Conception graphique: Antoine de Laborde Noguez
les CINQ FEMMES du spectacle
Ce spectacle raconte la vie de cinq femmes, d'age et de conditions culturelles et sociales différentes, à Belle-Ile-en-
Mer durant la Grande Guerre. En l'absence des hommes, elles se voient contraintes de prendre de nouvelles responsabilités, ce
qui va transformer leur manière d'agir et de penser. Elles écrivent à leurs hommes : mari, ls, frère, neveu retenus au Front.
L'histoire de ces femmes symbolise leur longue marche vers l'égalité des droits et des sexes.
Le spectacle se déroule d'avril 1914 à 1920, période chaotique les droits des femmes progressent, puis reculent. Il leur faudra
attendre le 29 avril 1945 pour obtenir enn le droit de vote et d'être élue.
JEANNE, 30/35 ans: Mariée à un agriculteur, elle vit dans une ferme proche de Bangor. Ils ont 4 enfants.
Quand son homme part à la Guerre, elle se chargera du travail aux champs, aidée de ses enfants. Amoureuse, elle supporte mal
l'éloignement de son mari. Elle lui écrit souvent, mais n'ayant pas fait d'études, le facteur l'aide à rédiger.
LOUISETTE, 40 ans: : Veuve, elle vit à Bordery près de Sauzon avec ses trois ls et son vieux père.
Honnête, droite et dure au travail, elle est bougonne et crédule au début du spectacle. Avec le travail à la sardinerie de Sauzon,
elle prend conscience des conditions de travail et des injustices faites aux femmes, puis deviendra vindicative.
ème
Elle écrit à son ls Jeannot, soldat de 2 classe.
MARIE-ANGE, 18 ans : Native de Locmaria, de famille d'agriculteurs.
Pendant la Guerre, elle propose son aide à l'hôpital de Palaisen tant qu'inrmière bénévole. Persévérante et passionnée, elle
veut poursuivre ses études à la n de la Guerre et passer son baccalauréat, aidée par le médecin-chef Alberto, d'origine
andalouse, dont elle tombe amoureuse. Elle écrit à son frère Emile et à son père.
MADELEINE, 35/40 ans : Native de Bangor, famille d'agriculteurs.
A 16 ans, elle se marie avec un marin de la Marine Nationale qui est nommé au sémaphore d'Er-Hastelic. Pendant la Guerre, elle
devient auxiliaire du guetteur et apprend le langage des signaux.
Femme énergique, gaie et curieuse de tout, elle découvre la poésie auprès de Sarah Bernhardt, son idole, quand elle lui porte les
dépêches et télégrammes. Elle danse souvent le « tralala » (danse traditionnelle de l'île) dans les mariages elle est invitée.
ème
Elle écrit à son petit frère Gildas, soldat de 2 classe. Son grand frère Eugène est également mobilisé.
BERNADETTE, 50 ans
Bernadette a 50 ans, elle est célibataire et sans enfants. Après la mort de sa soeur, elle a dû s'installer à Palais, pour
s'occuper de ses neveux orphelins. Auparavant, elle était Institutrice à Rennes et s'activait dans un syndicat.
Au début de la guerre, elle se rend compte des problèmes administratifs rencontrés par la Mairie de Palais pour gérer
l'afux de prisonniers allemands, informer et aider les familles, et décide de s'engager bénévolement comme secrétaire
de mairie. Grâce à la lecture des journaux, elle est au courant de la mobilisation des femmes en Europe. Son activisme
se développe et dès la n de la guerre elle se rend à Paris pour rejoindre leurs luttes. Durant les premières années du
conit, elle écrit au plus âgé de ses neveux, Ernest, parti à la Guerre lors de la 1ère mobilisation en août 1914 et à
Louise Bodin, inrmière et journaliste engagée, basée à Rennes.
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