Ecriture et mise en scène : Sylvie Thiénot
Scénographie audiovisuelle et coordination : Antoine de Laborde Noguez
Assistant mise en scène : Guy Maurette
Création lumière et sonore : Cristobal Rossier
Musique : extraits de
« Japanese Song Defune » de Haseo Sigiyama
interprétée par Maurice Maréchal
Fox Trot «L’enfant et les Sortilèges» de Maurice Ravel
interprété par Orazio Sciortino
Voix off : Jacques Roch, Valentin L'Herminier,
Samuel Rossier, Tristan Schoumaker, Norbert Naudin
Porteur du projet : association Act-Meizad
Partenariat : association La Traversée des Arts, association Electro’Libre
Avec :
Louise Roch : Jeanne, agricultrice
et Marie-Ange, inrmière
Márcia de Castro : Louisette, ouvrière à la sardinerie
et Madeleine, auxiliaire de sémaphore
Sylvie Thienot : Bernadette, secrétaire de mairie
Costumes : Natasha Ansker
Ce spectacle a reçu
le label de la Mission Centenaire 14-18
le soutien de la Communauté de Communes de Belle-Ile-en-Mer
le parrainage de la Société Historique de Belle-Ile-en-Mer
le label de la Rue du Conservatoire
Conception graphique: Antoine de Laborde Noguez
les CINQ FEMMES du spectacle
Ce spectacle raconte la vie de cinq femmes, d'age et de conditions culturelles et sociales différentes, à Belle-Ile-en-
Mer durant la Grande Guerre. En l'absence des hommes, elles se voient contraintes de prendre de nouvelles responsabilités, ce
qui va transformer leur manière d'agir et de penser. Elles écrivent à leurs hommes : mari, ls, frère, neveu … retenus au Front.
L'histoire de ces femmes symbolise leur longue marche vers l'égalité des droits et des sexes.
Le spectacle se déroule d'avril 1914 à 1920, période chaotique où les droits des femmes progressent, puis reculent. Il leur faudra
attendre le 29 avril 1945 pour obtenir enn le droit de vote et d'être élue.
JEANNE, 30/35 ans: Mariée à un agriculteur, elle vit dans une ferme proche de Bangor. Ils ont 4 enfants.
Quand son homme part à la Guerre, elle se chargera du travail aux champs, aidée de ses enfants. Amoureuse, elle supporte mal
l'éloignement de son mari. Elle lui écrit souvent, mais n'ayant pas fait d'études, le facteur l'aide à rédiger.
LOUISETTE, 40 ans: : Veuve, elle vit à Bordery près de Sauzon avec ses trois ls et son vieux père.
Honnête, droite et dure au travail, elle est bougonne et crédule au début du spectacle. Avec le travail à la sardinerie de Sauzon,
elle prend conscience des conditions de travail et des injustices faites aux femmes, puis deviendra vindicative.
ème
Elle écrit à son ls Jeannot, soldat de 2 classe.
MARIE-ANGE, 18 ans : Native de Locmaria, de famille d'agriculteurs.
Pendant la Guerre, elle propose son aide à l'hôpital de Palaisen tant qu'inrmière bénévole. Persévérante et passionnée, elle
veut poursuivre ses études à la n de la Guerre et passer son baccalauréat, aidée par le médecin-chef Alberto, d'origine
andalouse, dont elle tombe amoureuse. Elle écrit à son frère Emile et à son père.
MADELEINE, 35/40 ans : Native de Bangor, famille d'agriculteurs.
A 16 ans, elle se marie avec un marin de la Marine Nationale qui est nommé au sémaphore d'Er-Hastelic. Pendant la Guerre, elle
devient auxiliaire du guetteur et apprend le langage des signaux.
Femme énergique, gaie et curieuse de tout, elle découvre la poésie auprès de Sarah Bernhardt, son idole, quand elle lui porte les
dépêches et télégrammes. Elle danse souvent le « tralala » (danse traditionnelle de l'île) dans les mariages où elle est invitée.
ème
Elle écrit à son petit frère Gildas, soldat de 2 classe. Son grand frère Eugène est également mobilisé.
BERNADETTE, 50 ans
Bernadette a 50 ans, elle est célibataire et sans enfants. Après la mort de sa soeur, elle a dû s'installer à Palais, pour
s'occuper de ses neveux orphelins. Auparavant, elle était Institutrice à Rennes et s'activait dans un syndicat.
Au début de la guerre, elle se rend compte des problèmes administratifs rencontrés par la Mairie de Palais pour gérer
l'afux de prisonniers allemands, informer et aider les familles, et décide de s'engager bénévolement comme secrétaire
de mairie. Grâce à la lecture des journaux, elle est au courant de la mobilisation des femmes en Europe. Son activisme
se développe et dès la n de la guerre elle se rend à Paris pour rejoindre leurs luttes. Durant les premières années du
conit, elle écrit au plus âgé de ses neveux, Ernest, parti à la Guerre lors de la 1ère mobilisation en août 1914 et à
Louise Bodin, inrmière et journaliste engagée, basée à Rennes.