De ton éclat radieux;
Luire sur la sombre route
Du cœur perdu loin de toi;
Dissiper la nuit du doute
Par la clarté de la foi.
Mon Sauveur, je voudrais être
Comme un écho de ta voix,
Pour proclamer, ô doux Maître,
Le mystère de ta croix;
Pour parler de délivrance
A ceux qu'assaille la mort,
Pour consoler la souffrance
Et montrer à tous le port.
Saillens
7
Venez, et plaidons ensemble, dit l'Eternel,
si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige;
s'ils sont rouges comme l'écarlate, ils seront comme la laine.
Esaïe 1 :18
La paix! voilà un mot sur toutes les lèvres mais absent de bien des cœurs. Un mot
qui résonne comme un cri de désespoir, comme une promesse « creuse » sans
fondement. Dans ce monde en proie à bien des soubresauts, il n’est pas de paix
réelle et stable. Et pour cause! on a rejeté Celui qui en était et en est le Prince.
Comment en connaître dès lors la réalité alors qu’on ne veut pas de Celui qui
l’apporte, de Celui qui en est l’essence même. Jésus est ce Prince de paix. Et
l’homme n’a pas voulu qu’il règne sur lui, sur son cœur désespérément vide. Oh!
vous me direz qu’il n’est pas vide, qu’il est rempli de bien des choses. Mais voici le
problème, il déborde de convoitises, d’envies, de jalousies, de querelles, de
guerres … tout en étant vide pour Dieu et pour la paix qu’Il veut y placer.
De part le monde, on entend bien des voix pour arrêter les conflits. On organise
des manifestations, des conférences. Mais la terre n’en reste pas moins un très
grand champ de bataille parce que l’on ne s’attaque pas à la racine du mal, à la
cause de toutes ces guerres; le cœur de l’homme est la source de tous ces
débordements parfois atroces.
Lorsqu’il est question de paix, les hommes ne sont pas d’accord sur les moyens à
employer. Il y a discorde pour appliquer une paix qui n’en n’est pas une! Les
hommes ne savent pas se mettre d’accord, sauf pour une chose; refuser Jésus et le
salut qu’il offre à tous. Pour crucifier Jésus, la foule fut unanime. Combien il est
paradoxal que pour refuser la vraie « paix » de Dieu, on a trouvé un terrain
d’entente sans problème. Cela n’est pas étonnant, on voit par là l’aveuglement de