La géographie de l`Esrolie - Kethaela

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ESROLIE
Auteur : Edern Rio
Relecteur : Philippe Sigaud
Geographie :
L’Esrolie est un pays de plaines idéal pour l’agriculture céréalière d’autant plus que le climat est
particulièrement clément. Dans certaines régions, la densité de population est si forte que les vilages ne
sont pas écartés de plus de dix kilomètres.
Le pays est traversé par trois fleuves, le Gorphin et la Malthinn qui se rejoignent dans la Mer Miroir au nord
de Rhigos, et le Nouveau Fleuve qui se jette dans la Baie de Choralinthor à Nochet. Les Fleuves sont
séparés par des régions de collines relativement basses, les Collines de Welk qui descendent des Monts
Toucheciel vers le sud, et les Collines de Thorab qui forment l’épine dorsale de l’Esrolie occidentale.
On peut diviser l’Esrolie en 6 parties principales :
1. l'Esrolie orientale qui englobe toute la partie à l'est du fleuve Malthinn et de la rivière Blanchechute.
C’est la partie la plus urbanisée et la plus riche...la plus influencé par les étrangers aussi. D’ici
rayonne la culture esrolienne et ses nombreux artistes. Ses multiples cités organisent les terres
avoisinantes. (sur la carte française, c'est l'Esrolie du nord mais je trouve que ça colle pas)
2. Les terres sombres qui s’étendent au pied du Plateau des ombres. C’est un pays bizarre où se
mélangent Uz et humains. Peu de choses y poussent si ce n’est des lichens, des champignons et
un fruit étrange qui pousse sous terre que les esroliennes appellent tapidanlombe. La population
est très éparse dans cette région.
3. Les marches nord qui commencent à l’est du fleuve Lysos et au nord de la nouvelle rivière. C’est la
frontière avec la passe du dragon. Le mur montant sépare cette région en deux. Au delà du mur de
pierre et de corail, on parle des terres abandonnées. Elles le sont depuis la bataille du Mur montant
en 1605. seules quelques fermiers y résident encore dans des villas qui ont tout de la forteresse. La
région est infestée de pillards des hautes herbes.
4. l'Esrolie occidentale (à l'ouest du Malthinn et au nord du Gorphing). (sur la carte Esrolie du sud).
Cette région s’est beaucoup moins urbanisée que l’Esrolie de l’est. C’est le véritable grenier de
l’Esrolie.
5. Les terres Longsi (au nord des fleuves Malthinn et de la Rivière de l’Aigle). Moins densément
peuplée, cette région helerite accueille de nombreux pâturages à coté de ses champs. Ses
habitants ressemblent beaucoup plus aux orlanthis du pays d’Héort et de Sartar qu'aux esroliens
traditionnels.
6. Porthoméka, l’ancienne province esrolienne méridionale, aujourd’hui aux mains des seigneurs de
la guerre caladrais, est un pays indépendant. Une région très riche au confluent des cultures
caladraises et esroliennes où les hommes ont repris le pouvoir.
Le pays est parcouru par de larges voies pavées d’environ dix mètres de large qui relient les villes entre
elles. L’une d’entre elle, la grande route du nord relie l’Esrolie à la Passe du Dragon. Celle qui reliait
autrefois le pays aux cités états de Salfelster en Ralios commence à tomber en désuétude et certains
tronçons sont sérieusement défoncés : on l’appelle la vieille route de l’Ouest.
Climat
Le climat esrolien est tempéré bien que très arrosé. Un des éléments les plus caractéristiques du temps
esrolien est la présence quasi permanente du nuage d’Heler centré sur la baie de Choralintor. Il faut tout le
désir et la fougue d’Elmal pour le percer et le repousser durant l’été. Durant la saison de l’Obscurité, Orlanth
protège la terre des déesses contre les vents mauvais envoyés par Valind. En somme, les vents sont peu
puissants dans le jardin de la déesse. Brastalos, le vent calme protège les esroliens des colères d’Orlanth et
de ses frères.
La saison chaude n’y est pas plus longue que dans le Pays d’Héort mais les inter-saisons y sont
particulièrement douces et ensoleillées. Même l’hiver est doux, il neige rarement si ce n’est sur les
contreforts des montagnes Toucheciel. C’est le climat idéal pour l’agriculture des céréales …ou c’était car
depuis quelques temps le climat se détraque. Les dieux eux mêmes semblent vouloir signifier aux
esroliennes que leurs actions les dérangent.
La région du fleuve Gorphing est beaucoup plus arrosée que le reste du pays.
Fragment de l’exposé de Pellvard, Sage de Lhankor Mhy,
Astronome personnel de la reine Varadis,
Lors du concile de la vieille terre à Necropolis.
Jour de l’argile / semaine de l’harmonie / saison de l’obscurité 1620 S.T.
« Vous n’êtes pas sans savoir que notre terre, l'Esrolie, est parmi les plus fertiles de Glorantha. Ceci est
principalement dû à la présence vivante de notre déesse, Esrola, dans chaque arpent de terre du pays et
aussi au culte que nous lui rendons.
Ce culte repose sur le rituel des pères de l’année qui permet de renouveler chaque année l’union de notre
déesse avec ses multiples soupirants. La nature même de ces époux influence le cycle météorologique de
l’année. Les livres se souviennent d’une année, il y a fort longtemps où l’époux bleu mourut pendant la
saison de la mer. L’affaire n’a toujours pas été élucidée, d’ailleurs. La manne d’héler ne vint pas cette année
et ce fut la plus grande famine qu’ait connu le pays. Nous savons depuis ce jour que la fertile Esrola ne
saurait se suffire d’un seul amant.
Exception faite du Pharaon car il était le Roi-Dieu, l’intermédiaire parfait entre les dieux immortels et notre
déesse Esrola. Sa semence fertilisa la divine, pendant près de trois siècles sans que l’amour entre eux n’en
patisse.
[…S’ensuit une longue digression sur les vertus infinies du pharaon qui apporta la paix en Kethaela et une
période de prospérité sans précédent et la force de son amour pour Esrola. Cette digression sera suivie
d’une autre sur le chagrin qu’a engendré sa disparition…]
Cette longue relation avec le Roi-Dieu avait, plus ou moins, figé le climat esrolien dans un cycle immuable
que je me permets de rappeler ici :
La saison de la mer et la saison du feu sont marquées par la bataille que se livrent Elmal et Heler. Ainsi, les
longues éclaircies succèdent aux pluies douces et abondantes. Nous récoltons généralement, une
première fois aux environs de la semaine de la vérité de la saison de la mer.
La saison du feu voit Elmal prendre progressivement le pas sur Heler et ses rayons dardent la terre qui ne
tarde pas à laisser s’épanouir ses plus merveilleux trésors lors de la saison de la terre.
Notre deuxième récolte s’effectue aux environs de la semaine de l’harmonie de la saison de l’obscurité
grâce à un hiver particulièrement tardif, fruit de l’alliance traditionnelle d’Esrola avec Argan Argar.
L’hiver est très doux chez nous et on voit rarement de la neige si ce n’est dans les terres longsi. Par contre,
c’est une saison morne et triste où disparaît Elmal. Il est avalé par les nuages bas qu’Argan Argar a créé
pour protéger ses enfants, les Uz.
Vient ensuite la saison des tempêtes et Orlanth, le seigneur de l’air du milieu, accompagné de ses thanes
les plus loyaux, Heler et Elmal. Le temps est très changeant à cette période de l’année. De brusques orages
et de lourdes pluies renouvellent l’alliance entre la tribu des tempêtes et la terre de la déesse. Nous
plantions généralement lors de la semaine de l’harmonie de cette saison.
Alors, tout était d’une perfection digne des diamants de Neufcrystal mais la disparition du Pharaon a détruit
cette harmonie délicate.
En vérité, je vous le dis, nous ne connaissions pas notre bonheur et je sais que beaucoup ici ont pesté
contre le Roi-Dieu, car il a interdit l’ancien rite sacrificiel des pères de l’année. Je suis sur que ces
personnes reconnaissent, aujourd’hui, leur erreur et regrette cette période bénie de notre histoire.
Après les catastrophes de l’année 1616, la ronde des époux d’Esrola recommença et les saisons se
détraquèrent. N’y a t’il pas eu des giboulées tardives lors de la saison de la mer 1617 qui nous ont fait perdre
un tiers de la récolte? Mais le pire restait à venir…
Hendira la traîtresse, mille fois maudite, importa en Esrolie les croyances de nos ennemis les lunaires et de
nombreuses reines furent séduites par cette nouvelle voie. Lors des cérémonies du temps sacré de 1618
S.T., l’époux blanc, fut un fidèle d’Ankdarth, le chaotique seigneur stellaire importé ici par les lunaires.
Immédiatement, je craignais des bouleversements climatiques plus importants et je ne me trompais pas. Si
Elmal et Heler nous gratifient encore de leur présence, la saison des tempêtes de l’an dernier s’avéra la plus
désastreuse jamais connue. Lors de la semaine du mouvement, l’Esrolie fut frappée par un ouragan, que
dis je, une tornade, des ouragans venus de l’est et on ne vit pas Elmal pendant cinq jours. Les jeunes
pousses qui commençaient à peine à sortir furent broyées, arrachées et beaucoup de nos plantations furent
tout simplement déracinées et emportées au loin par les tourbillons rageurs.
C’était Orlanth en personne qui venait nous signifier qu’il était sans pitié pour ceux qui le trahissent. L’année
ne s’est pas trop mal passée jusqu’ici, mais je crains qu’il ne faille redouter de nouveaux orages
destructeurs d’ici quelques semaines. »
[Cet exposé fut suivi d’un long débat sur les actions à mener pour affaiblir la terre rouge, considérée comme
la source de tous les maux de l’Esrolie]
Lettre adressée à la reine Hendira au début de la saison de la mer 1623 S.T.
Mes calculs étaient justes ! Comme vous avez pu le constater par vous même, souveraine servante de la
terre, nulle tempête n’est venue ravager nos terre cette hiver. Il semble bien qu’Orlanth l’instable ait
définitivement été banni du Pays Saint grâce à la puissance bienfaitrice de la Lune Rouge.
[…]
J’ai d’abord craint que ses fidèles thanes, Elmal et Heler ne désertent nos terres à sa suite mais il n’en est
rien. Ces deux là sont bien trop épris de notre déesse pour la quitter !
[…]
Une nouvelle ère commence pour l’Esrolie. La civilisation effacera bientôt les dernières traces de nos
lointaines origines barbares. Ne vous inquiétez plus, les réactionnaires de la Vieille Terre ne seront bientôt
plus qu’un mauvais souvenir.
Pour la gloire de notre terre rouge,
Maziif, disciple d’Estangus.
Noms de villages et de lieux divers en Esrolie :
Baiser de la Reine, Orgegrain, Grotte des Morts, Vigne tordue, Fort des Ditali, Pas de la Reine,
Grandchamp, Bonne graine, Grande tranchée, Fort des Hautes Herbes, Champfertile, Béni d'Esra,
Coteaux, Cercle des Arbres, Bord-de-Forêt, Masque de Maran, Béni d'Ernalda, Béni-d'Uralda, Vallée
Fertile, Bargegrain, Petite Hache, Repos des Bêtes, Nouveau Pont, Paix, Haute Ecluse, Basse Ecluse, Fort
des Vierges, Blénombreux, Derrière-le-Mur, Remparts, Petit Hall de Cuivre, Creux d'Asrélia, Côtes de
Malthin ( ou Gorphing) (noms de vins).
Lieux intéressants, basé sur le fanzine TradeTalk n°4 et augmenté.
- anciennes ouvertures dans les collines, menant vers des souterrains inusités.
- arbres millénaires emplis de sagesse, interrogés par les anciennes des
villages : chênes, frêne, saule, bouleau.
- étranges dessins dans les champs et à flanc de colline.
- colonne de pierre où les corbeaux viennent nicher.
- mare sombre où vit, dit-on, une nymphe étrange et ancienne.
- bornes de plomb, suivies la nuit par les marchands d'Argan Argar.
- bâtiments de la Nécropole, d'un style inconnu, à la géométrie non-humaine.
- sculptures de femmes allongées depuis des siècles, tracées sur les berges des
fleuves.
- Amphithéâtre en ruine, dont personne ne veut entendre parler.
Les marches nord :
Forteresse d’Arkat (cité moyenne :3000 h)
Situé à l’extrémité sud du Mur Montant, cette cité fortifiée fut conçue et bâtie par l’ancien héros Arkat durant
les guerres de Gbaji.
On rencontre ici un cas unique de vénération théiste d’Arkat. Les habitants de la ville ne voient rien
d’anormal à cela et adore Arkat comme le fondateur de leur ville.
Arkat le fondateur - adapté de Ian Thomson
Conditions à remplir : être citoyen et agir dans l’intérêt de la cité.
Capacités physiques : combat (épée et bouclier),
Capacités Mentales : lois de la cité
Traits caractéristiques : impartial, sévère mais juste, haine du chaos et de l’empire lunaire.
Affinités :
Veiller au bonheur de la cité[détecter fauteurs de troubles, créer raccourci, courir longtemps, oreilles qui
traînent, Glue]
Ami des ténèbres[Parler aux Uz, sens des ténèbres, appeler les ombres, se fondre dans les ombres]
Pourfendeur du chaos[détecter chaos, repousser le chaos, épée chasseresse du chaos, se prémunir des
énigmes de Nysalor]
Secret : Bouclier d’Arkat (communication mentale entre les défenseurs d’une cité sous l’autorité du prieur)
Autre Côté : ?
Fidèles : Tout les citoyens sont membres d’office, les femmes qui occupent des positions à responsabilités
se doivent d’être au moins initiées. Il n’est pas si aisé de devenir initié car il faut avoir accompli quelque
chose de significatif pour la ville Les prêtres sont les chefs de la milice locale réputée dans toute l’Esrolie.
Autres Liens : Argan Argar, secte d’Arkat le noir, Humakt.
Défauts : doit protéger l’Esrolie du chaos.
NeufCristal (cité moyenne : 5000 h)
Cette cité fut bâtie par les nains de Gemborg durant le règne de Palangio le Vrok de Fer. Elle est célèbre
pour les gemmes à facettes multiples qui rayent ses tours verticalement.
Le Mur Montant
Cette structure fut érigée par magie durant la Bataille du Mur Montant en 1605 et arrêta une grande invasion
lunaire. Son aspect varie sur toute sa longueur, parfois il ressemble à du corail hérissé d’épines (qui
seraient empoisonnées dit-on), quelque fois on dirait un rempart de terre surmonté de boucliers carrés
esroliens. Le Pharaon a ordonné à plusieurs unités de milices de se tenir là où le mur allait se dresser, et les
a inclus ainsi que leurs esprits dans la structure. Le lieu est hantée et des gémissement venus de nulle part
se font régulièrement entendre.
Guéwill (grande cité : 12000 h) (traduction :Guévolonté ? Guévonle)
La plus grande cité de la Marche du Nord surplombe le Nouveau Fleuve depuis les pentes des Collines de
Guéwill. Sous la cité se trouve le seul gué du Nouveau Fleuve permettant d’accéder aux champs à l’ouest
du Plateau des Ombres. Les fermiers sont relativement abrités des raids herbivores et s’appuient fortement
sur les adoratrices de Babeester Gor du Manoir de la Hache pour les protéger des raids de trolls et des
hordes de trollinets.
La Retraite d’Asrélia (cité moyenne : 4000 h)
La capitale religieuse de la Marche du Nord possède le plus splendide temple de la terre d’Esrolie. La mère
de la richesse a attiré de nombreux usuriers et autres banques. On dit que c’est ici qu’Asrélia se retira quand
Flamal mourut.
Les terres Longsi :
Cette région accidentée qui s’étend entre la forêt d’Arstola et les monts Toucheciel tient son nom de Lankst
fils d’Heler, le fondateur de la première tribu helerite dans la région. Les terres Longsi sont considérées
dangereuses par les esroliens qui vivent plus au sud : elle est plus boisée, plus enclavée, le climat y est plus
rude (toutes proportions gardées: il neige en hiver) et ses habitants sont plus frustres. C’est vous dire, ils
portent des braies ! Quelques hommes bêtes vivent ici, principalement des centaures.
On sait également qu’il y a un nid d’homme-scorpions et que quelques Broos faméliques ont élu domicile
dans les contreforts des monts Toucheciel et certaines fermes ont déjà été pillées. La population s’inquiète.
Brol (cité moyenne :5000 h)
Cette cité au confluent de la Rivière de l’Aigle et de la Chuteblanche est célèbre pour son marché aux
moutons.
Bélernos (petite cité : 3000 h)
Cette cité se trouve à la lisière de la Forêt d’Arstola et c’est ici que se fait le commerce entre l’Esrolie et les
Aldryami arstoliens. Il y a un grand temple d’Aldrya et de Voria. Le culte de Flamal est très populaire auprès
des hommes. Belernos est réputée pour son orfèvrerie et ses arcs composites.
Kosh (grande cité : 12000 h) / Déesse de la cité : Esalba
La capitale des terres Longsi marque aussi la limite supérieure de la navigation sur la Rivière de l’Aigle.
Roskoth : Des idées ? Ecrivez à [email protected] !
L’Esrolie occidentale
Dizbos (petite cité : 5000 h)
Cette cité frontalière d’Esrolie du Sud a été pillée à chaque fois que les Ditali ou les Solanthi ont envahi le
Pays Saint. Elle se trouve à l’extrémité de la route du nord des Princes-Marchands wénéliens.
Donbri (petite cité : 5000 h), la cité des forges glauques
Cette cité au cœur de l’Esrolie orientale tient une grande foire annuelle à laquelle les haleurs de grain et les
meuniers prient pour la récolte de grain. Elle est située derrière les Collines de Thorab, et c’est par Donbri
que passe la route la plus facile pour rejoindre la route des Princes-Marchands depuis l’Esrolie occidentale.
Jorsh (cité moyenne : 8000 h)
La capitale de l’Esrolie du Sud est devenue une cité frontalière. Une partie contrôlée par l’Esrolie, l’autre par
Porthoméka ?
Mygalos (cité moyenne : 5000 h)
Ce port fluvial est le point le plus haut que puissent atteindre les grosses péniches ou les petits navires. Elle
sert de lieu d’embarquement pour le grain de l’Esrolie intérieure.
L’Esrolie orientale
Ernalda la ville(petite cité : 1000 résidents permanents / il y en a presque toujours 2000 h)
Cette cité à l’enceinte carrée possède le plus grand temple (le mot est faible : on peut comparer ce
complexe de temples à Karnak et Louxor à Thèbes) d’Esrola de toute l’Esrolie.
C’est ici que ce tiennent les rituels du temps sacrée qui assurent la fertilité de la terre de la déesse.
L’ensemble de la ville vit des activités religieuses de la ville. Il y a près de 300 prêtresses réunies ici et les
pèlerins encombrent les rues toute l’année. C’est le véritable centre névralgique du culte.
La Nécropole (petite cité : 1000 h)
Les habitants vivants de ce complexe de temples et de catacombes sont en minorité par rapport aux milliers
de morts qui reposent dans et sous la cité. Le culte esrolien de Ty Kora Tek est centré ici. Tout les dirigeants
et les prêtresses d’Esrolie veulent avoir la nécropole pour dernière demeure. C’est un immense complexe
de catacombes, de tombeaux et de cryptes. Les tunnels sont immenses et le culte de Ty Kora Tek en garde
jalousement les plans. Cette immense complexe souterrain a commencé à se remplir bien avant le début du
temps et de nombreuses galeries sont complètement oubliées. Il paraîtrai même qu’un clan de trolls y a élu
domicile. Toute la population de la cité travaille pour le culte de Ty Kora Tek et ses embaumeuses. Il y a
toujours un nouveau mausolée à construire et une guilde d’architecte fort renommée est installée ici.
Cf article sur les momies d’Erik Sieurin.
Monros (cité moyenne : 5000 h)
Cette cité contrôle un bac sur le Nouveau Fleuve et encaisse les péages des péniches qui descendent ou
remontent le fleuve, allant à ou revenant de Nochet.
Nochet (métropole : 80-100 000 h) / Déesse de la cité : Niedena, Lessa, Maura et Laulia
Nochet est la plus grande cité dans cette partie du monde et rivale de la plupart des autres métropoles. Elle
fut fondée autour d’une cale sèche et d’un port waertagi durant l’Age de l’Aurore. Elle est toujours dirigée
par une matriarche assistée d’un conseil de reines Esroliennes, mais possède de nombreuses enclaves
autonomes, certaines anciennes, d’autres d’origine plus récente. A l’intérieur des murs de la cité on peut
rencontrer des représentants de toutes les nations kéthaéliennes ainsi que des marchands de l’Ouest
(Nolosites à Tumerwal, marchands quimpoliques à Alata dirigée par Don Capratis, Vadéli, Handriens) ou
même de régions encore plus lointaines (Umathéla, Fonrit, Teshnos et Téléos). En tout, plus de 100.000
âmes font bourdonner cette cité. Nochet est le site du plus grand temple du culte de Lhankor Mhy au
monde, la Bibliothèque de l’Information Finale.
Les Personnalités de Nochet
- Asmodéa, prêtresse de Lhankor Mhy
- Don Capratis, maître d’Alata
- Donna Elena Rosa Capratis, jeune épouse de Don Capratis
- Théodopoulos, bibliothécaire en chef de la grande bibliothèque de Lhankor Mhy
- Vancelaine du Tumerine, évêque de l’église rokari de Nochet
- Zéro le Détective, le plus grand détective privé de Glorantha
- Hendira, l’une des reines les plus influentes d’Esrolie
Pennel (cité moyenne : 6000 h)
Pennel est située sur le gué principal reliant l’Esrolie orientale à l’Esrolie occidentale de part et d’autre de la
Malthinn. La reine de Pennel contrôle la plupart des transports de grains d’Esrolie occidentale vers les quais
de Nochet.
Piédestal (cité moyenne : 6000 h (en croissance incontrolée))
Ce port est à une quinzaine de kilomètres au sud des portes de Nochet et se trouve sous le contrôle sévère
d’une reine Esrolienne (faction du panier) qui interdit l’installation permanente de non-Esroliens. Ces
mesures n’ont cependant pas réussi à rompre le monopole que les marchands occidentaux ont acheté au
conseil des reines.
Sylthi (cité moyenne : 5000 h)
Cette cité sur la Chuteblanche marque la limite supérieure à partir de laquelle les péniches à grain peuvent
naviguer.
Porthoméka
Margar (petite cité : 1000 h)
Cette forteresse marque la frontière entre la suprématie porthomékane et le pays de Caladra proprement
dit.
Rhigos (métropole :30-40 000 h) / Déesse de la cité : Rhiga
Cette métropole se trouve sur une péninsule rentrant dans l’embouchure des deux grands fleuves d’Esrolie,
mais son arrière-pays est sous le contrôle des seigneurs de guerre de Porthoméka. La cité est dirigée par la
Demivierge, une position religieuse aussi bien que sociale, et possède un grand temple de la déesse vierge
de la terre. La Demivierge est directement responsable devant le Pharaon, et chaque année elle se rend à
la Cité des Merveilles pour apporter le tribut et accomplir les corvées de la cité. Rhigos est restée
soigneusement indépendante aussi bien des seigneurs de guerre porthomékans que des Reines d’Esrolie.
Son port n’a pas les vastes cales sèches dont Nochet a hérité des Waertagi, mais reste impressionnant. En
général Rhigos doit lutter pour égaler sa rivale Nochet, mais jusqu’ici sans grand succès. C’est facilement la
deuxième plus grande cité de la région mais sans le lustre et la majesté qui lui permettrait d’égaler Nochet.
De ce fait, les Rhigosites sont des gens fiers et susceptibles qui ne lésineront pas sur les moyens pour faire
ravaler la moindre remarque désobligeante à propos de leur cité. Rhigos a produit davantage de duellistes
que tout autre endroit au monde, et la technique de l’escrime telle qu’on la pratique à Rhigos, avec deux
épées légères, est considérée comme mortelle même par les graves Humakti.
Solung (cité moyenne : 4000 h)
Située sur la rive sud de la Rivière Scintillante et au nord du Plateau de Solung, cette cité collecte les tributs
des fermiers indigènes de Porthoméka orientale qui sont ensuite vendus à Storos.
Storos (cité moyenne : 4000 h) / Déesse de la cité : Storaella
Pour l’instant le seul port de la Mer Miroir sous contrôle direct des seigneurs porthomékiens, situé à
l’embouchure de la Rivière Scintillante, est loin d’égaler les ports de Rhigos ou de Nochet. Storos ressemble
à une colonie britannique dans les îles d’Amérique au temps des pirates. Il y a des entrepôts de café et de
tabac, des marins d’origine caladraise, des perroquets…
Thélos (grande cité : 10000 h)
La capitale de Porthoméka se trouve à l’extrémité occidentale (la plus en aval) des gorges du Gorphin, un
passage impraticable pour toutes les embarcations. Il faut emprunter la route de portage jusqu’au Pont du
Gorphin, où on peut naviguer à nouveau.
Les terres sombres
Points de repères :
Le Gorphin
Le plus au sud des deux principaux fleuves de l’Esrolie prend sa source en haut des pentes des Monts
Mislari, au plus profond de la Forêt d’Arstola. Il traverse les Terres Ditali où il est rejoint par la Rivière
Chaude, puis traverse des gorges profondes et des rapides entre Thélos et le grand pont. A son
embouchure dans la Mer Miroir il est rejoint par la Malthinn, l’autre grand fleuve de l’Esrolie.
Le Lysos
Le Lysos prend sa source dans les Monts Toucheciel au-dessus d’Arkat et rejoint le Nouveau Fleuve qui
suit son cours le long des anciens lits du Lysos et du Runnel jusqu’à la cité de Nochet.
La Malthinn
La Malthinn est un des deux grands fleuves qui drainent l'Esrolie. Il prend sa source dans les Monts Mislari
au nord de la Forêt d’Arstola. Au-dessus de Roskoth dans la Longsilande elle n’est pas navigable sauf au
début de la saison de la mer, et même alors seulement en canoë ou en radeau. On peut gagner Roskoth en
barque, tandis que les navires ne peuvent pas dépasser Mygalos, où la Malthinn est grossie par les eaux de
la Chuteblanche et de son affluent, la Rivière de l’Aigle. En aval de Mygalos, le fleuve doit être traversé en
bac, sauf au Gué de Pennel. La Malthinn se déverse dans la Baie de Choralinthor à Rhigos, où elle est
rejointe par le Gorphin.
Le Nouveau Fleuve
Quand le Fleuve-Crique-Ruisseau fut obstrué par les Collines de Plomb, Bélintar creusa le cours supérieur
du Nouveau Fleuve pour drainer le Marais maudit dans les lits du Runnel et du Lysos, reliant Nochet au
Grand Fleuve-Crique-Ruisseau.
La Rivière Scintillante
La Rivière Scintillante prend sa source dans le Vinaval au pays de Caladra et irrigue Porthoméka avant de
se jeter dans la Mer Miroir à Storos.
Le Runnel
Cet affluent du Nouveau Fleuve est l’ancienne frontière entre l’Esrolie et les Pâturages de la Passe du
Dragon. Désormais un no man’s land, les terres abandonnées, s’étend entre le Runnel et le Mur Montant.
Les montagnes Toucheciel :
On peut apercevoir clairement trois sommets enneigés se détacher de la masse sombre des montagnes : le
mont Doktados, le mont Aelodan et, bien plus loin, Le pic que les héortiens appellent le Tertre de la Flèche.
On dit que c’est au sommet de cette montagne qu’Orlanth rendit la justice pour la première fois. C’est une
région dangereuse où les esroliens évitent de s’aventurer. On sait que des représentants de la race chérie
d’Orlanth, les enfants du vent ont élu domicile ici avant l’aube. On dit aussi qu’il y a des dragonewts et des
trolls des cavernes. De nombreux bandits de grands chemins et pillards en ont fait leur base arrière.
Certains se souviennent d’une colonie mostali sise dans ces montagnes au second âge mais on a plus
entendu parler d’eux depuis plusieurs siècles. Les nomades des pâturages connaissent plusieurs passages
qui leurs permettent d’éviter le Mur montant.
La forêt d’Arstola :
Ancienne forteresse aldryami, cette immense forêt n’a pas changé depuis l’âge vert. Argan Argar avait
négocié des accords avec les elfes et les habitants du Pays Saint peuvent voyager à travers la forêt s’ils ne
se servent que des branches mortes pour leurs feux. Toutefois, cet accord a peu à peu été oublié et les
humains ne sont plus les bienvenus dans ces lieux. Les trolls d’Argan Argar sont les seuls à pouvoir s’y
aventurer et l’on dit qu’il connaîtraient une passe ancienne et secrète pour rejoindre l’ancien et mythique
royaume d’Halikiv en Ralios. Les esroliens de la région de Belernos entretiennent des relations amicales et
commerciales avec les Aldryamis.
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