SAVE ANTHROPOLOGY AT CNRS
The future of anthropology at CNRS is seriously threatened today by its dissolution in a field entitled
"historical sciences: modern and contemporary history," and its representation by a simple "in charge
of mission" to part-time. This subordination to the history, which is represented by two assistant
scientific directors, is at once incomprehensible and unacceptable to the scientific community.
It is incomprehensible and unacceptable because of how widespread anthropology is, and the
undeniable fact that this discipline is recognized as a legitimate discipline in all internationally respected
research institutes. Anthropology is responsible for significant conceptual innovations as well as the
accumulation of a substantial and important body of knowledge regarding a large number of societies.
Is it also necessary to emphasis the role anthropology can play in pushing back the borders of
ignorance and allowing us to understand the contemporary world? The range of topics that
anthropology examines, the originality of its the methods of investigation, and the powerful analytics
and generalized models of society used by the anthropologists all testify to the discipline’s current vigor
. The fact and reality of the social as a phenomenon remains as important today, both nationally and
internationally, and will not diminish. Indeed, the social sciences are increasingly taught in the new
European countries, opportunities for international research collaborations abound, and a steady
stream of doctoral candidates continues to formulate projects today.
There is thus no reason for the unilateral measurements which were made here at CNRS. History and
experience teaches us that any discipline which does not have a clear institutional identity and a certain
measure of intellectual autonomy wilts under the effect of politics which force it to become a minority
subject within a larger department. All the anthropologists must firmly express their opposition to the
steady disappearance of their discipline at CNRS and vigorously demand:
1. The maintenance of Commission 38 of anthropology
2. The appointment of a scientific director associated for anthropology
3. The anullment of the findings of the meeting of February 9 and beginning of a true discussion
on the assessment and the prospects for current anthropological research.
If you agree with this protest, please electronically sign this petition by filling the form below and
emailing this file before January 31, 2006 to anthropologie@mmsh.univ-aix.fr
First Name:
Last Name:
Position (e.g. assistant professor, etc.):
University:
Discipline:
Country:
SAUVONS L'ANTHROPOLOGIE AU CNRS
L’avenir de l’anthropologie au CNRS est aujourd’hui gravement menacé par sa dissolution dans un champ
intitulé « Sciences historiques : histoire moderne et contemporaine, » et sa représentation par un simple « chargé
de mission » à mi-temps. Ce traitement inégal en forme de subordination par rapport à l’histoire, qui est
représentée par deux directeurs scientifiques adjoints, est à la fois incompréhensible et inacceptable par la
communauté des chercheurs.
Il est incompréhensible et inacceptable parce que le rayonnement de l’anthropologie est incontestable et que
cette discipline est reconnue dans toutes les institutions de recherche de dimension internationale.
L’anthropologie peut se prévaloir d’importantes innovations conceptuelles et de savoirs accumulés considérables
sur les sociétés les plus diverses. Faut-il aussi souligner le rôle de l’anthropologie pour faire reculer les frontières
de l’ignorance et rendre intelligible le monde contemporain ? La pluralité des thèmes aujourd’hui abordés,
l’originalité des méthodes d’enquête mises en œuvre, des modèles d’intelligibilité et de totalisation utilisés par les
anthropologues témoignent de la dynamique actuelle de la discipline. La demande sociale à son endroit, tant
nationale qu’internationale, ne se dément pas. Par ailleurs, son enseignement connaît un essor remarquable dans
les nouveaux pays européens et les collaborations internationales pour la recherche et l’encadrement doctoral ne
cessent de se développer.
Aucune raison ne justifie donc les mesures unilatérales qui ont été décidées par la direction scientifique.
L'expérience des institutions et l'analyse des rapports de pouvoir au sein du milieu de la recherche nous
enseignent que toute discipline qui ne dispose pas d'une reconnaissance institutionnelle claire et d'une marge
d'autonomie spécifique est étouffée par les effets pervers des regroupements où elle devient minoritaire.
Tous les anthropologues doivent manifester avec la plus grande fermeté leur opposition à la disparition
institutionnelle progressive de leur discipline au CNRS et demander avec la plus grande vigueur :
le maintien de la commission 38 d’anthropologie
la nomination d'un directeur scientifique adjoint pour l'anthropologie
l'annulation de la réunion du 9 février et l’engagement d'une véritable discussion sur le bilan et
les perspectives de la recherche anthropologique actuelle.
Albera, D. (IDEMEC)
Benoist, J. professeur émérite
Bonniol, J.L. (IDEMEC)
Bouju, J. (IEA-CEMAf)
Bromberger, C. (IDEMEC)
Culas, C. (IRSEA)
Gallenga, G. (IDEMEC)
Lemonnier, P. (CREDO)
Marsaudon-Douaire, F. (CREDO)
Martinelli, B. (IEA-CEMAf)
Ravis-Giordani, G. professeur émérite
Si vous êtes d’accord avec cette protestation,
veuillez signer électroniquement cette pétition en
remplissant le formulaire ci-dessous et en renvoyant
ce fichier, par retour de courrier électronique
avant le 31 janvier 2006 à
anthropologie@mmsh.univ-aix.fr
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