Outils de référence Terminale S Synthèse 05 Mars 03
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Immunologie
1. Le SIDA, syndrome d’immunodéficience acquise, est provoqué par un virus qui
affaiblit les défenses de l’organisme.
1.1. Le virus de l’immunodéficience humaine, ou VIH, est un rétrovirus.
1.1.1. Le virus infecte spécifiquement des cellules du système immunitaire.
Des protéines de l’enveloppe du virus permettent sa fixation.
Cette fixation se fait sur des protéines membranaires de cellules immunitaires, en
particulier la protéine CD4.
La protéine CD4 est exprimée par les lymphocytes T4, les monocytes et les macrophages.
L’interaction entre ces protéines permet la pénétration du virus dans ces cellules.
1.1.2. La reproduction du VIH dans des cellules immunitaires prépare sa propagation.
Le VIH est un rétrovirus : son matériel génétique, constitué d’ARN, est associé à une
enzyme, la transcriptase inverse.
La transcriptase inverse permet la synthèse d’ADN à partir de l’ARN viral dans la cellule
infectée.
Cet ADN viral est incorporé au génome de la cellule infectée.
L’expression du génome modifié permet la production de nombreuses particules virales.
La mort de la cellule infectée est suivie de la dissémination des particules virales dans
l’organisme.
1.2. Les différentes phases de l’infection par le VIH traduisent différents aspects de la
réponse immunitaire.
1.2.1. La première phase ou primo-infection, fait suite à la contamination par le VIH.
Le VIH est transmis par voie sexuelle, par voie sanguine et de la mère à l’enfant, au cours de
la grossesse.
Les cellules infectées migrent dans les organes lymphoïdes, en particulier les ganglions
lymphatiques, qui constituent de véritables réservoirs du virus.
Les symptômes sont ceux d’une maladie virale bénigne.
1.2.2. La deuxième phase qualifiée de phase asymptomatique, se traduit par la mise en place des
réponses immunitaires.
1.2.2.1. Des anticorps anti-VIH sont détectés dans le sang du sujet deux semaines à
quelques mois après la contamination.
La présence d’anticorps anti-VIH définit le caractère séropositif du sujet pour le
VIH.
Ces anticorps sont spécifiques de certaines protéines virales.
Ils peuvent bloquer la pénétration du virus dans les cellules saines.
Ils sont inefficaces sur des cellules déjà infectées.
1.2.2.2. Des lymphocytes T cytotoxiques apparaissent dans le sang du sujet contaminé.
Ces lymphocytes T sont dirigés contre les cellules infectées par le VIH.
1.2.2.3. La phase asymptomatique oppose une apparente stabilité, à l’échelle de
l’organisme, à d’importantes modifications à l’échelle cellulaire.