c'est toute la problématique que Freud en 1934 ne signalait sur l'éducation. On s'adresse à la dirigeant de
l'autre dans ma démarche, le reste se fait dans le tact, la distance, l'humain, écoute, le respect de la parole
donnée. La distance de dialogue est à trouver dans l'équilibre et la délicatesse des relations de la
communication.
Page 71.
"Les enfants ont une faculté impressionnante de dépasser la peur et la moquerie initiale. Ils ont plus de
capacité que les adultes intégrés, géré, et accepter la différence."...Et... "Chaque parent devrait consacrer du
temps à bien expliquer aux enfants pourquoi les existe des gens différents, des gens qui ne voient pas, des
adultes « en poussette » comme des bébés ! ".
Mon analyse.
Le rôle de l'éducation, éduquer à ne plus voir le nain qui est avant tout mon ami, l'aveugle qui se promène
avec moi, le fauteuil de l'infirme moteur cérébral. Éduquer à voir « des personnes » avant « le stigmate ».
Dialogue avec Patrice Guillaumet en 2003 dans notre entretien à propos art culturel et handicap.
La performance du « petit gros » et la valeur et le poids des médailles, entretien avec Pierre Fusade à Saran
2003.
Page 81.
"La vérité se trouve peut-être dans la nuance... Je ne prétends aucunement exposer une théorie finalement
échafaudée, mais simplement témoigner d'impressions multiples éprouvées dans un contexte précis. Le
problème des carences affectives était tellement crucial pour nous."
"Certaines (professeurs, religieuses, éducatrices) ne respectaient pas toujours les enseignements qu'elle
dispensaient. En philosophie, on appelle ce genre d'incohérence « dissonance cognitive » c'est-à-dire,
dissociation entre notre idéal, notre volonté et nos actes".
Mon analyse.
Ce concept est de L. Festinger 1957. On interrogera Boris Cyrulnik de dans ces concepts de résilience,
d'affectivité, d'affect, des réseaux d'aide et des piliers pour réussir sa vie.
Page 84 et 85.
"Une éducatrice avait fait pour moi le doux projet de fabriquer des boîtes de cigares. J'aurais sans doute fait
un tabac !".
"C'est seulement au contact des personnes de l'extérieur, que l'idée de faire des études à peu à peu vue le
jour. Celle-ci, en me dépeignant les joies et les avantages les avantages de l'étude, excitèrent ma curiosité".
Mon analyse.
On voit apparaître ici la critique des les centres, les ateliers protégés etc. voir aussi Daniel Mermet en 2003
sur Nicole et Philippe. L'image aussi des infirmes moteurs cérébraux sur la poursuite d'études et la relation
au travail.
Page 87, 88 et 89.
"Aussitôt placée dans un contexte stimulant, je vis je vis mes capacités se développer rapidement. J'étudiais
beaucoup plus pour être à la pointe, pour m'adapter, m'intégrer"... "Plus tard, une nouvelle acquisition
modifia de encore davantage ma conception de la culture. S'opposant à l'avis du médecin, mes parents
m'offrirent un ordinateur. Quelle révélation !"... "À l'accueil fort chaleureux du début succéda une
progressive mise à l'écart... Le spectre de la jalousie empoisonna l'ambiance générale... Des qui émanaient
ses jalousies ! Des premiers de la classe, de ceux-là mêmes qui dissertaient avec un talent certain sur la
tolérance, qui s'insurgeaient contre les traditions, la religion, qui prônait une libre pensée, une tolérance à
l'égard du prochain, une ouverture la différence".
Mon analyse.
Bruno dit qu'on le trouve brillant, qu'on l'admire mais qu'en aucun cas, on ne lui donnerait un poste à
responsabilité, et il en va de même de nombreuses personnes handicapées que l'on admire. La personne
différente qui réussit le doit deux fois plus que les autres. Ce sont les premières personnes que l'on exclut les
lors de problèmes dans les entreprises et dans les usines.
Page 95.