Alors même que la face sociale d`une personne est

Alors même que la face sociale d’une personne est souvent son bien le plus précieux et son refuge le
plus plaisant, ce n’est qu’un prêt que lui consent la société. Si elle ne s’en montre pas digne, elle lui
sera retirée. Par les attributs qui lui sont accordés et la face qu’ils lui font porter, tout homme devient
son propre geôlier. C’est une contrainte fondamentale, même s’il est vrai que chacun peut aimer sa
cellule.
Erving Goffman, Les Rites d’interaction
L’exclusion et la marginalité qui s’ensuit engendre une douleur qui ne peut se concevoir qu’en tenant
compte de l’importance de la face sociale pour les individus d’une société. Quand on dénie à qqun la
face sociale à laquelle il estime avoir droit ou à laquelle il tient, il se sent totalement remis en question.
Or cette face sociale est extrêmement précaire : au moindre manquement, on vous l’arrache. Goffman
dit ainsi dans Les Rites d’interaction que « Alors même que la face sociale d’une personne est souvent
son bien le plus précieux et son refuge le plus plaisant, ce n’est qu’un prêt que lui consent la société. Si
elle ne s’en montre pas digne, elle lui sera retirée. Par les attributs qui lui sont accordés et la face qu’ils
lui font porter, tout homme devient son propre geôlier. C’est une contrainte fondamentale, même
s’il est vrai que chacun peut aimer sa cellule. ».
Goffman considère ici la face sociale comme un bien à ce point précieux qu’elle en devient une prison.
Toujours préoccupés de la conserver, nous finissons par chercher par tous les moyens à y
correspondre. Qqun qui, par une circonstance extérieure, se voit ôter sa face sociale de façon qui lui
paraît injuste lui attribue alors une importance trop grande et montre qu’il tend à se confondre lui-
même, en tant qu’individu particulier, avec le rôle social qu’il est habitué à jouer. Mais Goffman va
plus loin : son propos présuppose que la face sociale est systématiquement une contrainte ; selon lui, la
face sociale est un masque derrière lequel il y a une vérité de l’individu ; il dit alors la souffrance de
l’individu contraint de s’imposer ce masque qui dissimule de vraies aspirations ou de vraies faiblesses.
Comment peut-on alors affirmer à la fois cette contrainte subie et la prépondérance évidente de
l’individu qui se l’impose ? C’est la société qui confère ce masque, mais c’est l’individu qui y tient.
N’y a-t-il pas une décision personnelle ? Et cette décision ne peut-elle pas être prise en toute
connaissance de cause par un individu rationnel et pas uniquement charmé par ce qu’on lui concède ?
Si l’individu affiche une face sociale acquise, il montre ainsi sa crainte de la perdre et, de ce fait, la
persuasion qu’il a de la forfaiture qu’elle représente. Mais ne peut-on pas considérer cet attachement
comme la preuve d’une certaine vérité de ce masque ?
Nous envisagerons ces différents aspects du problème à la lumière de Mauprat de George Sand et des
Hauts de Hurle-Vent d’Emily Brontë.
1° Contraintes sociales
Sous peine de marginalisation, la société contraint à agir selon son rang social, voire à afficher celui-ci
jusqu’à devenir prisonnier de son rôle. Tout manquement peut conduire à la déchéance et à
l’humiliation qui s’ensuit.
1)Une action conforme à son rang social
a) HHV
Catherine ne peut pas épouser Heathcliff, comme elle l’explique à Nelly (il n’est plus digne d’elle ; il
est réduit à un statut social de domestique ; il a des caractéristiques grossières : démarche, manque de
conversation, attitude).
Isabelle épouse Heathcliff et même s’il a des allures de gentleman, son passé de « valet de charrue »
rend ce mariage indigne aux yeux d’Edgar qui la désavoue : « nous sommes séparés pour toujours », p.
184. (il ne répond pas à sa lettre, il envoie Nelly la voir sans un mot, sans un message ; il n’accepte
d’aller la voir que quand elle est à l’article de la mort).
b) Mauprat
De la même façon, Edmée juge Bernard indigne de l’épouser à son arrivée à Sainte-Sévère : il doit
d’abord se cultiver et se « corriger ». Hubert dit à Bernard à la fois la possibilité virtuelle de ce
mariage (s’il avait réussi à adopter Bernard) et son impossibilité actuelle (étant donné la formation
indigne qu’il a reçu).
Hubert cherche à maintenir l’honneur du nom de Mauprat en payant les dettes des Coupe-Jarrets ; sa
colère contre la branche aînée vient essentiellement du déshonneur qu’ils font subir au nom de la
famille.
On peut considérer que les actes de Tristan de Mauprat se rapportent à une conception féodale de
l’aristocratie qui ne travaille pas et vit d’échanges avec les paysans et les métayers. Tout travail, tout
compromission avec la société contemporaine est une indignité. De même, les Mauprat cultivent tous
la valeur de courage qui suppose de tenir devant le danger. Cf en particulier les guerres et, par
exemple, l’épisode du hibou.
2) Un rang social affiché
a) HHV
Portraits des Linton : p. 95, où Nelly montre à Lockwood le portrait d’Edgar en lui expliquant qu’il y
avait avant le portrait de Catherine ; le portrait de Cathy enchante Lockwood, p. 302, qui le fait monter
dans son bureau ; Cathy porte un médaillon se trouvent les portraits de ses parents, Edgar et
Catherine.
Toute attitude, dès lors, peut correspondre à une pose, comme le tableau que présentent Catherine et
Edgar dans leur salon, au retour d’Heathcliff.
Nécessité de vêtements correspondants à son statut : robe avec laquelle Catherine revient de chez les
Linton. Les vêtements correspondent à une attitude. Heathcliff, au retour de Catherine est décrit
comme ayant désormais une allure grossière correspondant à son statut de domestique.
Le langage dénote le rang social : l’accent d’Hareton, le parler de Joseph les différencient de Linton et
de Cathy qui parlent la même langue. La conversation joue le même rôle et distingue Heathcliff et
Edgar aux yeux de Catherine.
b) Mauprat
La dignité du nom de Mauprat détermine une attitude d’Hubert représenté assis sur son fauteuil pour
recevoir ses métayers, avec une dignité qui le distingue du supérieur du couvent à qui Bernard rend
visite.
Le rôle de fille aimante que cherche à jouer Edmée est figurée par le tableau de genre que Bernard
découvre à son retour d’Amérique : Edmée brodant aux côtés de son père endormi. Le texte dit
explicitement qu’Edmée se contraint à ce type d’occupation qu’elle n’aime pas.
3) La déchéance toujours possible
a) HHV
La mort de Frances qui entraîne Hindley dans l’alcool lui fait perdre toute l’autorité acquise auprès des
domestiques et de son fils.
Isabelle perd aux HHV toute la dignité de son rang. Elle devient une « souillon ». Heathcliff qui
cherche toujours à faire remarquer à la fois la théâtralité du rôle social et la rapidité de la déchéance se
sert d’Isabelle comme illustration de ce fait devant Nelly.
La famille Earnshaw, initialement prospère, perd tout son lustre à cause de la mort de Frances et de la
vengeance d’Heathcliff. Hareton, dans sa grossièreté initiale, est le représentant de la famille déchue.
b) Mauprat
Quels que soient les efforts qu’a fait Bernard pour être digne d’Edmée, il en perd tout le bénéfice d’un
coup lors de la tentative de meurtre contre Edmée. Patience et l’abbé le rejettent (le pervers ne se
corrige pas) et seul Marcasse et Arthur cherchent à lui venir en aide.
Quelle que soit la vie qu’a menée Edmée et ses efforts pour correspondre à son rang social, il suffit
qu’on sache qu’elle est allée à la Roche-Mauprat pour que plus personne ne veuille l’épouser. (craintes
initiales à son retour avec Bernard et situation au retour d’Amérique de Bernard).
Toute face sociale entraîne de jouer un rôle plus ou moins contraignant sans aucune garantie réelle. Or
la notion de contrainte suppose qu’en tout être social, il y ait deux faces distinctes : une « vraie »,
emprisonnée derrière un masque social menteur.
2° Le mensonge de la face sociale
Les personnages sont en proie à des désirs secrets sacrifiés aux nécessités sociales. Ainsi contraints, ils
se sentent enfermés, voire étouffés dans un carcan mortifère.
1) Les désirs secrets
a) l’amour
-> Dans les deux romans, l’amour des femmes est tenu secret. C’est très net dans Mauprat Edmée
ne dit son amour qu’au moment du procès. Ce secret est dû au point de vue narratif, dans la mesure où
Edmée avoue son amour à l’abbé au début et cet aveu n’est connu qu’à la fin. La narration montre
ainsi Edmée esclave des contraintes sociales, préoccupée d’être respectable en tant que femme et en
tant que fille. Son aveu final la dévoile et montre l’étendue de sa contrainte.
Même situation pour Catherine, traitée différemment : l’aveu nous est connu tôt mais correspond à la
décision d’épouser Edgar, en raison des conventions sociales, mais aussi d’un besoin de repos et d’une
certaine idée du mariage. La contrainte sociale est un des éléments du problème, mais il n’est pas le
seul.
-> De façon moins évidente, on peut évoquer la misanthropie feinte de Lockwood qui dissimule son
besoin de compagnie (visites à HHV, recherche de Nelly, attirance pour Cathy) et celle, réelle
d’Heathcliff qui peut l’empêcher d’envisager son affection éventuelle pour Hareton.
b) les désirs matériels
Le manque (et le désir) d’argent de M. de la Marche est dissimulé honteusement et révélé comme une
malhonnêteté par l’abbé dans une lettre à Bernard. Le désir d’argent de Jean de Mauprat est aussi
dissimulé sous une foi trop voyante. L’ambition est aussi dissimulée sous couvert de grands
sentiments : chez le supérieur du couvent, chez Bernard lui-même (propos d’Arthur à propos de
l’ambition et de l’amour en Amérique), chez Nelly qui, sous couvert de servir ses maîtres peut avoir
un désir de contrôle et de manipulation (actions contradictoires, alternativement trop permissives
laisse Cathy seule, lasse Heathcliff et Catherine tranquilles et trop rigoriste avertit Edgar du
désordre créé par Heathcliff, surveille tous les faits et gestes de Catherine lors de la visite d’Edgar).
2) L’enfermement (je copie colle le cours)
a) la clôture des espaces
Les lieux normatifs sont clos, d’abord par les configurations mêmes. Il y a dans les deux cas un jardin
et un parc, autant de séparation entre la nature (ou le réel social) et la maison. Le jardin est a priori un
jardin d’agrément, avec des fleurs, comme cherche à le reconstituer Cathy à la fin aux HHV. De toute
façon, la nature y est mise au service des hommes : on y plante des arbres fruitiers (pommes des
Granges) ou des potagers (potagers de Patience) qui sont un moindre mal dans la mesure cela
correspond à une utilité immédiate : il n’empêche que c’est une dénaturation. La parc, dans les deux
cas, est un ersatz de nature (comme pour Bernard qui retrouve la mousse des ses forêts en se réfugiant
dans le parc de Sainte-Sévère), et il peut même contribuer à empêcher le contact avec la nature
extérieure. C’est à peine si les arbres du parc de la Grange laissent passer le bruit du ruisseau, près de
l’Eglise. Le Parc est entouré d’une enceinte, une barrière dans le cas des Granges.
b) l’emprisonnement protecteur
Cette enceinte ne doit pas être franchie à certain moment, par Bernard à Sainte-Sévère qui risque,
sinon, d’être l’objet de poursuites judicaires ; par Cathy à la Grange, quand elle est cantonnée dans une
existence restreinte de peur qu’il ne lui arrive du mal. La nécessité de la maintenir loin d’Heathcliff
pousse Edgar à la maintenir confinée dans l’espace restreint : le jardin, le parc et éventuellement,
l’église. Les collines et la mythique grotte aux fées sont un espace interdit et rêvé qui font l’objet de
ses désirs constants (chap XVIII). En ce sens, ces espaces normatifs sont visiblement contraignants
protecteurs et paradoxalement, parés d’une réalité extérieure, même s’ils sont ouverts, comme
peuvent l’être un manoir et un château du XVIIIe siècle
3) l’étouffement (cours)
a) La suffocation.
A la pierre nue de la salle des HHV correspondent des espaces remplis de tissus ou de papier tendus au
mur, de tapis moelleux et de bergères rembourrés. Cette configuration du « parlour » est donnée au
chap 3 des HHV, à l’arrivée de Frances où Hindley envisage d’en meubler un dans une des chambres
des HHV. Les tissus sont chauds, confortables et protecteurs, mais ils peuvent déterminer un
étouffement d’ordre physique, comme le fait la literie dans laquelle Bernard dort à son arrivée à
Sainte-Sévère. Catherine, quand elle se cantonne dans sa chambre et qu’elle y étouffe, ouvre la fenêtre
mais aussi détruit ses oreillers moelleux, en faisant voler les plumes qui le rembourrent. L’arrivée dans
la chambre d’Edmée suffoque Bernard, à cause des parfums, de la chaleur et de l’accumulation des
objets. La question du confort est nettement posée en relation avec l’étouffement qu’il provoque. Le
bien-être et le bonheur sont ainsi distingués ou au moins, la question est soulevée.
b) Une contrainte mortifère
Bernard tombe malade peu après son arrivée, à cause du surplus d’études, mais aussi de la vie qu’il
mène : quand il est l’ « orateur » de Sainte-Sévère, il met ce délire de paroles sur le compte d’un
besoin d’exercer un activité alors qu’il est cantonné dans un lieu clos. Edmée, dans sa chambre, dans
son salon, occupée est alanguie et sans force alors que le narrateur, nous évoque, par opposition des
images d’Edmée forte, occupée à des travaux des champs avec les paysans, ou montée sur un cheval
pour partir à la chasse. Cette dichotomie est très fréquente chez George Sand dont les personnages
féminins alternent des période d’intense activité physique et des repos qui confinent à la mort. La mort
de Catherine qui est mise sur le compte d’Edgar, d’Heathcliff ou d’elle-même, peut être au départ
des HHV ou au « repos », au confinement aux Granges. Les propos qu’elle tient quand elle est
confinée dans sa chambre tendent à dire cette mort : celle des oiseaux à qui on a pris les plumes et
qu’elle revoit en vie en les nommant, celle des crocus, fleurs coupées que lui amène Edgar, description
des ruisseaux qu’elle n’entend pas : la description, ersatz du spectacle direct de la nature, les fleurs
coupées de la terre nourricière, les plumes d’oiseaux morts disent l’absence de vie réelle. A cet égard,
la description de la chambre d’Edmée fait largement écho : oiseaux symboliquement encagés, fleurs
coupées dans des vases, femmes alanguies.
Les deux romans se distinguent néanmoins dans ce qu’ils fustigent le plus. Les HHV donnent une
dimension vivifiante aux travaux ménagers qui participent à une vie quotidienne ancrée dans le réel
(Nelly) ; en revanche, toute forme de confort, d’enfermement est lié à un repos quelquefois nécessaire
mais relativement négatif. A l’inverse, Mauprat met l’accent sur l’esthétique de la décoration de la
chambre d’Edmée et fustige les travaux d’intérieur : la vision d’Edmée au chevet de son père et
occupée à des travaux d’aiguille symbolise une contrainte qu’Edmée n’aime pas et qu’elle s’impose.
La face sociale dissimule la vraie nature des personnages, et leurs désirs profonds restent cachés,
enfermés, étouffés sous le carcan des normes. Mais cette contrainte qu’ils s’imposent ne révèle-t-elle
pas la force d’individus susceptibles de raisonner librement ?
3° L’éventualité d’une décision libre
Les décisions apparemment contraintes peuvent être prises en raison de l’ambiguïté des personnages
ou des buts qu’ils poursuivent. Rares sont les individus totalement hors norme et alors peut-on encore
parler de « face sociale » pour ceux qui n’en revendiquent aucune.
1) Ambiguïté des personnages
a) Complexité des personnages féminins
Edmée et Catherine peuvent prendre des cisions contradictoires qui prouvent l’ambiguïté de leur
nature, à la fois attirées vers la passion et le besoin de repos. Clarté, à ce sujet, du discours de
Catherine à Nelly où elle dit à la fois qu’elle est Heathcliff mais qu’elle veut épouser Edgar. Catherine
est à la fois la jeune fille bien habillée qui revient des Granges et celle qui va rejoindre Heathcliff
malheureux dans la chambre il s’est réfugié. Elle s’émerveille de son retour, mais en brosse un
portrait très négatif à Isabelle.
Edmée est un personnage double, à la fois alanguie sur des sofas dans sa chambre ou dans son salon et
capable de courses à cheval (chasse), de départ à l’aventure (épisode de la Roche-Mauprat), de travaux
des champs (portrait initial). Cela peut correspondre à un double désir, plus qu’à un désir « vrai »
dissimulé sous un calme « faux ».
b) Ambivalence sociale
Heathcliff et Hareton ont chacun des caractéristiques propres aux maîtres et aux domestiques. Hareton
a l’attitude de l’un et les vêtements de l’autre. Heathcliff a mené les deux vies successives de
domestique et de maître. Chacun , dès lors peut avoir le désir de révolte propre à l’un et le désir de
contrôle propre à l’autre. Le statut de Nelly (et même de Joseph) est aussi ambigu dans la mesure
elle a une culture et même un pouvoir de décision au-dessus de sa condition, tout en assumant ses
charges.
Patience, l’abet même Marcasse sont dans une condition équivalente. Il faut nuancer leur évolution
puisque la société progresse avec eux, mais Patience passe d’une vie d’ermite à celle d’un juge
respecté : il vit dans un confort relatif tout en continuant à se réclamer de sa vie précédente. Marcasse,
silencieux et effacé, part en Amérique. La même analyse peut se faire sur l’abbé tour à tour
pusillanime victime des moines et tenant courageusement tête aux juges pendant le procès.
2) Décision pragmatique
a) Le mariage et l’amour
Edmée et Catherine prennent une décision qui concerne leur mariage, apparemment en contradiction
avec l’amour qu’elles ressentent. On peut envisager qu’elles envisagent l’une et l’autre le futur par
rapport au présent. Heathcliff est le choix du présent, de l’enfance, de l’intemporalité dite par le « je
suis Heathcliff ». L’amour pour Edgar est seul susceptible de se dérouler dans le temps : il vieillira,
s’atténuera et se conçoit donc dans un espace temporel de vie.
Edmée refuse Bernard pour mieux le recevoir par la suite. La narration préserve ce mystère qui
présente cette décision dans le passé en fonction d’une finalité. Elle a un projet qui rend impossible à
son amour de se déclarer sur le moment. Elle ne peut épouser qu’un Bernard adulte, l’état d’enfance et
d’adulte correspondant à la dichotomie Heathcliff/Edgar
b) L’éducation
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