passions, ses douleurs et ses morts […]
Bien avant l’Homme sur Terre, il y avait
la Mort. Et dans les profondeurs du ciel,
loin de toute influence morale de la
Terre, il y a aussi la Mort » Teilhard n’a
jamais varié sur ce point. » (p. 23)
Cela n’empêche pas Dieu de dire que
tout cela était « bon » et même « très
bon »…
« Dans sa vision de la nature soumise par
voie d’évolution au devenir, et dès lors à la
mort physique, Teilhard ne contredit donc
pas le témoignage souvent inaperçu de la
Genèse sur le caractère fini de la nature
créée par Dieu. Quant aux êtres humains
eux-mêmes, quelle que soit leur
ressemblance avec Dieu, ils ne sont pas
soustraits à une nature qui commande
leur naissance, leur histoire et leur
mort. Cependant cette nature, qui les
conditionne aussi radicalement,
n’empêche pas Dieu de pouvoir déclarer
que le fait qu’ils existent ainsi est, à ses