souffle, la même intensité neuronale, la même quantité et le même type de substances du cerveau
utilisées pour produire le même raisonnement. Donc, l'on vient de s'assurer un point essentiel. Mesurer
les dimensions de la matière, avec les mêmes instruments de mesure d'une culture à l'autre, permet de
reconnaitre, dans la même unité, la réaction du corps de DEUX individus face au mêmes Formes
Matérielles ou de L'Esprit.
Autocorrection.
Il demeure un problème. Qu''est ce que veut dire "apprendre les formes matérielles et de l'esprit du Beau"
chez l'autre ? pour apprendre ce qu'est le beau chez l'autre, il faut déja pouvoir définir ce qu'est le beau.
Si l'on définit effectivement le beau, le son "BEAU", comme un ensemble de Formes Théoriques de
l'esprit ou de la matière, alors, la matière est les Formes de l'esprit ne requérant pas de jugement moral
pour être reconnu - l'on peut reconnaitre, apprécier ( au sens de l'évaluation ) un raisonnement
mathématique sans pour autant le trouver beau- alors il n'y a plus qu'un problème de son. Chez l'un, les
Formes du BEAU auront le son XXXX, et chez l'autre, schématiquement, les Formes du Beau auront le
son YYYY. Le seul problème demeurera donc d'apprendre le son de l'autre, pour que, bien que les sons
soient différents, les Formes Théoriques de la matière et de l'esprit, du BEAU, elles, demeurent
communes.
Autocorrection.
Admettons que l'on définisse le son "XXX" comme un ensemble de Formes théoriques appelées XXX.
XXXX, dans un type de société, s'appelera Beau. XXX, dans une autre société, s'appelera YYYY. Mais
tout ce que l'on peut faire comprendre à l'autre, à la culture de l'autre, c'est que à un son XXXX
correspond des Formes théoriques particulières. Et l'autre, de même, comprendra que si chez lui YYY
correspond aux mêmes Formes théoriques que nous, les sons en seront différents.
Autocorrection.
Nous venons juste de montrer comment on établissait un sens commun entre les choses entre les
sociétés. Si l'on résume le son BEAU, c'est à dire XXXX, à un ensemble de caractères des Formes
Théoriques, alors oui, l'on peut transmettre notre représentation du Beau à l'autre. Si l'on était perfide, l'on
dirait que l'on ne transmet à l'autre que des représentations du Beau, et non l'idée de Beauté.
Autocorrection.
L'idée de Beauté en soi est une somme de caractères rectifiés par la raison ordonnatrice et dérivés de
l'expérience sensible. Le Beau une idée tirée de l'expérience sensible, et même si elle est rendue trop
inadaptée, et inadaptable après modification rationnelle, à la réalité, il n'en demeure pas moins qu'elle en
découle. En somme, l'on ne se représente pas l'idée de Beauté seule, car si elle se définit comme un
ensemble de concepts, cet ensemble de concepts correspond à un ensemble de représentations,
évidemment tirés , voire dérivés par l'imagination, de l'expérience sensible. En somme, l'on ne peut pas
penser à l'Idée de Beau sans se représenter les images derrières les concepts théoriques du Beau,
derrière ces Formes Théoriques matérielles et de l'esprit.
Autocorrection.
En plus, quand l'on dit "penser à une idée", cela veut dire parler, ou agir, ou se comporter comme dans
une expérience sensible ou l'idée se matérialise, sauf que on le fait grâce à sa faculté de représentation,
c'est à dire la faculté de revivre des temps forts, ou les représentations d'une idée, alors que les
représentations dont sont issues l'idée ne sont pas présentes, à notre portée, ie ne sont pas la cause
présente desdites représentations.
On ne pense jamais à un mot sans que la représentation jaillisse directement. Même la plus grande
abstraction conceptuelle s'ancre, même si elle est dérivée, d'une expérience sensible plus ou moins
lointaine. La faculté de l'être humain de se représenter des expériences sensibles passées, de revivre des
temps forts par l'entremise d'une simple idée , alors que devant lui, il n'y a rien, ou que devant lui, la