Est ce faire honneur à la beauté que de la traiter comme un symbole

Est ce faire honneur à la beauté que de la traiter comme un symbole ?
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Première tentative de reformulation :
Est ce que révéler la Beauté comme symbole correspond à son essence ?
auto correction.
le sujet n'aborde pas tout de suite le principe du Beau, le principe théorique, abstrait de Beauté, mais de
la beauté dans une formulation très particulière, non universelle.
autocorrection.
Le principe du Beau est une conception de la Beauté. la beauté peut être entendue autant comme Forme
de l'Esprit, Forme du Corps, Forme de la Matière.
autocorrection.
L'on entend dire parfois qu'une lumière est belle, qu'une chanson est belle. Dans ce cas, on ne parle plus
de matière, mais de l'agencement de la matière dans l'espace qui rend particulière et inédite mon
expérience sensible. Par exemple, l'on dit que la lumière est belle, alors que l'on ne voit que la matière sur
laquelle se pose la lumière, non la lumière même.
autocorrection.
l'on peut déja avoir vécu de belles expériences sensibles, et comparer ce qu'on ressent actuellement avec
une ancienne expérience. Les deux étant similaires, l'on peut mettre le nom que l'on veut sur l'expérience.
Si l'on avait appelé "belle" la première expérience, alors le même mot servira pour la seconde expérience,
car on reconnaitra les caractères, les paramètres arrivant à nos sens.
autocorrection.
L'on dit aussi qu'un style littéraire est beau, qu'un art est beau, qu'une abstraction est belle, qu'un mot est
beau, que le sens d'un mot est beau. Ce qui est beau sur sens. A chaque concept lu, ou vu correspond
une représentation, une image. Soit on reconnait des images passées sur lesquelles on avait posé un
mot, par exemple le mot " beau", soit l'on a jamais vu ces concepts, donc ces représentations, et alors on
peut être charmé non pas par l'ensemble du style, mais par certains concepts. Etre charmé par certains
concepts veut dire reconnaitre dans un concept une représentation auquelle on avait déja associé le mot
"beau". Enfin, le style peut être nouveau, inconnu, et mêler de manière inédite les concepts. Alors, les
images qu'on verra derrière ces concepts seront inconnues disposées de cette manière. Mais si dans
cette peinture nouvelles de représentations, suffisament nous sont connues et regroupées sous le terme
de "beau", alors, le nouveau style, malgré ses concepts entremêlés de manière inédite, sera considéré
comme beau. Un concept Beau, c'est reconnaitre dans les manifestations de ce concepts, les images de
ce concepts, des représentations identiques à d'anciennes représentations. Et si ces anciennes
représentations s'appelaient Beau, alors les nouvelles s'appeleront également Beau.
autocorrection.
La beauté est une identité entre une ou plusieurs parties du champ de DEUX expériences sensibles au
moins. Les parties du champ de l'expérience sensible qui sont identiques entre deux expériences
sensibles au moins peuvent être soit les Formes de l'Esprit ( un beau concept, un bel art, un beau
raisonnement, un beau calcul, une opération de l'esprit belle car correspondant à une norme établie ) ,
les Formes Matérielles ( un beau corps, la belle nature, un beau son, c'est à dire une correspondance
entre une séquence de données particulières arrivant à nos sens, et une autre séquence de données, qui
nous appartient, ie on reconnait tel son que l'on avait appelé "beau", - ou que l'on hérite d'une norme -
même si l'on avait pas appelé "beau" le son, sa texture correspond à la texture sonore théorique des
médias ).
autocorrection.
peut on se détacher de la beauté en tant que simple mot attaché à tel configuration des Formes de
l'Esprit, ou Matérielles, simplement parce que cela est plus commode pour décrire des parties du champ
de l'expérience sensible que l'on reconnait, ou la beauté est elle objectivable. En somme, y'a t il une
forme objective de Beau qui n'est pas qu'un mot pour faciliter la communication. Y'a t il derrière la Beauté
un Beau commun, c'est à dire en somme une émotion qui est la même derrière chaque expérience dont
les formes ont reçu le mot "Beau" ?
autocorrection.
Il y a effectivement un stimulus qui va arriver à l'individu lorsqu'il reconnait telle Forme et dit d'elle qu'elle
est "Belle". Donc, on peut comparer les stimulus lors d'une expérience de reconnaissance de telle Forme.
autocorrection.
Toutes les Formes ne sont pas "belles" pour tout le monde. De plus, la conception des valeurs est
extrêmement complexe à théoriser. Je suis dans une impasse conceptuelle majeure, car ce que je veux
dire est ineffable et il faudrait que je sorte du paradigme conceptuel occidental pour le dire. Mais je vais
essayer de dire pourquoi le problème de l'objectivité de la Beauté est inatteignable.
autocorrection.
Premièrement. les gens n'associeront pas le même son à la même expérience sensible.
Deuxièmement, les gens n'associeront pas le même sens au même son.
Troisièmement, l'on pourrait penser à mesurer l'intensité électrique du cerveau d'un individu lorsqu'il
reconnait des Formes qualifiées de belles. Mais pour mesurer les réactions du cerveau de l'individu
devant un objet beau, encore faudrait il savoir ce qu'est l'objet beau. Même normativement , dans la
législation ou la culture. Et si l'Objet beau est une forme ayant certains paramètres, ceux ci sont différents
d'une culture à une autre. Donc si dans un pays on mesure la réaction devant le beau, comment savoir ce
qu'est le beau chez l'autre ? En apprenant dans la législation de l'autre les codes du Beau. Mais alors, ça
veut dire qu'on ne mesurera pas la réaction devant les mêmes objets !
autocorrection.
Admettons qu'on apprenne quelles sont les Formes Matérielles ou de l'Esprit du Beau chez l'étranger.
L'on pourrait alors mesurer des objets différents, mais qui désignent le même beau, en théorie. Car l'on
aura reconnu une identité entre les Formes d'une culture, et celles de l'autre. Mais ceci n'est pas si
facile, car si reconnaitre un bel animal peut se faire par une comparaison entre les dimensions et une
norme de dimension, reconnaitre un beau raisonnement ou un beau sens est nettement plus complexe.
Autocorrection.
Tout ce que l'on pourra mesurer, c'est comment le corps de deux individus de deux cultures différentes
agissent devant des Formes aux dimensions et paramètres identiques. L'objectivité est que les Formes
ne sont pas subjectives. Par exemple, on dira que l'on mesure les réactions de deux individu face à la
même Forme de l'Esprit, ie le même raisonnement mathématique ou intellectuel, si par exemple l'on a le
même nombre de mot, la même structure du langage, la même quantité de salive, la même quantité de
souffle, la même intensité neuronale, la même quantité et le même type de substances du cerveau
utilisées pour produire le même raisonnement. Donc, l'on vient de s'assurer un point essentiel. Mesurer
les dimensions de la matière, avec les mêmes instruments de mesure d'une culture à l'autre, permet de
reconnaitre, dans la même unité, la réaction du corps de DEUX individus face au mêmes Formes
Matérielles ou de L'Esprit.
Autocorrection.
Il demeure un problème. Qu''est ce que veut dire "apprendre les formes matérielles et de l'esprit du Beau"
chez l'autre ? pour apprendre ce qu'est le beau chez l'autre, il faut déja pouvoir définir ce qu'est le beau.
Si l'on définit effectivement le beau, le son "BEAU", comme un ensemble de Formes Théoriques de
l'esprit ou de la matière, alors, la matière est les Formes de l'esprit ne requérant pas de jugement moral
pour être reconnu - l'on peut reconnaitre, apprécier ( au sens de l'évaluation ) un raisonnement
mathématique sans pour autant le trouver beau- alors il n'y a plus qu'un problème de son. Chez l'un, les
Formes du BEAU auront le son XXXX, et chez l'autre, schématiquement, les Formes du Beau auront le
son YYYY. Le seul problème demeurera donc d'apprendre le son de l'autre, pour que, bien que les sons
soient différents, les Formes Théoriques de la matière et de l'esprit, du BEAU, elles, demeurent
communes.
Autocorrection.
Admettons que l'on définisse le son "XXX" comme un ensemble de Formes théoriques appelées XXX.
XXXX, dans un type de société, s'appelera Beau. XXX, dans une autre société, s'appelera YYYY. Mais
tout ce que l'on peut faire comprendre à l'autre, à la culture de l'autre, c'est que à un son XXXX
correspond des Formes théoriques particulières. Et l'autre, de même, comprendra que si chez lui YYY
correspond aux mêmes Formes théoriques que nous, les sons en seront différents.
Autocorrection.
Nous venons juste de montrer comment on établissait un sens commun entre les choses entre les
sociétés. Si l'on résume le son BEAU, c'est à dire XXXX, à un ensemble de caractères des Formes
Théoriques, alors oui, l'on peut transmettre notre représentation du Beau à l'autre. Si l'on était perfide, l'on
dirait que l'on ne transmet à l'autre que des représentations du Beau, et non l'idée de Beauté.
Autocorrection.
L'idée de Beauté en soi est une somme de caractères rectifiés par la raison ordonnatrice et dérivés de
l'expérience sensible. Le Beau une idée tirée de l'expérience sensible, et même si elle est rendue trop
inadaptée, et inadaptable après modification rationnelle, à la réalité, il n'en demeure pas moins qu'elle en
découle. En somme, l'on ne se représente pas l'idée de Beauté seule, car si elle se définit comme un
ensemble de concepts, cet ensemble de concepts correspond à un ensemble de représentations,
évidemment tirés , voire dérivés par l'imagination, de l'expérience sensible. En somme, l'on ne peut pas
penser à l'Idée de Beau sans se représenter les images derrières les concepts théoriques du Beau,
derrière ces Formes Théoriques matérielles et de l'esprit.
Autocorrection.
En plus, quand l'on dit "penser à une idée", cela veut dire parler, ou agir, ou se comporter comme dans
une expérience sensible ou l'idée se matérialise, sauf que on le fait grâce à sa faculté de représentation,
c'est à dire la faculté de revivre des temps forts, ou les représentations d'une idée, alors que les
représentations dont sont issues l'idée ne sont pas présentes, à notre portée, ie ne sont pas la cause
présente desdites représentations.
On ne pense jamais à un mot sans que la représentation jaillisse directement. Même la plus grande
abstraction conceptuelle s'ancre, même si elle est dérivée, d'une expérience sensible plus ou moins
lointaine. La faculté de l'être humain de se représenter des expériences sensibles passées, de revivre des
temps forts par l'entremise d'une simple idée , alors que devant lui, il n'y a rien, ou que devant lui, la
représentation n'est pas la, est appelée aperception. Donc, penser au principe du Beau, à l'idée de
Beau, c'est vivre l'expérience sensible du Beau, alors que les formes Théoriques de la matière et de
l'esprit ne sont pas devant nous, accessible dans le champ de notre expérience. Pour faire simple, penser
à l'idée de beau, c'est vivre un discours de Platon sur l'agora, modèle du Beau des Formes de l'esprit
dans le cas de la rhétorique, alors que l'on est sage femme entendant des nourrissons éructer de plaisir
toute la journée , et c'est s'imaginer une belle brune aux courbes affriolantes, alors que l'on assiste à un
colloque sur les rhumatismes post-traumatiques pour les grands brulés du troisième age
Autocorrection
Donc, l'on peut saisir les représentations de l'autre, le son de ces représentations , et l'autre peut faire le
même travail. Il reste juste une tâche impossible à résoudre. La fameuse phrase de Kant " ce qui plait
universellement et sans concept". En somme, savoir que tel mot est associé à tel son dans la langue de
l'autre ne nous dit pas pourquoi ce mot plus qu'un autre. En réalité, le sentiment du Beau, c'est à dire le
sentiment "plaisant" devant une chose belle est difficile à définir. Pour faire simple et en finir avec la
problématique du Beau, et passer au symbole, l'on va aborder le problème sous l'angle ultra matérialiste.
.1. Sons a - Sons b
2. Formes théoriques A. - Formes théoriques B.
Jusqu'à la, les deux cultures peuvent se comprendre.
Mais, à ce moment la, l'on pourrait remplacer le mot Beau par n'importe quel son et n'importe quel mot.
Pourquoi le mot Beau et pas un autre ?
L'on va résoudre ce problème en deux temps, la aussi sous l'angle ultra matérialiste.
3. Réactions physiologiques du corps et du cerveau A - Réaction physiologiques du corps et du
cerveau B
Mais en réalité, la est la tâche la plus difficile de tout le problème du Beau. Car rien n'est objectif pour les
valeurs. Une échelle de valeurs peut exister pour définir le Beau dans une culture, alors que dans
d'autres, la notion d'échelle de valeurs pour le Beau n'existe pas.
L'on va donc ruser. Ce que je suis en train d'essayer de faire, depuis le début, est d'universaliser la
réflexion. De ne pas la limiter au paradigme de la philosophie occidentale. Non pas " d'essayer" d'être
objectif, mais de l'être, en faisant appel à une explication intégralement matérialiste au sens soit le plus
répugnant, mais qui est la seule solution.
Ce qu'il y a d'objectif, c'est la détérioration du corps.
Objection- autocorrection.
Admettons qu'un corps fonctionne d'une certaine manière dans une civilisation. Dans une culture, planter
un couteau dans le système respiratoire du corps de l'individu permettra au corps de mieux fonctionner.
Dans l'autre, moins bien.
Objection-autocorrection.
Parler de bien et de mal est un écueil conceptuel qui empêche toute universlisation. Ce n'est pas une
explication matérialiste. Recommencez.
Autocorrection.
Si dans certaines cultures, un corps qui fonctionne de manière lésé est considéré comme sain, et un
corps sain lésé, nous avons de sérieux ennuis. Si l'incapacité du corps a fonctionner est considéré
comme la norme, alors il devient difficile de définir la nature des réactions physiologiques.
Objection.
Parler de lésé ou de non lésé fait déja appel à une forme de normalité, une forme de règle. D'ou écueil
conceptuel. Revenez à une conception matérialiste et universalisante. Revenez au matérialisme.
Autocorrection.
Peut on envisager de parler de "corps qui fonctionne" ? " Corps qui a la capacité de fonctionner" ? est ce
objectif ?
Objection.
L'on peut mettre ce que l'on veut derrière le terme lésé, capacité, incapacité. Trouvez quelque chose de
mieux, de plus objectif que ça.
Auto correction.
Peut on parler de "régularité du mouvement d'un organe" ?
Objection.
Régularité peut être retrouver le même battement de coeur tous les 1500 battements de coeur dans une
société, alors que dans l'autre la mesure de la régularité sera tous les 5.
Double objection.
La notion de battement peut être un battement chez une culture, et 100000 chez l'autre.
Triple objection.
La notion de battement peut ne pas exister.
Autocorrection.
Mouvement d'un organe.
Le mouvement est l'action. Un organe est de la chair. N'importe quelle culture dotée d'yeux dispose de la
possibilité matérielle, physiologie, d'identifier une variation dans l'expérience sensible entre une
expérience correspondant au mouvement, et une autre à l'absence de mouvement. De plus, disposant
d'yeux, et d'un entendement, l'individu pourra différencier une expérience ou il y a telle matière, organe,
ou telle autre, non organe.
Objection : "on met ce qu'on veut derrière le concept d'organe ou de mouvement"
Objection à l'objection : on se fiche du concept derrière la représentation. Si les organes d'un corps
humain peuvent discriminer de la chair d'une chair différente, la chair statique de la chair non statique,
alors l'on place hors jeu le concept.
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