Chapitre II : De “ l`engagement ” des écrivains anarchistes

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UNIVERSITE PARIS-8 VINCENNES-SAINT-DENIS
U.F.R. 4
THESE
Pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITE PARIS 8
Discipline : Lettres Modernes
présentée et soutenue publiquement
par
Caroline GRANIER
le 6 décembre 2003
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Les écrivains anarchistes en France
à la fin du dix-neuvième siècle
VOLUME I
Directeur de thèse :
M. Claude MOUCHARD
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Nombreux remerciements
Je tiens à remercier ici tous les membres du département de littérature générale et
comparée de Paris 8, grâce à qui j’ai pu mener ces recherches dans des conditions
privilégiées.
Merci surtout à Claude Mouchard pour sa lecture stimulante et ses conseils toujours
encourageants, ainsi que pour les petits plats dans la cuisine de la rue Tudelle que je
n’oublierai jamais.
Merci en particulier à Jacques Neefs et Isabelle Tournier, à Michèle Riot-Sarcey
(au département d’histoire), pour son aide constante, à Annie Épelboin (au département
d’études slaves) ainsi qu’à Marie Huguet et Ghislaine Benetti, pour leur gentillesse et
leur aide pendant que j’enseignais.
Toute œuvre est le produit d’une collectivité, et personne ne pense jamais seul.
C’est pourquoi je tiens absolument à remercier ici tous ceux et toutes celles qui, d’une
façon ou d’une autre, ont contribué à ce travail (que ce soit par la lecture, les conseils, les
discussions…). Certains et certaines, dont les publications m’ont grandement inspirées,
sont abondamment cité-e-s dans ma thèse, mais il en est dont le nom ne figure pas dans les
notes et que je tiens particulièrement à nommer ici (sans hiérarchie aucune !).
Mille mercis à… :
ma famille, qui m’a donné le goût de lire (et tout particulièrement à ma mère, pour
son soutien inlassable, et à mon père, qui a parcouru toutes les librairies d’Europe à la
recherche de volumes oubliés) ;
Cécile et Henri Grabner (en souvenir), en hommage à leurs combats, leurs
engagements et aussi leurs doutes ;
Anne-Marie et Jean-Marie Bibian, pour leur patience, leur soutien, leur accueil et
leur relecture attentive et critique (et l’aide “ thérapeutique !) ;
Bernard Henri et Pascal Coesnon, qui sont allés “ jusqu’au bout ;
Anthony Lorry et à la bibliothèque du CEDIAS, dans laquelle, malgré ses horaires
contraignants, il fait si bon travailler ;
Thierry Maricourt, qui est en quelque sorte à l’origine de ce travail ;
Dominique Lestrat, et sa bibliothèque ambulante ;
Éric Jarry, qui m’a initiée à la lecture des archives ;
Jean-Pierre Lecercle, pour toutes les références échangées ;
Patrick Suzalla, pour son intérêt et sa confiance ; Thierry Discepolo, pour sa
curiosité ; Jean-Marc Dignac, qui m’a communiqué les écrits de Joseph Déjacque ;
Ludmilla Barrand, Sylvie Pierron, Marthe Segrestin, et les Riot’s (Guillaume Garel,
Sophie Kérignard, Alice Primi) pour l’aide amicale ;
Monique Surel-Tupin, dont je suis grandement redevable pour tout ce qui concerne
le théâtre, et Jacques Surel, qui fait revivre les chansons anarchistes ;
Roy Brown (the Irish touch !) ;
tou-te-s les militant-e-s avec qui j’ai pu discuter, à l’occasion d’une manifestation,
d’une projection de film ou d’un débat, ainsi que la librairie Publico et le comité de
rédaction du Monde Libertaire ;
toutes et tous les écrivain-e-s et artistes anarchistes, qui m’ont aidée par leurs
actions et leurs écrits, en particulier : Marie-Claire Calmus, Aurélien Dauguet, Claude
Guillon et Francis Dupuis-Déri.
À l’homme qui marche sur la glace.
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ASSOCIATION DE MALFAITEURS
On connaît enfin les chefs de cette mystérieuse association.
Cette découverte est due à un heureux hasard :
un haut fonctionnaire du service de la Sûreté
ayant entendu parler d’un moyen de transmission de pensée
appelé littérature,
eut l’idée de diriger ses investigations de ce côté.
Il découvrit,
dissimulés en des parallélépipèdes appelés livres,
des signes dont à force de labeur il eut la clef,
et qui révélaient des choses épouvantables.
Il ne s’agissait rien moins, en ces livres,
que de destruction de l’autorité
et d’affranchissement des hommes.
(La Revue Libertaire, 1er-15 janvier 1894)
Nous sommes devant de tels spectacles,
comme les personnages qui nous y apparaissent,
invités à prendre parti en toute liberté,
en toute responsabilité.
(Victor Barrucand,
au sujet de la représentation d’Un ennemi du peuple,
dans l'Endehors, 10 juillet 1892)
Et nous sommes des briseurs de formules
autant que d’images.
(Georges Darien, L’Endehors, 12 novembre 1892)
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