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PREAMBULE
Cet abécédaire ne prétend pas à l’exhaustivité.
Il faut noter que si certaines références sont anciennes et remontent au début du siècle dernier, d'autres ont
été ajoutées récemment.
Nous avons choisi l'ordre alphabétique.
Certains items sont en fait des concepts et à ce titre peuvent aider une réflexion de nature épistémologique,
c'est à dire une critique raisonnée de la médecine générale. D'autres rappellent des points d'histoire.
Tous ces items peuvent être enrichis et critiqués. A cet égard les contributions des lecteurs seront
précieuses.
Ceux d'entre nous qui participent à l'enseignement soit comme maîtres de stage soit comme chargés de
cours y trouveront peut être quelques inspirations complémentaires
CODAGE
Un code est un "système de symboles destinés à représenter et transmettre une information" (Petit Robert).
Le codage permet une identification de notions ou termes parfois complexes avec quelques lettres ou
chiffres. La mise en liste et ensuite l'exploitation des données recueillies sont facilitées. Cette exploitation
s'effectue sous forme de tris et de classements selon divers critères et peut ensuite donner lieu à une mise
en tableaux ou en graphiques.
En France, il est légal d’utiliser la classification internationale des maladies (CIM 10), les hôpitaux doivent le
faire notamment pour la description de leurs activités et ainsi prévoir le budget de l’année suivante (Système
des points ISA). La Loi dite TEULADE prévoit cette obligation en médecine hors institution.
Des expériences ont été faites notamment en Allemagne de codage des actes de MG avec la CIM 10 : ce fut
un échec. D’une part le nombre d’entrées possibles dans la CIM 10 est de plus de 30 000, d’autre part elle
est mal commode pour coder au jour le jour (en institution la pathologie est codée à la sortie du malade c’est
à dire par épisode).
Le DRC peut être codé en CIM 10
Par ailleurs il faut citer le code inventé par R Braun (a, b, c, d) qui aide à savoir "où l'on en est" au moment
du choix du résultat de Consultation.
- OMS, Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes,
dixième révision (CIM 10) Genève, 1993
- Document de Recherche en Médecine Générale N°49, SFMG, Paris, juillet 1997, p 9-44
- Dictionnaire des résultats de consultation, Documents de Recherche Société Française de
Médecine Générale N°55-56-57, Janvier 2000
- Loi Teulade 4 janvier 1993
- Correspondance Dictionnaire des résultats de consultation CIM 10, Jacot, Morel, Noury Document
Société Française de Médecine Générale Le document intégral actualisé est disponible à la Société
Française de Médecine Générale.
COLLUSION DE L’ANONYMAT
Il s’agit d’une réflexion sur les effets induits par la multiplication des intervenants autour d’un même malade.
La tentative de développement des réseaux de soins ces dernières années en France pose en effet le
problème de la multiplication de ces intervenants et donc de sa résultante : la collusion de l’anonymat.
La déclaration de Lowenhorst indique clairement l’exigence de responsabilité personnelle du médecin
traitant. Dans son article 32 le Code de déontologie comprend cette exigence de suivi personalisé du
patient.
Cette notion est loin d’être toujours présente à l’esprit des intervenants. Il est probable que si cela était le
cas, beaucoup de problèmes seraient évités comme des prescriptions multiples et parfois incompatibles, et
des défauts d’information des uns ou des autres, toujours nuisibles au patient.
- M. Balint, "Le Médecin son Malade et la Maladie", PUF, 1960, p 71-83
- Déclaration de Lowenhorst, 1974 (2)
- Article 32 du Code de Déontologie (4)