On traçant les demi-droites d'origine
T
et
T
' et formant respectivement les angles
M
et
'
M
avec la direction
,
on obtient une position de Mars.
En réitérant les observations et constructions avec des couples de dates distantes de 687 jours, on obtient des
positions différentes de Mars et donc sa trajectoire.
!"
Cette activité permet de comprendre la méthode de Kepler en la simplifiant : la direction du Nord remplace la
direction
, et la position de l'axe (
AB
) est toujours fixe par rapport au Nord (pas de période à prendre en
considération).
Par la mesure de deux angles pris depuis le bateau d'Ulysse (noté
U
), on peut déterminer exactement les mesures
des angles du triangle
ABU
, ici :
AUAB ;=
θ
et
BUBA ;=
β
.
Pour des élèves de seconde, les angles orientés ne figurent pas au programme de Mathématiques, les élèves
peuvent toutefois s'appuyer sur le schéma pour les démonstrations.
!#
Cette fiche a été réalisée d'après deux ouvrages de Kepler et expérimentée en Accompagnement Personnalisé en
classe de Seconde.
La première partie s'appuie sur l'ouvrage
Mysterium cosmographicum (Le secret du monde)
paru en 1596.
Elle présente la vision copernicienne de l'univers (modèle héliocentrique) et la modélisation de la position des
planètes du système solaire à l'intérieur des polyèdres réguliers : les solides de Platon (cf. diapo 2 du diaporama).
La seconde partie, qui est inspirée du traité
Astronomie Nouvelle
paru en 1609, présente également un problème
de localisation de bateau et une méthode de détermination de l'orbite de la Terre.
La différence avec la fiche élève 1 est que l'on ne cherche pas à déterminer les angles
et
du triangle.
Pour la localisation du bateau, les mesures prises sont suffisantes pour le placer, sans calculs.
Pour l'orbite de la Terre, le soleil est remplacé par le point
(centre de l'ellipse) et
M
=
.
Le calcul des données pour l'angle
ˆ
T
a été fait en amont par Kepler, puisque l'angle Terre-Mars-alpha n'est
évidemment pas mesurable depuis la Terre.
On l'obtient par le calcul :
0
ˆ
λλθακ
−==
M
T.
$%
Nous présentons ici quelques définitions, glanées sur Wikipédia, qui donnent quelques précisions sur les termes
employés :
La
sphère céleste
est une sphère imaginaire dont le centre est occupé par la Terre. Ce concept astronomique,
hérité de l'Antiquité et du géocentrisme, permet de représenter tous les astres tels qu'on les voit depuis la Terre.
Ainsi, il est possible de positionner ceux-ci dans le ciel en leur attribuant des coordonnées uniques.
La partie visible de la sphère céleste, c'est-à-dire l'hémisphère surplombant l'observateur, est couramment
désignée par le terme
voûte céleste
.
Le système de représentation
Dans le système de représentation de la sphère céleste, la Terre est considérée comme immobile et c'est la sphère
céleste qui tourne autour de notre planète.
L'axe de rotation passe par les pôles géographiques, et ses intersections avec la sphère céleste déterminent les
pôles célestes.
Ursae Minoris, plus connue sous le nom d'étoile polaire, est tellement proche du pôle nord
céleste qu'elle semble immobile dans le ciel.