Les dynamiques de la mondialisation

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Les dynamiques de
la mondialisation
Le thème 2 de géographie dans
le nouveau programme de TS
Constat initial : :
Programme de TS
Programme de TL/ES
Le problème de la gestion du temps :
Etude de cas : +/- 3h
Programme de TS
« demanderait » 17 à 19h.
2h à 3h.
6h à 7h
Les incidences sur les problématiques liées au thème:
Termes
supprimés
Les « suppressions »
induites
« Solutions de repli » pour évoquer le problème
Processus
Vision géohistorique : retour
réduit sur le « temps long »
de la mondialisation.
- Choix d’une étude de cas sur un produit mondialisé
permettant un ancrage sur le temps long : production
agricole avec transformation, automobile…
- Etude sur les espaces maritimes : dégager les
permanences de certaines grandes routes maritimes.
Mobilités
- Les grands flux de
population : migrations
économiques, migrations de
réfugiés, tourisme, Brain
drain…
- Thème 1 : une carte sur les migrations (échelle
mondiale).
- Thème 3 : des approches assez simples dans l’étude
du continent américain (échelle régionale).
- Thème 2 : espaces maritimes + des territoires
inégalement intégrés (risque d’allonger la leçon).
Réseaux
Impossible de traiter la
mondialisation sans évoquer
les réseaux.
A insérer obligatoirement dans les thématiques du
programme.
Une ville
mondiale
Exemple d’une métropoles à
dimension mondiale : rôle,
organisation,
fonctionnement en réseau,
AMM…
A insérer obligatoirement dans le thème 2 :
- Principalement dans l’intégration des territoires.
- Les acteurs.
- Les flux.
Décrire ou définir : les enjeux de la problématisation
Le terme de mondialisation (aussi appelée globalisation) désigne le processus d'intégration des
marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges
(de biens, de main-d'œuvre et de connaissances), de l'expansion de la concurrence et des retombées
des technologies de l'information et de la communication à l'échelle planétaire. Elle se manifeste par,
outre l'interdépendance croissante des économies (mondialisation économique), l'expansion des
échanges et des interactions.
www.wikipedia.fr
La mondialisation économique désigne un processus d'intensification des échanges internationaux de
toute nature : marchandises, capitaux, informations... Ce n'est ni un phénomène économique nouveau,
ni un phénomène irréversible. À d'autres périodes de l'histoire correspondent d'autres formes de
mondialisation, qui parfois ont pris fin dans une phase de repli autarcique. Le phénomène actuel se
caractérise toutefois par son ampleur et son intensité.
www.universalis.fr
Emergence du Monde comme espace pertinent […] Accélération, globalisation, irréversibilité. Après
1945
J. Lévy
Le Monde et la Terre
The Blue Marble, photographie prise par Ronald Evans, le
07/12/1972, Mission Apollo 17
Emergence du Monde comme espace
pertinent […] Accélération, globalisation,
irréversibilité.
Objet Terre
J. Lévy
≠≠
Objet Monde
Une figure connue, « sans
L’espace humain le plus
surprise », immuable,
englobant et dont
visible de l’espace.
l’étendue est
http://www.maxisciences.com/programme-apollo/apollo-17-les-plusbelles-images-de-la-derniere-mission-lunaire_art27899.html
actuellement la Terre
2 conclusions :
-
Le monde est devenu le Monde : d’espace englobant sans organisation propre, il est devenu un lieu
avec ses logiques, ses liens sociaux, ses antagonismes, ses réussites…, une nouvelle échelle d’étude
pertinente (et non plus un stade ultime résultant d’études territoriales de niveau inférieur)
-
Adéquation entre le support physique (la Terre) et l’extension du Monde.
irréversibilité du phénomène (Méditerranée, les Grandes Découvertes).
Les enjeux de la mondialisation comme nouvelle échelle d’étude:
Un changement d’échelle, une échelle d’étude
à part entière :
- Concurrence avec les autres niveaux
territoriaux.
- Compromis à faire dans un cadre mondial et
non plus dans un cadre national où les
leaders politiques seraient chargés de les
retranscrire et de les imposer,
Sphère politique < sphère économique :
- Braudel : les « économies-mondes » et les
« empires-mondes » : une opposition
géographique entre le réseau et le territoire.
- FTN sont dans une logique réticulaire, les Etats
beaucoup moins : des freins très forts au
développement de structures internationales
indépendantes (le plus facile = le politique).
Le devenir des lieux :
- la dualité connexion/enclavement: aussi bien pour les espaces (accès à un réseau) que pour les
acteurs (mobilités, ouverture culturelle).
- La fragilisation des organisations sociales et des systèmes de valeur d’échelles inférieures (nationale
ou régionale) dont les multiples replis sur soi sont un signe de leur peur à disparaître.
- La dualité uniformisation/spécificité :
• Uniformisation des modes de vie, des lieux de commandement (métropolisation, architecture
verticale, parcs technopolitains…), des lieux de connexion (hubs aéroportuaires, ports à
conteneurs…), stations balnéaires….
• Développement des lieux disposant de biens propres (« les biens situés ») : nuancer l’avantage
comparatif (par définition, un bien transférable, reproductible) et tendance à valoriser les
caractéristiques non transférables d’un lieu (cadre de vie, valorisation touristique…) : avantage
compétitif.
l’intégration à la mondialisation ne se réduit pas à l’uniformisation des territoires, à une ouverture
aux éléments récurrents de la mondialisation mais à la capacité à se distinguer.
Les enjeux de la mondialisation comme nouvelle échelle d’étude:
Unchangement
changement d’échelle,
une échelle d’étude
Un
d’échelle,
à part entière :
une
échelle d’étude
à part
entière
- Concurrence
avec les
autres
niveaux
territoriaux.
- Compromis à faire dans un cadre mondial et
non plus dans un cadre national où les
leaders politiques seraient chargés de les
retranscrire et de les imposer,
Sphère politique < sphère économique
Le devenir des lieux
Sphère politique < sphère économique :
- Braudel : les « économies-mondes » et les
« empires-mondes » : une opposition
géographique entre le réseau et le territoire.
- FTN sont dans une logique réticulaire, les Etats
beaucoup moins : des freins très forts au
développement de structures internationales
indépendantes (le plus facile = le politique).
Enjeu final de la mondialisation
est donc l’affirmation d’une
société-Monde (une échelle
territoriale à part entière, une
gouvernance à trouver, une
hiérarchie et une organisation
des lieux)
Le modèle centre/périphérie en débat : absent des fiches ressources
Elle met l’accent sur l’inégale intégration aux réseaux d’échanges qui induit une recomposition
territoriale à l’échelle mondiale
. En effet, la mondialisation hiérarchise les lieux à toutes les échelles : elle promeut des « pôles et
espaces majeurs », notamment les villes mondiales, mais laisse aussi des « territoires et des sociétés
en marge ».
Cette étude met en évidence l’inégale intégration des hommes et des territoires dans la
mondialisation. On peut aborder cette question autour des éléments suivants :
-
la mondialisation est d’abord le fait des acteurs des territoires qui forment les trois aires de
puissance majeures sur la planète : l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et l’Asie orientale,
elle-même polycentrique.
-
cette organisation évolue de plus en plus vers une multipolarité, les pays émergents (notamment
les Etats-continents) s’insérant progressivement dans la mondialisation. Mais celle-ci laisse encore
en marge certaines parties du monde .
Source : http://cache.media.eduscol.education.fr/file/lycee/13/1/05_RESS_LYC_GEO_TermS_th2_309131.pdf
Quelles réalités entre les pays émergents et les marges ?
Le modèle centre/périphérie en débat : absent des fiches ressources
L’efficacité du modèle
- l’application du modèle à toutes les
échelles : mondiale, régionale, nationale,
urbaine…
-
La mise en évidence de pôles moteurs, de
territoires qui concentrent les biens, les
hommes, la richesse, l’innovation… =
Triade, métropole, mégalopole…
-
Une graduation des situations
périphériques : angle mort, isolat,
dominées, associée, intégrée…
-
La possibilité de remonter dans la
hiérarchie pour un lieu (Taiwan, HK)
Le modèle centre/périphérie en débat : absent des fiches ressources
Un modèle remis en cause :
L’efficacité du modèle
- l’application du modèle à toutes les
-
continuité territoriale : le centre puis les
échelles : mondiale, régionale, nationale,
périphéries de moins en moins intégrées.
urbaine…
-
- Raisonnement en réseau est insuffisant :
La mise en évidence de pôles moteurs, de
l’absence de relations entre les centres.
territoires qui concentrent les biens, les
hommes, la richesse, l’innovation… =
-
difficilement isolables : New-York est un
Une graduation des situations
centre, mais qu’est-ce-que New-York?
périphériques : angle mort, isolat,
dominées, associée, intégrée…
-
La possibilité de remonter dans la
hiérarchie pour un lieu (Taiwan, HK)
L’individualisation du Centre (quel que soit
les échelles) sur des éléments spatiaux
Triade, métropole, mégalopole…
-
Modèle basé sur la distance kilométrique :
-
Sa faiblesse au niveau urbain : absence de
rapports dominés / dominants, la création
des Edge cities.
Le modèle centre/périphérie en débat : absent des fiches ressources
Un modèle remis en cause :
L’efficacité du modèle
- l’application du modèle à toutes les
-
continuité territoriale : le centre puis les
échelles : mondiale, régionale, nationale,
périphéries de moins en moins intégrées.
urbaine…
-
- Raisonnement en réseau est insuffisant :
La mise en évidence de pôles moteurs, de
l’absence de relations entre les centres.
territoires qui concentrent les biens, les
hommes, la richesse, l’innovation… =
-
difficilement isolables : New-York est un
Une graduation des situations
centre, mais qu’est-ce-que New-York?
périphériques : angle mort, isolat,
dominées, associée, intégrée…
-
La possibilité de remonter dans la
hiérarchie pour un lieu (Taiwan, HK)
L’individualisation du Centre (quel que soit
les échelles) sur des éléments spatiaux
Triade, métropole, mégalopole…
-
Modèle basé sur la distance kilométrique :
-
Sa faiblesse au niveau urbain : absence de
rapports dominés / dominants, la création
des Edge cities.
Conclusion :
-
La mondialisation est un changement d’échelle d’analyse géographique : autonome, sans
un besoin de passer par des études d’échelon inférieur = dans ce sens la mondialisation est
irréversible (son organisation, ses lieux , ses acteurs, ses relations sociales).
-
La mondialisation ne se réduit pas à la mondialisation économique : l’économie est la
dimension de la mondialisation la plus développée mais l’explication de la mondialisation
n’est pas une description de la mondialisation économique.
-
L’analyse en termes de Centre/Périphérie suppose son adaptation mais reste pertinente :
 L’importance des réseaux (AMM) qui peuvent être considérés comme des centres
: la hiérarchisation des pôles n’a que peu d’importance face au fonctionnement du
réseau .
 Les nouvelles mesures de distance (les métriques) : distance-temps, distance-coût,
distance sociale…
 Le nécessaire ancrage dans les territoires : éviter les excès du « réseau en
apesanteur » (S. Sassen ) : « avantages compétitifs des lieux » (exemple du Delta
de la Rivière des Perles).
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