V. Courtas 2e dimanche de Pâques A 28/05/2017 Fiches dominicales 1
FICHES DOMINICALES
Revue pour les équipes liturgiques
2e dimanche de Pâques
23 avril 2017
(Année Matthieu A)
Dimanche de la miséricorde
Heureux ceux qui croient sans avoir vu, Alléluia !
« Le Christ est absolument original et absolument unique.
Il tient en lui-même le monde intime de la divinité tout entier,
le mystère entier de la Trinité,
et le mystère de la vie temporelle et de l’immortalité.
Il est vrai homme. En lui, le divin ne se confond pas avec l’humain.
Il en reste quelque chose d’essentiellement divin. »
Jean Paul II, Au Seuil de l’Espérance
V. Courtas 2e dimanche de Pâques A 28/05/2017 Fiches dominicales 2
AUTOUR DES TEXTES
À partir des lectures
Jean Paul II a fait de ce dimanche celui de la Miséricorde, même si les textes du jour ne mettent pas forcément cette dernière en
valeur. Nous sortons d’une année nous l’avons fortement célébrée. Alors retenons davantage, même si nous en faisons
mention, ce que nous suggèrent les textes du jour. Ils nous disent l’importance de l’absence, du vide, de la vacuité pour ouvrir la
brèche de la foi possible. Quand tout est plein, il n’y a plus de place pour la nouveauté, pour l’irruption de l’imprévu. Les apôtres
en font l’expérience, ils ont tout verrouillé, tout ferils sont. C’est alors que Jésus fait irruption pour les sortir de leur
peur. Thomas doit mettre le doigt sur la marque des clous. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! Alors tout devient possible :
l’enseignement évangélique, la vie fraternelle, le partage du repas et la participation aux prières. La peur a disparu, il suffit de
vivre simplement, tous ensemble, dans la joie (1ère lect). Certes, la lune de miel aura quelques passages ombrageux et quelques
épreuves (2e lect). Encore un peu de temps à vivre ainsi (même si à l’évidence, ce sera plus long que prévu), mais si nous croyons
sans avoir vu, et donc sans voir encore aujourd’hui, la promesse du salut, aboutissement de notre foi se réalisera et nous pourrons
chaque jour de notre vie dire comme Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu ».
Première lecture : Actes 2, 42-47
Les Actes nous racontent la diffusion de la Bonne Nouvelle de Jérusalem jusqu’à Rome, symbole des extrémités de la terre. Au
début, de courtes présentations de la communauté rendent régulièrement compte de sa manière de vivre… de ce qu’elle perçoit
comme idéaux à vivre.
Trois piliers se dégagent ici. Ils inspirent toute la mission de l’Eglise : croire, annoncer, enseigner la foi des Apôtres (vocation
prophétique), prier et célébrer (vocation sacerdotale), vivre la communion, le service fraternel (vocation royale).
L’insistance porte sur l’assiduité et surtout sur l’unanimité : crainte commune de Dieu merveillement devant ce qui nous
dépasse), communion, mise en commun, vie ensemble, unité, cœur commun. L’accroissement en nombre lui est toujours relié.
Psaume 117
« Éternel est son amour » chantent à l’unisson les acteurs du psaume 117 qui sont témoins de la profession de foi de l’homme
qui vient rendre grâce au Seigneur et en qui, nous qui sommes chrétiens, pouvons entrevoir la figure de Jésus : On m'a poussé,
bousculé pour m'abattre ; mais le Seigneur m'a défendu… il est pour moi le salut.
Deuxième lecture : 1 Pierre 1, 3-9
Après une année de Jubilé, nous voici encore appelés à considérer l’immense miséricorde de Dieu, à en bénéficier, à en rendre
grâce, à la dispenser à la suite du Christ et de tant et tant de ses disciples.
Béni soit Dieu…, dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître pour une vivante espérance grâce à la résurrection de Jésus
Christ d'entre les morts. En hébreu, le mot ‘miséricorde’ rappelle le sein maternel, la matrice où la vie se forme, se peaufine. Il
suggère un Dieu qui ne veut que la vie de ses enfants et qui comme une mère donnera jusqu’à sa propre vie pour celle du fruit
de ses entrailles. En passant par des tonnes de soins, de tendresse, de pardon qui manifestent son amour. Notre immersion dans
la vie divine, malgré notre péché, grâce à la résurrection de Jésus, voilà donc bien ce qui révèle pleinement la miséricorde de
Dieu pour l’humanité.
Nés à une vie nouvelle inaltérable, nous mettons notre foi en Jésus Christ que nous ne voyons pas encore. Nous pouvons ainsi
relativiser bien des aléas et, au moins dans des conditions ordinaires de vie, exulter de joie. me si la réalité n’est pas sans
épines et que nous pouvons être confrontés aux pires épreuves, à la fine pointe de l’âme, une joie imprenable est qui nous
soutient : le salut nous est acquis, notre être et notre devenir sont en Dieu. C’est ce dont témoignent bien des martyrs.
Évangile : Jean 20, 19-31
Nous qui n’avons ni accompagné Jésus sur les routes de Palestine, ni bénéficié de ses apparitions, comment pouvons-nous croire ?
« Croire » car Jean utilise toujours le verbe, jamais « avoir la foi ». Sans doute insinue-t-il que c’est une démarche active et
risquée, toujours à remettre sur le métier. L’évangile de ce jour nous fournit quelques indices !
Tout d’abord, le Seigneur semble se rendre présent de manière habituelle lors du rassemblement de ses disciples le dimanche,
« premier jour de la semaine », alors qu’ils font mémoire de sa résurrection : « il est là, au milieu d’eux ». Les barrières de nos
peurs ne l’arrêtent pas, il est hors du temps et de l’espace. Peut-être un jour nous convaincra-t-il de vivre à visage découvert ? Il
n’est plus tout à fait le même, mais c’est bien lui pourtant. Il se donne à reconnaître à travers ses plaies ineffaçables puisque
signes du grand amour dont il nous aime. De manière constante et insistante, il appelle la paix sur nous. C’est ce « shalom », cet
état de réconciliation, de béatitude, de salut, que seul Dieu peut donner. Habités de cette grâce et de l’Esprit Saint, il nous envoie
pour cette mission quelque peu redoutable : déliez tout homme de ses péchés. C’est à nous qu’il s’en remet pour que le royaume
s’étende à tous.
Mais que faire si nous sommes absents de la célébration dominicale ? Si nous n’avons pu encore faire cette expérience de la
présence intime du Christ au milieu de nous ? Nous ne sommes pas seuls, nous avons un frère « jumeau » ! Allons-nous faire
confiance à la communauté, à l’Église ? Pouvons-nous croire sur paroles, croire au témoignage des « signes écrits dans le livre » ?
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».
Sans quoi, nous pouvons, comme Thomas, nous joindre aux disciples pour le prochain rassemblement qui nous offrira à coup
sûr une occasion de rencontrer le Seigneur. Il s’adressera personnellement à nous, nous montrant ses mains et son côté percés
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par amour pour nous, pour moi. Aurons-nous besoin de toucher ? Nous laisserons-nous toucher en profondeur ? Confesserons-
nous avec Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu ! » ?
Pistes d’homélie
Comment ne pas voir, dans cette page d’Évangile, la manifestation de la Miséricorde du Seigneur ? En effet, malgré la peur qui
a conduit les onze à fuir au soir de la passion, malgré leur absence au pied de la croix, malgré leur inquiétude qui les conduit à
s’enfermer pour ne pas être repérés par les autorités, Jésus vient à leur rencontre pour leur donner la Paix. C’est la paix de la
résurrection, la paix de la miséricorde qui pardonne, la paix qui touche le cœur et envahit toute leur existence. Cette expérience
va les conduire à la foi au-delà de leurs doutes et de leurs résistances.
Cette foi reçue comme un don, ils vont en témoigner tout au long de leur vie. Elle va les conduire au-delà de toute espérance à
construire cette nouvelle Église dont nous sommes aujourd’hui les héritiers et les pierres vivantes.
Ainsi, on peut dire que le don de la foi est une ressource pour avancer au service de la charité de Dieu pour l’humanité. À relire
l’histoire de cette Église depuis deux mille ans, nous pouvons rendre grâce pour l’immensité du don de Dieu malgré les faiblesses
humaines qui sont celles de chacun d’entre nous. Depuis ces premières communautés, ce sont des milliards d’hommes et de
femmes qui, dans la puissance de la foi, se sont consacrés à servir la Miséricorde de Dieu. Que ce soit dans l’Église et son
organisation ou dans toutes les réalités de la vie des baptisés, la foi porte du fruit et ne cesse jamais de féconder le cœur de
l’humanité.
Le livre des Actes, dont nous avons entendu un extrait, ne cesse de décrire les fruits de cette foi des apôtres et de tous ceux qui,
à leur suite, accueillent la bonne nouvelle de la résurrection dans leur existence. Cela a des incidences concrètes dans une forme
de vie où chacun est responsable du bien de tous. Cette forme de vie deviendra l’exemple qui fondera la vie de tant de
communautés de vie religieuse se mettant au service en particulier des plus pauvres. Ainsi, selon la seconde lecture, « la puissance
de Dieu garde par la foi » tous ceux qui sans avoir vu le Christ comme les apôtres lui donnent néanmoins leur confiance et
fondent sur lui une espérance en la vie éternelle.
Père Pascal SARJAS
Diocèse de Metz (57)
Pour aujourd’hui
Des questions pour vous permettre de partager en équipe et de commenter les textes…
1. MISERICORDE. « Ils avaient tout en commun » (1ère lect) ; « Le Seigneur est pour moi le salut » (Ps) ;
« Dieu nous a fait renaître » (2e lect) ; « La paix soit avec vous » (Év). Dieu est lié aux hommes par le lien
aussi fort que celui qui lie une mère à son enfant ; c’est pourquoi, il appelle à ressusciter. Sommes-nous
appelés à avoir entre nous le même lien ?
2. PRATIQUER. « Les frères étaient assidus à » (1ère lect). Le groupe qui accueille le Ressuscité est conduit
à « pratiquer », comme on dit. Pratiquons-nous vraiment la présence fidèle aux assemblées liturgiques, le
partage des biens, l’obéissance à la loi d’amour ?
3. RENAITRE. « Dieu nous a fait renaître » (2e lect). Diriez-vous que la foi vous a conduit à placer votre vie
sur des bases nouvelles, autres que celles de la société (le profit, le confort…) ?
4. JESUS-CHRIST. « Pierre d’angle » (Ps) : diriez-vous que le Christ est la pierre d’angle de votre vie ? « Mon
Seigneur et mon Dieu » (Év) : diriez-vous que Jésus est celui et celui seul à qui vous obéissez ?
5. LES PLAIES. « Il leur montra ses mains et son côté… mets ta main dans mon » (Év) Ce qui ‘prouve’
que Jésus-amour est vivant, c’est qu’il porte les plaies. Pouvons-nous conduire des gens à penser que Jésus
amour est vivant si nous ne portons pas de plaies ? Comment prenons-nous notre part de souffrance pour
l’annonce de l’Évangile ?
DYNAMIQUE DE CE DIMANCHE
Des mises en œuvre
Il serait intéressant d’avoir des gestes, des paroles, des mises en valeur florales qui reviendront chaque dimanche de ce temps de
Pâques, afin de bien comprendre tout le sens de ces dimanches qui mènent à la Pentecôte et chantent la résurrection du Christ,
c’est à dire la victoire de la vie sur la mort
Par exemple, l’aspersion à chacun des dimanches. On utilisera des rameaux et le président descendra l’allée centrale avec un
geste simple en direction de tous les fidèles. On utilisera l’eau bénie le soir de la veillée pascale. Par exemple encore, la
communion sous les deux espèces sera proposée en laissant la liberté de boire plutôt que de faire l’intinction.
La seconde antienne du psaume sera privilégiée car ce jour « est un jour de joie, alléluia ».
Bien sûr, pour le baiser de paix, le président invitera l’assemblée à reprendre la parole de Jésus faisant irruption dans le Cénacle ;
« la paix soit avec vous », en soulignant que ce souhait signifie plus qu’un simple bonjour. Il offre une paix qui nous est donnée
par le Christ qui a vaincu la mort, les épreuves et toutes les tristesses.
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Fleurir
Durant tout le temps pascal, l’équipe « Fleurir en liturgie » des Fiches Dominicales vous propose de travailler en équipe les
pages 28 et 29 du Livret de l’Année A du Coffret « FLEURIR EN LITURGIE - Fleurir les temps liturgiques privilégiés et les
grandes fêtes » pour penser et mettre en œuvre vos bouquets.
Si vous ne l’avez pas encore, vous pouvez le commander à partir du bon de commande que vous avez reçu avec votre abonnement
ou sur le site internet : http://www.fiches-dominicales.com .
Pour se former en équipe
Quelques rites et symboles du temps pascal - 1/2
La liturgie est une action symbolique… Des rites et des symboles contribuent à l’actualisation de ce temps. Regardons-en
quelques-uns.
La prière debout
La position debout est le Symbole de la résurrection du Christ mais aussi celui de l’élévation joyeuse du ur humain c'est-à-
dire signe de la résurrection spirituelle de l’Homme telle qu’elle se décline dans la prière. Déjà en 325 le concile de Nicée prescrit
pour le Temps pascal de prier debout. Aux cinquante jours sont étendus les privilèges du jour du Seigneur, du dimanche. Le
jeûne est exclu et interdit. La prière doit se faire debout dans l’attitude de la victoire.
Le cierge pascal
Le cierge pascal, que l’on n’éteint plus à l’Ascension comme autrefois, mais bien après la dernière lébration de Pentecôte,
parle au milieu de l’espace liturgique où la communauté se rassemble. Sa position, son ornementation, sa posture en disent long
sur son impact. Il revient aux équipes de fleurissement de le faire parler de manière juste et appropriée. Ce cierge trouvera tout
naturellement sa place près de l’ambon, sur un très beau chandelier, car c’est à sa lumière qu’on lira l’Évangile pendant tout le
Temps pascal. (pour la vigile pascale, le diacre chantera l’Exultet à sa lumière).
C’est un objet au fort symbolisme christique. Il est porté en procession, on le chante, on le fleurit, on l’encense. Il devient source
de toute lumière puisque tous les cierges sont allumés à partir de lui… sans diminuer sa clarté. Il sera donc présent à toutes nos
eucharisties durant le Temps pascal. Il ira même au-delà de ce Temps pascal puisqu’il nous accompagnera lors de tous les
baptêmes et de toutes les funérailles. Il est le symbole de la lumière éternelle : le Christ Seigneur ! Après la fête de la Pentecôte,
il trouvera sa place auprès du baptistère, ou dans un autre lieu signifiant et pas au fond d’une sacristie.
POUR UNE CÉLÉBRATION DOMINICALE DE LA PAROLE
lorsqu’il n’y a pas d’eucharistie
Chaque diocèse définit le genre d’assemblée qu’il convient de tenir, le dimanche, dans les églises où l’eucharistie ne peut
pas être lébrée. Soit les petites paroisses (relais) sont invitées à prier au cours de la semaine, réservant l’eucharistie dans
un seul lieu de rassemblement. Soit elles sont conviées à célébrer le dimanche par des célébrations de la Parole, en
alternance avec l’eucharistie, selon une fréquence prévue.
Devant la diversité des pratiques diocésaines, et aussi à la lecture des courriers de remerciements qui nous parviennent,
nous désirons assurer cette mission susceptible de répondre aux divers besoins. D'autant que dans ces messages nous
parviennent des témoignages qui soulignent la richesse de la diversité de nos propositions. C’est pour cela que les Fiches
Dominicales vous offrent une aide et pour la préparation des célébrations eucharistiques et pour celle des célébrations de
la Parole de Dieu.
D’autre part, les Fiches Dominicales suggèrent que, lors des célébrations où l’on communie au Christ dans sa Parole, on
ne distribue pas la communion au pain eucharistique. Pourtant si cette dernière est prévue par les orientations diocésaines,
les Fiches suggèrent qu’elle soit donnée avec du pain eucharistique consacré le même jour et apporté de la messe
paroissiale.
Le récit évangélique de ce jour nous fait entendre que le Seigneur semble se rendre présent de manière habituelle lors du
rassemblement de ses disciples, le dimanche, le « premier jour de la semaine » : « Il était là au milieu d’eux ». Au cours de cette
célébration, peut-être serait-il bon de se redire et de vivre cette réalité invisible à nos yeux de chair mais réelle à notre foi : Il est
réellement présent au milieu de nous : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».
Accueil et ouverture
CHANT DENTREE
Nous vous suggérons :
A 32-11 Jour du Seigneur, jour du Dieu de Pâques Signes Musiques n°69 / CD Signes 11
Y 35-33 / C 35-33 Rendons gloire à notre Dieu Signes Musiques n°64
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SALUTATION DOUVERTURE par la personne qui préside la célébration reprenant une phrase de la 2e lecture :
Que Dieu notre Père qui nous fait renaître pour une vivante espérance
grâce à la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, vous donne la grâce et la paix.
Tous : Béni soit Dieu maintenant et toujours.
INTRODUCTION par la personne qui préside la célébration :
« Le premier jour de la semaine, il était là au milieu d’eux ». Ces paroles du récit évangélique que nous allons entendre tout
à l’heure nous redisent cette réalité invisible à nos yeux de chair, mais réelle à notre foi. Oui, le Seigneur est réellement
présent au milieu de nous qui sommes rassemblés en son nom. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Commençons par
saluer nos proches voisins avec cette parole : « Le Seigneur est au milieu de nous ».
PRIERE PENITENTIELLE
La personne qui conduit la prière invite à la pénitence en disant : Il est au milieu de nous. Bien souvent, nous l’oublions.
Augmente notre foi en ta présence et comble-nous de ta miséricorde.
Nous vous suggérons de retenir la seconde forme du Missel (p. 395) :
Seigneur, accorde-nous ton pardon Nous avons péché contre toi
Montre-nous ta miséricorde Et nous serons sauvés.
PRIERE DOUVERTURE :
Père de grande miséricorde, tu nous rassembles en ce premier jour de la semaine
pour nous faire renaître par la résurrection de ton Fils Jésus-Christ.
Souffle sur nous lEsprit Saint pour qu’il fasse sauter les verrous de nos cœurs
et nous fasse discerner ta présence au milieu de nous,
toi le Dieu béni maintenant et dans les siècles des siècles. AMEN.
La Parole
La personne qui conduit la prière peut dire : La proclamation de la Parole vise d’abord à la rencontre du Christ présent. « Car
c’est Lui qui parle tandis qu’on lit les Saintes Écritures » (Constitution sur la sainte liturgie n°7). Lui, le Verbe fait chair qui se
donne dans sa Parole. Cette présence est d’ailleurs soulignée dans l’acclamation de l’Évangile : « Acclamons la Parole de Dieu
- Louange à Toi Seigneur Jésus ». On n’acclame pas un beau texte. On loue Celui qui se rend présent par cette Parole, Celui
qui « est » cette Parole. Écoutons-le.
PROCLAMATION DU LIVRE DES ACTES DES APOTRES Ac 2, 42-47
PSAUME 117
La personne qui conduit la prière peut dire : Ce psaume, récit d’une victoire, est structuré en dialogue. Dialoguons la joie
pascale des sauvés, l’amour éternel de Dieu qui nous est offert grâce à la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.
Comme refrain nous vous proposons :
ZL 117-36 Psaume 117 - Rendez grâce au Seigneur il est bon, éternel est son amour
Psaume 117 - Rendez grâce au Seigneur il est bon, éternel est son amour CD Signes 93
Tous ou un petit groupe de 4 à 5 personnes :
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !
Soliste : On m'a poussé, bousculé pour m'abattre ; mais le Seigneur m'a défendu.
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut.
Ouvrez-moi les portes de justice : j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
Je te rends grâce car tu m'as exaucé : tu es pour moi le salut.
Tous ou un petit groupe de 4 à 5 personnes :
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Tous chantent : R/ : Rendez grâce au Seigneur car il est bon : éternel est son amour
La personne qui conduit la prière poursuit : Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie !
Tous ou un petit groupe de 4 à 5 personnes :
Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire !
Tous reprennent :
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