www.physiologie.staps.univ-mrs.fr 7/7 L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr L’organisme répond constamment aux stimuli venus du milieu extérieur. Le plus souvent, il ne s’agit pas de la réponse d’un organe isolé mais de celle d’un ensemble d’organes ou même de l’organisme entier : Ex : - Les variations de luminosité entraînent non seulement une modification du diamètre de la pupille de l’œil mais aussi des mouvements des paupières, et une orientation appropriée du regard ou même de la tête et du tronc ; - La vue d’un prédateur déclenche un comportement de fuite, c’est-à-dire la mise en jeu de nombreux organes … L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr La réponse à une « agression » met toujours en jeu communication nerveuse et communication hormonale entre divers organes. Les stimulations sont transmises par le système nerveux ou par le sang au SNC ; celui-ci à son tour agit sur différents muscles (fuite, lutte, cris, …..) et sur des glandes sécrétant des hormones. L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Dans un organisme complexe tel que celui des Vertébrés, les organes ne fonctionnent pas de façon isolée ; il y a adaptation du fonctionnement de chacun au fonctionnement global de l’ensemble de l’organisme. Ex : - L’adaptation du rythme cardiaque aux besoins de tel ou tel organe (l’alimentation des muscles pendant un effort physique, l’irrigation permanente du cerveau, …) ; - La préparation de la paroi utérine à la nidation de l’œuf pendant une période bien précise du cycle ovarien …. L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr 1) L’organisme s’adapte aux conditions du milieu extérieur, 2) Les organes du corps ne fonctionnent pas de façon indépendante, 3) Les cellules vivent dans un milieu intérieur de composition relativement stable. L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr L’organisme des Vertébrés n’est pas une simple juxtaposition d’organes, c’est : « une unité harmonique, un petit monde contenu dans un grand monde » (Claude Bernard) Cette unité fonctionnelle est rendue possible par l’existence de communications entre les différents organes du corps. L’unité de l’organisme Corrélation humorale. nerveuse Régulation de la communication hormonale) et glycémie www.physiologie.staps.univ-mrs.fr corrélation (uniquement Une corrélation strictement nerveuse ou strictement hormonale est rare. Dans la plupart des cas, il y a collaboration entre le système nerveux et le système hormonal. On parle de corrélation neuro-hormonale. Ex : Ovulation « provoquée » chez la lapine L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Dans la mise en place de l’unité de l’organisme, l’hypothalamus joue un rôle de premier plan. L’hypothalamus occupe une position privilégiée entre le système nerveux et le système hormonal. Relié par voies nerveuses avec les différentes régions de l’encéphale et en particulier avec les aires sensorielles, il reçoit tous les stimuli provenant du monde extérieur. Irrigué par le milieu intérieur, il reçoit aussi des signaux provenant à la fois des organes de la vie végétative et des organes de reproduction. L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr L’hypothalamus contient des cellules neuro-sécrétrices qui ont une double potentialité. Ce sont des cellules nerveuses parce qu’elles ont des relations synaptiques avec les neurones issus des centres supérieurs. Ce sont des cellules sécrétrices capables de synthétiser des hormones et de les libérer à l’extrémité de leur axone par exocytose dans le sang. L’hypothalamus est l’organe privilégié de la collaboration entre le système nerveux et le système hormonal. L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr L’intégration neuro-hormonale Dans de très nombreux cas, l’adaptation de l’organisme comporte plusieurs niveaux de réponses. Après des répliques immédiates, des mécanismes correcteurs, plus lents à s’établir, sont déclenchés ; les premiers sont souvent de nature nerveuse, les seconds de nature hormonale. L’association de ces deux types de mécanismes qui participent l’un et l’autre à une même activité physiologique est une intégration. L’unité de l’organisme www.physiologie.staps.univ-mrs.fr L’organisme d’un Vertébré est tel que le fonctionnement de chacun de ses organes est assujetti à celui des autres, que le dérèglement même passager de l’un d’entre eux entraîne des perturbations en cascades. L’unité de l’organisme est le résultat de l’intégration de signaux tant externes qu’internes qui, captés par l’un ou l’autre des deux systèmes, assure par la voie nerveuse ou la voie humorale la collaboration d’organes effecteurs responsables de la régulation nécessaire à un moment donné. L’organisme et l’Environnement www.physiologie.staps.univ-mrs.fr L’organisme et l’Environnement Environnement : C'est le milieu dans lequel un être vivant fonctionne, le milieu incluant l'air, l'eau, le sol, les ressources naturelles, la faune, la flore et les êtres humains. L'environnement est aussi, à un moment donné, l'ensemble des facteurs physiques, chimiques, biologiques et sociaux susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat et futur sur les êtres vivants et les activités humaines. Habitat : C’est le milieu de vie naturel d'une espèce animale ou végétale. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Notion d’Ecologie Ecologie : science qui étudie les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. Ecologie = oikos (maison, habitat) et logos (science) C'est la science de la maison, de l'habitat (Ernst HAECKEL) « la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence. » Une définition généralement admise, particulièrement utilisée en écologie humaine, consiste à définir l'écologie comme étant le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité organisée de cette espèce et l'environnement de cette activité. L'environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce. Ecologue = Ecologiste www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Notion d’Ecologie NE PAS CONFONDRE Un écologiste est un partisan de l'écologisme, c'est-à-dire un courant de pensée tendant au respect des équilibres naturels, à la protection de l'environnement contre les ravages de la société industrielle. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Notion d’Ecologie Albert Arnold GORE (« Al Gore ») (1948-) Ancien Vice-Président des Etats-Unis Prix Nobel de la Paix 2007 An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange) Préoccupé par les questions écologiques, il est l'acteur et l'orateur du documentaire réalisé par David Guggenheim, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). Ce film montre les effets dramatiques du réchauffement climatique sur la planète Terre. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes 1) Etymologie. Le nom d’Ecosystème vient de deux termes grecs : « oikos » = « maison ». « sustêma » = « assemblage, composition, organisation ». Ce mot de formation récente signifie donc, d’après son étymologie « organisation de la maison ». 2) Définition. Ce mot désigne l'ensemble des êtres vivants (animaux, végétaux) et non vivants considérés dans leur relation avec leur milieu naturel. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes En écologie, un écosystème désigne l'ensemble formé par une association ou communauté d'êtres vivants (ou biocénose), et son environnement géologique, pédologique [science du sol qui traite de la formation, de la morphologie, et de la classification (incluant parfois des aspects de et atmosphérique (le biotope). Les éléments constituant un écosystème développent un réseau d'interdépendances permettant le maintien et le développement de la vie. chimie et de physique) des sols] NB : Le terme fut défini par Arthur TANSLEY en 1935. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes L'écosystème constitue un système naturel et tend à évoluer vers son état le plus stable, dit climax. On parle de régression écologique lorsque le système évolue d'un état vers un état moins stable. Les écosystèmes contiennent des combinaisons d'espèces plus ou moins complexes. L’écosystème se définit comme un « ensemble d’êtres vivants et d’éléments non vivants, aux nombreuses interactions, d’un milieu naturel ». Ecosystème = biotope + biocénose www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Biocénose : En écologie, une biocénose est un ensemble d'êtres vivants de toutes espèces, végétales et animales, coexistant dans un espace défini (le biotope), et qui offre les conditions extérieures nécessaires à leur vie. NB : Le terme de biocénose fut inventé par Karl MÖBIUS, alors qu'il étudiait les huîtres. Il avait remarqué que, chez ces animaux, il fallait placer le cadre d'étude non pas au niveau de l'individu, mais de l'ensemble des individus. En agriculture, le champ cultivé et son environnement immédiat sont définis comme une agrobiocénose. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Biotope : En écologie, un biotope est un ensemble d'éléments caractérisant un milieu physico-chimique déterminé et uniforme qui héberge une flore et une faune spécifique (la biocénose). Avec la biocénose, le biotope constitue un écosystème caractéristique, lequel tend dynamiquement vers un climax momentané. Celui-ci changera avec le climat, manifestant un nouvel emploi du nouveau biotope. Ainsi, la vie peut perdurer de façon viable, mais aux dépens de la stabilité démographique et de la biodiversité (diversité du monde vivant, au sein de la nature) des espèces. NB : Le terme biotope vient de Arthur TANSLEY. Le terme biotope ne doit pas être confondu avec le terme biome. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Biome : Un biome (ou aire biotique) est un ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une grande zone biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptés. Ils font partie de la biosphère et leur concept embrasse les notions de communauté, d'interaction entre plantes, animaux et sol. Ils ne sont pas faciles à nommer et surtout à délimiter parce que les biomes ont rarement une frontière nette, même à une échelle de temps humaine. Souvent le biome reçoit un nom local en fonction du continent sur lequel il se trouve. Par exemple, le biome « prairies tempérées » est localement connu sous les noms de steppe, pampa ou veld en fonction du continent. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Le biome est aussi défini par son climat, en particulier températures et précipitations. D'autres aspects caractéristiques peuvent être le sol, ou d'autres paramètres physiques influençant la nature de l'environnement, par exemple une altitude particulière ou un sol périodiquement submergé. Il existe deux grands types de biomes, les biomes terrestres et aquatiques. - Biomes terrestres (Toundra, Taïga, Forêts de conifères tempérées, ….) - Biomes aquatiques (littoral, mare, lac, récif corallien, …) www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Climax : En écologie, le climax désigne l'état final d'une succession écologique (série d'étapes devant se succéder dans un ordre adéquat) et l'état le plus stable dans les conditions existantes. Lorsque cet état est atteint, l'énergie et les ressources ne servent qu'à maintenir cet état. Le terme peut s'employer pour un écosystème (on parle alors de climax écologique). Lorsqu'un biome atteint son développement climacique, on fait référence à la végétation en parlant de végétation climacique. Le climax fait référence a un état stable, fini, tout milieu étant en évolution constante, on parle de plus en plus de pseudo-climax. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes La biosphère est la partie du système terrestre dans laquelle la vie s'est développée. Il s'agit pour l'essentiel d'une création collective d'une très grande variété d'organismes et d'espèces vivantes qui forment la diversité des écosystèmes (Eduard SUESS). La biosphère est le système écologique global intégrant tous les êtres vivants et les relations qu'ils tissent entre eux, avec les éléments de la lithosphère (les roches), de l'hydrosphère (l'eau), et de l'atmosphère (air), dans un métabolisme qui transforme sans cesse la surface de la Terre. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Biosphère II en Arizona A deux reprises, on a tenté, en vain, de faire vivre en autarcie un petit groupe humain dans une sphère vitrée sans communication avec l'extérieur. L'équipe devait produire sa propre nourriture et recycler ses déchets sans autre appoint que l'énergie du soleil. Biosphère I a rapidement montré ses limites. L'expérience a été renouvelée avec Biosphère II dans une sphère plus grande et avec des écosystèmes plus complexes, sans succès à cause en particulier de problèmes de gestion de l'oxygène et du CO2. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes En écologie, la biomasse est la quantité totale de matière (masse) de toutes les espèces vivantes présentes dans un milieu naturel donné. NB : Dans le domaine de l'énergie, le terme de biomasse regroupe l'ensemble des énergies provenant de la dégradation de la matière organique produite à partir de l'énergie solaire transformée par les plantes chlorophylliennes utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). Elle peut aussi être utilisée pour le compostage. La biomasse est une énergie renouvelable tant que sa consommation ne dépasse pas l'accroissement biologique. Certaines filières de la biomasse sont encore peu structurées. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes L'écosphère désigne un système naturel dans lequel plusieurs niveaux interagissent les uns avec les autres : la matière, l'énergie et les êtres vivants (Lamont COLE). NB : Selon Robert BARBAULT, certains écologues préfèreraient utiliser le terme d'écosphère à celui de biosphère. Dans ce cas, l'écosphère désignerait l'ensemble formé par la biosphère, son substrat géologique et pédologique (la lithosphère) et l'atmosphère. Le rapport entre biosphère et écosphère est le même qu'entre communauté et écosystème. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Un écosystème n’est pas inerte, c’est avant tout un système dynamique qui naît, se développe et meurt. Il évolue naturellement en permanence. Outre le rythme des saisons et les calendriers biologiques de chaque espèce végétale et animale, de nombreux événements naturels le conduisent à évoluer et à s’adapter, comme les crues par exemple. L’écosystème est donc caractérisé à la fois par un équilibre et par une évolution. Après chaque événement naturel, il quittera un équilibre pour évoluer vers un nouvel équilibre, éventuellement différent du précédent. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes L’écosystème a une forte capacité d’autorégulation et d’épuration, mais ces processus naturels sont longs. Ainsi, cette capacité peut être dépassée par des déséquilibres trop violents, trop rapides ou trop persistants, liés en particulier à l’activité humaine. Cela peut être le cas notamment de pollutions récurrentes (d’origine domestique, industrielle ou agricole), d’accumulation de matières organiques, d’eutrophisation. Caulerpa taxifolia (algue tueuse) www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Ex : Les eaux reçoivent trop de phosphore (contenu dans les phosphates) ou d’azote (contenu dans l’ammonium, les nitrates et les nitrites), les algues prolifèrent, les déchets organiques s’accumulent et ne peuvent plus être décomposés, le taux d’oxygène diminue, certaines espèces fragiles disparaissent. Ces phénomènes peuvent se produire en quelques décennies voire en quelques années et conduire à des dommages irréversibles. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Les écosystèmes aquatiques sont composés d’une part d’espèces végétales et animales (la biocénose) et d’autre part du milieu aquatique (mer, lac, rivière, océan, ….) dans lequel elles vivent (le biotope). Les écosystèmes terrestres sont composés d’une part d’espèces végétales et animales (la biocénose) et d’autre part du milieu terrestre (plaine, montagne, vallée, ….) dans lequel elles vivent (le biotope). www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Aquatiques Dans un écosystème, les liens qui unissent les espèces sont le plus souvent d'ordre alimentaire. L’écosystème peut donc être divisé en trois catégories : 1) Les producteurs : ce sont tous les végétaux, algues et plantes, et en particulier les algues microscopiques du phytoplancton. Ils utilisent la lumière solaire pour fabriquer des matières organiques par photosynthèse. Les plantes aquatiques consomment le gaz carbonique contenu dans l’eau, ainsi que des sels minéraux et des nutriments comme l’azote, le phosphore et la silice, et elles rejettent de l’oxygène. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Aquatiques 2) Les consommateurs : ce sont des herbivores, des omnivores ou des carnivores. On y trouve notamment le zooplancton, les invertébrés et mollusques, les poissons, ainsi que certains oiseaux et petits mammifères. Certains se nourrissent de plantes (consommateurs primaires) ou d’autres animaux (consommateurs secondaires et tertiaires) pour obtenir l’énergie et les éléments nutritifs dont ils ont besoin. Ces animaux respirent en consommant l’oxygène produit par les plantes et en rejetant du gaz carbonique. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Aquatiques 3) Les décomposeurs : ce sont les micro-organismes tels les bactéries ou les champignons, qui décomposent les matières et cellules mortes. Ces organismes utilisent également l’oxygène produit par les plantes et remettent dans le circuit des sels minéraux qui vont être à leur tour assimilés par la flore pour une nouvelle photosynthèse. Ils permettent aussi d’épurer les écosystèmes. Leur rôle est donc prépondérant et ils bouclent ainsi la chaîne alimentaire. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Les Ecosystèmes Aquatiques Il existe une multitude d’écosystèmes différents. Chaque milieu a une faune et une flore différentes, des paramètres physico-chimiques particuliers. Pas grand chose de commun en effet entre un étang tranquille et peu profond entouré de nénuphars et de roselières, une rivière d’altitude à l’eau vive et oxygénée qui dégringole de cascade en cascade, un grand lac profond, un marais, ou un fleuve au cours lent et majestueux. La température, le courant, la nature du fond, l’oxygénation, la teneur en sels minéraux et en matières organiques, la flore, la faune, tout cela interagit pour former un écosystème particulier. Les Ecosystèmes Définitions et Vocabulaire Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Pour décrire avec précision une partie du corps et sa position, il faut une posture de référence et une direction. Pour éviter la confusion, on suppose toujours que le corps est dans une position standard appelée position anatomique (le corps est débout, les pieds joints, les bras pendant de chaque côté, paumes tournées vers l’avant). On fait toujours référence à la droite et la gauche du sujet observé. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Supérieur (Rostral ou Oral) / Inférieur (Caudal) Supérieur (rostral) : vers la tête, ou vers le haut d’une structure ou du corps ; au-dessus. Inférieur (caudal) : plus éloigné de la tête, ou vers le bas d’une structure ou du corps ; au-dessous. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Antérieur (Ventral) / Postérieur (Dorsal) Antérieur (ventral) : vers l’avant ou à l’avant du corps ; devant. Postérieur (dorsal) : vers le dos ou au dos du corps ; derrière. Vocabulaire Les régions du corps www.physiologie.staps.univ-mrs.fr - Points de repère antérieurs - Points de repère postérieurs Vocabulaire Le cerveau ? www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Médial (Médian) / Latéral / Moyen (Intermédiaire) Médial (médian) : Médial : vers le plan médian du corps ; sur la face intérieure de. Médian : situé dans le plan médian. Latéral : plus éloigné du plan médian du corps ; sur la face extérieure de. Moyen (intermédiaire) : entre une structure plus médiale et une structure plus latérale. Vocabulaire Proximal / Distal Proximal : plus près de l’origine d’une structure ou du point d’attache d’un membre au tronc. Distal : plus éloigné de l’origine d’une structure ou du point d’attache d’un membre au tronc. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Superficiel / Profond Superficiel : près de la surface ou à la surface du corps. Profond : loin de la surface du corps ; plus interne. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Plans et coupes Une coupe sagittale est une coupe verticale, c’est-à-dire longitudinale par rapport au corps, qui divise le corps en deux parties : droite et gauche. Quand la coupe sagittale est située exactement sur le plan médian du corps et que les parties droite et gauche sont symétriques, elle est appelée coupe sagittale médiane. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Plans et coupes Une coupe frontale (ou coupe coronale) est une coupe verticale qui divise le corps (ou l’organe) en deux parties : antérieure et postérieur. Vocabulaire Plans et coupes www.physiologie.staps.univ-mrs.fr The Visible Human Project http://vhhn.visiblehuman.org/ Une coupe transversale (ou transverse) est une coupe horizontale, c’est-à-dire perpendiculaire à l’axe du corps, qui divise le corps (ou l’organe) en 2 parties : supérieure et inférieure. Vocabulaire Plans et coupes www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire Cavités du corps Le corps humain se divise en deux cavités internes qui protègent à différents degrés les organes qu’elles contiennent. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire Cavités du corps La cavité abdomino-pelvienne www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Mouvement : - activités permises par le système musculaire (marche, nage, …) - circulation du sang dans le système cardiovasculaire, - déplacement des aliments dans le système digestif. Excitabilité : Faculté de percevoir les changements de l’environnement (interne ou externe) et d’y réagir de manière adéquate. Digestion : Processus de dégradation des aliments en molécules simples qui peuvent ensuite passer dans le sang (ou la lymphe) et être acheminées à toutes les cellules de l’organisme par le système cardiovasculaire. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Métabolisme : Toutes les réactions chimiques déroulent à l’intérieur des (anabolisme, catabolisme, ….). qui se cellules Excrétion : Élimination des déchets de l’organisme. Reproduction : Production de descendants s’effectuant au niveau cellulaire et de l’organisme. Croissance : Augmentation de volume de l’organisme (synthèse > dégradation). Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Symbiose : C’est la fusion plus ou moins intime de deux êtres vivants d'espèces différentes. L'organisme le plus petit est généralement appelé le symbiote alors que l'autre est qualifié d'hôte. Protozoaires : Organismes unicellulaires appartenant au règne animal et doués de mouvements pendant une partie plus ou moins grande de son existence. Certains de ces groupes d'animaux sont pathogènes comme Entamoeba hystolytica (agent de la dysenterie amibienne) et Plasmodium vivax (agent de paludisme). Métazoaires : Subdivision du règne animal regroupant l'ensemble des organismes formés de plusieurs cellules différenciées, plus ou moins spécialisées. Exemple La paramécie, Paramecium caudatum Cette cellule doit assurer toutes les fonctions d'un être vivant. 1) Fonctions « végétatives » : assurer le métabolisme et la croissance ; 2) Fonctions de relation : locomotion et fonctions sensorielles ; 3) Fonctions de reproduction : assurer la multiplication de la population et la pérennité de l'espèce au cours du temps. Vocabulaire Mâle ou Femelle ? Homme ou Femme ? Comment déterminer le sexe ? www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Homme : être humain de sexe male et adulte. Femme : être de sexe féminin et adulte caractérisé par les organes de la gestation. Mâle (Masculin pour l’homme) : Se dit du sexe qui permet la fécondation en produisant de nombreux spermatozoïdes. Femelle (Féminin pour la femme) : Se dit du sexe qui reproduit l'espèce en produisant des ovules fécondés par le mâle. Vocabulaire L’espèce humaine est gonochorique, c’est-à-dire que les structures reproductrices mâle et femelle sont dans des individus distincts. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Le sexe génétique est déterminé dès la fécondation. Il est donné par la formule chromosomique. Caryotype : 23 paires de chromosomes = 46 22 paires autosomes = 44 1 paire chromosomes sexuels (gonosomes) = 2 Vocabulaire Espèce humaine Femme : 44 + XX Homme : 44 + XY www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Homme Femme Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Le sexe génital, apparent, se forme au cours de la vie embryonnaire et est définitivement fixé qu’après la puberté. La formation des gonades et du tractus génital est sous la dépendance de l’imprégnation hormonale fœtale. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr La différenciation des organes sexuels est sous la dépendance des chromosomes sexuels (chromosomes X et Y chez l'homme, 2 chromosomes X chez la femme). Pendant la vie embryonnaire, le chromosome Y commande la différenciation en testicule. En l'absence de chromosome Y, la différenciation se fait vers l'ovaire. Les organes génitaux internes (épididyme et canal déférent chez l'homme, trompes utérines et utérus chez la femme) dérivent de structures embryonnaires communes : les canaux de Wolff (à l'origine des voies sexuelles masculines) et les canaux de Muller (à l'origine des voies sexuelles féminines). Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr La testostérone, principale hormone masculine, favorise la croissance des canaux de Wolff et inhibe celle des canaux de Muller. En l'absence de testostérone, le développement des canaux de Muller s'effectue. Les organes génitaux externes (OGE) apparaissent vers la 15ème semaine de gestation. L'action des hormones mâles aboutit à l'apparition d'OGE de type masculin. L'absence de testostérone entraîne l'apparition d'OGE de type féminin. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Le sexe génital coïncide normalement avec le sexe génétique. Inversion sexuelle totale ou partielle L’œuf est bivalent Ex : une anomalie génétique ou un défaut d’action de l’hormone testostérone chez l’embryon mâle donne naissance à un individu mâle avec des organes génitaux externes féminins. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr L'intersexualité (intersexuation) se rapporte à une gamme de conditions médicales où il y a une discordance entre le sexe génétique d'un enfant (les chromosomes) et le sexe phénotypique (l'apparence des organes génitaux) ou à toute autre condition qui s'écarte des normes établies qui différencie le masculin du féminin. Environ un enfant sur 2000 est visiblement intersexué à la naissance tandis que d'autres cas ne sont dépistés que plus tard ou jamais. Le traitement actuel consiste à reconstruire chirurgicalement les organes génitaux même si l'enfant n'a aucune maladie ou autre problème majeur afin de les « normaliser ». Cette pratique est devenue de plus en plus controversée puisque beaucoup d'adultes qui ont subi de tels traitements dénoncent ces interventions chirurgicales qui ont entraîné des problèmes au niveau physique, émotionnel et sexuel. www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Vocabulaire Escargot Lombric Crépidule Cochenilles L'hermaphrodisme vrai est défini par la présence chez un même individu des organes reproducteurs des 2 sexes. C’est un phénomène biologique dans lequel l'individu est morphologiquement mâle et femelle, soit simultanément soit successivement. Hermaphrodisme simultané : chez certains animaux comme le ver de terre (ou lombric), les escargots, certaines cochenilles, certaines coquilles Saint-Jacques et certains parasites, ou plantes comme le pommier qui portent les organes sexuels mâles et femelles (étamine et pistil) dans la même fleur. On peut assister alors à une autofécondation : la fécondation des œufs se fait par les spermatozoïdes du même organisme. Hermaphrodisme séquentiel ou successif : Certaines espèces d'animaux sont au cours de leur vie d'abord mâles puis deviennent femelles vers la fin. C'est le cas par exemple des crépidules (mollusques marins), du poisson clown, certains batraciens et reptiles... On parle de protérandrie lorsque les gamètes mâles sont produites avant les gamètes femelles (huître...) et, plus rarement, de protérogynie dans le cas contraire (mérou...). Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr 500 cas en France (5%) L’hermaphrodisme n’existe pas l’Homme. vrai chez Le pseudo-hermaphrodisme masculin (syndrome du « testicule féminisant ») est défini par la présence chez un même individu de 2 testicules et d'OGE ambigus. Le pseudo-hermaphrodisme féminin est défini par la présence chez un même individu de 2 ovaires et d'OGE ambigus. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr En 2003, des chercheurs danois ont mis en évidence qu'une contamination par des matières polluantes véhiculées par la chaîne alimentaire, en particulier les PCB (polychlorobiphényles), entraînait une augmentation notable des cas d'hermaphrodisme chez les ours polaires. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr NE PAS CONFONDRE Hermaphrodisme Transsexualisme : État d'une personne qui a la certitude très solidement établie d'appartenir à l'autre sexe. Cette conviction la conduit à recourir à tous les moyens disponibles, endocrinologiques ou chirurgicaux, pour changer effectivement de sexe. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Ex : Une anomalie survenant au cours de la division des cellules est responsable de la formation de gamètes possédant 2 chromosomes sexuels (au lieu d'un seul). La fusion de ce gamète anormal (par exemple un spermatozoïde XY) avec un gamète normal, possédant un seul chromosome sexuel (par exemple un ovule X) aboutit au développement d'un embryon ayant 3 chromosomes sexuels (dans cet exemple XXY). Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Génotype (Gonosomes) Phénotype Fréquence XXY (Syndrome de Klinefelter) Mâle stérile 1/850 à 1/700 hommes XXX ou XXXX ou XXXXX Femelle fertile 1/500 femmes XYY Mâle fertile 1/500 hommes XO ou X_ (Syndrome de Turner) Femelle stérile 1/2700 YO ou Y_ Létal ? XXYY ou XXXY ou XXXXY ou XXXXXY (mosaïque) Mâle stérile Rare (pseudo-Klinefelter) XX Intersexué mâle stérile 1/20000 naissances XY Intersexué femelle stérile 1/10000 naissances Intersexué (pseudo-hermaphrodite) : Qualifie un individu qui possède des caractères appartenant aux deux sexes. Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr XXY (Syndrome de Klinefelter) Atrophie testiculaire Gynécomastie Stérilité (azoospermie) Pilosité rare Répartition gynoïde des graisses Garçon Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr XO (Syndrome de Turner) Petite taille Impubérisme Agénésie ovarienne Absence de caractères sexuels secondaires Fille Vocabulaire www.physiologie.staps.univ-mrs.fr Voir cours : L2-S4-PHY12 « Les Populations Sportives Particulières » (Laurent GRELOT) Erika SCHINEGGER championne du monde de ski alpin en 1966, fut détectée comme étant de sexe masculin lors d'un test urinaire. On estime qu’en 1967, 60% des records féminins sont détenus par des individus intersexués. À suivre …..