Les voies vestibulo-spinales

publicité
Chapitre III
Les principales voies
efférentes motrices
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Le système moteur est le système qui,
en réponse à une information
sensorielle, va être à l’origine du
mouvement.
Il permet la réalisation des
comportements dans un environnement en
perpétuel changement nécessitant l’action
coordonnée de nombreux muscles parmi
les 750 qui sont les nôtres.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
I. Les structures
nerveuses
responsables du
mouvement
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Systèmes descendants
Neurones moteurs suprasegmentaires
Cortex moteur
Planification, commande et guidage
des mouvements volontaires
Centres du tronc cérébral
Mouvements de base et contrôle
postural
Interneurones
spinaux
Voie finale commune
Principale source de
de la motricité
contacts synaptiques
(Charles Sherrington)
des Mn α
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Cervelet
Coordination sensori-motrice
Ganglions de la base
Filtrage des commandes
appropriées du mouvement
Mn α
Circuits
spinaux
Muscles
squelettiques
Le système moteur est donc formé de
l’ensemble de la musculature du corps
et des neurones qui commandent la
contraction de ces muscles.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
II. Organisation des
relations entre
motoneurones et
muscles squelettiques
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Systèmes descendants
Cortex moteur
Cervelet
Centres du tronc cérébral
Ganglions de la base
Interneurones
spinaux
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Mn α
Circuits
spinaux
Muscles
squelettiques
Pour comprendre l’organisation des
relations entre les motoneurones et les
muscles squelettiques, il faut partir de
l’organisation de la moelle épinière.
La moelle épinière est la principale voie de
transfert des informations sensorielles et
motrices entre l’encéphale et le reste du
corps (la peau, les muscles, les glandes…),
communication réalisée par les nerfs spinaux
ou rachidiens (31 paires).
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Les nerfs spinaux
émergent de la colonne
vertébrale par des
petits espaces ménagés
entre les vertèbres :
les trous de
conjugaison
Trou de
conjugaison
Vertèbres thoraciques
Ö Il y a autant de nerfs qu’il se trouve d’espaces
www.physiologie.staps.univ-mrs.frentre les vertèbres
8
cervicaux
C1 à C7
T1 à T12
La colonne vertébrale
et les nerfs spinaux
12
thoraciques
L1 à L5
S1 à S5
5
lombaires
5
sacrés
1 coccygien
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Les nerfs spinaux se divisent en deux branches à
leur jonction avec la moelle.
Racine postérieure
ou dorsale
Nerf spinal
Racine
antérieure ou
ventrale
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
La racine dorsale contient les axones conduisant les
informations sensorielles vers la moelle épinière
Î racine sensitive
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Elle est pourvue d’un
ganglion spinal dans lequel
se trouvent les corps
cellulaires des neurones
sensitifs (cellules en T)
La racine ventrale ou antérieure contient les axones
conduisant les informations depuis la moelle épinière
vers la périphérie
Î racine motrice
Vers un
effecteur
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Ö Il existe une organisation de base de la moelle
épinière, avec les 2 éléments principaux représentés
par les racines dorsales et ventrales qui assurent le
lien avec le reste de l’organisme.
Ce motif est répété 31 fois chez l’homme.
On parle d’organisation segmentaire de la
moelle épinière.
Les nerfs rachidiens et les segments associés de
la moelle épinière adoptent le nom de la vertèbre
correspondante.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
8 nerfs spinaux sont
associés aux 7 vertèbres
cervicales
12 aux vertèbres
thoraciques
5 aux lombaires
5 aux sacrées
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
1 Nerf coccygien
Les nerfs spinaux
sont dénommés par
rapport au niveau de
la vertèbre d’origine
Soit 31 paire de nerfs
rachidiens, tous formés
de fibres sensitives et
de fibres motrices
Dans la partie caudale de la
moelle épinière émerge un
faisceau de nerfs spinaux :
la Queue de cheval
La distribution segmentaire des nerfs
spinaux est de fait en relation avec
l’innervation sensorielle de la peau et
l’innervation motrice des muscles
squelettiques.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Distribution segmentaire
des nerfs spinaux en
relation avec l’innervation
sensorielle de la peau.
Sur cette figure
sont représentés
les dermatomes.
Un dermatome définit la
surface de peau innervée
par la racine dorsale d ’un
segment spinal Ö il y a
autant de dermatomes que
de nerfs spinaux.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
C’est globalement le
même principe qui
régit l’innervation des
muscles squelettiques
à savoir un lien entre
la localisation des
nerfs moteurs et la
localisation des
muscles.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Les neurones moteurs qui commandent la contraction
musculaire et qui représentent la voie finale commune du
contrôle des comportements moteurs sont majoritairement
localisés dans la corne ventrale de la moelle épinière.
Corne postérieure
Mnα
Corne latérale
Corne antérieure
ou ventrale
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Leurs axones se rassemblent en faisceaux pour former les
racines ventrales.
Racines ventrales
Chaque racine ventrale s’associe avec une racine dorsale pour
former un nerf spinal mixte.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Donc, les Mn dont les axones empruntent un nerf
spinal (ou rachidien) appartiennent à un segment
spinal identifié par rapport à la vertèbre d’origine.
Ö on parle d’organisation segmentaire des Mn
segment1
segment2
segment3
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Est-ce que l’ensemble des Mn qui innervent un
muscle est localisé au niveau d’un même segment
de moelle épinière?
Chaque Mn innerve plusieurs fibres musculaires
appartenant à un même muscle et
l’ensemble des Mn (pool de Mn) innervant un
muscle se rassemble en amas cylindrique
s’étageant sur un ou plusieurs segments
parallèlement à l’axe de la moelle épinière.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Coupe de la moelle
lombaire montrant la
distribution des Mn α
des 2 muscles (2 amas)
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Coupes transversales sériées et reconstitution vue
de la face dorsale, illustrant la distribution selon
l’axe longitudinal des Mn α innervant chacun des
muscles Îamas cylindriques
Les muscles squelettiques ne se distribuant pas de
façon uniforme sur tout le corps Ö les Mn qui les
commandent ont une répartition particulière au
sein de la moelle épinière.
¾ Les pool de Mn qui innervent les musculatures
distale (extrémités) et proximale (ceintures)
sont principalement localisés au niveau des
segments cervicaux et lombaires de la ME.
¾ Les Mn qui commandent la musculature axiale
sont localisés à tous les niveaux.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Bulbe
Moelle
épinière
Dilatation
cervicale
(C3-T1)
Thoracique
Dilatation
lombaire
(L1-S3)
Sacrée
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Répartition des Mn
au niveau de la
moelle épinière.
Les segments
cervicaux et lombaires
présentent des cornes
ventrales développées
en rapport avec le
nombre important de
Mn innervant un
nombre très important
de muscles (bras et
jambes)
La répartition des Mn au sein de chaque segment
spinal est également particulière
¾ Les Mn innervant la musculature axiale sont plus
médians que ceux qui innervent la musculature distale.
ÖOrganisation médio-latérale
La répartition
est aussi en
rapport avec
leur fonction
Fléchisseurs
Extenseurs
¾ Les Mn innervant les fléchisseurs sont en
position plus dorsales que ceux qui innervent les
extenseurs.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Il existe donc une somatotopie des Mn spinaux
) La partie médiane de la corne ventrale contient les
Mn du groupe médian c’est-à-dire les Mn qui innervent
les muscles axiaux et proximaux.
) La partie latérale de la corne ventrale contient les
Mn qui innervent la musculature distale.
Cette somatotopie se retrouve s’agissant des
interneurones de la zone intermédiaire de la moelle
épinière qui se projettent sur les Mnα
Interneurones
spinaux
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Mn α
Circuits
spinaux
Muscles
squelettiques
Les interneurones connectés à la
région médiane de la corne ventrale
sont situés en position médiane dans la
zone intermédiaire de la substance
grise de la moelle épinière .
Leurs axones s’étendent sur de
nombreux segments (9 et +).
Beaucoup se terminent bilatéralement.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Ces connexions étendues assurent
le contrôle coordonné des
nombreux muscles axiaux et
proximaux (ceintures pelvienne et
scapulaires, tronc…) nécessaire au
support postural
ainsi que la coordination des
membres inf. et sup.
Les interneurones qui ont pour
cible les parties latérales de la
corne ventrale sont situés plus
latéralement.
Leurs axones ne s’étendent pas
au-delà de 5 segments et restent
majoritairement ipsilatéraux.
Ils interviennent dans le
contrôle plus fin et plus
individualisé des muscles
des extrémités distales.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Nous allons voir qu’en général, les
terminaisons des voies motrices se
conforment à cette organisation des
circuits spinaux qui participent au
contrôle de la musculature axiale et
distale, donc sont spécialisées pour
contrôler différents types de
fonctions motrices.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
III. Les projections
du tronc cérébral
vers la moelle
épinière
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Systèmes descendants
Cortex moteur
Cervelet
Centres du tronc cérébral
Ganglions de la base
Interneurones
spinaux
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Mn α
Circuits
spinaux
Muscles
squelettiques
Elles prennent leur origine dans 4 structures
distinctes :
¾Les Noyaux Vestibulaires, la Formation
Réticulée et le Tectum,
sont à l’origine de voies qui influencent les
Mn de la partie médiane de la corne ventrale
Ö voies motrices du groupe médian
¾Le Noyau rouge
est à l’origine d’une voie qui influence les Mn
de la partie latérale de la corne ventrale
Ö voie motrice du groupe latéral
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Faisceau
tectospinal
Système moteur médian
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
1. Voies motrices du groupe médian
A tout point de vue, les projections les plus
importantes sont celles qui proviennent des
Noyaux Vestibulaires et de la Formation
Réticulée.
Ces 2 structures ont pour cible les parties
médianes de la zone intermédiaire et de la corne
ventrale
Ö elles interviennent principalement dans le
contrôle de la musculature axiale et proximale
des membres.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
1. Voies motrices du groupe médian
A/ Les voies vestibulo-spinales
Elles ont pour point de départ les noyaux
vestibulaires, au nombre de 4 (supérieur,
médian, latéral et descendant) situés dans le
bulbe rachidien
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Les noyaux vestibulaires sont le point d’aboutissement
des fibres du nerf VIII qui véhicule des informations
sensorielles provenant des canaux semi-circulaires et
des organes otolithiques situés dans l’oreille interne.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Le vestibule est l’organe spécifique capable de percevoir le
champ de gravité et les accélérations linéaires et angulaires.
Le vestibule informe en
permanence les centres
intégrateurs du tronc
cérébral et du cervelet
sur les mouvements et
sur la position de la tête
et du corps.
Les mouvements d’un corps dans un espace à 3
dimensions ont 6 d° de liberté :
-3 liés aux translations (mouvements linéaires selon les axes des x, des y et des z) qui sollicitent
les organes otolithiques
-3 liés aux rotations du corps par rapport à ces 3 axes) qui sollicitent les canaux semi circulaires.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
2 des 4 noyaux vestibulaires :
les noyaux latéral et médian,
sont à l’origine des voies
vestibulo-spinales les plus
importantes.
Le FVS Latéral se distribue
ipsilatéralement à tous les
étages médullaires.
Le FVSmédian se distribue
bilatéralement sur les régions
cervicales et thoraciques.
Remarque : ces projections
émettent des collatérales
ascendantes qui contrôlent
la musculature du cou et de
la tête.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Partie
médiane de
la corne
ventrale
Ces FVS se projettent :
sur les Mn des muscles antigravitaires
soit directement, soit indirectement :
par l’intermédiaire d’interneurones
Muscles antigravitaires :
musculature axiale du cou, du tronc et
muscles extenseurs des membres
inférieurs, fléchisseurs des membres
supérieurs (chez l’Homme)
Ces voies sont empruntées pour
assurer les réactions posturales
« compensatoires » au service
de l’équilibration (exemple de
l’ascenseur et exemple du bus)
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Les ajustements posturaux induits par l’activation
des voies vestibulo-spinales constituent un ensemble
coordonné d’actes moteurs.
Ils permettent à chaque instant de maintenir ou
d’adapter une posture en dépit d’évènements
(liés à l’environnement ou à l’individu lui-même)
pouvant la perturber.
Les mécanismes de compensation sont déclenchées
à posteriori,
c’est-à-dire après une perturbation pouvant
compromettre le maintien de la posture.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Les voies vestibulo-spinales sont également impliquées
-dans la stabilisation du segment céphalique
Ö stabilité du regard quand le corps se
déplace
- et dans les mouvements oculaires lors des
mouvements de la tête
Ù les noyaux vestibulaires sont un site très
important d’interactions sensorielles.
Remarque : les noyaux vestibulaires sont en relations
étroites avec diverses structures centrales :
cervelet, mésencéphale, thalamus, cortex cérébral.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
1. Voies motrices du groupe médian
A/ Les voies vestibulo-spinales
B/ Les voies réticulo-spinales
Elles ont pour point de départ la
Formation Réticulée
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Il s’agit d’un réseau
complexe de
circuits nerveux qui
se situe au centre
du TC et s’étend:
de l’avant du mésencéphale
à l’arrière du bulbe
en passant par le pont
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Mésencéphale
Pont (protubérance
annulaire)
Bulbe rachidien
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Les projections de la FR
sont comparables à celles
des NV.
Elles se terminent
principalement dans les
parties médianes de la
substance grise de la
corne ventrale de la
moelle épinière
Ö elles influencent la
musculature axiale et
proximale des membres.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Partie
médiane de
la corne
ventrale
La FRP est à l’origine du
FRS médian qui exerce
une action facilitatrice
sur les Mn et/ou
interneurones des
muscles posturaux
Activation des
extenseurs des membres
inf. et des fléchisseurs
des membres sup.
Contribue au maintien
de la posture érigée
(opposition à la gravité)
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
La FRB et à l’origine du
FRS latéral qui exerce
une action inhibitrice
(interneurone inhibiteur)
sur les Mn des muscles
posturaux
Effets opposés à
ceux du FRS médian
Libère les muscles
antigravitaires des
activités réflexes dans
lesquelles ils sont
impliqués (ex. lors d’1
mouvement volontaire)
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
FR excitatrice et FR inhibitrice
exercent constamment et simultanément leurs
effets sur l’ensemble des noyaux moteurs des
muscles antigravitaires
Le niveau de tonus musculaire des muscles
antigravitaires dépend donc, pour une part,
de l’équilibre entre ces actions antagonistes.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Quand le niveau de vigilance est élevé
(état de veille),
les neurones de la FRE (pontique) sont très actifs
Ö excitation des Mnα des muscles antigravitaires
dont le tonusÒ
Quand le niveau de vigilance est faible
(sommeil),
les neurones de la FRI (bulbaire) sont très actifs
Ö inhibition des Mnα des muscles antigravitaires
dont le tonusÔ
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
A cet état permanent viennent s’ajouter
les ajustements posturaux anticipés
observés lors de mouvements volontaires,
ajustements anticipés qui sont liés à la FR car
après inactivation pharmacologique de la FR ils
n’apparaissent plus
Ajustements anticipés?
Ù ajustements déclenchés « à priori »
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Ajustements posturaux déclenchés « à priori »?
- Les ajustements posturaux anticipés sont
observés lors de mouvements volontaires
- Ils sont « anticipés » donc déclenchés avant
l’acte moteur volontaire
Ö Ces ajustements posturaux ont lieu pour faire
face à une déstabilisation de la posture que le
mouvement volontaire est susceptible d’engendrer.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Au signal : le sujet tire sur une poignée Ö contraction du biceps
qui commence 200ms après le son pour assurer la traction
Comme la traction est susceptible
de tirer le corps en avant Ö
flexion passive de la cheville et du
tronc
Ö contraction préalable du
gastrocnémien (ext. de la cheville)
et contraction des paravertébraux
(ext. du tronc)
pour s’opposer à cette flexion.
Ce type d’ajustement fait
partie intégrante du
programme moteur
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Ajustement anticipé ou
mécanisme anticipateur
ou mécanisme proactif
Le mécanisme proactif prévoit la perturbation
de la stabilité du corps et définit une
réponse stabilisatrice adaptée.
ÙLes actes moteurs les plus simples s’accompagnent
de l’activation de muscles qui, de prime abord, n’ont
rien à voir avec les objectifs majeurs du mouvement.
Dans le cadre de la planification du mouvement du bras
les effets du mouvement à venir sur la stabilité du
corps sont évalués et pris en compte pour déclencher
dans le gastrocnémien et les paravertébraux un
changement d’activité qui précède le mouvement du
bras.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
1. Voies motrices du groupe médian
A/ Les voies vestibulo-spinales
B/ Les voies réticulo-spinales
C/ La voie tecto-spinale
Elle a son origine dans le tectum ou
colliculus supérieur
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Le colliculus supérieur
est localisé dans la
partie dorsale du
mésencéphale.
ME
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Outre son rôle bien connu
dans la motricité oculaire ,
le tectum est à l’origine du
faisceau tectospinal qui se
projette sur les Mn du
groupe médian de la ME
cervicale, côté controlatéral
Ö rôle dans les mouvements
d’orientation de la tête
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Le tectum reçoit :
¾ principalement des afférences visuelles
provenant directement de la rétine et du
cortex visuel,
¾ mais aussi des informations somatosensorielles et auditives
Ö Il peut construire une véritable
représentation de l ’environnement
Ö La stimulation d’un point de la carte
induit un comportement d’orientation qui
dirige les yeux et la tête vers un point
correspondant de l’espace environnant.
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
2. La voie motrice du groupe latéral
Ou voie rubro spinale
Elle trouve son origine dans le noyau rouge
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Le NR est situé dans le
mésencéphale.
Les axones des neurones du
NR Ö Faisceau rubrospinal
(du latin rubro : rouge) qui
décusse au niveau du pont (il
rejoint le FCSL au niveau de
la corne latérale de la ME).
Les projections du NR sur les
Mn de la corne ventrale de la
ME se limitent aux segments
cervicaux et au groupe latéral
ÖContrôle de la musculature
distale des membres sup.
chez l’Homme
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
L’importance des projections spinales du NR
décroît au cours de l ’évolution des primates,
au profit de la voie cortico-spinale
Ö le rôle du NR dans le contrôle moteur chez
l ’Homme est des plus réduit.
Ö Le NR forme surtout une
voie allant du cortex au
cervelet
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Le tonus musculaire est la traduction
mécanique musculaire du niveau d’activité des
Mn quand ils ont intégré toutes les
informations qui convergent sur eux :
récepteurs musculaires, tendineux, articulaires,
cutanés, structures du tronc
r cérébral…
e
m
u
Il ne peut être régulééde
façon correcte que si
s
r
r
l’ensemble des voies
nerveuses qui convergent sur
u
o
P
les Mn est fonctionnel
car elles présentent un certain degré de
spécialisation :
réflexes et régulations locales, NV et régulations
compensatrices, FR et régulations anticipées…
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Commande
centrale
Signal
proactif
Commande centrale?
Mouvement
d’un membre
Ajustement
postural
Instabilité
posturale
Signal
rétroactif
NV, FNM, OTG…
= Le cortex moteur qui déclenche l’activité des Mn
impliqués dans le mouvement du membre,
et déclenche les ajustements posturaux anticipés par
l’intermédiaire de projections sur la FR qui se projette
à son tour sur les Mn spinaux
Ù il existe des projections cortico-spinales et des
projections cortico-réticulospinales
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Conclusion
Les axones des neurones issus du cerveau empruntent
2 systèmes majeurs pour atteindre la ME :
¾ l’un emprunte la colonne ventromédiane
Ö système ventromédian impliqué dans le contrôle de la
posture et de la locomotion
Ö il est sous la dépendance du tronc cérébral
¾ l’autre emprunte la colonne latérale
Ö système latéral impliqué dans la réalisation des
mouvements volontaires de la musculature distale
Ö il est sous contrôle direct du cortex moteur
www.physiologie.staps.univ-mrs.fr
Téléchargement