La palpation du cou (à faire soi-même ou par le médecin)
Premier examen, le plus simple et le plus direct, pour apprécier les caractéristiques de la glande
thyroïde et déceler éventuellement un goitre ou des nodules.
Les examens biologiques
Une prise de sang a pour but de doser les hormones T3, T4 et TSH afin de déceler d’éventuelles
anomalies dans leur production.
L’échographie : examen de référence
Examen du cou qui permet d’obtenir des informations essentielles sur les éventuels nodules
présents : nombre, dimensions, contenu solide ou liquide, et autres caractéristiques. Elle permet
en outre d’examiner les chaines ganglionnaires du cou.
La ponction cytologique : examen clé des nodules
Geste peu douloureux et sans danger (souvent effectué sous contrôle échographique) qui consiste
en le prélèvement des cellules dans un nodule avec une aiguille fine, fré. Le produit de la ponction
est ensuite étalé sur des lames de verre pour analyse au microscope.
La scintigraphie : plus rare aujourd’hui
Injection par voie intraveineuse d’un produit radioactif (isotope de technétium ou iode), qui va se
fixer préférentiellement dans la thyroïde. Le patient est ensuite allongé sur le dos et une caméra,
placée au-dessus de lui, va détecter les rayonnements émis par le produit radioactif. On peut
détecter sur l’image les nodules « chauds » ou « froids » selon qu’ils fixent ou non l’isotope
radioactif.
L'iode ? Indispensable !
L'iode entre dans la fabrication des hormones T3 et T4. Celles-ci sont fabriquées en
permanence par notre organisme, tout au long de la vie. Des apports réguliers en iode sont ainsi
indispensables pour couvrir nos besoins Bien sûr, nos besoins en iode varient. Ainsi, ils augmentent
en fonction des années… Or, selon l'enquête SUVIMAX, nos apports ont tendance au contraire à
diminuer avec l'âge. Conséquence Æ les risques de carence augmentent au fil du temps, pour
toucher 25 % des personnes de plus de 55 ans.
Chez les femmes enceintes et allaitantes une carence en iode peut entraîner un retard mental
chez le futur bébé. Les besoins sont ainsi plus élevés chez les futures mamans et les femmes
allaitantes. Pour bébé, il est essentiel d'éviter les carences au moins jusqu'à la diversification
alimentaire.