A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 101 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Vendredi 19 février 2016 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 18/02/2016 - Kedistan Ankara : Un nouvel attentat-alibi pour frapper les Kurdes en Syrie 18/02/2016 - PCF PCF - Attentat d'Ankara : "La Turquie d'Erdogan attise la guerre" 19/02/2016 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 19 février 19/02/2016 - NAM Une exposition sur le génocide arménien vandalisée en Allemagne 19/02/2016 - Gérald Roux France Info Expliquez-nous ... le PKK 19/02/2016 - Nouvel Obs Guerre PKK - Turquie : les reporters ont le pistolet sur la tempe 19/02/2016 - Fondation-Institut kurde de Paris Syrie: progression rapide des forces kurdes face à l'EI à Hassaké 19/02/2016 - Thomas Guien - Métro Attentat d'Ankara : pourquoi tant de haine entre Turcs et Kurdes ? 19/02/2016 - NAM Nouvelle grosse livraison d’armes russes à l’Arménie 18/02/2016 - Marc Semo et Ragip Duran - Libération L’attentat d’Ankara attise le grand jeu régional 19/02/2016 - Nouvel Obs Turquie: 17 arrestations après l'attentat d'Ankara 18/02/2016 - L'Orient le Jour Syrie : Washington veut que la Russie évite les zones où opèrent ses forces spéciales 18/02/2016 - Europe 1 Hollande et Erdogan appellent à "une reprise des négociations inter-syriennes" 17/02/2016 - Louis Hausalter - Marianne Kamel Daoud : "Le verdict d'islamophobie sert aujourd'hui d'inquisition" 16/02/2016 - Antoine Izambard - Challenges.fr "Erdogan veut se débarrasser de l'hypothèque kurde" 19/02/2016 - L'Humanité Turquie Comme d’habitude, Davutoglu accuse les Kurdes 18/02/2016 - L'Orient le Jour Des rebelles syriens traversent la frontière turque pour combattre les Kurdes 16/02/2016 - Tribune de Genève Les Kurdes avancent résolument vers l'autonomie 19/02/2016 - Marie Jégo - Le Monde La Turquie face au piège d’une opération en Syrie 19/02/2016 - Ariane Bonzon - Slate.fr UE-Turquie: les ambitions politiques filent, les subventions restent 19/02/2016 - Ouest France La Turquie bombarde les positions kurdes en Syrie 19/02/2016 - Amara MAKHOUL-YATIM - France 24 Russie - Turquie : une guerre par procuration en Syrie 18/02/2016 - 20minutes VIDÉO. Attentat d'Ankara: la Turquie accuse le PKK et les Kurdes de Syrie, un Syrien identifié 18/02/2016 - Boursorama Crise des migrants: un sommet UE-Turquie en mars 18/02/2016 - Antoine Izambard - Challenges.fr "Erdogan veut se débarrasser de l'hypothèque kurde" 13/02/2016 - Laurent Delahousse - Francetv info Elise Boghossian, médecin des oubliés INFO COLLECTIF VAN Ankara : Un nouvel attentat-alibi pour frapper les Kurdes en Syrie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le gouvernement turc déclare les YPG responsables de l’attentat d’Ankara du 17 février, qui a fait 28 morts et 61 blessés. Erdogan s’est également exprimé solennellement en affirmant que l’assaillant est bel et bien un membre des PKK et PYD, et qu’il n’acceptera jamais les thèses qui contrediront ou contredisent déjà ceci. (...) Le PKK n’a pas revendiqué l’attentat et a souligné qu’il peut être « une réaction aux massacres », mais pas de son fait. Le PYD de son côté a déclaré que le YPG, leur force combattante, n’a aucun lien avec l’attentat." Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur Kedistan le 18 février 2016. Kedistan 18 février 2016 L’attentat d’Ankara : suites et bruits de bottes Le gouvernement turc déclare les YPG responsables de l’attentat d’Ankara du 17 février, qui a fait 28 morts et 61 blessés. Erdogan s’est également exprimé solennellement en affirmant que l’assaillant est bel et bien un membre des PKK et PYD, et qu’il n’acceptera jamais les thèses qui contrediront ou contredisent déjà ceci. « Nous voyons que l’affaire prend des dimensions internationales. Bien que le PKK et le PYD déclarent qu’ils ne sont pas liés à l’attentat. Les informations obtenues par nos services de renseignements ont mis leurs liens clairement à jour » « Cette affaire servira à faire mieux comprendre à nos amis de la sphère internationale, à qui nous avons répété jusqu’à aujourd’hui sans pouvoir les convaincre, que le PYD et YPG sont liés étroitement au PKK. Nous avons avancé cela avec des preuves. Mais les peuples du monde accepteront un jour notre thèse légitime et demandera des comptes aux autres [il veut dire les organisations précédentes] devant l’Histoire. » Davutoglu a enchaîné aussitôt : « L’identité de ceux qui ont commis l’attentat est clairement mise à jour. Il s’est avéré d’une façon absolue que l’attentat a été commis par une personne membre du YPG qui s’est infiltrée de Syrie et des membres d’une organisation terroriste et séparatiste [il veut dire le PKK, mais il ne nomme jamais l’organisation]. Le lien direct de l’attentat avec le YPG est prouvé. » « L’attaque suicide a été effectuée par l’individu Salih Nectar, né en 1992, à Amuda en Syrie. Grâce au travail de nos organisations de renseignements et de sécurité, neuf personnes ont été mises en garde à vue. L’enquête continue plus profondément. » « Nous espérons que nos alliés vont enfin voir que le YPG est la continuité de l’organisation terroriste [toujours le PKK]. Il n’est pas question que nous excusons ceux qui considèrent ‘innocente’ l’organisation terroriste qui menace notre peuple. Nous allons continuer à frapper les positions YPG ». L’attentat d’Ankara : d’autres sons de cloches… Le PKK n’a pas revendiqué l’attentat et a souligné qu’il peut être « une réaction aux massacres », mais pas de son fait. Le PYD de son côté a déclaré que le YPG, leur force combattante, n’a aucun lien avec l’attentat. Le leader du PYD, Salih Muslim, a parlé à Reuters et a déclaré ce matin, « Je vous assure que pas une seule balle n’a été tirée vers la Turquie de la part du YPG. Le YPG ne considère pas la Turquie comme son ennemi. » Le YPG, à son tour, a appuyé les propos de Salih Muslim, et a déclaré « Davutoglu essaye de préparer le terrain pour les attaques éventuelles qui cibleront le Rojava. » Quant à la Maison Blanche, elle a dénoncé l’attentat et a annoncé par la bouche de Ben Rhodes, un de ses conseillers à la sécurité : « Nous n’avons pas pu définir encore qui sont les responsables de cet acte. » Le conseiller a exprimé également que, lors de toutes les communications avec le YPG et d’autres organisations kurdes, la Maison Blanche a souligné l’importance de l’alliance et que la seule menace sur laquelle il fallait se focaliser était Daech. Le député d’Istanbul du CHP (kémaliste), Eren Erdem, avance la thèse que selon un rapport des services de renseignements, il y avait des informations sur d’éventuelles infiltrations des membres du PYD en Turquie. Ce rapport ayant été établi 17 jours avant l’attentat, il pose la question : « Pourquoi alors aucune précaution n’a été prise ? Après, ils vont dire qu’il n’y a pas de faille de sécurité. Il faut avouer la réalité : les renseignements n’ont plus le temps de protéger le pays, à force de s’occuper de surveiller l’opposition. » Murat Yetkin publie une chronique dans le journal Radikal, et avance, en s’appuyant sur ‘des sources dont il ne peut pas révéler l’identité’ que l’assaillant serait une personne liée aux renseignements militaires syriens et proche de la famille Bachar. « Si l’identité révélée est véridique, la famille Neccar, est liée à Al-Amn al–Askari, les renseignements militaires du régime Baas, dirigés comme on sait par Bachar el-Assad. » Il ajoute que d’après ses sources la cible première de cet attentat serait le siège de l’Armée de l’air qui se trouvait à 300 mètres du lieu de l’explosion. On constate, à l’évidence, que la censure de l’information durant les 12 heures qui ont suivi l’explosion avait bien pour but de « fabriquer » l’histoire officielle, et que, comme pour tous les attentats précédents, les « preuves » sont celles que le gouvernement veut bien affirmer, reprises en boucle par des médias aux ordres, ré-autorisés à publier la voix du Sultan. Gageons que les quelques courageux qui s’écartent de la fable, tomberont sous peu sous le coup des menaces envoyées dès hier à celles et ceux qui « se feront les complices en publiant... ». On voudrait préparer l’opinion publique turque à une offensive contre les zones frontalières dont la reprise par les forces kurdes est à portée, qu’on ne s’y prendrait pas mieux. Le trait d’égalité que vient de tracer Erdogan entre le PYD et Bachar, dans un raccourci qui le protège d’éventuelles révélations sur la personne exacte du responsable présumé de l’attentat, donne la réelle portée de cette instrumentalisation. La question qui se pose est celle d’une guerre assumée ou non, puisque sur le terrain syrien cela supposera une possible réaction russe, non par camaraderie avec le Rojava, mais parce que les intérêts propres de Poutine seraient menacés. La deuxième question reste celle de l’accentuation possible des massacres au Kurdistan Nord, comme dans le quartier de Sur, en prenant prétexte de représailles, comme furent justifiés les bombardements de cette nuit contre des positions du PKK. D’ores et déjà, selon l’Agence Anadolu, la voix d’Erdogan, Izzettin Küçük, le Gouverneur d’Urfa a annoncé que « Suite à une décision gouvernementale, la porte frontière de Mürşitpınar, permettant le passage vers la région Aïn al-Arab (Kobanê) en Syrie, est désormais fermée. Aucun passage n’est actuellement autorisé. » Cette porte était utilisée surtout pour tous les envois humanitaires vers Kobanê, déjà sous embargo turc. Les dirigeants européens discutent du « Brexit »… et des réfugiés syriens ces jours-ci. La gravité de la situation politique et militaire au Moyen Orient et en Turquie semble loin des préoccupations immédiates, sans doute parce que l’Otan n’a pas encore établi sa position. Les politiciens s’y aligneront… A suivre, et de près… http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93166 PCF - Attentat d'Ankara : "La Turquie d'Erdogan attise la guerre" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ici le Communiqué de presse du PCF (Parti communiste français) mis en ligne le 18 février 2016. PCF Communiqué de presse le 18 février 2016 Attentat d'Ankara : "La Turquie d'Erdogan attise la guerre" Un nouvel attentat meurtrier a eu lieu hier à Ankara faisant, à cette heure, 28 morts et de nombreux blessés parmi les forces armées qui étaient visées. Il fait suite à ceux commis à Diyarbakir, Suruç, Ankara et Istanbul perpétrés par l'EI contre les pacifistes kurdes et des touristes. Cet attentat qui doit être unanimement condamné n'a pas été revendiqué mais le premier ministre turc s'est empressé d'en imputer opportunément la responsabilité au PKK et au PYD qui viennent de démentir toute implication. L'accentuation des tensions dans tout le Proche-Orient et la politique étrangère de la Turquie conduisent à cette escalade. Depuis le début de la guerre civile en Syrie, le président Erdogan a soutenu les groupes djihadistes pour déstabiliser l'Irak, la Syrie et mener une sale guerre contre les kurdes. Depuis, plusieurs semaines, R.T. Erdogan a lancé une offensive de grande ampleur contre le Kurdistan de Turquie. Des massacres ont eu lieu à Cizré et se poursuivent à Sur. Aujourd'hui, la Turquie bombarde les forces kurdes de Syrie (PYD) et les forces du PKK qui luttent contre les terroristes du Front Al-Nosra et de l'EI. La Turquie d'Erdogan attise la guerre dans une fuite en avant lourde de conséquences dramatiques. Il est temps que cela cesse. Une région entière est plongée dans le chaos. Il y a urgence à ce que la France et l'UE appuient de tout leur poids les initiatives de paix pour stopper la folie meurtrière d'Erdogan dont le peuple turc paie aujourd'hui le prix fort. Lire aussi: PCF: "L'Europe ne doit pas laisser libre cours à la folie guerrière d'Erdogan" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93146 Turquie/Cizré : Pogroms contre la population kurde http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93094 Attentat d'Istanbul: "Erdogan porte l’entière responsabilité de ce chaos" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92911 Turquie : Recep Tayyip Erdogan fait référence au dictateur allemand http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92856 Turquie/Assassinat du bâtonnier de Diyarbakir : « Terrorisme d'Etat et crime politique » http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92630 Turquie : L'entreprise de destruction du président turc contre les kurdes http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92793 URL originale : http://www.pcf.fr/83159 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93163 Collectif VAN : l'éphéméride du 19 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 19 février (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 19 février 1807 -- La flotte britannique franchit les Dardanelles pour soutenir les Russes dans leur guerre contre la Turquie. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/19_f%C3%A9vrier 19 février 1349 -- Lors des persécutions accompagnant l'épidémie de peste noire, des massacres de juifs se produisent même dans des coins reculés de l'Allemagne. Toute la communauté du village de Saulgau est massacrée. Des juifs y vivaient depuis le XIVe siècle. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19 19 février 1878 -- Empire ottoman/Russie : les Turcs protestèrent contre ce qu'ils appelèrent «la tutelle humiliante» de l'Europe, et l'Empereur de Russie donna ordre à l'armée russe de franchir la frontière «pour obtenir, dit-il, par la force ce que les efforts unanimes des Puissances n'avaient pas réussi à obtenir par la persuasion ». La Russie fut victorieuse, et le traité préliminaire de San Stefano du 19 février 1878, qu'elle imposa à l'Empire ottoman, libéra la majeure partie des Chrétiens de la Turquie d'Europe. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : L'intervention collectives des grandes puissances depuis le traité de Paris jusqu'au traité de Berlin http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c1/p3 19 février 1914 -- Empire ottoman: le patriarche syrien catholique d’Antioche, Ignace Ephrem II Rahmani, reçoit l’abjuration qui est proclamée solennellement le 28 février. Monseigneur Lahdô avait été sacré archevêque en 1908 par son patriarche. Son diocèse jacobite comprenait dix villages, au cœur du Tur Abdin et comptait 2 300 fidèles. C’était l’un des plus importants du plateau. Il avait sous son obédience quatre couvents : Mar Malké, sa résidence épiscopale ; Mar Yuhanon ; Mar Abraham ; Mar Elia. A la suite de cette conversion les jacobites envoient de Mardin à Nisibe, puis à Mar Malké un vicaire patriarcal qui a la réputation d’être un adversaire des catholiques. Ils veulent ainsi s’assurer la garde des églises, couvents et villages du diocèse et contenir le mouvement de conversion. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La vie quotidienne dans le sandjak de mardin (1896-1914) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-ch5 19 février 1914 -- Empire ottoman: les agents chargés des massacres sont formés par des assassins et des criminels sortis de prison, avec l’ordre de tuer les soldats désarmés travaillant sur la ligne militaire de Karin. Le Musée-Institut du Genocide Arménien http://www.genocide-museum.am/fr/chronology.php 19 février 1915 -- Début de la bataille des Dardanelles : alors que la Première Guerre mondiale fait rage, l'Empire britannique et ses alliés s'inquiètent de la progression ottomane vers l'Afrique, via l'Égypte et le canal de Suez, qui pourrait provoquer la révolte dans les colonies de l'Entente. Churchill décide donc d'une offensive navale et terrestre sur le détroit du Bosphore visant à isoler puis assiéger Constantinople. Présenté en 1914 et contesté au sein de l'Entente, le plan est mis en œuvre le 19 février 1915. Cette offensive est aussi appelée bataille de Gallipoli. L'Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/19/2/a/1/0/1/index.shtml 19 février 1919 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne atteignent la ville de Novo Mirgorod (Ukraine). Lors du pogrome auquel elles se livrent contre la communauté juive, 100 personnes trouvent la mort. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19 19 février 1924 -- Empire ottoman: ainsi commence l’exode des chrétiens d’Urfa vers la Syrie. Le premier convoi, formé de 170 réfugiés, arrive le 19 février. Il sera suivi par un convoi de 210 personnes, arrivé le 24 février. Du 11 au 16 avril, on signale l’arrivée de 308 autres réfugiés d’Urfa. Cet exode touche également d’autres villes de la région, comme Malatya, Harpout, Dyarbékir, El-Aziz. Dans un rapport officiel français, daté du 23 mai 1924, on voit que le nombre de Syriaques orthodoxes expulsés de différentes régions de Turquie et réfugiés en Syrie, s’élève à 1 800 personnes, au mois de mars 1924. Pour les Syriaques catholiques et pour les Chaldéens ce chiffre s’élève respectivement à 250 et 130 personnes. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous le régime kémaliste dans les années 1920 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c 19 février 1941 -- 1 010 juifs quittent Vienne (Autriche) pour Kielce (Pologne). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19 19 février 1921 -- France : publication du N°4068 du périodique "L’illustration". Au sommaire : "La prise d’Aintab" Archives Imprescriptible http://www.armenews.com/IMG/L_illustration_19_fevrier_1921_La_prise_ d_Aintab.pdf 19 février 1942 -- Ce jour devient célèbre comme le « Jeudi sanglant » pour les juifs du ghetto de Radom (province de Kielce, Pologne), dont 40 furent fusillés dans les rues par les nazis. Le professeur August Hirt propose à Himmler de sélectionner 80 juifs du camp d'extermination d'Auschwitz, destinés à enrichir la collection de squelettes de l'université de Strasbourg. Ils doivent être tués par des piqûres, puis leurs cadavres seront bouillis afin de ne pas endommager les squelettes. Himmler approuve le projet. Cette collection est destinée à faire partie d'un « Musée juif » en préparation. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19 19 février 1942 -- Ouverture du procès de Riom : le gouvernement de Vichy assigne en justice les anciens dirigeants politiques et militaires français: Edouard Daladier, Guy La Chambre, Maurice Gamelin, Léon Blum et Robert Jacomet à Riom dans le Puy-de-Dôme. Ils sont accusés d'être responsables de la défaite de 1940. Plus de 400 témoins sont appelés à comparaître. Les juges ont pour instruction de juger les coupables sur la période allant de 1936 à 1940. Ainsi les actions du maréchal Pétain, ministre de la Guerre en 1934 sortent du champ du procès. Le procès de Riom tournera rapidement à la confusion et Hitler, irrité, le suspendra en avril. Les accusés seront renvoyés en prison puis livrés aux Allemands. L'Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/19/2/a/1/0/1/index.shtml 19 février 1943 -- 1 000 juifs sont déportés de Berlin au camp d'extermination d'Auschwitz . Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19 19 février 1959 -- Un accord reconnaissant l'indépendance de Chypre est signé à Londres par la Grèce, la Turquie et la Grande-Bretagne. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/19_f%C3%A9vrier 19 février 1960 -- L'ONU soutient les droits du peuple algérien. La Citoyenneté http://lacitoyennete.com/magazine/mois/mois02.php 19 février 2004 -- 19 février 2004 -- Dans la capitale hongroise, Ramil Safarov décapite l'officier arménien Gourguen Markarian durant son sommeil, à l'occasion d'un séminaire de formation de l'OTAN intitulé... 'Partenariat pour la paix'. L'autopsie conclut que Safarov a frappé à seize reprises la tête du lieutenant Markarian avec une hache, la détachant presque du corps. L'Arménien est également poignardé plusieurs fois à la poitrine. Selon la police hongroise, l'assassinat est perpétré « avec une cruauté inhabituelle ». Le criminel reconnaît les faits et annonce avoir également tenté d'exécuter un autre militaire arménien, Hayk Makuchyan. Il dit regretter n'avoir pas réussi à tuer « tous les Arméniens » et déclare haïr tellement les Arméniens que tuer l'un d'entre eux constitue « un soulagement ». Condamné le 13 avril 2006 par la Cour d'assises de Budapest à la prison à vie avec une peine incompressible de 30 ans, Ramil Safarov acquiert - du fait de son geste pourtant monstrueux - une stature de héros national en Azerbaïdjan. En 2006, il se voit nommer « homme de l'année» en récompense de « ses efforts dans la protection de l'Etat et des intérêts nationaux ». Ramil Safarov est bénéficié d'une soudaine mansuétude de la justice hongroise et est remis aux autorités azerbaïdjanaises. Nouvel Obs le Plus : L’assassin qui valait 3 milliards d'euros http://leplus.nouvelobs.com/contribution/621987-.html 19 février 2005 -- John Evans, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Arménie, déclare à des Arméniens des Etats-Unis, le 19 février 2005: "Aujourd’hui, je devrais le nommer « génocide arménien »". "Je crois que nous - le gouvernement des Etats-Unis - devons à nos concitoyens une discussion honnête et sans détours sur ce problème. Je vous le dis en tant que personne qui a étudié le sujet - je n’ai aucun doute sur ce qui est arrivé." "Je crois qu’il est malvenu pour nous, les américains, de jouer avec les mots dans ce cas ". "Je crois qu’il nous faut dire les choses telles qu’elles sont." Le Musée-Institut du Genocide Arménien http://www.genocide-museum.am/fr/quotations.php 19 février 2008 -- Arménie: Serge Sargsian est élu le troisième président de la république. L'opposition parle de fraudes massives et manifeste plusieurs jours durant dans les rues de la capitale. Le 1er mars, les manifestations dégénèrent en émeutes qui feront plusieurs morts. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_de_l%27Arm%C 3%A9nie Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=71409 UE/TURQUIE UE-Turquie: les ambitions politiques filent, les subventions restent Slate.fr Ariane Bonzon 19.02.2016 - 3 h 03 mis à jour le 19.02.2016 à 3 h 03 Les liens financiers entre la Turquie et l'Union européenne sont anciens et nombreux. Résultat, alors que le processus d'intégration est en panne, l'argent, lui, continue de circuler comme si de rien n'était. Un simple jeu de dupes? L’Union européenne donne beaucoup d’argent à la Turquie, et particulièrement depuis une dizaine d’années. Mais qui le rappelle au président Erdogan? Pour juguler le flot de réfugiés syriens en partance pour l’Union européenne, le président turc trouve que trois milliards d’euros sur deux ans, ce n’est pas assez. Lui et son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, auraient voulu le double. Sinon pas la peine de discuter, a dit Recep Tayyip Erdogan à Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. «Nous pouvons à tout moment ouvrir nos portes vers la Grèce et la Bulgarie et mettre les réfugiés dans des autobus. [...] Que ferez-vous alors de ces réfugiés s'il n'y a pas d'accord? Vous allez les tuer?», a menacé le Président turc lors d’une réunion qui s’est tenue à la minovembre en Turquie et dont les minutes ont fuité, publiées par le site grec Euro2day. Quelques jours plus tard, le 29 novembre, l'UE et Ankara ont cependant conclu un accord portant bien sur trois milliards en deux ans. Début février, les 28 ont entériné le principe de cette aide et confirmé leur engagement financier. Mais de source diplomatique européenne, on n’exclut pas qu’«il faudra peut-être payer plus». 2007-2020: une aide de 10,5 milliards Or, de l’argent, l’Union européenne en donne déjà beaucoup à la Turquie. Et depuis de nombreuses années cependant qu’en moyenne, de 2003 à 2014, la Turquie a connu un taux de croissance quatre fois supérieur à celui de l’UE (environ +6%/an contre environ +1,5%). La Turquie est même le pays candidat qui coûte le plus cher (en valeur absolue) à Bruxelles: 10,5 milliards de 2007 à 2020, au titre des fonds d’aide à l’élargissement. Parmi ces subventions, certaines sont destinées justement à l’aider à contrôler ses frontières et à «gérer» l’immigration. Et l’Union européenne a déjà donné 51 millions d’euros à la Turquie pour les réfugiés syriens. Plus généralement, cette assistance financière a pour objectif de permettre à la Turquie de se mettre au niveau de l’Union européenne dans le domaine des politiques régionales, des ressources humaines et de la politique agricole commune. Pour la période 2007-2020, 6 milliards ont déjà été versés tandis que le paiement des 4,5 milliards restants sera échelonné sur les quatre années à venir. «Coma avancé» Mais pourquoi n’en parle-t-on jamais? Pourquoi face au président turc, à son chantage et à sa dérive autoritaire, ne lui rappelle-t-on pas ces millions d’euros que Bruxelles a versés et verse à la Turquie? Cette assistance financière n’est-elle pas paradoxale? Elle est restée à peu près constante alors que les négociations d’adhésion sont dans un «coma avancé». On continue à verser des sommes importantes à la Turquie pour qu’elle adopte l’acquis communautaire, alors que plus grand monde ne croit encore à une adhésion pleine et entière de sa part dans une Union européenne telle qu’elle existe aujourd’hui. L’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, qui n’y a jamais cru, le dit maintenant ouvertement. Pourtant, les versements européens se poursuivent. J’ai vraiment été étonnée de découvrir deux mondes hermétiques l’un à l’autre: celui de la coopération financière et celui des négociations diplomatiques Claire Visier Une politiste française de l’université Rennes-I, Claire Visier, a voulu comprendre ce paradoxe. Celle-ci a mené une recherche dans le cadre d’un financement Marie-Curie rattaché à l’Institut européen de l’université de Bilgi à Istanbul. Ce qu’elle a découvert est surprenant: l’assistance financière de l’Union européenne à la Turquie possède sa propre logique. Elle est totalement autonome par rapport au politique, complètement déconnectée des négociations d’adhésion avec Ankara. «J’ai vraiment été étonnée de découvrir deux mondes hermétiques l’un à l’autre: celui de la coopération financière et celui des négociations diplomatiques. Les uns ne parlent pas aux autres. Les agents turcs comme européens en charge ou travaillant dans les projets financés sur fonds européens ne savent parfois même pas quels chapitres sont ouverts à la négociation et n’en connaissent pas les critères politiques», explique Claire Visier. Par exemple, ce n’est pas parce que l’UE a mis son véto sur plusieurs chapitres que le domaine concerné par ces chapitres n’a pas reçu et ne reçoit pas d’aides financières de l’UE. De même pour les chapitres que la Turquie refuse d’ouvrir (transports, droits de l’homme, etc.). À l’inverse, ce n’est pas parce qu’un domaine est très avancé sur le plan de l’acquis communautaire, grâce entre autres à cette assistance financière, qu’il sera ouvert à la négociation. En 2013, à peine 23% des financements ont été destinés à des projets qui collaient avec les axes prioritaires des négociations d’adhésion. Rentes administratives L’Union européenne dit souvent qu’elle veut soutenir la société civile. Mais l’argent qu’elle verse est essentiellement orienté par l’État turc et avant tout par quelques ministères qui monopolisent la conception des projets. Huit ministères sont responsables de près de 82% des fonds européens dont une toute petite partie seulement est destinée aux organisations de la société civile. Pis: «Que la Turquie progresse ou non dans ses réformes et dans sa démocratisation, elle reçoit l’argent», rappelle Claire Visier, qui a dirigé l’ouvrage La Turquie et le changement. UE et réformes de l'action publique, à paraître aux Presses de sciences politiques. Il y a quelques années, l'ancien maire kurde de Diyarbakir montrait que l'assistance ne vient que très peu vers les régions les plus pauvres et les plus nécessiteuses. Ne peut-on pas alors considérer que ces fonds européens ont bénéficié au pouvoir islamo-conservateur (AKP, Parti de la justice et du développement, au pouvoir depuis 2002), de plus en plus nationaliste et autoritaire, voire l'ont renforcé? «Non, on ne peut pas le dire exactement comme cela, répond la chercheuse. D’abord, il faut savoir qu’il y a énormément de contrôles européens, à la fois en amont sur la définition des projets et ensuite sur la dépense des financements. Par ailleurs, mes recherches indiquent que, concernant la société civile, par exemple, il n’y a pas eu de captation de l’argent par une clientèle de l’AKP. Mais il y a sans conteste des rentes administratives, certains ministères (comme celui de l’environnement par exemple, ndlr) gérant des projet lourds et extrêmement coûteux.» Mais alors, puisque le gouvernement turc ne respecte plus l’État de droit et ne remplit donc plus les critères de Copenhague, condition sine qua non à sa candidature, pourquoi l’UE continue-t-elle à faire «comme si» et à lui donner de l’argent? Après tout, à la suite du coup d’État militaire de 1980, l’Europe avait suspendu les prêts de la banque européenne d’investissements à la Turquie. Il avait fallu attendre le sommet d’Helsinki en 1999 lorsque la Turquie avait été reconnue comme candidate à l’Union européenne pour que ces fonds soient débloqués. Le dernier levier Ne serait-il donc pas possible d’utiliser aujourd’hui ces fonds d’aide à l’adhésion comme un moyen de pression? Par exemple, l’Union européenne ne pourrait-elle pas refuser dorénavant à la Turquie de participer à certaines de ses politiques communautaires, telle que le programme Erasmus dont Ankara s’enorgueillit? Ou suspendre une partie de cette assistance financière? « Bien sûr qu'on peut faire pression sur la Turquie, entre autres en suspendant certains programmes financés, confie un ancien haut fonctionnaire de la Commission européenne. Mais notre commission manque sérieusement d'imagination, elle laisse faire et se ridiculise!» Si l’Union européenne arrête de financer, elle perdrait un des seuls leviers d’action, même minime, sur la scène administrative et sociale turque, répond Claire Visier. «Il y a des ministres turcs avec lesquels il est possible de travailler, qui veulent faire des réformes et avancer», confirme un membre de cabinet de l’un des commissaires européens. Une bonne partie de l’argent que l’Union européenne donne à la Turquie sert à financer l’envoi d’experts européens ou les actions d’entreprises européennes Claire Visier Sans oublier, autre révélation de l’enquête de Claire Visier, qu’a fleuri toute une clientèle technocratique européenne proche des grosses sociétés de consulting, qui s’est développée grâce à cette assistance financière européenne à la Turquie. Ces sociétés n’auraient plus de travail si Bruxelles utilisait l’arme économique contre la Turquie. «Si l’UE suspendait des financements, elle perdrait un “retour sur investissement” car une bonne partie de l’argent que l’Union européenne donne à la Turquie revient à l’Europe puisqu’il sert à financer l’envoi d’experts européens ou les actions d’entreprises dont les sièges sociaux sont basés en… Europe», explique la chercheuse française. Un partenaire indispensable On comprend donc que si l’UE consacre près de la moitié (48,2% en 2013) de son budget d’aide à l’élargissement à la seule Turquie, ce n’est pas parce qu'elle croit à l'adhésion de ce grand voisin mais pour qu’il se réforme, se démocratise, bref se mette «en conformité avec les valeurs européennes», s’ancre plus fortement à l'Union même s'il n'en sera jamais membre. C'est pourquoi l'Union européenne fait pression sur Ankara en utilisant les négociations politiques, l’ouverture ou pas de tel chapitre, mais ne menace jamais de couper les subventions. L’assistance financière «vit sa vie de son côté» sans interférer avec le politique. User de l'arme financière contre la Turquie, réduire les fonds d'aide à l'élargissement conduirait à se mettre à dos la population turque et à donner l'occasion au président Erdogan de ranimer sa campagne anti- occidentale. Or, plus que jamais, Bruxelles et les grandes capitales européennes considèrent que «la Turquie est un partenaire stratégique crucial pour l’Union européenne, qui a besoin de sa coopération pour trouver une solution aux dramatiques conséquences de la guerre syrienne en Europe». Et cela n’a visiblement pas de prix. Ariane Bonzon http://www.slate.fr/story/114151/europe-turquie-subventions-syrie TURQUIE Guerre PKK - Turquie : les reporters ont le pistolet sur la tempe Par L' Obs Publié le 19-02-2016 à 12h04 Le président truc Erdogan ne veut pas que le monde voie ces images. Alors que les affrontements entre le PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque s’intensifient à Diyarbakir et plusieurs villes kurdes du sud-est de la Turquie, les médias sont harcelés sur le terrain par les autorités. Un reportage de notre partenaire Spicee.com, le nouveau média 100% vidéo. Regardez Avec notre partenaire Spicee.com "Quand je dis ne filme pas, tu ne filmes pas" ! Le reporter tient dans sa main une caméra. Le policier turc, lui, tient un pistolet, qu'il appuie sur la tempe du journaliste, tout en lui empoignant le cou avec son autre main. Bienvenue dans la guerre des images, en plein conflit entre le PKK et la Turquie. Depuis plusieurs mois, les affrontements entre le PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque s’intensifient à Diyarbakir et plusieurs villes kurdes du sud-est de la Turquie. Des dizaines de civils y ont perdu la vie. Mais cette guerre, le président turc Erdogan ne veut pas la médiatiser. Son gouvernement tente donc d'empêcher à tout prix les médias de travailler. Les journalistes qui essaient de rendre compte de la situation le font au péril de leur vie, sous la menace des armes des militaires mais aussi des policiers qui chassent les reporters essayant de pénétrer dans les quartiers sous couvre-feu. La réalisatrice Mila Cendeau a suivi pour Spicee.com ces journalistes qui bravent tous les jours le danger pour rendre compte de la situation. Face aux reportages de ces journalistes, la propagande des médias proErdogan tourne à plein régime. http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20160219.OBS4945/guerre-pkkturquie-les-reporters-ont-le-pistolet-sur-la-tempe.html La Turquie face au piège d’une opération en Syrie LE MONDE | 19.02.2016 à 10h47 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) La Turquie se réserve « le droit de prendre toute mesure contre le régime syrien », a fait savoir le premier ministre, Ahmet Davutoglu, jeudi 18 février, au lendemain de l’attentat d’Ankara, qui a fait 28 morts et 81 blessés. La branche armée du Parti de l’union démocratique (PYD), principal parti kurde syrien, allié aux séparatistes kurdes de Turquie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie), a été accusée par le gouvernement d’être responsable de l’attentat. Mais une opération terrestre de l’armée turque en Syrie contre le le PYD paraît pourtant peu probable. La présence russe en Syrie est le principal obstacle à une telle opération. Maîtresse du ciel dans le nord de la Syrie grâce au déploiement de ses missiles antiaériens S-400, la Russie ne laissera pas de paix à l’aviation turque qui a détruit l’un de ses bombardiers, le 24 novembre 2015. Les militaires turcs savent bien qu’une intervention au sol sans couverture aérienne serait une folie. La capacité d’action de la Turquie est donc limitée. Tout ce qu’elle peut faire, c’est bombarder à l’artillerie les positions des milices kurdes syriennes du PYD depuis son sol. Elle le fait sans discontinuer depuis sept jours, dans l’espoir d’empêcher leur progression vers Azaz, la première ville après la frontière turque. Jeudi 18 février, les canons turcs ont de nouveau pilonné les combattants kurdes, qui tirent parti de l’offensive russo-syrienne dans la région d’Alep pour se rapprocher inexorablement de la frontière. La prise d’Azaz est « une ligne rouge », a fait... http://www.lemonde.fr/international/article/2016/02/19/la-turquie-faceau-piege-d-une-operation-en-syrie_4868301_3210.html Turquie Comme d’habitude, Davutoglu accuse les Kurdes Vendredi, 19 Février, 2016 L'Humanité Un attentat à la voiture piégée a fait vingt-huit morts et soixante-cinq blessés, jeudi à Ankara, la capitale turque. Un attentat à la voiture piégée a fait vingt-huit morts et soixante-cinq blessés, jeudi à Ankara, la capitale turque. « Cette attaque terroriste a été commise par des éléments de l’organisation terroriste (Parti des travailleurs du Kurdistan) en Turquie et un milicien des Unités de protection du peuple (YPG) », s’est empressé de déclarer Ahmet Davutoglu, premier ministre turc. Cette annonce advient au moment où l’aviation turque bombarde les positions des YPG en Syrie. 2 000 « rebelles » syriens ont été envoyés, à travers la frontière syro-turque à Azaz dans la province d’Alep, pour contrer l’avancée des YPG. Par ailleurs, en Irak, l’aviation turque a bombardé le secteur d’Haftanin, tuant 70 combattants du PKK, plastronnait hier Davutoglu. Le PYD a démenti toute implication dans l’attentat. « Je peux vous garantir que pas une seule balle n’a été tirée par les YPG contre la Turquie », a prévenu Ahmed Muslim, coprésident du Parti de l’unité démocratique (PYD). G. D. S. http://www.humanite.fr/turquie-comme-dhabitude-davutoglu-accuse-leskurdes-599744 "Erdogan veut se débarrasser de l'hypothèque kurde" Challenges.fr Par Antoine Izambard Publié le 16-02-2016 à 12h36Mis à jour à 18h51 INTERVIEW Pour le spécialiste Gérard Chaliand, qui vient de passer un mois en Irak, l'armée turque qui bombarde les Kurdes en Syrie, profite du "manque de leadership saisissant de Barack Obama". A quoi joue Ankara? Depuis samedi 13 février, l'artillerie turque bombarde sans discontinuer les milices kurdes syriennes dans le nord du pays. La Turquie affirme avoir agi en représailles à des tirs venus de Syrie. Les Occidentaux ont condamné ces attaques, notamment la France et les Etats-Unis, qui ont appelé à l’arrêt des frappes d'Ankara. Les Unités de protection du peuple (YPG) qui forment la branche armée du Parti de l’union démocratique (PYD), le groupe à majorité kurde qui domine actuellement une partie du nord de la Syrie, constituent en effet le premier allié sur le terrain de la coalition occidentale contre l'État islamique (EI) en Syrie dont fait partie... la Turquie. Le grand spécialiste des conflits irréguliers, Gérard Chaliand, qui vient de passer un mois en Irak et a suivi à l'automne dernier les milices kurdes syriennes sur le front, revient pour Challenges sur ces bombardements. Pourquoi la Turquie bombarde-t-elle les positions des milices kurdes syriennes, dans le nord du pays? Erdogan veut se débarrasser coûte que coûte de l'hypothèque kurde. Il ne veut surtout pas que le PYD qui est une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) turc, ennemi juré d’Ankara, contrôle cette zone de la Syrie très proche de la Turquie. Erdogan redoute la création d’une zone de repli en Syrie pour les combattants kurdes de Turquie et a dit qu’une progression des YPG au-delà de l’Euphrate représenterait une "ligne rouge" à ne pas dépasser. Qui sont ces combattants kurdes syriens? J'ai pu les suivre sur le terrain et ils sont très efficaces, bien formés. Ce sont les combattants du théâtre irako-syrien les plus aguerris. Ils sont gonflés à bloc, prêts à mourir pour leurs idées. On a affaire à des séculiers idéologisés. Ils ont réussi à reprendre la ville syrienne de Kobané à Daech en janvier 2015 et progressent en Syrie depuis plus d'un an. Ils sont environ 30.000. Leur chef est Saleh Muslim. Je l'ai rencontré, c'est quelqu'un de mesuré. Le vice-président américain Joe Biden a condamné les frappes turques mais il a également demandé aux Kurdes de "ne pas profiter de la confusion de la situation en s'emparant de nouveaux territoires". Comment analysez-vous cette réaction assez mesurée de Washington? C'est la dernière année de Barack Obama au pouvoir. Il ne veut pas trop s'impliquer dans ce conflit. La conséquence est un manque de leadership saisissant des États-Unis. Il faut donc attendre début 2017 pour que les Américains soient plus offensifs. La Turquie tire bien sûr profit de ce contexte. Mais il faut aussi souligner que l'on n'a plus affaire à la Turquie d'il y a dix ans. Les Turcs ont pris du poil de la bête, ils ont une bonne armée, un sentiment de puissance assez fort. Ils veulent à tout prix avoir la tête de Bachar el-Assad et empêcher qu'une "ceinture" kurde se mette en place en Syrie. Les seuls qui peuvent se dresser face à eux sont les Russes. Vladimir Poutine profite du vide laissé par Obama et a les clés du conflit. On devrait encore assister à une montée des tensions entre les deux pays (le 24 novembre deux chasseurs turcs ont détruit un avion russe à la frontière turco-syrienne, Ndlr). Mais je pense qu'il est bien trop tôt pour parler de guerre entre les deux pays comme j'ai pu l'entendre. Quel regard portez-vous sur l'attitude de la France dans ce conflit? Nous sommes dépassés. L'Europe est dépassée. Ce qui pourrait faire changer les choses serait une intervention de troupes au sol. Les Américains sont les seuls capables de le faire mais ils se sont usés en Irak et en Afghanistan, psychologiquement ils sont paralysés. Ils ne veulent plus de ces guerres. C’est la même chose pour les Anglais qui sont euxaussi sonnés par ces deux guerres et ne bougeront pas. Nos alliés habituels sont donc hors-jeu. Quant à l’armée française, qui est présente au Sahel, en Centrafrique ou en Irak, elle est très étirée et ne peut pas faire plus. Tout cela explique la situation dans laquelle on se trouve en Syrie. Cela permet ainsi à la Russie et la Turquie d'apparaître comme les pays tiers les plus engagés dans ce conflit. http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160216.CHA5128/pourquoila-turquie-veut-detruire-les-kurdes-en-syrie.html Attentat d'Ankara : pourquoi tant de haine entre Turcs et Kurdes ? Métro Mis à jour : 19-02-2016 10:25 ZOOM - La Turquie, qui accuse la guérilla kurde d'avoir perpétré l'attentat d'Ankara mercredi, a bombardé dans la nuit de jeudi à vendredi des secteurs kurdes en Syrie. L'explosion d'une voiture piégée qui a fait 28 morts, dans laquelle les Kurdes démentent toute implication, témoigne du "conflit dans le conflit" qui oppose ces deux acteurs du dossier syrien. Une rancoeur vieille de près d'un siècle. Explications. Depuis son apparition en 2011, le conflit en Syrie n'a cessé de se complexifier. Entre une liste d’acteurs s’allongeant au fil des mois et un territoire de plus en plus morcelé, de vieux démons se sont réveillés : entre la Russie et les Etats-Unis évidemment, mais aussi entre la Turquie et les Kurdes. Pour preuve, l’attentat mercredi à Ankara, planifié - selon le pouvoir - par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Kurdes de Syrie. Si les responsables kurdes ont rejeté les accusations dans la mort de 28 personnes, l’épisode illustre le récent emballement du conflit entre les vieux ennemis : depuis samedi, l'artillerie turque bombarde ainsi tous les jours les positions tenues par les Unités de protection du peuple (YPG), les milices kurdes de Syrie. Elle l'a à nouveau fait dans la nuit de jeudi à vendredi. De quoi faire resurgir le spectre d’un conflit vieux de trente ans, lequel a provoqué la mort de 45.000 personnes. Un conflit qui, s’il a pris la forme d’une lutte armée en 1984, trouve sa source en la chute de l’empire ottoman après la Première guerre mondiale. Le territoire kurde morcelé entre plusieurs pays Le Traité de Sèvres, adopté en 1920, prévoyait en effet la création d’un Etat kurde entre la province de Mossoul et l'est de l'Anatolie. C’est dans cette zone que ce peuple musulman - essentiellement sunnite - est établi, entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. L’espoir d’un Etat sera de courte durée : en 1923, Mustafa Kemal, plus connu sous le nom d’"Atatürk", est devenu l’homme fort de Turquie et le territoire kurde est morcelé entre la Turquie, l'Iran, mais aussi la France (pour la Syrie) et la Grande-Bretagne (pour l'Irak). Malgré ce revers, les Kurdes aspirent toujours à la création de leur propre Etat, suscitant les craintes des pays dans lesquels ils sont installés. Les choses s’accélèrent en 1978 : Abdullah Ocalan fonde en Turquie le PKK, parti de tendance marxiste-léniniste, pour défendre les intérêts des Kurdes. Las, il engage la lutte armée en 1984 contre le pouvoir d’Ankara, ce dernier répliquant par une féroce répression. Dix ans plus tard, l’armée turque ira même jusqu’en Irak pour lutter contre l’armée du PKK, contraignant à l’exil 2 à 3 millions d’individus. La crainte d'un territoire autonome En 1999, Ankara parvient à mettre la main sur Abdullah Ocalan. Son leader emprisonné, la fin du PKK n’est plus qu’une question de temps, estime la Turquie. Sauf que depuis sa cellule, le visage de la révolte kurde dirige encore son mouvement : cessez le feu, campagne pour une autonomie politique au sein de la Turquie et non un Etat indépendant... En 2012, le dialogue reprend enfin avec Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc. Des pourparlers de paix se déroulent, aboutissant à un cessez-le-feu. Celui-ci tiendra jusqu’à ce que le conflit syrien s’embourbe : Le Parti de l'union démocratique (PYD) et sa milice des Unités de protection du peuple (YPG) ont profité ces derniers jours de l'offensive lancée par l'armée du régime de Damas, soutenue par l'aviation russe, autour d'Alep pour prendre le contrôle de plusieurs secteurs auparavant tenus par les rebelles syriens. La Turquie redoute désormais que les Kurdes des YPG, qui contrôlent déjà une grande partie du nord de la Syrie, n'étendent leur influence à la quasi-totalité de sa zone frontalière et y déclarent l'autonomie. Comme un retour à la case départ. http://www.metronews.fr/info/attentat-d-ankara-mais-d-ou-vient-leconflit-entre-turcs-et-kurdes/mpbr!sVnxSEZLjNgQY/ L’attentat d’Ankara attise le grand jeu régional Libération Par Marc Semo et Ragip Duran, (à Istanbul) — 18 février 2016 à 20:11 Les rebelles kurdes sont accusés par la Turquie d’être derrière l’attaque meurtrière de mercredi. Une nouvelle étape dans l’escalade de la guerre en Syrie, sur fond de tensions turcorusses. Le lieu du carnage, en plein centre d’Ankara, est lourdement symbolique. C’est le cœur même du pouvoir turc où s’élèvent à quelques centaines de mètres les uns des autres le bâtiment de l’Assemblée nationale, les bureaux du Premier ministre, le siège de l’état-major et le quartier général des forces armées. L’attentat kamikaze contre un convoi militaire qui a fait 28 morts et plus de 60 blessés mercredi en fin d’après-midi va accélérer encore la régionalisation du conflit syrien alors même que les forces turques pilonnent à l’artillerie depuis une semaine les milices kurdes de Syrie, au nord d’Alep. Il risque aussi de durcir le bras de fer entre la Russie et la Turquie, pilier du flanc sud-est de l’Otan, qui sont depuis plusieurs semaines au bord de l’affrontement. Quels sont les faits ? Mercredi, donc, un gros 4 × 4 s’est rangé à un feu rouge au milieu d’un convoi de bus militaires, puis le conducteur a actionné le détonateur. L’énorme explosion a été entendue dans toute la capitale turque. Quelques heures plus tard, les autorités ont annoncé avoir identifié le kamikaze grâce à ses empreintes digitales, enregistrées lors de son passage à la frontière. Il s’agirait d’un réfugié syrien, Salih Necar, proche selon Ankara des YPG (Unités de protection du peuple), branche armée du PYD (Parti de l’union démocratique), le parti des Kurdes de Syrie désormais hégémonique au Rojava, le Kurdistan syrien. Ce parti est en outre organiquement lié au PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan) qui mène depuis 1984 la lutte armée contre Ankara, un conflit qui a fait 40 000 morts et a été relancé l’été dernier après l’interruption de négociations de paix. «Cette attaque terroriste a été commise par des éléments de l’organisation terroriste PKK en Turquie et un milicien des YPG», a lancé le Premier ministre, Ahmet Davutoglu. Le chef du PYD, la principale formation kurde en Syrie, Saleh Muslim, a démenti à l’AFP «toute implication», clamant que «ces accusations sont clairement liées à la tentative d’Ankara d’intervenir en Syrie». L’un des chefs du PKK, Cemil Bayik, qui en incarne l’aile la plus radicale, a été plus ambiguë. «Nous ne connaissons pas les auteurs de l’attentat, mais il peut s’agir d’une action de représailles contre les opérations de l’armée turque. Les gens dont les villages ont été brûlés et détruits ne garderont pas le silence», a-t-il affirmé, évoquant notamment les ratissages de l’armée et les couvre-feux imposés dans quelques villes du Sud-Est à majorité kurde et dans les quartiers centraux de Diyarbakir pour écraser des insurrections urbaines lancées par le PKK. Comment vont réagir les autorités turques ? Le Président, Recep Tayyip Erdogan, a annulé un voyage à Bakou (Azerbaïdjan), son Premier ministre, celui prévu à Bruxelles. Le chef de l’Etat turc a assuré dès mercredi que «la Turquie n’hésitera pas à recourir à tout moment, à tout endroit et en toute occasion à son droit à la légitime défense». Jeudi matin, l’aviation turque a mené plusieurs raids sur les montagnes de Qandil, en Irak du nord, où sont installées les bases du PKK. Mais, très probablement, les représailles n’en resteront pas là. La Turquie, en tant que membre de l’Otan, bénéficie en cas d’agression, au titre de l’article 5 du traité, de la solidarité des autres pays faisant partie de l’Alliance, à commencer par celle des Américains. Toute la question maintenant est de savoir si cette attaque est bel et bien venue de Syrie. «Seul un service secret lié à un Etat a les moyens d’organiser une opération aussi élaborée», estime ainsi Emre Uslu, ancien policier et spécialiste des questions d’intelligence, pointant comme possibles suspects la Russie, la Syrie et l’Iran. L’opposition de gauche, elle, s’interroge. «Cet attentat a pour objectif d’encourager la Turquie à entrer en guerre en Syrie», s’inquiète Hikmet Cetinkaya, chroniqueur du quotidien Cumhuriyet («la république»). Beaucoup d’éditorialistes soulignent aussi ces nouvelles et étranges lacunes des forces de sécurité. La Jeep du kamikaze a été volée à Izmir, au bord de la mer Egée. Comment donc un véhicule peut-il circuler 586 km sans être contrôlé jusqu’au cœur de la capitale ? «Ce quartier est théoriquement l’endroit le mieux protégé de la Turquie, avec des dizaines de caméras de surveillance et des policiers et militaires en garde vingt-quatre heures sur vingtquatre», relève Metin Gurcan, ancien militaire. Ces incongruités nourrissent toutes les théories du complot, comme après les précédents attentats attribués à l’Etat islamique, dont celui du 10 octobre à Ankara, qui fit 103 morts. Pourquoi y a-t-il un durcissement des combats ? Les rebelles kurdes du PKK intensifient leurs embuscades dans tout le sud-est de la Turquie. Jeudi, ils ont attaqué un convoi de l’armée, faisant au moins six morts. Ces opérations sont une réponse aux bombardements de l’artillerie turque commencés ce week-end contre les YPG, les milices du PYD qui attaquent à revers les forces des rébellions syriennes mises en déroute au nord d’Alep par les bombardements russes et l’offensive de l’armée loyaliste, aidée par des pasdaran iraniens et les miliciens du Hezbollah libanais. La situation devient d’autant plus incandescente qu’Ankara, de son côté, a laissé passer en Syrie, jeudi, 500 combattants de la rébellion afin de renforcer les défenses de la petite ville d’Azzaz, attaquée par les milices kurdes et bombardée par les Russes. Autour d’Alep, se concentrent tous les enjeux du conflit syrien avec tous ses protagonistes locaux, leurs parrains régionaux et les grandes puissances qui les appuient. Aidés par l’Arabie Saoudite et la Turquie, avec théoriquement le soutien des Occidentaux, les groupes de la rébellion dite légitime, où se côtoient des formations démocratiques et des mouvements salafistes non liés à Al-Qaeda, combattent à la fois le régime syrien et l’Etat islamique (EI), mais sont la cible principale des bombardements russes. Moscou, de son côté, appuie à fond Bachar alAssad mais aussi les forces kurdes syriennes, qui ont en plus le soutien des Américains, y compris avec des livraisons d’armes et des forces spéciales, contre l’EI. La Turquie considère l’extension du territoire contrôlé par le PYD, tout au long des 800 kilomètres de frontière turcosyrienne, et notamment la jonction entre leur bastion d’Afrin et le reste du Rojava, comme une ligne rouge. Un affrontement entre la Russie et la Turquie est-il possible ? Les relations entre les deux pays sont très tendues depuis la destruction le 24 novembre par deux F-16 turcs d’un Sukhoï 24 russe qui bombardait les forces anti-Assad et avait violé pendant dix-sept secondes l’espace aérien turc. Une incursion qui faisait suite à beaucoup d’autres. L’un des pilotes fut tué. Les rétorsions russes furent immédiates sur le plan économique et commercial. Depuis, les choses se sont envenimées, d’autant qu’Erdogan, comme son homologue russe, Vladimir Poutine, quasi jumeaux dans leur autoritarisme mégalomane, en ont fait une question de prestige personnel. La grande offensive russo-syrienne sur Alep a encore accru le contentieux. «La Russie et la Turquie sont dans une guerre froide qui peut déraper très vite en une guerre chaude», analyse Kadri Gürsel, éditorialiste de politique étrangère. Ankara dénonce les bombardements «barbares et lâches» des Russes et estime que les milices kurdes sont les pions de Moscou, qui répond en accusant la Turquie de «terrorisme» et de soutenir les jihadistes liés à Al-Qaeda. Ankara a longtemps prêché pour la création avec ses alliés de l’Otan d’une «zone de sécurité» au nord d’Alep, adossée à sa frontière comme havre pour les réfugiés et la rébellion démocratique. Le renforcement des défenses anti-aériennes syriennes et l’installation de très performants missiles sol-air S-400 russes rendent ce projet désormais impossible. «Dans ce bras de fer, en tout cas, la Turquie n’agira pas seule, souligne l’universitaire Ahmet Insel. Elle s’activera pour mobiliser ses alliés de l’Otan obligés à un minimum de solidarité active.» Surtout si se confirme la piste kurde dans l’attentat d’Ankara. Marc Semo , Ragip Duran (à Istanbul) http://www.liberation.fr/planete/2016/02/18/l-attentat-d-ankara-attisele-grand-jeu-regional_1434381 Expliquez-nous ... le PKK France Info Expliquez-nous par Gérald Roux vendredi 19 février 2016 Alors que la Turquie accuse le PKK d’avoir perpétré l’attentat d’Ankara mercredi soir, France Info vous explique qui se cache derrière ces initiales. Le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) est probablement l'organisation kurde la plus connue dans le monde, car elle existe depuis 1978. Elle milite pour l'autonomie du Kurdistan en Turquie, mais elle est classée comme organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne. Ses combats contre l'Etat turc ont fait des dizaines de milliers de morts. Le PKK est aussi présent en Irak et en Syrie. Les origines de l’organisation Le PKK a été créé par Abdullah Öcalan en 1978. Il faut savoir qu'à cette époque, l'identité des kurdes est tellement niée que le mot "kurde" est tout simplement interdit en Turquie. Et pourtant, cette population se compte en millions de personnes (15 millions aujourd'hui en Turquie). En 1984, le PKK prend les armes pour obtenir l'indépendance du Kurdistan. Une guérilla commence contre les autorités turques. Des actions sanglantes qui feront environ 50.000 morts. PKK qualifié de "terroriste" Le PKK est considéré comme terroriste en Turquie en raison des attaques contre les autorités. Les Etats-Unis et l'Europe ont classé l'organisation dans cette catégorie pour les actions perpétrées par le PKK, notamment en Allemagne avec assassinats et tentatives d'assassinats. En 1999, le leader Abdullah Öcalan est arrêté hors du territoire turc, au Kenya, par les services secrets turcs aidés des Américains et des Israéliens. Depuis, il est en prison, sur une île au large de la Turquie. Trèves et ruptures Dabs le conflit avec la Turquie, il y a eu de multiples trêves, régulièrement rompues. La dernière a volé en éclat pendant l'été 2015 et les combats ont repris en Turquie dans le sud-est du pays peuplé par les kurdes. Le PKK ne se bat plus pour l'indépendance, mais pour l'autonomie des territoires kurdes en Turquie. Cela dit, le peuple kurde, il est aussi implanté dans quatre autres pays, Syrie, Irak, Iran et Arménie. Cela représente 30 à 35 millions de kurdes au total dans la région. PKK contre Daech en Irak et Syrie Logiquement, le PKK est aussi présent en Irak et en Syrie avec des partis alliés. Ils combattent Daech dans le nord de la Syrie et dans le nord de l'Irak, où la population kurde a un territoire autonome depuis la première guerre du golfe en 1991. Mais comme la Turquie redoute ces partis kurdes aux portes de son territoire, juste derrière sa frontière, elle les bombarde régulièrement, que ce soit en Irak ou en Syrie. http://www.franceinfo.fr/emission/expliquez-nous/2015-2016/expliqueznous-2015-2016-du-19-02-2016-19-02-2016-05-40 UE/TURQUIE/SYRIE/RUSSIE La Turquie bombarde les positions kurdes en Syrie Ouest- France Syrie - Publié le 19/02/2016 à 08:29 La Turquie bombardait intensément jeudi soir des zones contrôlées par les Kurdes dans le nord de la province d'Alep, en Syrie. « La Turquie bombarde des zones kurdes au nord d'Alep, dans sa plus forte attaque contre ces zones depuis qu'elle a commencé à bombarder leurs positions il y a quelques jours », a indiqué l'ONG. Les bombardements duraient depuis plus de cinq heures et se poursuivaient, selon l'ONG. Avancées de la coalition arabo-kurdeLe directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a précisé à l'AFP que les bombardements visaient le bastion kurde d'Afrin, et non plus seulement les zones contrôlées depuis peu par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabokurde largement dominée par les Unités de protection du peuple kurde (YPG). Appuyées par les raids aériens russes, les FDS se sont emparées de plusieurs localités qui étaient contrôlées par les rebelles dans le nord de la province d'Alep, non loin de la frontière turque. L'avancée des FDS alarme la Turquie qui les bombarde depuis samedi. Ankara a frappé pour la première fois jeudi la ville d'Afrin, où deux civils ont été tués et 28 autres blessés, selon M. Abdel Rahmane. La province d'Alep est désormais partagée en plusieurs bandes depuis la frontière turque : les rebelles sont au nord, talonnés par les kurdes plus au sud, puis ensuite se trouvent les forces prorégime qui contrôlent la majorité sud de la province, alors que le groupe jihadiste État islamique (EI) contrôle des secteurs à l'est. http://www.ouest-france.fr/monde/syrie/la-turquie-bombarde-lespositions-kurdes-en-syrie4045050?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter Russie - Turquie : une guerre par procuration en Syrie France 24 Texte par Amara MAKHOUL-YATIM Dernière modification : 19/02/2016 Turcs et Russes s'opposent depuis longtemps sur la Syrie : Ankara soutient les rebelles alors que Moscou s'est allié à Assad. Mais la tension est encore montée d’un cran ces dernières semaines, laissant craindre un affrontement direct. Décryptage. Les relations sont notoirement glaciales entre la Turquie et la Russie. Depuis le début du conflit en Syrie, les deux pays défendent des intérêts contraires : le premier soutient des groupes rebelles qui combattent l'armée d'Assad, elle même appuyée par le second. L'entrée en action, fin septembre, des bombardiers russes et les tirs de l'artillerie turque ces derniers jours sur des positions kurdes en Syrie n'ont fait que renforcer la bombe à fragmentation géopolitique que constitue la guerre en Syrie. Désormais, les groupes rebelles, notamment soutenus par la Turquie, tentent de contenir l'avancée des troupes syriennes, qui sont appuyées par les avions de chasse russes. Pour l'heure, Moscou et Ankara ne se sont pas directement affrontés autrement que dans les discours. Mais l'escalade verbale des derniers jours suscite des inquiétudes concernant une éventuelle confrontation directe, alors que les autorités turques envisagent la possibilité d'une opération terrestre en Syrie aux côtés de leurs alliés, notamment saoudiens. Samim Akgonul, politologue et historien spécialiste de la Turquie à l’université de Strasbourg, et Galia Ackerman, essayiste et spécialiste de la Russie, analysent la situation. France 24 : Comment qualifier ce qui se passe actuellement entre la Russie et la Turquie en Syrie ? Un affrontement, une guerre froide ? Samim Akgonul : On peut dire qu’il y avait une guerre froide entre les deux pays, mais la relation s'est encore détériorée depuis qu'Ankara a abattu, le 24 novembre 2015, un avion russe à la frontière syro-turque. Les Turcs et les Russes s’opposent en premier lieu car ils ont des intérêts divergents en Syrie. La Turquie veut dominer la Syrie et empêcher l’autonomie du Kurdistan dans le Nord, et c’est pour cela que le PYD [principal parti kurde de Syrie] est son ennemi, alors même que les combattants kurdes du PYD se battent contre Daech [autre appellation en arabe de l’organisation de l’État islamique], et sont en cela les alliés indirects des États-Unis et de la coalition. Quant à la Russie, elle est l’alliée indéfectible d’Assad, car s’il chute, elle perdrait son influence dans la région et surtout son seul accès à la Méditerranée (elle possède deux bases militaires en Syrie). Galia Ackerman : Le terme de guerre froide est trop connoté historiquement et je ne préfère pas l’utiliser pour un autre conflit. À l’heure actuelle, on peut dire qu’il y a une joute verbale, très violente. On ignore si la situation peut dégénérer et se traduire en affrontement. De quand date cette rivalité ? Samim Akgonul : Une rivalité ancestrale oppose la Turquie et la Russie sur la question de la domination de la Méditerranée orientale. Les années 2000 ont vu un réchauffement de leurs relations, mais le conflit syrien a envenimé la situation. Galia Ackerman : La rivalité est très ancienne et opposait déjà l’empire russe à l’empire ottoman. À titre d’exemple, la Crimée, avant d’être sous domination russe, était sous domination ottomane. Depuis le début du conflit en Syrie, les Turcs et les Russes défendent des intérêts divergents. Officiellement les Turcs ont abattu l’avion russe car il survollait leur espace aérien. Mais surtout, la Turquie a voulu envoyer un message de soutien à ses alliés Turkmènes, une ethnie qui vit le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie, que Moscou bombarde. Il s'agissait d'un avertissement en direction des Russes : vous ne pouvez pas faire tout ce que vous voulez dans cette région. Y-a-t-il un risque d’affrontement direct ? Samim Akgonul : À mon avis, il y aura un affrontement mais de manière localisée, à l’intérieur de la Syrie. Surtout que la Turquie ne cache pas son intention d'intervenir au sol dans le pays. Galia Ackerman : Si la Turquie et l’Arabie saoudite se décident à envoyer des militaires en Syrie, ils entreront presque en conflit direct avec la Russie, puisqu’ils se battront contre des forces du régime de Bachar alAssad soutenues et armées par Moscou. La Russie pourra alors également décider de bombarder des voix d’approvisionnement des soldats turcs. Pour autant, il se peut que le conflit ne s’amplifie pas. Après avoir vu son avion se faire abattre, la Russie a eu une rhétorique extrêmement véhémente, mais elle n'a pris que des sanctions contre la Turquie. Et puis, la Turquie étant membre de l’Otan, les autres membres de l'alliance vont tenter de freiner les ardeurs turques. Une guerre entre un membre de l’Otan et la Russie, ça peut aussi bien dégénérer en guerre mondiale... Première publication : 19/02/2016 http://www.france24.com/fr/20160218-syrie-russie-turquie-kurdesassad-turkmenes-moscou-ankara-poutineerdogan?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&dlvrit=66054 Les Kurdes avancent résolument vers l'autonomie Tribune de Genève SyrieLes populations au nord du pays, à la frontière turque, envisagent la création d'un Etat décentralisé. Longtemps méprisés par le régime, les Kurdes syriens sont près d'établir une zone autonome à la frontière turque. Pour mener à bien leur projet, ils s'entourent de Washington mais aussi de Moscou. Au grand dam d'Ankara, leurs forces ont su tirer avantage de la déroute des rebelles dans la province d'Alep face au régime de Bachar el-Assad. Elles se sont emparées de localités situées à une vingtaine de kilomètres à peine de la frontière turque. Et, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les Kurdes syriens détiennent les trois quarts des 800 km de frontière entre la Syrie et la Turquie. Etat décentralisé Dès le début de la crise en 2011, les Kurdes syriens ont profité du retrait de l'armée de leurs régions pour lancer leur aspiration autonomiste. Ils ont établi une administration locale s'étendant du nord-ouest au nord-est du pays. Selon le géographe et expert de la Syrie Fabrice Balanche, les Kurdes, qui ont progressé sur le terrain notamment face aux extrémistes du groupe État islamique (EI), contrôlent désormais 14% du territoire syrien contre 9% en 2012. Cela représente 26'000 km2. Leur rêve est de connecter les trois régions kurdes, Afrine et Kobané dans la province d'Alep ainsi que Jaziré dans la province d'Hassaké, en vue d'une autonomie à l'image de leurs frères irakiens. Les Kurdes désirent, en effet, mettre en place un Etat décentralisé. «Troisième voie» Dans la bataille d'Alep entamée début février, les forces kurdes ont d'abord brisé le siège d'Afrine imposé, depuis plus d'un an, par les rebelles islamistes et le Front al-Nosra. Dans leur offensive, elles ont profité du soutien des frappes aériennes russes. Et pour relier Afrine et Kobané, les Kurdes se préparent à la prochaine bataille contre l'EI, spécialement dans l'est de la province d'Alep. Mais pour ce faire, ils ne s'alignent ni sur le régime ni avec les rebelles. «Depuis le début, ils suivent ce qu'ils appellent la troisième voie. Ni avec le régime, ni avec les rebelles, car aucun des deux ne reconnaît les droits des Kurdes», explique M. Civiroglu. Jeu du régime Les rebelles ont, d'ailleurs, accusé les Unités de protection du peuple kurde (YPG), principale milice kurde en Syrie, de faire le jeu du régime en les chassant de villes, notamment Tall Rifaat lundi, et de la base aérienne de Minnigh. «Nous n'avons rien à avoir avec la bataille du régime», assure Salah Jamil, un responsable du PYD, principal parti kurde en Syrie chapeautant les YPG. «Nous avons combattu al-Nosra et d'autres factions qui suivent la stratégie turque parce qu'ils ont assiégé nos régions et bombardé nos villages», poursuit-il. Pas à Genève «La priorité du PYD est de profiter des gains territoriaux et de nouer des alliances régionales et internationales pour devenir un acteur politique incontestable dans la Syrie nouvelle», assure Maria Fantappie, experte des Kurdes en Irak et en Syrie pour l'International Crisis Group. Et s'il n'a pas été admis aux négociations de Genève entre le régime et l'opposition, le PYD peut se targuer d'avoir reçu, fin janvier, l'envoyé spécial américain pour la lutte contre l'EI Brett McGurk, et d'avoir ouvert une représentation à Moscou. Etats-Unis dans l'embarras Alarmée par cette expansion, la Turquie, qui s'est investie dans le soutien à la rébellion contre Bachar el-Assad pendant près de cinq ans, bombarde depuis samedi les positions kurdes. De quoi embarrasser les États-Unis, qui considèrent les Kurdes comme incontournables dans la lutte contre l'EI, mais qui sont dans le même temps alliés avec Ankara, un membre de l'Otan. Pour la Russie, qui soutient le régime syrien, la question kurde est un moyen pour agacer la Turquie. Le président russe Vladimir «Poutine était, d'ailleurs, très clair avec Bachar el-Assad en échange de son intervention militaire directe: un appui illimité aux Kurdes syriens pour créer leur État autonome dans le nord du pays», affirme Fabrice Balanche. «Les Kurdes seront ainsi les gardes-frontières de la Syrie», conclut-il. (ats/nxp) (Créé: 16.02.2016, 12h17) http://www.tdg.ch/monde/moyen-orient/kurdes-avancent-resolumentautonomie/story/27254607 ALLEMAGNE/GENOCIDE ARMENIEN Une exposition sur le génocide arménien vandalisée en Allemagne NAM Dans un communiqué publié mercredi, la Société germano-arménienne (Deutsch-Armenische Gesellschaft) a annoncé que l’agression a été commise le 20 Janvier. Les affiches étaient exposées dans un collège de la ville de Aachen qui accueillait l’exposition “1915-2015 : l’architecture arménienne et le génocide“. L’exposition était organisée dans le cadre d’une série d’expositions intitulée “Patrie“. La police a lancé une enquête sur l’incident. Le président de la Société, Raffi kantian, a décrit la récente agression comme exceptionnelle, en notant que l’exposition avait eu lieu avec succès sans incidents dans différentes villes et villages à travers l’Allemagne. La Société germano-arménienne a affirmé que deux groupes basés à Aachen avaient exprimé la même position que celle des autorités turques et avaient blâmé la Société de partialité. “Mais le vandalisme par des inconnus est totalement inacceptable ; c’est un mauvais service aux objectifs de ces groupes “ affirme la déclaration. vendredi 19 février 2016, Stéphane ©armenews.com http://armenews.com/article.php3?id_article=122303 ARMENIE/RUSSIE Nouvelle grosse livraison d’armes russes à l’Arménie NAM Des systèmes dévastateurs de lancement roquettes multiples, des lanceflammes lourds et des missiles anti-chars ultra-modernes figurent parmi les nouvelles armes que l’Arménie va bientôt acheter à la Russie grâce à un prêt russe de 200 millions $, a-t-on appris jeudi. Le gouvernement russe a affiché sur l’un de ses sites une copie de l’accord de prêt qui a été signé par les deux parties à Erevan en juin de l’année dernière. Les parlements arménien et russe l’ont ensuite ratifié. Les responsables arméniens ont jusqu’à présent refusé de préciser quelles armes russes allaient être achetées avec un prêt remboursable sur 13 ans à un relativement faible taux d’intérêt. Ils ont seulement indiqué que l’armée arménienne ne possédait pas la plupart d’entre elles dans son arsenal actuel. L’accord rendu public comporte une longue liste d’articles de défense qu’ Erevan sera en mesure d’acheter auprès de fabricants russes d’ici la fin de 2017. Mais il n’en précise pas les quantités. La plus lourde arme de cette liste est le système de fusée multiple Smerch dotée d’une portée de tir de 90 kilomètres. L’une des armes les plus destructrices en son genre dans le monde, il peut tirer 12 roquettes de 300 millimètres en moins d’une minute. L’armée Arménie aurait acquis en 2011 six systèmes de AR1A fabriqués en Chine qui ont de nombreuses similitudes technologiques avec Smerch. Les deux lance-roquettes sont conçus pour attaquer des concentrations de troupes, des centres de commandement et des cibles terrestres importantes. La liste comprend également le très médiatisé système TOS1A : des lance-flammes lourds qui peuvent tirer jusqu’à 24 roquettes incendiaires ou thermobariques en une seule salve. Les fusées sont destinées à détruire sur un rayon de 6 kilomètres, les fortifications de la défense, le personnel de l’ennemi, des véhicules blindés et des transports. La Russie aurait vendu 18 lanceurs Smerch et autant de lance-flammes TOS-1A en Azerbaïdjan conformément aux contrats de défense signés en 2009-2010. Les transactions russo-azerbaïdjanaises sur les armes d’une valeur de plus de 4 milliards de $ avaient soulevé de sérieuses préoccupations en Arménie. Certains politiciens et commentateurs arméniens avaient accusé Moscou de mettre en danger son principal allié régional. Le prêt pour les armes russes pourrait avoir été destiné à apaiser les Arméniens. L’accord a coïncidé avec les manifestations de rue à Erevan contre la hausse des prix de l’électricité imputé à la Russie qui est propriétaire compagnie nationale d’électricité de l’Arménie. Le mouvement « Erevan électrique » a soulevé des craintes russes d’une nouvelle « révolution de couleur » soutenue par l’Occident dans l’ancienne Union soviétique. Le financement de nouvelles livraisons d’armes russes à Erevan a donc été interprété par certains observateurs comme une tentative de renforcer le gouvernement arménien. Une annexe à l’accord russo-arménien de de 2014 a révélé jeudi dit que le gouvernement arménien consacrera également le prêt de 200 millions de $ à l’achat d’armes anti-chars de fabrication russe, de missiles sol-air tirés à l’épaule, d’équipements de déminage et de communication, de transport blindé de personnel et de camions militaires lourds. Les systèmes antichars comprennent des missiles 9M133 guidés qui sont en service dans l’armée russe depuis la fin des années 1990. Des roquettes de 135 millimètres sont également censées détruire les chars dans un rayon de 4 kilomètres. En vertu d’un autre accord russo-arménien signé en 2013, les responsables militaires arméniens peuvent maintenant acheter des armes flambant neuves à des prix russes locaux, lesquels sont bien en dessous des niveaux du marché international. L’accord de prêt 2015 fait référence à cet accord. L’alliance militaire avec la Russie a déjà permis à l’Arménie de recevoir de nombreuses armes russes à des prix réduits ou même gratuitement au cours des deux dernières décennies. Ce qui lui a permis de compenser totalement ou partiellement l’accumulation militaire massive de l’Azerbaïdjan alimenté par l’argent du pétrole. Ohanian a remercié Moscou pour son « énorme » assistance militaire à l’occasion d’une rencontre avec le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à Moscou en décembre. Une commission intergouvernementale russo-arménienne sur « la coopération militaro-technique » bilatérale a probablement discuté des livraisons d’armes nouvelles qui seront financées par l’emprunt russe lors de sa réunion à Erevan le mois dernier. Peu de détails sur cette réunion de quatre jours ont été rendus publics. vendredi 19 février 2016, Ara ©armenews.com P.S Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://armenews.com/article.php3?id_article=122363 ALLEMAGNE Kamel Daoud : "Le verdict d'islamophobie sert aujourd'hui d'inquisition" Marianne Mercredi 17 Février 2016 à 9:26 Louis Hausalter Après les agressions du Nouvel An à Cologne, l'écrivain et journaliste algérien n'avait pas hésité à pointer le tabou du sexe et du rapport à la femme dans le monde arabo-musulman. Face aux procès en "clichés orientalistes" et en "islamophobie", il déclare arrêter le journalisme et s'en explique dans "Le Quotidien d'Oran". Kamel Daoud renonce. "J'arrête le journalisme sous peu", écrit-il dans Le Quotidien d'Oran, journal dans lequel il tient une chronique. Une décision qui fait suite aux violentes critiques essuyées par l'écrivain algérien après ses écrits sur les agressions sexuelles de Cologne la nuit du Nouvel An. "Nous vivons désormais une époque de sommations. Si on n'est pas d'un côté, on est de l'autre", déplore l'auteur de Meursault, contreenquête, accusé d'alimenter une "islamophobie" ambiante. La polémique est née de deux textes publiés récemment par Kamel Daoud. Dans une tribune publiée fin janvier dans le quotidien italien La Repubblica et traduite dans Le Monde, intitulée "Cologne, lieu de fantasmes", l'écrivain pointait comme ressort principal des agressions de Cologne le tabou du rapport à la femme dans les sociétés arabes, lié à la montée de l'islamisme. Une argumentation également développée quelques jours plus tard dans un article publié par le New York Times sur "la misère sexuelle du monde arabe". Des textes qui lui ont valu une volée de bois vert. Un collectif d'anthropologues, sociologues, journalistes et historiens l'a notamment épinglé le 11 février dans Le Monde, en l'accusant de recycler "les clichés orientalistes les plus éculés" et d'"alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme". "Que des universitaires pétitionnent contre moi aujourd'hui, pour ce texte, je trouve cela immoral parce qu'ils ne vivent pas ma chair, ni ma terre et que je trouve illégitime sinon scandaleux que certains me servent le verdict d'islamophobie à partir de la sécurité et des conforts des capitales de l'Occident et ses terrasses", rétorque aujourd'hui Kamel Daoud. "Le tout servi en forme de procès stalinien et avec le préjugé du spécialiste : je sermonne un indigène parce que je parle mieux des intérêts des autres indigènes et post-décolonisés." Et l'écrivain de dénoncer l'instrumentalisation de l'accusation d'islamophobie : "Je pense que cela reste immoral de m'offrir en pâture à la haine locale sous le verdict d'islamophobie qui sert aujourd'hui aussi d'inquisition. Je pense que c'est honteux de m'accuser de cela en restant bien loin de mon quotidien et celui des miens." "Dénoncer la théocratie ambiante chez nous devient un argument d'islamophobe ailleurs. Est-ce ma faute ? En partie. Mais c'est aussi la faute de notre époque, son mal du siècle", ajoute-t-il. En 2014, Kamel Daoud avait été visé par une fatwa lancée par un salafiste algérien, qui appelait à son exécution pour "apostasie et hérésie" après ses propos sur son rapport à l'islam. "Je persiste à le croire : si on ne tranche pas dans le monde dit arabe la question de Dieu, on ne va pas réhabiliter l'homme, on ne va pas avancer", avait déclaré l'écrivain sur le plateau d'On n'est pas couché (ONPC) sur France 2. Aujourd'hui, le voilà encore attaqué pour n'avoir pas hésité à faire entendre une vérité qui dérange. EDIT Jeudi 18 février, 8h30 : Kamel Daoud a donné mercredi une interview au journal algérien Le Temps, dans laquelle il revient sur son retrait annoncé du journalisme. Précisant ne pas craindre pour sa vie malgré les menaces, il se dit “fatigué de tout ça” : “Cela fait 20 ans que je subis ces pressions. Je suis arrivé au point où chaque fois que je reçois un prix, j'ai peur”. “J'ai aussi envie de réfléchir à mes positions et prendre du recul, développe-t-il. J'ai dit ce que je pense. Maintenant je vais le dire autrement. J'ai envie d'écrire des romans. Ce n'est pas une démission. Ce n'est pas une lâcheté. Ce n'est pas une abdication (...) Ce que je pense, je le dis. Je n'ai pas à baisser les yeux. Moi je n'ai tué personne”. http://www.marianne.net/kamel-daoud-verdict-islamophobie-sertaujourd-hui-inquisition-100240340.html IRAK 13h15 le samedi. Elise Boghossian, médecin des oubliés Francetv info Présenté parLaurent Delahousse Mis à jour le 13/02/2016 | 18:00, publié le 06/02/2016 | 13:23 Nous la préparons pour vous chaque matin Une fois par mois, le docteur en médecine chinoise Elise Boghossian quitte sa famille et son cabinet d’acupuncture parisien pour aller soigner les victimes de l'organisation Etat islamique réfugiées au Kurdistan irakien. En dix-huit mois, l'association Shennong & Avicenne a mis en place deux dispensaires mobiles pour se porter au secours de ces populations oubliées. Ces camions partent à la rencontre des réfugiés les plus difficiles d'accès avec, à leur bord, Elise l’acupunctrice et les médecins qu’elle a formés sur place : gynécologues, pédiatres, pharmaciens. Tous ces praticiens ont été recrutés parmi les réfugiés. Eviter un génocide culturel Le magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé sur France 2 a accompagné cette action humanitaire à Erbil, au nord de l’Irak, dans le plus grand camp de réfugiés chrétiens du pays. L'ONG est partie à la rencontre des yézidis qui se sont retranchés près des montagnes, loin de tout. Karine Comazzi, Guillaume Beaufils, Oktai Sengul et Nicolas Berthelot ont rencontré les derniers témoins d'un Irak pluriethnique et multiconfessionnel qui risque de ne plus être bientôt qu'un lointain souvenir. C’est pour éviter un génocide culturel, selon les termes de Laurent Fabius, qu’Elise Boghossian retourne chaque mois soigner ces oubliés… http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-dusamedi-13-fevrier-2016_1302547.html AGENDA TV ET RADIO Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juillet 2015 Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la presse magazine, à propos du génocide arménien dont on commémore le centenaire le 24 avril 2015. Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions août, septembre 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=91060 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juillet 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=90396 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juin 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=89087 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars 2015http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487 URL : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Neuilly-sur-Seine : 72ème anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian Agenda - Neuilly-sur-Seine : 72ème anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association des Anciens Combattants et Résistants arméniens (ANACRA) vous convient le lundi 22 février 2016 à 18 heures à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944, en présence de SEM Viguen Tchitetchian, ambassadeur d'Arménie en France et de Haïm Korsia, grand Rabbin de France à la Synagogue de Neuilly-sur-Seine (12, rue Ancelle, 92200 Neuilly-sur-Seine). Publié le 18 février 2015 L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l' Association des Anciens Combattants et Résistants arméniens (ANACRA) vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944 Lundi 22 février 2016 à 18 heures En présence de SEM Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie en France Et de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France Synagogue de Neuilly-sur-Seine 12, rue Ancelle, 92200 Neuilly-sur-Seine (métro : Les Sablons- Parking Indigo, Neuilly. 136, av.Charles de Gaulle° Les prières seront célébrées en hébreu et en arménien. Un verre de l'amitié clôturera la cérémonie. AIA : RSVP avant 19 février 2016 (places limitées) aumonerie.israé[email protected] ANACRA : [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93155 Agenda - Paris : Rencontre exceptionnelle avec Prof. Fatma Müge Göçek Agenda - Paris : Rencontre exceptionnelle avec Prof. Fatma Müge Göçek - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Péniche Anako a le plaisir de vous inviter à une rencontre exceptionnelle avec Prof. Fatma Müge Göçek de l'Université de Michigan le mercredi 24 février 2016 à 20h30. Elle abordera le thème "L'histoire de la violence en Turquie du 19e siècle à nos jours" (Adresse : Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès). Présentation en langue turque avec traduction simultanée en français. Publié le 12 février 2016 Péniche Anako mercredi 24 février, à 20 h 30 Rencontre exceptionnelle avec Prof. Fatma Müge Göçek de l'Université de Michigan L'histoire de la violence en Turquie du 19e siècle à nos jours présentation en langue turque avec traduction simultanée en français Prof. Göçek est Professeur de Sociologie et des Études féminines. Ses recherches se concentrent sur l’analyse comparative de l’histoire, de la politique et des études sur le genre. Elle analyse l’impact des processus comme le développement, le nationalisme, les mouvements religieux, et la violence collective sur les minorités. entrée libre - participation aux frais Pour plus d'informations, visitez ici Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93116 Agenda - Montreuil : Commémoration du 72e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian Agenda - Montreuil : Commémoration du 72e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org Publié le 15 février 2016 Groupe Manouchian Commémoration - Commémoration du 72e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian (Fusillé par les nazis le 21 février 1944 au Mont-Valérien) Samedi 20 février 2016 à 11h - Esplanade Missak Manouchian à Montreuil - A l'invitation de Patrice Bessac, Maire de Montreuil, Florian Vigneron, Adjoint au Maire délégué aux Anciens Combattants, aux Cultes et à la Mémoire, de la municipalité de Montreuil, de l’Union Culturelle Arménienne de Montreuil, de la Maison des Combattants et de la Mémoire et ses associations. Esplanade Missak Manouchian angle des rues Pépin et M. Yourcenar Métro ligne 9, Mairie de Montreuil http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93124 Agenda - Paris : "Haratch, Hommage à Arpik Missakian" Agenda - Paris : "Haratch, Hommage à Arpik Missakian" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Arpi Totoyan, rédactrice en chef du journal Haratch et Krikor Beledian, écrivain, donneront une conférence sur l’engagement de Arpik Missakian à continuer l’œuvre de son père le samedi 27 février à 15h00 au Centre culturel arménien Saint Mesrob, 10 bis rue Thouin, 75005 Paris (M° Monge ou Cardinal Lemoine ; RER B: Luxembourg). Ce journal, fondé le 1er août 1925 par Chavarche Missakian et repris par sa fille Arpik Missakian de 1957 jusqu’en 2009, a été le premier quotidien en langue arménienne en Europe. Publié le 11 février 2016 Armenoscope.com samedi 27 février à 15h00 Association Sainte-Croix des Arméniens Catholiques de France "Haratch, Hommage à Arpik Missakian". Arpi Totoyan, rédactrice en chef du journal Haratch et Krikor Beledian, écrivain, donneront une conférence sur l’engagement de Arpik Missakian à continuer l’œuvre de son père. Ce journal fondé le 1er août 1925 par Chavarche Missakian et repris par sa fille Arpik Missakian de 1957 jusqu’en 2009 a été le premier quotidien en langue arménienne en Europe. Projection de photos: Krikor Beledian a postfacé le livre paru en 2015 "Face à l'innommable : Avril 1915" de Chavarche Missakian, traduit de l’arménien par Arpik Missakian. Entrée libre. Cocktail. Centre culturel arménien Saint Mesrob, 10 bis rue Thouin, 75005 Paris (M° Monge ou Cardinal Lemoine ; RER B: Luxembourg) http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle Agenda - Lyon/Exposition-vente : La céramique de Gumri Agenda - Lyon/Exposition-vente : La céramique de Gumri Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association Muscari présente La céramique de Gumri inspirée du savoir-faire des potiers arméniens de Kütahya. L'exposition-vente sera ouverte au public du 4 mars au 30 avril 2016 aux Galeries de la Tour (16 rue du Bœuf - 69005 Lyon). Le vernissage aura lieu le jeudi 10 mars 2016 à 18h au Petit Théâtre du Musée Gadagne (1 place du PetitCollège - 69005 Lyon). Yolande Crowe donnera une conférence intitulée “La céramique de Kütahya au XVIIIe siècle”. Publié le 18 février L’association Muscari présente La céramique de Gumri inspirée du savoirfaire des potiers arméniens de Kütahya. Exposition-vente du 4 mars au 30 avril 2016 Les Galeries de la Tour 16 rue du Bœuf - 69005 Lyon Du mardi au samedi de 11h à 20h. Le dimanche de 14h à 19h. Entrée libre. Vernissage jeudi 10 mars 2016 - 18h Petit Théâtre du Musée Gadagne 1 place du Petit-Collège - 69005 Lyon Présentation de l’association Muscari. Conférence de Yolande Crowe : “La céramique de Kütahya au XVIIIe siècle”. Visite de l’exposition-vente jeudi 10 mars 2016 - 20h Les Galeries de la Tour 16 rue du Bœuf - 69005 Lyon Présentation des pièces de céramique de Gumri http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93154 Agenda - Université populaire du CM98 : Traites, esclavages, révolutions, émancipations Agenda - Université populaire du CM98 : Traites, esclavages, révolutions, émancipations - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Association CM98 vous invite à participer, d'octobre 2015 à février 2016, à l'une ou plusieurs des séances du module Histoire de l'Université populaire du CM98, traites, esclavages, révolutions, émancipations. L'objectif de ce module est de diffuser auprès de tous les publics les connaissances les plus pointues et les plus récentes concernant les différentes formes d'esclavage et de lutte contre celles-ci au cours de l'histoire. Les cours sont assurés par des enseignants-chercheurs de l'Université Paris 1-PanthéonSorbonne et coordonnés par l'Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF, CNRS, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne). Publié le 9 octobre 2015 Programme du Module Histoire de l'Université populaire du CM98, Traites, esclavages, révolutions, émancipations Samedi 19 mars 2015 de 15h à 17h : « Esclavage et captivité en Méditerranée à l'époque moderne », par Guillaume Calafat, maître de conférences en histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Lieu des cours : amphithéâtre Richelieu (Sorbonne), Université Paris 1 Panthéon–Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris. RER B, station Luxembourg ou Saint-Michel, métro Cluny-La Sorbonne. Public concerne : Tous publics. Critères d'admission : Pas d’âge requis, pas de niveau d’étude exigé. Pas d’inscription. Accès libre. secré[email protected] http://ihrf.univ-paris1.fr http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92038 Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan sur "L'après-génocide" en mai 2016 Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan sur "L'après-génocide" en mai 2016 - Collectif VAN www.collectifvan.org - Un appel à communication est lancé pour le colloque "l'Après-génocide - trauma, transmission et réinventions : la perspective du genre" qui se tiendra à Erevan les 21-22-23 mai 2016 à l'initiative de Women in War en partenariat avec l'Institut d'archéologie et d'ethnographie de Erevan. publié le 3 décembre 2015 Women In War Appel à communication L'après-génocide Trauma transmission et réinventions : la perspective du genre Colloque à Erevan, 21-22-23 mai 2016 organisé par Women in War, Association Loi 1901 en partenariat avec l'Institut d'archéologie et d'ethnographie à Erevan Ce colloque international rassemblera des chercheur.e.s multidisciplinaires qui travaillent sur les conséquences et séquelles des génocides Nous nous fonderons sur la définition formulée par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies adoptée le 9 décembre 1948. Article II Dans la présente Convention, le génocide s'entend de quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : à Meurtre de membres du groupe ; b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. Allant plus loin que les conférences précédentes sur cette thématique, cet événement se concentre sur les effets et répercussions genrés tant personnels que politiques de tout génocide, pour répertorier ce que partagent les générations qui grandissent à l'ombre de traumas souvent indicibles. Féministes actives, historiens, sociologues, anthropologues, psychologues, psychiatres, militants de la mémoire, juristes devront confronter leurs expériences et leurs recherches : l'intersection de leurs travaux apportera une dimension unique à ce colloque Des génocides et des massacres à visée génocidaire formeront le point de départ des réflexions. Nous prendrons en compte des propositions qui recouvrent des aires géographiques et historiques différentes y compris, mais non exclusivement le génocide arménien, la Shoah, le Cambodge, la Bosnie ; le Rwanda, le Liberia, le Darfur, les Hereros en Namibie, les massacres survenus à la suite de la colonisation du continent américain, africain et australien. Les sujet des propositions pourront recouvrir les thèmes suivants, d'autres sont possibles, y compris une analyse genrée des massacres en cours ou récents. Le génocide à l'aune du genre et de la sexualité - Réflexions féministes sur le(s) génocide(s) - Réflexions queers sur le(s) génocide(s) - Violences sexospécifiques au cœur des génocides - La reconstitution d'une identité sociale genrée après un viol durant ou après un génocide - Les enfants du viol - La honte, le rejet, la réinsertion et l'impossible réinsertion L'après génocide - La mémoire traumatique et la résilience dans la reconstruction d'une identité sexuée - Traumatisme transgénérationnel après le génocide, chez les descendant.es des victimes - Culpabilité trangénérationnelle des descendant.es des responsables de crimes Secrets de famille - Grandir à l'ombrer d'un génocide : les formes multiples du non-dit - La révélation des secrets de familles : quand une identité cachée est dévoilée - Quand meurent les derniers témoins : la construction de la mémoire familiale Les massacres "oubliés" et négligés,la dimension du genre : les tribus autochtones dans le processus de colonisation d'Amérique du Nord et du Sud, l'État Libre du Congo, l'Australie, l'Inquisition espagnole entre autres. Écriture et réécriture du génocide et transmission les pratiques culturelles à travers des pratiques genrées - Langage, le souvenir des mots, berceuses, comptines - L'aire domestique : façon de faire, cuisine, espace intérieur, pratiques corporelles. - Littérature féminine - Les formes que prend la transmission d'une identité de victime - Un génocide peut-il être considéré comme étant terminé ? - Le rôle de la prise de conscience et l'éducation dans l'évitement de génocides futurs, la place des femmes dans le récit historique. Le génocide dans la réflexion politique et juridique - La reconnaissance d'un génocide et le prix politique de l'autocensure et du négationnisme - Le génocide en droit international : les réparations des crimes commis contre les femmes - La dimension du genre dans les interventions humanitaires dans la période post-génocide - L'expérience de génocide comme revendication politique et nationale : la place du genre dans les traditions instrumentalisées. Langues et traduction simultanée : anglais, français, arménien Envoyer les propositions avant le 30 décembre avec une bio succincte Prière de mettre votre nom dans le 'sujet' du mail [email protected] Une réponse sera envoyée avant le 1er février 2016 Ce colloque est organisé 'Women in War', une association Loi 1901, fondée et dirigée par la sociologue Carol Mann, et destinée à la réflexion sur tous les aspects du genre dans les conflits armés. L'association a été fondée à Paris en 2008, par des universitaires féministes d'horizons différents, unies par leur engagement contre les injustices faites aux femmes dans toute guerre. Deux antennes existent, l'une à Sarajevo (dirigée par Nermina Trbonja), l'autre à Beyrouth (Yeghia Tashjian).Nona Shanazarian est la responsable à Erevan, assistée par Hasmik Grigorian L'association rassemble et réunit des chercheur.es partout dans le monde qui travaillent sur le genre et les questions de conflits armés tant historiques qu'actuels, à travers des séminaires mensuels en ligne, des projets de publication et des conférences annuelles dans les zones de guerre. De 2014 à 2018, l'association 'Women in War' organise chaque année de grandes conférences internationales pour commémorer le rôle joué par les femmes dans la Première Guerre mondiale. Chaque événement se déroule dans un lieu emblématique, en partenariat avec une université locale importante : Sarajevo (avec l'Université de Sarajevo), Beyrouth (avec la LAU) et pour 2016, l'Institut d'archéologie et d'ethnographie d’Erevan. www.womeninwar.org Carol Mann Ph.D Women In War Think Tank for Gender and Armed Conflict www.womeninwar.org Facebook: Women in War [email protected] blog:cmann.net http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92660 Agenda - Aix-en-Provence/Exposition: Sur les traces du génocide des Arméniens Agenda - Aix-en-Provence/Exposition: Sur les traces du génocide des Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre du centenaire du génocide des Arméniens, le Site-Mémorial du Camp des Milles présente une exposition en hommage à Ovsanna Kaloustian, décédée en 2014. Prolongeant son combat contre l’oubli et la négation, l’exposition présente le travail de Stéphane Dumont et Eric Sémerdjian qui se sont rendus sur les lieux des massacres pour en capter la mémoire. L'exposition sera proposée au public jusqu'au 30 avril 2016. Exposition Exposition - Événement : 2015- 1915 >> L'envers du chemin >> Sur les traces du génocide des Arméniens jusqu'au 30 avril 2016 À partir du jeu. 17 déc. 2015 - Site-Mémorial du Camp des Milles, Aix-enProvence - Dans le cadre du centenaire du génocide des Arméniens, le Site-Mémorial du Camp des Milles présente une exposition en hommage à Ovsanna Kaloustian, décédée en 2014. Prolongeant son combat contre l’oubli et la négation, l’exposition présente le travail de Stéphane Dumont et Eric Sémerdjian qui se sont rendus sur les lieux des massacres pour en capter la mémoire. Stéphane Dumont et Eric Sémerdjian ont parcouru "l’envers du chemin", ils se sont confrontés aux lieux actuels des massacres d’autrefois, de Diyarbakir à Van, de Bitlis à Mardin. Pour le premier, il s’agissait de témoigner de la réalité des massacres avec l’œil du photographe, mais aussi de fournir en quelque sorte la preuve de la négation de cette mémoire par la banalité des lieux. Pour le second, il s’agissait d’effectuer un travail d’anamnèse à partir des notes prises en chemin ; un retour difficile et nécessaire sur son histoire familiale en parcourant à rebours le chemin douloureux de la mémoire. Le Site-Mémorial du Camp des Milles reçoit le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Exposition - L’Envers du chemin. Sur les traces du génocide arménien Du jeudi 17 décembre 2015 au dimanche 10 avril 2016 Tous les jours de 10h à 18h Site-Mémorial du Camp des Milles 40, chemin de la Badesse 13547 Aix-en-Provence http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92783 Agenda - Décines: Exposition “Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman” Agenda - “Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman”: exposition du 13 janvier au 30 avril 2016 - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Centre National de la Mémoire arménienne est fier d’accueillir ce qui fut sans doute l’une des expositions les plus réussies produites à l’occasion de l’année du Centenaire. Le Mémorial de la Shoah, investi depuis une dizaine d’années dans la sensibilisation du public aux génocides du 20e siècle a dédié une exposition et une série de manifestations au génocide des Arméniens qui préfigure ceux qui se sont produits au cours de ce siècle. Pour la première fois hors de Paris, où elle a été prolongée eu égard à sa qualité, le public pourra découvrir ce travail d’excellente facture, au CNMA, continuant ainsi une collaboration initiée de longue date qui se concrétisa pour la première fois en janvier 2015 avec l’accueil de l’exposition “les génocides du 20e siècle”. Vernissage le 12 janvier en présence d’ Yves Ternon. (Adresse : 32 Rue du 24 Avril 1915, 69150 DécinesCharpieu, France). CNMA “Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman”, exposition du 13 janvier au 30 avril 2016 32 Rue du 24 Avril 1915, 69150 Décines-Charpieu, France Le Centre National de la Mémoire arménienne est fier d’accueillir ce qui fut sans doute l’une des expositions les plus réussies produites à l’occasion de l’année du Centenaire. Le Mémorial de la Shoah, investi depuis une dizaine d’années dans la sensibilisation du public aux génocides du 20e siècle a dédié une exposition et une série de manifestations au génocide des Arméniens qui préfigure ceux qui se sont produits au cours de ce siècle. Pour la première fois hors de Paris, où elle a été prolongée eu égard à sa qualité, le public pourra découvrir ce travail d’excellente facture, au CNMA, continuant ainsi une collaboration initiée de longue date qui se concrétisa pour la première fois en janvier 2015 avec l’accueil de l’exposition “les génocides du 20e siècle”. D’avril 1915 à décembre 1916, environ 1 200 000 Arméniens, citoyens de l’Empire ottoman, sont assassinés sur ordre du Comité Union et Progrès. Ce génocide fut perpétré pour des raisons à la fois idéologiques et politiques. La Guerre aidant, le projet de turcisation de l’espace anatolien, d’homogénéisation ethnique de l’Asie Mineure, caressé par les chefs du Comité Union et Progrès, se transforme en entreprise d’extermination systématique des Arméniens, étendue à d’autres communautés de Chrétiens d’Orient, dont les Syriaques. Quels événements ont présidé à la destruction de cette population ? L’exposition propose d’en comprendre les causes et la genèse, fait le récit de son déroulement d’un point de vue tant historique que géographique, et enfin aborde l’après-génocide, dont le déni dont il continue à faire officiellement l’objet en Turquie. Commissariat scientifique : Claire Mouradian, directrice de recherche au CNRS, Raymond Kévorkian, directeur émérite de recherche, Institut français de géopolitique et Yves Ternon, docteur en histoire à l’Université Paris 4. Vernissage le 12 janvier en présence d’ YVES TERNON 19h00: Rencontre-signature du “Mémorial du génocide des Arméniens”, livre de référence sur le sujet 19h30:Vernissage et présentation de l’exposition par YVES TERNON Entrée libre Du 13 janvier au 30 avril, visites guidées de groupes possibles sur réservation 32 Rue du 24 Avril 1915 69150 Décines-Charpieu France http://www.cnma.fr/wordpress/le-genocide-des-armeniens-de-lempireottoman-exposition-du-13-janvier-au-30-avril-2016/ Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France). Publié le 26 janvier 2016 Mémorial de la Shoah APRÈS LA SHOAH Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947) Du mercredi 27 janvier 2016 au dimanche 30 octobre 2016 APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux. Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches, retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent cependant partout. En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000 Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse, culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.> Entrée libre - niveau 1 Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi jusqu'à 22h Bientôt, le site de l'exposition www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah : projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du Mémorial. projection jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30 Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991 Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les plus petits à résister aux conflits Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les plus petits à résister aux conflits - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Éditions Cipango ont publié en novembre 2015 "La Goutte de miel", un conte philosophique arménien du poète Hovhannès Toumanian, adapté en vers et illustré par Séta Papazian. La Goutte de miel met en scène une simple goutte de miel qui se trouve à l’origine de conflits de plus en plus larges… « Pour une goutte de miel, une de trop, Les hommes se montrèrent fort sots...» Cette métaphore de l’absurdité de la guerre se conclut par un message de paix et fait prendre conscience aux plus petits de la bêtise des conflits. La précédente édition était parue aux Éditions Parenthèses en 1980 et avait été récompensée en 1982 par une Médaille d’argent à l’Exposition Internationale du Livre d’Art de Leipzig. Ce conte illustré avait également rencontré un vif succès dans les établissements scolaires où il était étudié, tant pour ses qualités littéraires et artistiques que pour le message plein de sagesse qu'il véhiculait. 35 ans après, cette réédition réussie démontre que les qualités de l'ouvrage sont plus que jamais d'actualité. Le livre se termine par une biographie de Toumanian et le conte d’origine en arménien. Paru en novembre 2015, année du Centenaire du génocide arménien, cet ouvrage comporte une forte charge symbolique pour une artiste engagée qui envisage la transmission de son héritage culturel comme un acte de résistance. En effet, l'auteur-illustratrice, Séta Papazian, milite depuis toujours pour la défense des droits de l’homme et contre la négation des génocides. Elle préside depuis 2004 l’association Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] – www.collectifvan.org Presse : "La qualité des illustrations, le message engagé véhiculé - essentiel en ces temps politiques troubles - ainsi que la traduction réussie de la versification font de cet album un petit bijou." (Nouvelles d'Arménie Magazine - n°225 - janvier 2016). "Précipitez-vous pour (re)découvrir ce conte philosophique, rédigé en vers, illustré par l'auteure elle-même". (France-Arménie - n°426 - janvier 2016). "Ce conte poétique et symbolique nous livre un beau message de paix, de sagesse et d’espoir..." (Croqu'livre - Centre régional de ressources en littérature jeunesse). La goutte de miel Textes et illustrations : Séta Papazian d’après le conte arménien du poète Hovhannès Toumanian Fiche technique : Format 24 x 24 cm 32 pages Couverture cartonnée Prix 15 euros ISBN : 979-10-95456-01-8 En librairie depuis le 17 novembre 2015 La Goutte de Miel est en vente chez votre libraire (Librairie Samuélian, 51, rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris : téléphoner au 01 43 26 88 65 pour s'assurer des heures d'ouverture, généralement l'après-midi). Votre libraire peut commander La Goutte de miel auprès du distributeur DAUDIN. Le livre est également en vente sur de nombreux réseaux de vente en ligne, tels ceux de Décitre, de la Fnac, d'Amazon : http://www.decitre.fr/livres/la-goutte-de-miel-9791095456018.html http://livre.fnac.com/a9189339/Seta-Papazian-La-goutte-de-miel http://www.amazon.fr/La-goutte-miel-Seta-Papazian/dp/B015F8LZCI Site des Éditions Cipango www.editions-cipango.com Bibliographie de Séta Papazian En tant qu’illustratrice et auteure : • L’Alphabet arménien Ouvrage à colorier, accompagné de 38 proverbes arméniens (Éditions La Noria, 1977 – Réédité aux Éditions Entente, 1989) • La goutte de miel, d’après un conte de Hovhannès Toumanian Ouvrage récompensé d’une Médaille d’Argent à la Foire Internationale du Livre de Leipzig en 1982 (Éditions Parenthèses, 1980) En tant qu’illustratrice : • Grégoire, Collection « Un prénom, un saint » (Éditions Fleurus, 1990) • La Reine Anahide (auteur Hugues Beaujard, d’après un conte de Ghazaros Aghayan, Editions du Bonhomme Vert, 2007). http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92933 Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux - www.collectifvan.org - Les Editions Pedonne ont le plaisir de présenter l’ouvrage de Philippe (Raffi) Kalfayan au 7e salon du livre juridique qui se tient au Conseil Constitutionnel à Paris, ce samedi 10 octobre de 10h à 18h. Publié le 9 octobre 2015 Au salon du livre juridique au Conseil Constitutionnel ce samedi 10 octobre La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux Avant propos de WilliAm Bourdon Préface de Mathias Forteau Les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sont-ils imprescriptibles ? L’opinion commune le pense sans doute. Pourtant, ce que certains pensent constituer une évidence n’est pas nécessairement acquis dans le droit international contemporain. La France n’a ratifié aucune des deux conventions, internationale et régionale, prévoyant cette imprescriptibilité car elle refuse d’étendre celleci aux crimes de guerre. La France s’est ainsi forgée depuis plus de cinquante ans une véritable « doctrine » nationale qui réserve cette règle aux seuls crimes contre l’humanité. Le présent ouvrage analyse de manière objective les fondements substantiels de cette doctrine sur le terrain juridique, en mettant en lumière les motifs politiques qui se cachent derrière elle. Il passe en particulier les arguments de cette doctrine au crible des traités et conventions en vigueur, de la pratique des États en la matière et de la pratique des tribunaux en relation avec l’imprescriptibilité des crimes internationaux. Le Parlement français est appelé à l’automne 2015 à débattre une nouvelle fois de la question : la règle de l’imprescriptibilité doit-elle s’appliquer aux crimes de guerre en droit interne ? La présente monographie fournit à cet égard de nombreux outils d’évaluation et arguments pour se faire une opinion sur une question qui reste pleinement d’actualité, en france comme dans d’autres pays. Philippe Kalafyan est juriste internationaliste, chercheur au CRDH (Paris II Panthéon-Assas), et ancien secrétaire général de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH). ISBN 978-2-233-00775-9 24 € Editions Pedone 13 rue Soufflot http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92039 Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan" Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette année symbolique du centenaire du génocide arménien, la Société Bibliophilique Ani publie la première traduction en français du récit de Hovhannès Ter Martirossian, dit A-Do, témoin privilégié de la résistance arménienne à Van en 1915 et des massacres perpétrés par le gouvernement turc dans cette province arménienne du Vaspourakan. L'ouvrage bénéficie jusqu'au 30 octobre 2015 d'une offre de souscription au tarif privilégié de 48€ au lieu de 62€. Parution prévue en novembre 2015. Publié le 2 octobre 2015 Parution Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan A-Do (Hovhannès Ter Martirossian) Parution prévue en novembre 2015. Présenté par Jean-Pierre Kibarian QUI EST A-DO ? Né à Nor-Bayazid en Arménie russe en 1867, Hovhannès Ter Martirossian, dit A-Do, est le troisième d’une fratrie de huit enfants. La publication d’une brochure contre le gouvernement tsariste le mènera en prison. Il publie son premier livre important en 1912 dans lequel il présente un état des lieux des provinces habitées par les Arméniens dans l'Arménie historique. Amoureux de son peuple, il livre à travers son second ouvrage Les événements importants du Vaspourakan en 1914-1915 un témoignage de première main sur le mécanisme génocidaire des Turcs à l’encontre des Arméniens. Père de deux filles, il meurt en 1954 à Erevan. Quand A-Do, se rend à Van en 1915, il sait que l’une des pages les plus tragiques de l’Histoire est en train de s’écrire dans cette partie de l’Empire ottoman. Observateur judicieux et perspicace, il devient le témoin oculaire de la résistance héroïque menée par les Arméniens durant trois semaines dans la ville assiégée de Van. De retour à Erevan, il décide de publier son témoignage afin de décrire comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et âme face à la barbarie turque et kurde, avec pour devise : « Mieux vaut connaître dix jours de liberté avant la mort que de mourir esclave. » C’est en 1917 à Erevan que sera édité pour la première fois le livre Van 1915, les grands événements du Vaspourakan. Témoin privilégié, A-Do y raconte comment 1 300 combattants arméniens insuffisamment armés, encerclés à l’intérieur de la citadelle et dans l’Ayguestan, ont tenu tête, jour et nuit, sous le feu incessant des canons, à 12 000 soldats turcs entraînés et épaulés par plusieurs bataillons de miliciens, de Tcherkesses et de Kurdes. À travers ses témoignages riches et détaillés, il explique comment le docile raya arménien a fini par prendre les armes à Van et dans d’autres localités du Vaspourakan afin de résister aux exactions inouïes et impunies commises sur la population arménienne. Dans ce récit, A-Do rapporte aussi, avec un rare esprit analytique, les événements tragiques et génocidaires de 1915 qui se déroulent dans cette région appelée Arménie occidentale et située à l’est de la Turquie actuelle. À l’aide de tableaux statistiques précis, il démontre comment le gouvernement turc profita de l’opportunité de la Première Guerre mondiale pour perpétrer ces massacres dans la province arménienne du Vaspourakan. Écrit à l’origine en arménien, le livre d’A-Do est pour la première fois intégralement traduit en français et édité par la Société Bibliophilique Ani qui souhaitait, ainsi, donner au plus grand nombre accès à ce récit majeur. Un ensemble de 8 cartes très détaillées appartenant au livre d’origine, complète utilement la lecture et la compréhension de l’ouvrage. Une nouvelle carte du vilayet de Van a été ajoutée à l’ensemble ainsi que 6 croquis annexes réalisés en 1926 par le commandant Larcher. Les photographies de l'édition originale n'ayant pu être reproduites, du fait de leur mauvaise qualité, celles-ci ont été avantageusement remplacées par près d’une centaine de photographies de la même période émanant de plusieurs fonds, résultat d’une recherche iconographique active. En cette année symbolique du centième anniversaire du génocide, la Société Bibliophilique Ani apporte ainsi, à sa manière, une contribution supplémentaire à la compréhension de l’histoire du génocide des Arméniens qui reste, encore à ce jour, nié par la Turquie. Témoin privilégié des événements de 1915, A-Do raconte dans ce livre comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et âme face à l’armée turque secondée par les bouchers tchété et kurdes. Les autorités turques, aveuglées par la haine de l’élément arménien, se sont empressées de parler de traîtrise, oubliant les 120 000 Arméniens mobilisés dans l’armée ottomane et presque tous liquidés par ce même gouvernement. Ces événements seront aussi pour eux le prétexte idéal pour commettre le premier génocide du XXe siècle. Ce récit, traduit pour la première fois en français, est le tout premier témoignage dont la valeur documentaire est telle qu’il a été repris par de nombreux auteurs renommés. ----------------------Beau livre relié - 400 pages, - Format 210 mm x 270 mm - Richement illustré de photographies d’époque comprenant - Une biographie de l’auteur - Des notes explicatives - Des annexes - Un index - 9 cartes reproduites et translittérées en français dont 4 cartes en couleurs hors-texte dépliantes Parution prévue en novembre 2015 au prix public de 62 € Pour tout renseignement complémentaire, merci de vous adresser à : Société Bibliophilique Ani 163, rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 PARIS [email protected] Association loi de 1901 à but non lucratif OFFRE SPÉCIALE DE SOUSCRIPTION Valable jusqu’au 30 octobre 2015 au prix de 48 € au lieu de 62 € Pour toute expédition, prévoir un supplément de 11€ par exemplaire commandé pour frais d’emballage et d’envoi par Colissimo. Télécharger le bon de souscription en pdf ci-dessous TÉLÉCHARGER : Bon de souscription http://www.collectifvan.org/pdf/08-49-30-2-1015.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=91835 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! 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Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. 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Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0