Dernière modification : 19/02/2016

publicité
A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
101 ans de déni : ça suffit !
-------------------------------------------------------------------
VEILLE MEDIA
Vendredi 19 février 2016
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture!
18/02/2016 - Kedistan
Ankara : Un nouvel attentat-alibi pour frapper les Kurdes en Syrie
18/02/2016 - PCF
PCF - Attentat d'Ankara : "La Turquie d'Erdogan attise la guerre"
19/02/2016 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 19 février
19/02/2016 - NAM
Une exposition sur le génocide arménien vandalisée en Allemagne
19/02/2016 - Gérald Roux France Info
Expliquez-nous ... le PKK
19/02/2016 - Nouvel Obs
Guerre PKK - Turquie : les reporters ont le pistolet sur la tempe
19/02/2016 - Fondation-Institut kurde de Paris
Syrie: progression rapide des forces kurdes face à l'EI à Hassaké
19/02/2016 - Thomas Guien - Métro
Attentat d'Ankara : pourquoi tant de haine entre Turcs et Kurdes ?
19/02/2016 - NAM
Nouvelle grosse livraison d’armes russes à l’Arménie
18/02/2016 - Marc Semo et Ragip Duran - Libération
L’attentat d’Ankara attise le grand jeu régional
19/02/2016 - Nouvel Obs
Turquie: 17 arrestations après l'attentat d'Ankara
18/02/2016 - L'Orient le Jour
Syrie : Washington veut que la Russie évite les zones où opèrent
ses forces spéciales
18/02/2016 - Europe 1
Hollande et Erdogan appellent à "une reprise des négociations
inter-syriennes"
17/02/2016 - Louis Hausalter - Marianne
Kamel Daoud : "Le verdict d'islamophobie sert aujourd'hui
d'inquisition"
16/02/2016 - Antoine Izambard - Challenges.fr
"Erdogan veut se débarrasser de l'hypothèque kurde"
19/02/2016 - L'Humanité
Turquie Comme d’habitude, Davutoglu accuse les Kurdes
18/02/2016 - L'Orient le Jour
Des rebelles syriens traversent la frontière turque pour combattre
les Kurdes
16/02/2016 - Tribune de Genève
Les Kurdes avancent résolument vers l'autonomie
19/02/2016 - Marie Jégo - Le Monde
La Turquie face au piège d’une opération en Syrie
19/02/2016 - Ariane Bonzon - Slate.fr
UE-Turquie: les ambitions politiques filent, les subventions restent
19/02/2016 - Ouest France
La Turquie bombarde les positions kurdes en Syrie
19/02/2016 - Amara MAKHOUL-YATIM - France 24
Russie - Turquie : une guerre par procuration en Syrie
18/02/2016 - 20minutes
VIDÉO. Attentat d'Ankara: la Turquie accuse le PKK et les Kurdes
de Syrie, un Syrien identifié
18/02/2016 - Boursorama
Crise des migrants: un sommet UE-Turquie en mars
18/02/2016 - Antoine Izambard - Challenges.fr
"Erdogan veut se débarrasser de l'hypothèque kurde"
13/02/2016 - Laurent Delahousse - Francetv info
Elise Boghossian, médecin des oubliés
INFO COLLECTIF VAN
Ankara : Un nouvel attentat-alibi pour frapper les
Kurdes en Syrie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le gouvernement turc
déclare les YPG responsables de l’attentat d’Ankara du 17 février,
qui a fait 28 morts et 61 blessés. Erdogan s’est également exprimé
solennellement en affirmant que l’assaillant est bel et bien un
membre des PKK et PYD, et qu’il n’acceptera jamais les thèses qui
contrediront ou contredisent déjà ceci. (...) Le PKK n’a pas
revendiqué l’attentat et a souligné qu’il peut être « une réaction
aux massacres », mais pas de son fait. Le PYD de son côté a
déclaré que le YPG, leur force combattante, n’a aucun lien avec
l’attentat." Le Collectif VAN vous invite à lire cette information
publiée sur Kedistan le 18 février 2016.
Kedistan
18 février 2016
L’attentat d’Ankara : suites et bruits de bottes
Le gouvernement turc déclare les YPG responsables de l’attentat d’Ankara
du 17 février, qui a fait 28 morts et 61 blessés.
Erdogan s’est également exprimé solennellement en affirmant que
l’assaillant est bel et bien un membre des PKK et PYD, et qu’il n’acceptera
jamais les thèses qui contrediront ou contredisent déjà ceci.
« Nous voyons que l’affaire prend des dimensions internationales. Bien
que le PKK et le PYD déclarent qu’ils ne sont pas liés à l’attentat. Les
informations obtenues par nos services de renseignements ont mis leurs
liens clairement à jour »
« Cette affaire servira à faire mieux comprendre à nos amis de la sphère
internationale, à qui nous avons répété jusqu’à aujourd’hui sans pouvoir
les convaincre, que le PYD et YPG sont liés étroitement au PKK. Nous
avons avancé cela avec des preuves. Mais les peuples du monde
accepteront un jour notre thèse légitime et demandera des comptes aux
autres [il veut dire les organisations précédentes] devant l’Histoire. »
Davutoglu a enchaîné aussitôt :
« L’identité de ceux qui ont commis l’attentat est clairement mise à jour.
Il s’est avéré d’une façon absolue que l’attentat a été commis par une
personne membre du YPG qui s’est infiltrée de Syrie et des membres
d’une organisation terroriste et séparatiste [il veut dire le PKK, mais il ne
nomme jamais l’organisation]. Le lien direct de l’attentat avec le YPG est
prouvé. »
« L’attaque suicide a été effectuée par l’individu Salih Nectar, né en 1992,
à Amuda en Syrie. Grâce au travail de nos organisations de
renseignements et de sécurité, neuf personnes ont été mises en garde à
vue. L’enquête continue plus profondément. »
« Nous espérons que nos alliés vont enfin voir que le YPG est la continuité
de l’organisation terroriste [toujours le PKK]. Il n’est pas question que
nous excusons ceux qui considèrent ‘innocente’ l’organisation terroriste
qui menace notre peuple. Nous allons continuer à frapper les
positions YPG ».
L’attentat d’Ankara : d’autres sons de cloches…
Le PKK n’a pas revendiqué l’attentat et a souligné qu’il peut être « une
réaction aux massacres », mais pas de son fait.
Le PYD de son côté a déclaré que le YPG, leur force combattante, n’a
aucun lien avec l’attentat. Le leader du PYD, Salih Muslim, a parlé à
Reuters et a déclaré ce matin, « Je vous assure que pas une seule balle
n’a été tirée vers la Turquie de la part du YPG. Le YPG ne considère pas la
Turquie comme son ennemi. »
Le YPG, à son tour, a appuyé les propos de Salih Muslim, et a déclaré «
Davutoglu essaye de préparer le terrain pour les attaques éventuelles qui
cibleront le Rojava. »
Quant à la Maison Blanche, elle a dénoncé l’attentat et a annoncé par la
bouche de Ben Rhodes, un de ses conseillers à la sécurité : « Nous
n’avons pas pu définir encore qui sont les responsables de cet acte. » Le
conseiller a exprimé également que, lors de toutes les communications
avec le YPG et d’autres organisations kurdes, la Maison Blanche a souligné
l’importance de l’alliance et que la seule menace sur laquelle il fallait se
focaliser était Daech.
Le député d’Istanbul du CHP (kémaliste), Eren Erdem, avance la thèse que
selon un rapport des services de renseignements, il y avait des
informations sur d’éventuelles infiltrations des membres du PYD en
Turquie. Ce rapport ayant été établi 17 jours avant l’attentat, il pose la
question :
« Pourquoi alors aucune précaution n’a été prise ? Après, ils vont dire qu’il
n’y a pas de faille de sécurité. Il faut avouer la réalité : les
renseignements n’ont plus le temps de protéger le pays, à force de
s’occuper de surveiller l’opposition. »
Murat Yetkin publie une chronique dans le journal Radikal, et avance, en
s’appuyant sur ‘des sources dont il ne peut pas révéler l’identité’ que
l’assaillant serait une personne liée aux renseignements militaires syriens
et proche de la famille Bachar. « Si l’identité révélée est véridique, la
famille Neccar, est liée à Al-Amn al–Askari, les renseignements militaires
du régime Baas, dirigés comme on sait par Bachar el-Assad. » Il ajoute
que d’après ses sources la cible première de cet attentat serait le siège de
l’Armée de l’air qui se trouvait à 300 mètres du lieu de l’explosion.
On constate, à l’évidence, que la censure de l’information durant les 12
heures qui ont suivi l’explosion avait bien pour but de « fabriquer »
l’histoire officielle, et que, comme pour tous les attentats précédents, les «
preuves » sont celles que le gouvernement veut bien affirmer, reprises en
boucle par des médias aux ordres, ré-autorisés à publier la voix du Sultan.
Gageons que les quelques courageux qui s’écartent de la fable, tomberont
sous peu sous le coup des menaces envoyées dès hier à celles et ceux qui
« se feront les complices en publiant... ».
On voudrait préparer l’opinion publique turque à une offensive contre les
zones frontalières dont la reprise par les forces kurdes est à portée, qu’on
ne s’y prendrait pas mieux. Le trait d’égalité que vient de tracer Erdogan
entre le PYD et Bachar, dans un raccourci qui le protège d’éventuelles
révélations sur la personne exacte du responsable présumé de l’attentat,
donne la réelle portée de cette instrumentalisation.
La question qui se pose est celle d’une guerre assumée ou non, puisque
sur le terrain syrien cela supposera une possible réaction russe, non par
camaraderie avec le Rojava, mais parce que les intérêts propres de
Poutine seraient menacés. La deuxième question reste celle de
l’accentuation possible des massacres au Kurdistan Nord, comme dans le
quartier de Sur, en prenant prétexte de représailles, comme furent
justifiés les bombardements de cette nuit contre des positions du PKK.
D’ores et déjà, selon l’Agence Anadolu, la voix d’Erdogan, Izzettin Küçük,
le Gouverneur d’Urfa a annoncé que « Suite à une décision
gouvernementale, la porte frontière de Mürşitpınar, permettant le passage
vers la région Aïn al-Arab (Kobanê) en Syrie, est désormais fermée. Aucun
passage n’est actuellement autorisé. » Cette porte était utilisée surtout
pour tous les envois humanitaires vers Kobanê, déjà sous embargo turc.
Les dirigeants européens discutent du « Brexit »… et des réfugiés syriens
ces jours-ci. La gravité de la situation politique et militaire au Moyen
Orient et en Turquie semble loin des préoccupations immédiates, sans
doute parce que l’Otan n’a pas encore établi sa position. Les politiciens s’y
aligneront…
A suivre, et de près…
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93166
PCF - Attentat d'Ankara : "La Turquie d'Erdogan
attise la guerre"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet ici le Communiqué de presse du PCF (Parti communiste
français) mis en ligne le 18 février 2016.
PCF
Communiqué de presse
le 18 février 2016
Attentat d'Ankara : "La Turquie d'Erdogan attise la
guerre"
Un nouvel attentat meurtrier a eu lieu hier à Ankara faisant, à cette heure,
28 morts et de nombreux blessés parmi les forces armées qui étaient
visées. Il fait suite à ceux commis à Diyarbakir, Suruç, Ankara et Istanbul
perpétrés par l'EI contre les pacifistes kurdes et des touristes. Cet attentat
qui doit être unanimement condamné n'a pas été revendiqué mais le
premier ministre turc s'est empressé d'en imputer opportunément la
responsabilité au PKK et au PYD qui viennent de démentir toute
implication.
L'accentuation des tensions dans tout le Proche-Orient et la politique
étrangère de la Turquie conduisent à cette escalade. Depuis le début de la
guerre civile en Syrie, le président Erdogan a soutenu les groupes
djihadistes pour déstabiliser l'Irak, la Syrie et mener une sale guerre
contre les kurdes. Depuis, plusieurs semaines, R.T. Erdogan a lancé une
offensive de grande ampleur contre le Kurdistan de Turquie. Des
massacres ont eu lieu à Cizré et se poursuivent à Sur. Aujourd'hui, la
Turquie bombarde les forces kurdes de Syrie (PYD) et les forces du PKK
qui luttent contre les terroristes du Front Al-Nosra et de l'EI. La Turquie
d'Erdogan attise la guerre dans une fuite en avant lourde de conséquences
dramatiques. Il est temps que cela cesse. Une région entière est plongée
dans le chaos. Il y a urgence à ce que la France et l'UE appuient de tout
leur poids les initiatives de paix pour stopper la folie meurtrière d'Erdogan
dont le peuple turc paie aujourd'hui le prix fort.
Lire aussi:
PCF: "L'Europe ne doit pas laisser libre cours à la folie guerrière
d'Erdogan" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93146
Turquie/Cizré : Pogroms contre la population kurde
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93094
Attentat d'Istanbul: "Erdogan porte l’entière responsabilité de ce chaos"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92911
Turquie : Recep Tayyip Erdogan fait référence au dictateur allemand
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92856
Turquie/Assassinat du bâtonnier de Diyarbakir : « Terrorisme d'Etat et
crime politique » http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92630
Turquie : L'entreprise de destruction du président turc contre les kurdes
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92793
URL originale :
http://www.pcf.fr/83159
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=93163
Collectif VAN : l'éphéméride du 19 février
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 19 février (les événements sont
classés du plus ancien au plus récent) :
19 février 1807 -- La flotte britannique franchit les Dardanelles pour
soutenir les Russes dans leur guerre contre la Turquie.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/19_f%C3%A9vrier
19 février 1349 -- Lors des persécutions accompagnant l'épidémie de
peste noire, des massacres de juifs se produisent même dans des coins
reculés de l'Allemagne. Toute la communauté du village de Saulgau est
massacrée. Des juifs y vivaient depuis le XIVe siècle.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19
19 février 1878 -- Empire ottoman/Russie : les Turcs protestèrent contre
ce qu'ils appelèrent «la tutelle humiliante» de l'Europe, et l'Empereur de
Russie donna ordre à l'armée russe de franchir la frontière «pour obtenir,
dit-il, par la force ce que les efforts unanimes des Puissances n'avaient
pas réussi à obtenir par la persuasion ». La Russie fut victorieuse, et le
traité préliminaire de San Stefano du 19 février 1878, qu'elle imposa à
l'Empire ottoman, libéra la majeure partie des Chrétiens de la Turquie
d'Europe.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible.fr : L'intervention collectives des grandes
puissances depuis le traité de Paris jusqu'au traité de Berlin
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c1/p3
19 février 1914 -- Empire ottoman: le patriarche syrien catholique
d’Antioche, Ignace Ephrem II Rahmani, reçoit l’abjuration qui est
proclamée solennellement le 28 février. Monseigneur Lahdô avait été sacré
archevêque en 1908 par son patriarche. Son diocèse jacobite comprenait
dix villages, au cœur du Tur Abdin et comptait 2 300 fidèles. C’était l’un
des plus importants du plateau. Il avait sous son obédience quatre
couvents : Mar Malké, sa résidence épiscopale ; Mar Yuhanon ; Mar
Abraham ; Mar Elia. A la suite de cette conversion les jacobites envoient
de Mardin à Nisibe, puis à Mar Malké un vicaire patriarcal qui a la
réputation d’être un adversaire des catholiques. Ils veulent ainsi s’assurer
la garde des églises, couvents et villages du diocèse et contenir le
mouvement de conversion.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions
|© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La vie quotidienne dans le sandjak de mardin
(1896-1914)
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-ch5
19 février 1914 -- Empire ottoman: les agents chargés des massacres
sont formés par des assassins et des criminels sortis de prison, avec
l’ordre de tuer les soldats désarmés travaillant sur la ligne militaire de
Karin.
Le Musée-Institut du Genocide Arménien
http://www.genocide-museum.am/fr/chronology.php
19 février 1915 -- Début de la bataille des Dardanelles : alors que la
Première Guerre mondiale fait rage, l'Empire britannique et ses alliés
s'inquiètent de la progression ottomane vers l'Afrique, via l'Égypte et le
canal de Suez, qui pourrait provoquer la révolte dans les colonies de
l'Entente. Churchill décide donc d'une offensive navale et terrestre sur le
détroit du Bosphore visant à isoler puis assiéger Constantinople. Présenté
en 1914 et contesté au sein de l'Entente, le plan est mis en œuvre le 19
février 1915. Cette offensive est aussi appelée bataille de Gallipoli.
L'Internaute
http://www.linternaute.com/histoire/jour/19/2/a/1/0/1/index.shtml
19 février 1919 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne
atteignent la ville de Novo Mirgorod (Ukraine). Lors du pogrome auquel
elles se livrent contre la communauté juive, 100 personnes trouvent la
mort.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19
19 février 1924 -- Empire ottoman: ainsi commence l’exode des
chrétiens d’Urfa vers la Syrie. Le premier convoi, formé de 170 réfugiés,
arrive le 19 février. Il sera suivi par un convoi de 210 personnes, arrivé le
24 février. Du 11 au 16 avril, on signale l’arrivée de 308 autres réfugiés
d’Urfa. Cet exode touche également d’autres villes de la région, comme
Malatya, Harpout, Dyarbékir, El-Aziz. Dans un rapport officiel français,
daté du 23 mai 1924, on voit que le nombre de Syriaques orthodoxes
expulsés de différentes régions de Turquie et réfugiés en Syrie, s’élève à 1
800 personnes, au mois de mars 1924. Pour les Syriaques catholiques et
pour les Chaldéens ce chiffre s’élève respectivement à 250 et 130
personnes.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions
|© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses
environs sous le régime kémaliste dans les années 1920
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c
19 février 1941 -- 1 010 juifs quittent Vienne (Autriche) pour Kielce
(Pologne).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19
19 février 1921 -- France : publication du N°4068 du périodique
"L’illustration". Au sommaire : "La prise d’Aintab"
Archives Imprescriptible
http://www.armenews.com/IMG/L_illustration_19_fevrier_1921_La_prise_
d_Aintab.pdf
19 février 1942 -- Ce jour devient célèbre comme le « Jeudi sanglant »
pour les juifs du ghetto de Radom (province de Kielce, Pologne), dont 40
furent fusillés dans les rues par les nazis.
Le professeur August Hirt propose à Himmler de sélectionner 80 juifs du
camp d'extermination d'Auschwitz, destinés à enrichir la collection de
squelettes de l'université de Strasbourg. Ils doivent être tués par des
piqûres, puis leurs cadavres seront bouillis afin de ne pas endommager les
squelettes. Himmler approuve le projet. Cette collection est destinée à
faire partie d'un « Musée juif » en préparation.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19
19 février 1942 -- Ouverture du procès de Riom : le gouvernement de
Vichy assigne en justice les anciens dirigeants politiques et militaires
français: Edouard Daladier, Guy La Chambre, Maurice Gamelin, Léon Blum
et Robert Jacomet à Riom dans le Puy-de-Dôme. Ils sont accusés d'être
responsables de la défaite de 1940. Plus de 400 témoins sont appelés à
comparaître. Les juges ont pour instruction de juger les coupables sur la
période allant de 1936 à 1940. Ainsi les actions du maréchal Pétain,
ministre de la Guerre en 1934 sortent du champ du procès. Le procès de
Riom tournera rapidement à la confusion et Hitler, irrité, le suspendra en
avril. Les accusés seront renvoyés en prison puis livrés aux Allemands.
L'Internaute
http://www.linternaute.com/histoire/jour/19/2/a/1/0/1/index.shtml
19 février 1943 -- 1 000 juifs sont déportés de Berlin au camp
d'extermination d'Auschwitz .
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendfevrier.htm#19
19 février 1959 -- Un accord reconnaissant l'indépendance de Chypre
est signé à Londres par la Grèce, la Turquie et la Grande-Bretagne.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/19_f%C3%A9vrier
19 février 1960 -- L'ONU soutient les droits du peuple algérien.
La Citoyenneté
http://lacitoyennete.com/magazine/mois/mois02.php
19 février 2004 -- 19 février 2004 -- Dans la capitale hongroise, Ramil
Safarov décapite l'officier arménien Gourguen Markarian durant son
sommeil, à l'occasion d'un séminaire de formation de l'OTAN intitulé...
'Partenariat pour la paix'. L'autopsie conclut que Safarov a frappé à seize
reprises la tête du lieutenant Markarian avec une hache, la détachant
presque du corps. L'Arménien est également poignardé plusieurs fois à la
poitrine. Selon la police hongroise, l'assassinat est perpétré « avec une
cruauté inhabituelle ». Le criminel reconnaît les faits et annonce avoir
également tenté d'exécuter un autre militaire arménien, Hayk Makuchyan.
Il dit regretter n'avoir pas réussi à tuer « tous les Arméniens » et déclare
haïr tellement les Arméniens que tuer l'un d'entre eux constitue « un
soulagement ». Condamné le 13 avril 2006 par la Cour d'assises de
Budapest à la prison à vie avec une peine incompressible de 30 ans, Ramil
Safarov acquiert - du fait de son geste pourtant monstrueux - une stature
de héros national en Azerbaïdjan. En 2006, il se voit nommer « homme de
l'année» en récompense de « ses efforts dans la protection de l'Etat et des
intérêts nationaux ». Ramil Safarov est bénéficié d'une soudaine
mansuétude de la justice hongroise et est remis aux autorités
azerbaïdjanaises.
Nouvel Obs le Plus : L’assassin qui valait 3 milliards d'euros
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/621987-.html
19 février 2005 -- John Evans, ancien ambassadeur des Etats-Unis en
Arménie, déclare à des Arméniens des Etats-Unis, le 19 février 2005:
"Aujourd’hui, je devrais le nommer « génocide arménien »". "Je crois que
nous - le gouvernement des Etats-Unis - devons à nos concitoyens une
discussion honnête et sans détours sur ce problème. Je vous le dis en tant
que personne qui a étudié le sujet - je n’ai aucun doute sur ce qui est
arrivé." "Je crois qu’il est malvenu pour nous, les américains, de jouer
avec les mots dans ce cas ". "Je crois qu’il nous faut dire les choses telles
qu’elles sont."
Le Musée-Institut du Genocide Arménien
http://www.genocide-museum.am/fr/quotations.php
19 février 2008 -- Arménie: Serge Sargsian est élu le troisième
président de la république. L'opposition parle de fraudes massives et
manifeste plusieurs jours durant dans les rues de la capitale. Le 1er mars,
les manifestations dégénèrent en émeutes qui feront plusieurs morts.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_de_l%27Arm%C
3%A9nie
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=71409
UE/TURQUIE
UE-Turquie: les ambitions politiques filent, les
subventions restent
Slate.fr
Ariane Bonzon
19.02.2016 - 3 h 03
mis à jour le 19.02.2016 à 3 h 03
Les liens financiers entre la Turquie et l'Union européenne sont anciens et
nombreux. Résultat, alors que le processus d'intégration est en panne,
l'argent, lui, continue de circuler comme si de rien n'était. Un simple jeu
de dupes?
L’Union européenne donne beaucoup d’argent à la Turquie, et
particulièrement depuis une dizaine d’années. Mais qui le rappelle au
président Erdogan? Pour juguler le flot de réfugiés syriens en partance
pour l’Union européenne, le président turc trouve que trois milliards
d’euros sur deux ans, ce n’est pas assez. Lui et son ministre des Affaires
étrangères, Ahmet Davutoglu, auraient voulu le double. Sinon pas la peine
de discuter, a dit Recep Tayyip Erdogan à Jean-Claude Juncker, le
président de la Commission européenne.
«Nous pouvons à tout moment ouvrir nos portes vers la Grèce et
la Bulgarie et mettre les réfugiés dans des autobus. [...] Que ferez-vous
alors de ces réfugiés s'il n'y a pas d'accord? Vous allez les tuer?», a
menacé le Président turc lors d’une réunion qui s’est tenue à la minovembre en Turquie et dont les minutes ont fuité, publiées par le site
grec Euro2day.
Quelques jours plus tard, le 29 novembre, l'UE et Ankara ont cependant
conclu un accord portant bien sur trois milliards en deux ans. Début
février, les 28 ont entériné le principe de cette aide et confirmé leur
engagement financier. Mais de source diplomatique européenne, on
n’exclut pas qu’«il faudra peut-être payer plus».
2007-2020: une aide de 10,5 milliards
Or, de l’argent, l’Union européenne en donne déjà beaucoup à la Turquie.
Et depuis de nombreuses années cependant qu’en moyenne, de 2003 à
2014, la Turquie a connu un taux de croissance quatre fois supérieur à
celui de l’UE (environ +6%/an contre environ +1,5%). La Turquie est
même le pays candidat qui coûte le plus cher (en valeur absolue) à
Bruxelles: 10,5 milliards de 2007 à 2020, au titre des fonds d’aide à
l’élargissement.
Parmi ces subventions, certaines sont destinées justement à l’aider à
contrôler ses frontières et à «gérer» l’immigration. Et l’Union européenne
a déjà donné 51 millions d’euros à la Turquie pour les réfugiés syriens.
Plus généralement, cette assistance financière a pour objectif de
permettre à la Turquie de se mettre au niveau de l’Union européenne dans
le domaine des politiques régionales, des ressources humaines et de la
politique agricole commune. Pour la période 2007-2020, 6 milliards ont
déjà été versés tandis que le paiement des 4,5 milliards restants sera
échelonné sur les quatre années à venir.
«Coma avancé»
Mais pourquoi n’en parle-t-on jamais? Pourquoi face au président turc, à
son chantage et à sa dérive autoritaire, ne lui rappelle-t-on pas ces
millions d’euros que Bruxelles a versés et verse à la Turquie? Cette
assistance financière n’est-elle pas paradoxale? Elle est restée à peu près
constante alors que les négociations d’adhésion sont dans un «coma
avancé». On continue à verser des sommes importantes à la Turquie pour
qu’elle adopte l’acquis communautaire, alors que plus grand monde ne
croit encore à une adhésion pleine et entière de sa part dans une Union
européenne telle qu’elle existe aujourd’hui. L’ancien ministre français des
Affaires étrangères, Hubert Védrine, qui n’y a jamais cru, le dit
maintenant ouvertement. Pourtant, les versements européens se
poursuivent.
J’ai vraiment été étonnée de découvrir deux mondes hermétiques l’un à
l’autre: celui de la coopération financière et celui des négociations
diplomatiques
Claire Visier
Une politiste française de l’université Rennes-I, Claire Visier, a voulu
comprendre ce paradoxe. Celle-ci a mené une recherche dans le cadre
d’un financement Marie-Curie rattaché à l’Institut européen de l’université
de Bilgi à Istanbul. Ce qu’elle a découvert est surprenant: l’assistance
financière de l’Union européenne à la Turquie possède sa propre logique.
Elle est totalement autonome par rapport au politique, complètement
déconnectée des négociations d’adhésion avec Ankara.
«J’ai vraiment été étonnée de découvrir deux mondes hermétiques l’un à
l’autre: celui de la coopération financière et celui des négociations
diplomatiques. Les uns ne parlent pas aux autres. Les agents turcs comme
européens en charge ou travaillant dans les projets financés sur fonds
européens ne savent parfois même pas quels chapitres sont ouverts à la
négociation et n’en connaissent pas les critères politiques», explique Claire
Visier.
Par exemple, ce n’est pas parce que l’UE a mis son véto sur plusieurs
chapitres que le domaine concerné par ces chapitres n’a pas reçu et ne
reçoit pas d’aides financières de l’UE. De même pour les chapitres que la
Turquie refuse d’ouvrir (transports, droits de l’homme, etc.). À l’inverse,
ce n’est pas parce qu’un domaine est très avancé sur le plan de l’acquis
communautaire, grâce entre autres à cette assistance financière, qu’il sera
ouvert à la négociation. En 2013, à peine 23% des financements ont été
destinés à des projets qui collaient avec les axes prioritaires des
négociations d’adhésion.
Rentes administratives
L’Union européenne dit souvent qu’elle veut soutenir la société civile. Mais
l’argent qu’elle verse est essentiellement orienté par l’État turc et avant
tout par quelques ministères qui monopolisent la conception des projets.
Huit ministères sont responsables de près de 82% des fonds européens
dont une toute petite partie seulement est destinée aux organisations de
la société civile.
Pis: «Que la Turquie progresse ou non dans ses réformes et dans sa
démocratisation, elle reçoit l’argent», rappelle Claire Visier, qui a dirigé
l’ouvrage La Turquie et le changement. UE et réformes de l'action publique,
à paraître aux Presses de sciences politiques. Il y a quelques années,
l'ancien maire kurde de Diyarbakir montrait que l'assistance ne vient que
très peu vers les régions les plus pauvres et les plus nécessiteuses. Ne
peut-on pas alors considérer que ces fonds européens ont bénéficié au
pouvoir islamo-conservateur (AKP, Parti de la justice et du développement,
au pouvoir depuis 2002), de plus en plus nationaliste et autoritaire, voire
l'ont renforcé?
«Non, on ne peut pas le dire exactement comme cela, répond la
chercheuse. D’abord, il faut savoir qu’il y a énormément de contrôles
européens, à la fois en amont sur la définition des projets et ensuite sur la
dépense des financements. Par ailleurs, mes recherches indiquent que,
concernant la société civile, par exemple, il n’y a pas eu de captation de
l’argent par une clientèle de l’AKP. Mais il y a sans conteste des rentes
administratives, certains ministères (comme celui de l’environnement par
exemple, ndlr) gérant des projet lourds et extrêmement coûteux.»
Mais alors, puisque le gouvernement turc ne respecte plus l’État de droit
et ne remplit donc plus les critères de Copenhague, condition sine qua non
à sa candidature, pourquoi l’UE continue-t-elle à faire «comme si» et à lui
donner de l’argent? Après tout, à la suite du coup d’État militaire de 1980,
l’Europe avait suspendu les prêts de la banque européenne
d’investissements à la Turquie. Il avait fallu attendre le sommet d’Helsinki
en 1999 lorsque la Turquie avait été reconnue comme candidate à l’Union
européenne pour que ces fonds soient débloqués.
Le dernier levier
Ne serait-il donc pas possible d’utiliser aujourd’hui ces fonds d’aide à
l’adhésion comme un moyen de pression? Par exemple, l’Union
européenne ne pourrait-elle pas refuser dorénavant à la Turquie de
participer à certaines de ses politiques communautaires, telle que le
programme Erasmus dont Ankara s’enorgueillit? Ou suspendre une partie
de cette assistance financière?
« Bien sûr qu'on peut faire pression sur la Turquie, entre autres en
suspendant certains programmes financés, confie un ancien haut
fonctionnaire de la Commission européenne. Mais notre commission
manque sérieusement d'imagination, elle laisse faire et se ridiculise!»
Si l’Union européenne arrête de financer, elle perdrait un des seuls leviers
d’action, même minime, sur la scène administrative et sociale turque,
répond Claire Visier. «Il y a des ministres turcs avec lesquels il est
possible de travailler, qui veulent faire des réformes et avancer», confirme
un membre de cabinet de l’un des commissaires européens.
Une bonne partie de l’argent que l’Union européenne donne à la Turquie
sert à financer l’envoi d’experts européens ou les actions d’entreprises
européennes
Claire Visier
Sans oublier, autre révélation de l’enquête de Claire Visier, qu’a fleuri
toute une clientèle technocratique européenne proche des grosses
sociétés de consulting, qui s’est développée grâce à cette assistance
financière européenne à la Turquie. Ces sociétés n’auraient plus de travail
si Bruxelles utilisait l’arme économique contre la Turquie. «Si l’UE
suspendait des financements, elle perdrait un “retour sur investissement”
car une bonne partie de l’argent que l’Union européenne donne à la
Turquie revient à l’Europe puisqu’il sert à financer l’envoi d’experts
européens ou les actions d’entreprises dont les sièges sociaux sont basés
en… Europe», explique la chercheuse française.
Un partenaire indispensable
On comprend donc que si l’UE consacre près de la moitié (48,2% en
2013) de son budget d’aide à l’élargissement à la seule Turquie, ce n’est
pas parce qu'elle croit à l'adhésion de ce grand voisin mais pour qu’il se
réforme, se démocratise, bref se mette «en conformité avec les valeurs
européennes», s’ancre plus fortement à l'Union même s'il n'en sera jamais
membre. C'est pourquoi l'Union européenne fait pression sur Ankara en
utilisant les négociations politiques, l’ouverture ou pas de tel chapitre,
mais ne menace jamais de couper les subventions. L’assistance financière
«vit sa vie de son côté» sans interférer avec le politique.
User de l'arme financière contre la Turquie, réduire les fonds d'aide à
l'élargissement conduirait à se mettre à dos la population turque et à
donner l'occasion au président Erdogan de ranimer sa campagne anti-
occidentale. Or, plus que jamais, Bruxelles et les grandes capitales
européennes considèrent que «la Turquie est un partenaire stratégique
crucial pour l’Union européenne, qui a besoin de sa coopération pour
trouver une solution aux dramatiques conséquences de la guerre syrienne
en Europe». Et cela n’a visiblement pas de prix.
Ariane Bonzon
http://www.slate.fr/story/114151/europe-turquie-subventions-syrie
TURQUIE
Guerre PKK - Turquie : les reporters ont le pistolet
sur la tempe
Par L' Obs
Publié le 19-02-2016 à 12h04
Le président truc Erdogan ne veut pas que le monde voie ces
images. Alors que les affrontements entre le PKK (le Parti des
travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque s’intensifient à
Diyarbakir et plusieurs villes kurdes du sud-est de la Turquie, les
médias sont harcelés sur le terrain par les autorités. Un reportage
de notre partenaire Spicee.com, le nouveau média 100% vidéo.
Regardez
Avec notre partenaire Spicee.com
"Quand je dis ne filme pas, tu ne filmes pas" ! Le reporter tient dans sa
main une caméra. Le policier turc, lui, tient un pistolet, qu'il appuie sur la
tempe du journaliste, tout en lui empoignant le cou avec son autre main.
Bienvenue dans la guerre des images, en plein conflit entre le PKK et la
Turquie.
Depuis plusieurs mois, les affrontements entre le PKK (le Parti des
travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque s’intensifient à Diyarbakir et
plusieurs villes kurdes du sud-est de la Turquie.
Des dizaines de civils y ont perdu la vie.
Mais cette guerre, le président turc Erdogan ne veut pas la médiatiser.
Son gouvernement tente donc d'empêcher à tout prix les médias de
travailler. Les journalistes qui essaient de rendre compte de la situation le
font au péril de leur vie, sous la menace des armes des militaires mais
aussi des policiers qui chassent les reporters essayant de pénétrer dans
les quartiers sous couvre-feu.
La réalisatrice Mila Cendeau a suivi pour Spicee.com ces journalistes qui
bravent tous les jours le danger pour rendre compte de la situation. Face
aux reportages de ces journalistes, la propagande des médias proErdogan tourne à plein régime.
http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20160219.OBS4945/guerre-pkkturquie-les-reporters-ont-le-pistolet-sur-la-tempe.html
La Turquie face au piège d’une opération en Syrie
LE MONDE | 19.02.2016 à 10h47 | Par Marie Jégo (Istanbul,
correspondante)
La Turquie se réserve « le droit de prendre toute mesure contre le régime
syrien », a fait savoir le premier ministre, Ahmet Davutoglu, jeudi
18 février, au lendemain de l’attentat d’Ankara, qui a fait 28 morts et 81
blessés. La branche armée du Parti de l’union démocratique (PYD),
principal parti kurde syrien, allié aux séparatistes kurdes de Turquie du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie), a été
accusée par le gouvernement d’être responsable de l’attentat. Mais une
opération terrestre de l’armée turque en Syrie contre le le PYD paraît
pourtant peu probable.
La présence russe en Syrie est le principal obstacle à une telle opération.
Maîtresse du ciel dans le nord de la Syrie grâce au déploiement de ses
missiles antiaériens S-400, la Russie ne laissera pas de paix à l’aviation
turque qui a détruit l’un de ses bombardiers, le 24 novembre 2015. Les
militaires turcs savent bien qu’une intervention au sol sans couverture
aérienne serait une folie.
La capacité d’action de la Turquie est donc limitée. Tout ce qu’elle peut
faire, c’est bombarder à l’artillerie les positions des milices kurdes
syriennes du PYD depuis son sol. Elle le fait sans discontinuer depuis sept
jours, dans l’espoir d’empêcher leur progression vers Azaz, la première
ville après la frontière turque. Jeudi 18 février, les canons turcs ont de
nouveau pilonné les combattants kurdes, qui tirent parti de l’offensive
russo-syrienne dans la région d’Alep pour se rapprocher inexorablement
de la frontière. La prise d’Azaz est « une ligne rouge », a fait...
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/02/19/la-turquie-faceau-piege-d-une-operation-en-syrie_4868301_3210.html
Turquie Comme d’habitude, Davutoglu accuse les
Kurdes
Vendredi, 19 Février, 2016
L'Humanité
Un attentat à la voiture piégée a fait vingt-huit morts et soixante-cinq
blessés, jeudi à Ankara, la capitale turque.
Un attentat à la voiture piégée a fait vingt-huit morts et soixante-cinq
blessés, jeudi à Ankara, la capitale turque. « Cette attaque terroriste a été
commise par des éléments de l’organisation terroriste (Parti des
travailleurs du Kurdistan) en Turquie et un milicien des Unités de
protection du peuple (YPG) », s’est empressé de déclarer Ahmet
Davutoglu, premier ministre turc. Cette annonce advient au moment où
l’aviation turque bombarde les positions des YPG en Syrie. 2 000 «
rebelles » syriens ont été envoyés, à travers la frontière syro-turque à
Azaz dans la province d’Alep, pour contrer l’avancée des YPG. Par ailleurs,
en Irak, l’aviation turque a bombardé le secteur d’Haftanin, tuant
70 combattants du PKK, plastronnait hier Davutoglu. Le PYD a démenti
toute implication dans l’attentat. « Je peux vous garantir que pas une
seule balle n’a été tirée par les YPG contre la Turquie », a prévenu Ahmed
Muslim, coprésident du Parti de l’unité démocratique (PYD). G. D. S.
http://www.humanite.fr/turquie-comme-dhabitude-davutoglu-accuse-leskurdes-599744
"Erdogan veut se débarrasser de l'hypothèque
kurde"
Challenges.fr
Par Antoine Izambard
Publié le 16-02-2016 à 12h36Mis à jour à 18h51
INTERVIEW Pour le spécialiste Gérard Chaliand, qui vient de
passer un mois en Irak, l'armée turque qui bombarde les Kurdes
en Syrie, profite du "manque de leadership saisissant de Barack
Obama".
A quoi joue Ankara? Depuis samedi 13 février, l'artillerie turque bombarde
sans discontinuer les milices kurdes syriennes dans le nord du pays. La
Turquie affirme avoir agi en représailles à des tirs venus de Syrie. Les
Occidentaux ont condamné ces attaques, notamment la France et les
Etats-Unis, qui ont appelé à l’arrêt des frappes d'Ankara. Les Unités de
protection du peuple (YPG) qui forment la branche armée du Parti de
l’union démocratique (PYD), le groupe à majorité kurde qui domine
actuellement une partie du nord de la Syrie, constituent en effet le
premier allié sur le terrain de la coalition occidentale contre l'État
islamique (EI) en Syrie dont fait partie... la Turquie.
Le grand spécialiste des conflits irréguliers, Gérard Chaliand, qui vient de
passer un mois en Irak et a suivi à l'automne dernier les milices kurdes
syriennes sur le front, revient pour Challenges sur ces bombardements.
Pourquoi la Turquie bombarde-t-elle les positions des milices
kurdes syriennes, dans le nord du pays?
Erdogan veut se débarrasser coûte que coûte de l'hypothèque kurde. Il ne
veut surtout pas que le PYD qui est une émanation du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK) turc, ennemi juré d’Ankara, contrôle cette
zone de la Syrie très proche de la Turquie. Erdogan redoute la création
d’une zone de repli en Syrie pour les combattants kurdes de Turquie et a
dit qu’une progression des YPG au-delà de l’Euphrate représenterait une
"ligne rouge" à ne pas dépasser.
Qui sont ces combattants kurdes syriens?
J'ai pu les suivre sur le terrain et ils sont très efficaces, bien formés. Ce
sont les combattants du théâtre irako-syrien les plus aguerris. Ils sont
gonflés à bloc, prêts à mourir pour leurs idées. On a affaire à des séculiers
idéologisés. Ils ont réussi à reprendre la ville syrienne de Kobané à Daech
en janvier 2015 et progressent en Syrie depuis plus d'un an. Ils sont
environ 30.000. Leur chef est Saleh Muslim. Je l'ai rencontré, c'est
quelqu'un de mesuré.
Le vice-président américain Joe Biden a condamné les frappes
turques mais il a également demandé aux Kurdes de "ne pas
profiter de la confusion de la situation en s'emparant de nouveaux
territoires". Comment analysez-vous cette réaction assez mesurée
de Washington?
C'est la dernière année de Barack Obama au pouvoir. Il ne veut pas trop
s'impliquer dans ce conflit. La conséquence est un manque de leadership
saisissant des États-Unis. Il faut donc attendre début 2017 pour que les
Américains soient plus offensifs. La Turquie tire bien sûr profit de ce
contexte. Mais il faut aussi souligner que l'on n'a plus affaire à la Turquie
d'il y a dix ans. Les Turcs ont pris du poil de la bête, ils ont une bonne
armée, un sentiment de puissance assez fort. Ils veulent à tout prix avoir
la tête de Bachar el-Assad et empêcher qu'une "ceinture" kurde se mette
en place en Syrie. Les seuls qui peuvent se dresser face à eux sont les
Russes. Vladimir Poutine profite du vide laissé par Obama et a les clés du
conflit. On devrait encore assister à une montée des tensions entre les
deux pays (le 24 novembre deux chasseurs turcs ont détruit un avion
russe à la frontière turco-syrienne, Ndlr). Mais je pense qu'il est bien trop
tôt pour parler de guerre entre les deux pays comme j'ai pu l'entendre.
Quel regard portez-vous sur l'attitude de la France dans ce conflit?
Nous sommes dépassés. L'Europe est dépassée. Ce qui pourrait faire
changer les choses serait une intervention de troupes au sol. Les
Américains sont les seuls capables de le faire mais ils se sont usés en Irak
et en Afghanistan, psychologiquement ils sont paralysés. Ils ne veulent
plus de ces guerres. C’est la même chose pour les Anglais qui sont euxaussi sonnés par ces deux guerres et ne bougeront pas. Nos alliés
habituels sont donc hors-jeu. Quant à l’armée française, qui est présente
au Sahel, en Centrafrique ou en Irak, elle est très étirée et ne peut pas
faire plus. Tout cela explique la situation dans laquelle on se trouve en
Syrie. Cela permet ainsi à la Russie et la Turquie d'apparaître comme les
pays tiers les plus engagés dans ce conflit.
http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160216.CHA5128/pourquoila-turquie-veut-detruire-les-kurdes-en-syrie.html
Attentat d'Ankara : pourquoi tant de haine entre
Turcs et Kurdes ?
Métro
Mis à jour : 19-02-2016 10:25
ZOOM - La Turquie, qui accuse la guérilla kurde d'avoir perpétré l'attentat
d'Ankara mercredi, a bombardé dans la nuit de jeudi à vendredi des
secteurs kurdes en Syrie. L'explosion d'une voiture piégée qui a fait 28
morts, dans laquelle les Kurdes démentent toute implication, témoigne du
"conflit dans le conflit" qui oppose ces deux acteurs du dossier syrien. Une
rancoeur vieille de près d'un siècle. Explications.
Depuis son apparition en 2011, le conflit en Syrie n'a cessé de se
complexifier. Entre une liste d’acteurs s’allongeant au fil des mois et un
territoire de plus en plus morcelé, de vieux démons se sont réveillés :
entre la Russie et les Etats-Unis évidemment, mais aussi entre la Turquie
et les Kurdes. Pour preuve, l’attentat mercredi à Ankara, planifié - selon le
pouvoir - par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Kurdes de
Syrie.
Si les responsables kurdes ont rejeté les accusations dans la mort de 28
personnes, l’épisode illustre le récent emballement du conflit entre les
vieux ennemis : depuis samedi, l'artillerie turque bombarde ainsi tous les
jours les positions tenues par les Unités de protection du peuple (YPG), les
milices kurdes de Syrie. Elle l'a à nouveau fait dans la nuit de jeudi à
vendredi. De quoi faire resurgir le spectre d’un conflit vieux de trente ans,
lequel a provoqué la mort de 45.000 personnes. Un conflit qui, s’il a pris la
forme d’une lutte armée en 1984, trouve sa source en la chute de l’empire
ottoman après la Première guerre mondiale.
Le territoire kurde morcelé entre plusieurs pays
Le Traité de Sèvres, adopté en 1920, prévoyait en effet la création d’un
Etat kurde entre la province de Mossoul et l'est de l'Anatolie. C’est dans
cette zone que ce peuple musulman - essentiellement sunnite - est établi,
entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. L’espoir d’un Etat sera de courte
durée : en 1923, Mustafa Kemal, plus connu sous le nom d’"Atatürk", est
devenu l’homme fort de Turquie et le territoire kurde est morcelé entre la
Turquie, l'Iran, mais aussi la France (pour la Syrie) et la Grande-Bretagne
(pour l'Irak).
Malgré ce revers, les Kurdes aspirent toujours à la création de leur propre
Etat, suscitant les craintes des pays dans lesquels ils sont installés. Les
choses s’accélèrent en 1978 : Abdullah Ocalan fonde en Turquie le PKK,
parti de tendance marxiste-léniniste, pour défendre les intérêts des
Kurdes. Las, il engage la lutte armée en 1984 contre le pouvoir d’Ankara,
ce dernier répliquant par une féroce répression. Dix ans plus tard, l’armée
turque ira même jusqu’en Irak pour lutter contre l’armée du PKK,
contraignant à l’exil 2 à 3 millions d’individus.
La crainte d'un territoire autonome
En 1999, Ankara parvient à mettre la main sur Abdullah Ocalan. Son
leader emprisonné, la fin du PKK n’est plus qu’une question de temps,
estime la Turquie. Sauf que depuis sa cellule, le visage de la révolte kurde
dirige encore son mouvement : cessez le feu, campagne pour une
autonomie politique au sein de la Turquie et non un Etat indépendant... En
2012, le dialogue reprend enfin avec Recep Tayyip Erdogan, le Premier
ministre turc. Des pourparlers de paix se déroulent, aboutissant à un
cessez-le-feu.
Celui-ci tiendra jusqu’à ce que le conflit syrien s’embourbe : Le Parti de
l'union démocratique (PYD) et sa milice des Unités de protection du peuple
(YPG) ont profité ces derniers jours de l'offensive lancée par l'armée du
régime de Damas, soutenue par l'aviation russe, autour d'Alep pour
prendre le contrôle de plusieurs secteurs auparavant tenus par les rebelles
syriens. La Turquie redoute désormais que les Kurdes des YPG, qui
contrôlent déjà une grande partie du nord de la Syrie, n'étendent leur
influence à la quasi-totalité de sa zone frontalière et y déclarent
l'autonomie. Comme un retour à la case départ.
http://www.metronews.fr/info/attentat-d-ankara-mais-d-ou-vient-leconflit-entre-turcs-et-kurdes/mpbr!sVnxSEZLjNgQY/
L’attentat d’Ankara attise le grand jeu régional
Libération
Par Marc Semo et Ragip Duran, (à Istanbul) — 18 février 2016 à 20:11
Les rebelles kurdes sont accusés par la Turquie d’être derrière
l’attaque meurtrière de mercredi. Une nouvelle étape
dans l’escalade de la guerre en Syrie, sur fond de tensions turcorusses.
Le lieu du carnage, en plein centre d’Ankara, est lourdement symbolique.
C’est le cœur même du pouvoir turc où s’élèvent à quelques centaines de
mètres les uns des autres le bâtiment de l’Assemblée nationale, les
bureaux du Premier ministre, le siège de l’état-major et le quartier général
des forces armées. L’attentat kamikaze contre un convoi militaire qui a
fait 28 morts et plus de 60 blessés mercredi en fin d’après-midi va
accélérer encore la régionalisation du conflit syrien alors même que les
forces turques pilonnent à l’artillerie depuis une semaine les milices
kurdes de Syrie, au nord d’Alep. Il risque aussi de durcir le bras de fer
entre la Russie et la Turquie, pilier du flanc sud-est de l’Otan, qui sont
depuis plusieurs semaines au bord de l’affrontement.
Quels sont les faits ?
Mercredi, donc, un gros 4 × 4 s’est rangé à un feu rouge au milieu d’un
convoi de bus militaires, puis le conducteur a actionné le détonateur.
L’énorme explosion a été entendue dans toute la capitale turque.
Quelques heures plus tard, les autorités ont annoncé avoir identifié le
kamikaze grâce à ses empreintes digitales, enregistrées lors de son
passage à la frontière. Il s’agirait d’un réfugié syrien, Salih Necar, proche
selon Ankara des YPG (Unités de protection du peuple), branche armée du
PYD (Parti de l’union démocratique), le parti des Kurdes de Syrie
désormais hégémonique au Rojava, le Kurdistan syrien. Ce parti est en
outre organiquement lié au PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan)
qui mène depuis 1984 la lutte armée contre Ankara, un conflit qui a fait
40 000 morts et a été relancé l’été dernier après l’interruption de
négociations de paix.
«Cette attaque terroriste a été commise par des éléments de
l’organisation terroriste PKK en Turquie et un milicien des YPG», a lancé le
Premier ministre, Ahmet Davutoglu. Le chef du PYD, la principale
formation kurde en Syrie, Saleh Muslim, a démenti à l’AFP «toute
implication», clamant que «ces accusations sont clairement liées à la
tentative d’Ankara d’intervenir en Syrie». L’un des chefs du PKK, Cemil
Bayik, qui en incarne l’aile la plus radicale, a été plus ambiguë. «Nous ne
connaissons pas les auteurs de l’attentat, mais il peut s’agir d’une action
de représailles contre les opérations de l’armée turque. Les gens dont les
villages ont été brûlés et détruits ne garderont pas le silence», a-t-il
affirmé, évoquant notamment les ratissages de l’armée et les couvre-feux
imposés dans quelques villes du Sud-Est à majorité kurde et dans les
quartiers centraux de Diyarbakir pour écraser des insurrections urbaines
lancées par le PKK.
Comment vont réagir les autorités turques ?
Le Président, Recep Tayyip Erdogan, a annulé un voyage à Bakou
(Azerbaïdjan), son Premier ministre, celui prévu à Bruxelles. Le chef de
l’Etat turc a assuré dès mercredi que «la Turquie n’hésitera pas à recourir
à tout moment, à tout endroit et en toute occasion à son droit à la
légitime défense». Jeudi matin, l’aviation turque a mené plusieurs raids
sur les montagnes de Qandil, en Irak du nord, où sont installées les bases
du PKK. Mais, très probablement, les représailles n’en resteront pas là. La
Turquie, en tant que membre de l’Otan, bénéficie en cas d’agression, au
titre de l’article 5 du traité, de la solidarité des autres pays faisant partie
de l’Alliance, à commencer par celle des Américains.
Toute la question maintenant est de savoir si cette attaque est bel et bien
venue de Syrie. «Seul un service secret lié à un Etat a les moyens
d’organiser une opération aussi élaborée», estime ainsi Emre Uslu, ancien
policier et spécialiste des questions d’intelligence, pointant comme
possibles suspects la Russie, la Syrie et l’Iran. L’opposition de gauche, elle,
s’interroge. «Cet attentat a pour objectif d’encourager la Turquie à entrer
en guerre en Syrie», s’inquiète Hikmet Cetinkaya, chroniqueur du
quotidien Cumhuriyet («la république»). Beaucoup d’éditorialistes
soulignent aussi ces nouvelles et étranges lacunes des forces de sécurité.
La Jeep du kamikaze a été volée à Izmir, au bord de la mer Egée.
Comment donc un véhicule peut-il circuler 586 km sans être contrôlé
jusqu’au cœur de la capitale ? «Ce quartier est théoriquement l’endroit le
mieux protégé de la Turquie, avec des dizaines de caméras de surveillance
et des policiers et militaires en garde vingt-quatre heures sur vingtquatre», relève Metin Gurcan, ancien militaire. Ces incongruités
nourrissent toutes les théories du complot, comme après les précédents
attentats attribués à l’Etat islamique, dont celui du 10 octobre à Ankara,
qui fit 103 morts.
Pourquoi y a-t-il un durcissement des combats ?
Les rebelles kurdes du PKK intensifient leurs embuscades dans tout le
sud-est de la Turquie. Jeudi, ils ont attaqué un convoi de l’armée, faisant
au moins six morts. Ces opérations sont une réponse aux bombardements
de l’artillerie turque commencés ce week-end contre les YPG, les milices
du PYD qui attaquent à revers les forces des rébellions syriennes mises en
déroute au nord d’Alep par les bombardements russes et l’offensive de
l’armée loyaliste, aidée par des pasdaran iraniens et les miliciens du
Hezbollah libanais. La situation devient d’autant plus incandescente
qu’Ankara, de son côté, a laissé passer en Syrie, jeudi, 500 combattants
de la rébellion afin de renforcer les défenses de la petite ville d’Azzaz,
attaquée par les milices kurdes et bombardée par les Russes.
Autour d’Alep, se concentrent tous les enjeux du conflit syrien avec tous
ses protagonistes locaux, leurs parrains régionaux et les grandes
puissances qui les appuient. Aidés par l’Arabie Saoudite et la Turquie,
avec théoriquement le soutien des Occidentaux, les groupes de la
rébellion dite légitime, où se côtoient des formations démocratiques et des
mouvements salafistes non liés à Al-Qaeda, combattent à la fois le régime
syrien et l’Etat islamique (EI), mais sont la cible principale des
bombardements russes. Moscou, de son côté, appuie à fond Bachar alAssad mais aussi les forces kurdes syriennes, qui ont en plus le soutien
des Américains, y compris avec des livraisons d’armes et des forces
spéciales, contre l’EI. La Turquie considère l’extension du territoire
contrôlé par le PYD, tout au long des 800 kilomètres de frontière turcosyrienne, et notamment la jonction entre leur bastion d’Afrin et le reste du
Rojava, comme une ligne rouge.
Un affrontement entre la Russie et la Turquie est-il possible ?
Les relations entre les deux pays sont très tendues depuis la destruction
le 24 novembre par deux F-16 turcs d’un Sukhoï 24 russe qui bombardait
les forces anti-Assad et avait violé pendant dix-sept secondes l’espace
aérien turc. Une incursion qui faisait suite à beaucoup d’autres. L’un des
pilotes fut tué. Les rétorsions russes furent immédiates sur le plan
économique et commercial. Depuis, les choses se sont envenimées,
d’autant qu’Erdogan, comme son homologue russe, Vladimir Poutine,
quasi jumeaux dans leur autoritarisme mégalomane, en ont fait une
question de prestige personnel. La grande offensive russo-syrienne sur
Alep a encore accru le contentieux. «La Russie et la Turquie sont dans une
guerre froide qui peut déraper très vite en une guerre chaude», analyse
Kadri Gürsel, éditorialiste de politique étrangère. Ankara dénonce les
bombardements «barbares et lâches» des Russes et estime que les milices
kurdes sont les pions de Moscou, qui répond en accusant la Turquie de
«terrorisme» et de soutenir les jihadistes liés à Al-Qaeda. Ankara a
longtemps prêché pour la création avec ses alliés de l’Otan d’une «zone de
sécurité» au nord d’Alep, adossée à sa frontière comme havre pour les
réfugiés et la rébellion démocratique.
Le renforcement des défenses anti-aériennes syriennes et l’installation de
très performants missiles sol-air S-400 russes rendent ce projet désormais
impossible. «Dans ce bras de fer, en tout cas, la Turquie n’agira pas seule,
souligne l’universitaire Ahmet Insel. Elle s’activera pour mobiliser ses
alliés de l’Otan obligés à un minimum de solidarité active.» Surtout si se
confirme la piste kurde dans l’attentat d’Ankara.
Marc Semo , Ragip Duran (à Istanbul)
http://www.liberation.fr/planete/2016/02/18/l-attentat-d-ankara-attisele-grand-jeu-regional_1434381
Expliquez-nous ... le PKK
France Info
Expliquez-nous par Gérald Roux vendredi 19 février 2016
Alors que la Turquie accuse le PKK d’avoir perpétré l’attentat
d’Ankara mercredi soir, France Info vous explique qui se cache
derrière ces initiales.
Le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) est probablement
l'organisation kurde la plus connue dans le monde, car elle existe depuis
1978. Elle milite pour l'autonomie du Kurdistan en Turquie, mais elle est
classée comme organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et
l'Union européenne. Ses combats contre l'Etat turc ont fait des dizaines de
milliers de morts. Le PKK est aussi présent en Irak et en Syrie.
Les origines de l’organisation
Le PKK a été créé par Abdullah Öcalan en 1978. Il faut savoir qu'à cette
époque, l'identité des kurdes est tellement niée que le mot "kurde" est
tout simplement interdit en Turquie. Et pourtant, cette population se
compte en millions de personnes (15 millions aujourd'hui en Turquie).
En 1984, le PKK prend les armes pour obtenir l'indépendance du Kurdistan.
Une guérilla commence contre les autorités turques. Des actions
sanglantes qui feront environ 50.000 morts.
PKK qualifié de "terroriste"
Le PKK est considéré comme terroriste en Turquie en raison des attaques
contre les autorités. Les Etats-Unis et l'Europe ont classé l'organisation
dans cette catégorie pour les actions perpétrées par le PKK, notamment
en Allemagne avec assassinats et tentatives d'assassinats.
En 1999, le leader Abdullah Öcalan est arrêté hors du territoire turc, au
Kenya, par les services secrets turcs aidés des Américains et des
Israéliens. Depuis, il est en prison, sur une île au large de la Turquie.
Trèves et ruptures
Dabs le conflit avec la Turquie, il y a eu de multiples trêves, régulièrement
rompues. La dernière a volé en éclat pendant l'été 2015 et les combats
ont repris en Turquie dans le sud-est du pays peuplé par les kurdes.
Le PKK ne se bat plus pour l'indépendance, mais pour l'autonomie des
territoires kurdes en Turquie. Cela dit, le peuple kurde, il est aussi
implanté dans quatre autres pays, Syrie, Irak, Iran et Arménie. Cela
représente 30 à 35 millions de kurdes au total dans la région.
PKK contre Daech en Irak et Syrie
Logiquement, le PKK est aussi présent en Irak et en Syrie avec des partis
alliés. Ils combattent Daech dans le nord de la Syrie et dans le nord de
l'Irak, où la population kurde a un territoire autonome depuis la première
guerre du golfe en 1991.
Mais comme la Turquie redoute ces partis kurdes aux portes de son
territoire, juste derrière sa frontière, elle les bombarde régulièrement, que
ce soit en Irak ou en Syrie.
http://www.franceinfo.fr/emission/expliquez-nous/2015-2016/expliqueznous-2015-2016-du-19-02-2016-19-02-2016-05-40
UE/TURQUIE/SYRIE/RUSSIE
La Turquie bombarde les positions kurdes en Syrie
Ouest- France
Syrie - Publié le 19/02/2016 à 08:29
La Turquie bombardait intensément jeudi soir des zones
contrôlées par les Kurdes dans le nord de la province d'Alep, en
Syrie.
« La Turquie bombarde des zones kurdes au nord d'Alep, dans sa
plus forte attaque contre ces zones depuis qu'elle a commencé à
bombarder leurs positions il y a quelques jours », a indiqué l'ONG.
Les bombardements duraient depuis plus de cinq heures et se
poursuivaient, selon l'ONG.
Avancées de la coalition arabo-kurdeLe directeur de l'OSDH, Rami
Abdel Rahmane, a précisé à l'AFP que les bombardements visaient le
bastion kurde d'Afrin, et non plus seulement les zones contrôlées depuis
peu par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabokurde largement dominée par les Unités de protection du peuple kurde
(YPG).
Appuyées par les raids aériens russes, les FDS se sont emparées de
plusieurs localités qui étaient contrôlées par les rebelles dans le nord de la
province d'Alep, non loin de la frontière turque.
L'avancée des FDS alarme la Turquie qui les bombarde depuis samedi.
Ankara a frappé pour la première fois jeudi la ville d'Afrin, où deux civils
ont été tués et 28 autres blessés, selon M. Abdel Rahmane.
La province d'Alep est désormais partagée en plusieurs bandes depuis la
frontière turque : les rebelles sont au nord, talonnés par les kurdes plus au
sud, puis ensuite se trouvent les forces prorégime qui contrôlent la
majorité sud de la province, alors que le groupe jihadiste État islamique
(EI) contrôle des secteurs à l'est.
http://www.ouest-france.fr/monde/syrie/la-turquie-bombarde-lespositions-kurdes-en-syrie4045050?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
Russie - Turquie : une guerre par procuration en
Syrie
France 24
Texte par Amara MAKHOUL-YATIM
Dernière modification : 19/02/2016
Turcs et Russes s'opposent depuis longtemps sur la Syrie : Ankara
soutient les rebelles alors que Moscou s'est allié à Assad. Mais la
tension est encore montée d’un cran ces dernières semaines,
laissant craindre un affrontement direct. Décryptage.
Les relations sont notoirement glaciales entre la Turquie et la Russie.
Depuis le début du conflit en Syrie, les deux pays défendent des intérêts
contraires : le premier soutient des groupes rebelles qui combattent
l'armée d'Assad, elle même appuyée par le second.
L'entrée en action, fin septembre, des bombardiers russes et les tirs de
l'artillerie turque ces derniers jours sur des positions kurdes en Syrie n'ont
fait que renforcer la bombe à fragmentation géopolitique que constitue la
guerre en Syrie. Désormais, les groupes rebelles, notamment soutenus
par la Turquie, tentent de contenir l'avancée des troupes syriennes, qui
sont appuyées par les avions de chasse russes.
Pour l'heure, Moscou et Ankara ne se sont pas directement affrontés
autrement que dans les discours. Mais l'escalade verbale des derniers
jours suscite des inquiétudes concernant une éventuelle confrontation
directe, alors que les autorités turques envisagent la possibilité d'une
opération terrestre en Syrie aux côtés de leurs alliés, notamment
saoudiens.
Samim Akgonul, politologue et historien spécialiste de la Turquie à
l’université de Strasbourg, et Galia Ackerman, essayiste et spécialiste de
la Russie, analysent la situation.
France 24 : Comment qualifier ce qui se passe actuellement entre
la Russie et la Turquie en Syrie ? Un affrontement, une guerre
froide ?
Samim Akgonul : On peut dire qu’il y avait une guerre froide entre les
deux pays, mais la relation s'est encore détériorée depuis qu'Ankara a
abattu, le 24 novembre 2015, un avion russe à la frontière syro-turque.
Les Turcs et les Russes s’opposent en premier lieu car ils ont des intérêts
divergents en Syrie. La Turquie veut dominer la Syrie et empêcher
l’autonomie du Kurdistan dans le Nord, et c’est pour cela que le PYD
[principal parti kurde de Syrie] est son ennemi, alors même que les
combattants kurdes du PYD se battent contre Daech [autre appellation en
arabe de l’organisation de l’État islamique], et sont en cela les alliés
indirects des États-Unis et de la coalition. Quant à la Russie, elle est
l’alliée indéfectible d’Assad, car s’il chute, elle perdrait son influence dans
la région et surtout son seul accès à la Méditerranée (elle possède deux
bases militaires en Syrie).
Galia Ackerman : Le terme de guerre froide est trop connoté
historiquement et je ne préfère pas l’utiliser pour un autre conflit. À
l’heure actuelle, on peut dire qu’il y a une joute verbale, très violente. On
ignore si la situation peut dégénérer et se traduire en affrontement.
De quand date cette rivalité ?
Samim Akgonul : Une rivalité ancestrale oppose la Turquie et la Russie
sur la question de la domination de la Méditerranée orientale. Les années
2000 ont vu un réchauffement de leurs relations, mais le conflit syrien a
envenimé la situation.
Galia Ackerman : La rivalité est très ancienne et opposait déjà l’empire
russe à l’empire ottoman. À titre d’exemple, la Crimée, avant d’être sous
domination russe, était sous domination ottomane. Depuis le début du
conflit en Syrie, les Turcs et les Russes défendent des intérêts divergents.
Officiellement les Turcs ont abattu l’avion russe car il survollait leur espace
aérien. Mais surtout, la Turquie a voulu envoyer un message de soutien à
ses alliés Turkmènes, une ethnie qui vit le long de la frontière entre la
Syrie et la Turquie, que Moscou bombarde. Il s'agissait d'un avertissement
en direction des Russes : vous ne pouvez pas faire tout ce que vous
voulez dans cette région.
Y-a-t-il un risque d’affrontement direct ?
Samim Akgonul : À mon avis, il y aura un affrontement mais de manière
localisée, à l’intérieur de la Syrie. Surtout que la Turquie ne cache pas son
intention d'intervenir au sol dans le pays.
Galia Ackerman : Si la Turquie et l’Arabie saoudite se décident à envoyer
des militaires en Syrie, ils entreront presque en conflit direct avec la
Russie, puisqu’ils se battront contre des forces du régime de Bachar alAssad soutenues et armées par Moscou. La Russie pourra alors également
décider de bombarder des voix d’approvisionnement des soldats turcs.
Pour autant, il se peut que le conflit ne s’amplifie pas. Après avoir vu son
avion se faire abattre, la Russie a eu une rhétorique extrêmement
véhémente, mais elle n'a pris que des sanctions contre la Turquie.
Et puis, la Turquie étant membre de l’Otan, les autres membres de
l'alliance vont tenter de freiner les ardeurs turques. Une guerre entre un
membre de l’Otan et la Russie, ça peut aussi bien dégénérer en guerre
mondiale...
Première publication : 19/02/2016
http://www.france24.com/fr/20160218-syrie-russie-turquie-kurdesassad-turkmenes-moscou-ankara-poutineerdogan?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&dlvrit=66054
Les Kurdes avancent résolument vers l'autonomie
Tribune de Genève
SyrieLes populations au nord du pays, à la frontière turque,
envisagent la création d'un Etat décentralisé.
Longtemps méprisés par le régime, les Kurdes syriens sont près d'établir
une zone autonome à la frontière turque. Pour mener à bien leur projet,
ils s'entourent de Washington mais aussi de Moscou.
Au grand dam d'Ankara, leurs forces ont su tirer avantage de la déroute
des rebelles dans la province d'Alep face au régime de Bachar el-Assad.
Elles se sont emparées de localités situées à une vingtaine de kilomètres à
peine de la frontière turque.
Et, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les
Kurdes syriens détiennent les trois quarts des 800 km de frontière entre la
Syrie et la Turquie.
Etat décentralisé
Dès le début de la crise en 2011, les Kurdes syriens ont profité du retrait
de l'armée de leurs régions pour lancer leur aspiration autonomiste. Ils
ont établi une administration locale s'étendant du nord-ouest au nord-est
du pays.
Selon le géographe et expert de la Syrie Fabrice Balanche, les Kurdes, qui
ont progressé sur le terrain notamment face aux extrémistes du groupe
État islamique (EI), contrôlent désormais 14% du territoire syrien contre
9% en 2012. Cela représente 26'000 km2.
Leur rêve est de connecter les trois régions kurdes, Afrine et Kobané dans
la province d'Alep ainsi que Jaziré dans la province d'Hassaké, en vue
d'une autonomie à l'image de leurs frères irakiens. Les Kurdes désirent,
en effet, mettre en place un Etat décentralisé.
«Troisième voie»
Dans la bataille d'Alep entamée début février, les forces kurdes ont
d'abord brisé le siège d'Afrine imposé, depuis plus d'un an, par les rebelles
islamistes et le Front al-Nosra. Dans leur offensive, elles ont profité du
soutien des frappes aériennes russes.
Et pour relier Afrine et Kobané, les Kurdes se préparent à la prochaine
bataille contre l'EI, spécialement dans l'est de la province d'Alep. Mais
pour ce faire, ils ne s'alignent ni sur le régime ni avec les rebelles.
«Depuis le début, ils suivent ce qu'ils appellent la troisième voie. Ni avec
le régime, ni avec les rebelles, car aucun des deux ne reconnaît les droits
des Kurdes», explique M. Civiroglu.
Jeu du régime
Les rebelles ont, d'ailleurs, accusé les Unités de protection du peuple
kurde (YPG), principale milice kurde en Syrie, de faire le jeu du régime en
les chassant de villes, notamment Tall Rifaat lundi, et de la base aérienne
de Minnigh.
«Nous n'avons rien à avoir avec la bataille du régime», assure Salah Jamil,
un responsable du PYD, principal parti kurde en Syrie chapeautant les YPG.
«Nous avons combattu al-Nosra et d'autres factions qui suivent la
stratégie turque parce qu'ils ont assiégé nos régions et bombardé nos
villages», poursuit-il.
Pas à Genève
«La priorité du PYD est de profiter des gains territoriaux et de nouer des
alliances régionales et internationales pour devenir un acteur politique
incontestable dans la Syrie nouvelle», assure Maria Fantappie, experte des
Kurdes en Irak et en Syrie pour l'International Crisis Group.
Et s'il n'a pas été admis aux négociations de Genève entre le régime et
l'opposition, le PYD peut se targuer d'avoir reçu, fin janvier, l'envoyé
spécial américain pour la lutte contre l'EI Brett McGurk, et d'avoir ouvert
une représentation à Moscou.
Etats-Unis dans l'embarras
Alarmée par cette expansion, la Turquie, qui s'est investie dans le soutien
à la rébellion contre Bachar el-Assad pendant près de cinq ans, bombarde
depuis samedi les positions kurdes. De quoi embarrasser les États-Unis,
qui considèrent les Kurdes comme incontournables dans la lutte contre l'EI,
mais qui sont dans le même temps alliés avec Ankara, un membre de
l'Otan.
Pour la Russie, qui soutient le régime syrien, la question kurde est un
moyen pour agacer la Turquie. Le président russe Vladimir «Poutine était,
d'ailleurs, très clair avec Bachar el-Assad en échange de son intervention
militaire directe: un appui illimité aux Kurdes syriens pour créer leur État
autonome dans le nord du pays», affirme Fabrice Balanche. «Les Kurdes
seront ainsi les gardes-frontières de la Syrie», conclut-il. (ats/nxp)
(Créé: 16.02.2016, 12h17)
http://www.tdg.ch/monde/moyen-orient/kurdes-avancent-resolumentautonomie/story/27254607
ALLEMAGNE/GENOCIDE ARMENIEN
Une exposition sur le génocide arménien vandalisée
en Allemagne
NAM
Dans un communiqué publié mercredi, la Société germano-arménienne
(Deutsch-Armenische Gesellschaft) a annoncé que l’agression a été
commise le 20 Janvier.
Les affiches étaient exposées dans un collège de la ville de Aachen qui
accueillait l’exposition “1915-2015 : l’architecture arménienne et le
génocide“. L’exposition était organisée dans le cadre d’une série
d’expositions intitulée “Patrie“. La police a lancé une enquête sur l’incident.
Le président de la Société, Raffi kantian, a décrit la récente agression
comme exceptionnelle, en notant que l’exposition avait eu lieu avec
succès sans incidents dans différentes villes et villages à travers
l’Allemagne.
La Société germano-arménienne a affirmé que deux groupes basés à
Aachen avaient exprimé la même position que celle des autorités turques
et avaient blâmé la Société de partialité. “Mais le vandalisme par des
inconnus est totalement inacceptable ; c’est un mauvais service aux
objectifs de ces groupes “ affirme la déclaration.
vendredi 19 février 2016,
Stéphane ©armenews.com
http://armenews.com/article.php3?id_article=122303
ARMENIE/RUSSIE
Nouvelle grosse livraison d’armes russes à l’Arménie
NAM
Des systèmes dévastateurs de lancement roquettes multiples, des lanceflammes lourds et des missiles anti-chars ultra-modernes figurent parmi
les nouvelles armes que l’Arménie va bientôt acheter à la Russie grâce à
un prêt russe de 200 millions $, a-t-on appris jeudi.
Le gouvernement russe a affiché sur l’un de ses sites une copie de l’accord
de prêt qui a été signé par les deux parties à Erevan en juin de l’année
dernière. Les parlements arménien et russe l’ont ensuite ratifié.
Les responsables arméniens ont jusqu’à présent refusé de préciser quelles
armes russes allaient être achetées avec un prêt remboursable sur 13 ans
à un relativement faible taux d’intérêt. Ils ont seulement indiqué que
l’armée arménienne ne possédait pas la plupart d’entre elles dans son
arsenal actuel. L’accord rendu public comporte une longue liste d’articles
de défense qu’ Erevan sera en mesure d’acheter auprès de fabricants
russes d’ici la fin de 2017. Mais il n’en précise pas les quantités.
La plus lourde arme de cette liste est le système de fusée multiple Smerch
dotée d’une portée de tir de 90 kilomètres. L’une des armes les plus
destructrices en son genre dans le monde, il peut tirer 12 roquettes de
300 millimètres en moins d’une minute.
L’armée Arménie aurait acquis en 2011 six systèmes de AR1A fabriqués
en Chine qui ont de nombreuses similitudes technologiques avec Smerch.
Les deux lance-roquettes sont conçus pour attaquer des concentrations de
troupes, des centres de commandement et des cibles terrestres
importantes. La liste comprend également le très médiatisé système TOS1A : des lance-flammes lourds qui peuvent tirer jusqu’à 24 roquettes
incendiaires ou thermobariques en une seule salve. Les fusées sont
destinées à détruire sur un rayon de 6 kilomètres, les fortifications de la
défense, le personnel de l’ennemi, des véhicules blindés et des transports.
La Russie aurait vendu 18 lanceurs Smerch et autant de lance-flammes
TOS-1A en Azerbaïdjan conformément aux contrats de défense signés en
2009-2010.
Les transactions russo-azerbaïdjanaises sur les armes d’une valeur de plus
de 4 milliards de $ avaient soulevé de sérieuses préoccupations en
Arménie. Certains politiciens et commentateurs arméniens avaient accusé
Moscou de mettre en danger son principal allié régional. Le prêt pour les
armes russes pourrait avoir été destiné à apaiser les Arméniens. L’accord
a coïncidé avec les manifestations de rue à Erevan contre la hausse des
prix de l’électricité imputé à la Russie qui est propriétaire compagnie
nationale d’électricité de l’Arménie. Le mouvement « Erevan électrique » a
soulevé des craintes russes d’une nouvelle « révolution de couleur »
soutenue par l’Occident dans l’ancienne Union soviétique. Le financement
de nouvelles livraisons d’armes russes à Erevan a donc été interprété par
certains observateurs comme une tentative de renforcer le gouvernement
arménien.
Une annexe à l’accord russo-arménien de de 2014 a révélé jeudi dit que le
gouvernement arménien consacrera également le prêt de 200 millions de
$ à l’achat d’armes anti-chars de fabrication russe, de missiles sol-air tirés
à l’épaule, d’équipements de déminage et de communication, de transport
blindé de personnel et de camions militaires lourds. Les systèmes antichars comprennent des missiles 9M133 guidés qui sont en service dans
l’armée russe depuis la fin des années 1990. Des roquettes de 135
millimètres sont également censées détruire les chars dans un rayon de 4
kilomètres.
En vertu d’un autre accord russo-arménien signé en 2013, les
responsables militaires arméniens peuvent maintenant acheter des armes
flambant neuves à des prix russes locaux, lesquels sont bien en dessous
des niveaux du marché international. L’accord de prêt 2015 fait référence
à cet accord. L’alliance militaire avec la Russie a déjà permis à l’Arménie
de recevoir de nombreuses armes russes à des prix réduits ou même
gratuitement au cours des deux dernières décennies. Ce qui lui a permis
de compenser totalement ou partiellement l’accumulation militaire
massive de l’Azerbaïdjan alimenté par l’argent du pétrole. Ohanian a
remercié Moscou pour son « énorme » assistance militaire à l’occasion
d’une rencontre avec le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à
Moscou en décembre.
Une commission intergouvernementale russo-arménienne sur « la
coopération militaro-technique » bilatérale a probablement discuté des
livraisons d’armes nouvelles qui seront financées par l’emprunt russe lors
de sa réunion à Erevan le mois dernier. Peu de détails sur cette réunion de
quatre jours ont été rendus publics.
vendredi 19 février 2016,
Ara ©armenews.com
P.S Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free
Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC
200
http://armenews.com/article.php3?id_article=122363
ALLEMAGNE
Kamel Daoud : "Le verdict d'islamophobie sert
aujourd'hui d'inquisition"
Marianne
Mercredi 17 Février 2016 à 9:26
Louis Hausalter
Après les agressions du Nouvel An à Cologne, l'écrivain et journaliste
algérien n'avait pas hésité à pointer le tabou du sexe et du rapport à la
femme dans le monde arabo-musulman. Face aux procès en "clichés
orientalistes" et en "islamophobie", il déclare arrêter le journalisme et s'en
explique dans "Le Quotidien d'Oran".
Kamel Daoud renonce. "J'arrête le journalisme sous peu", écrit-il dans Le
Quotidien d'Oran, journal dans lequel il tient une chronique. Une décision
qui fait suite aux violentes critiques essuyées par l'écrivain algérien après
ses écrits sur les agressions sexuelles de Cologne la nuit du Nouvel An.
"Nous vivons désormais une époque de sommations. Si on n'est
pas d'un côté, on est de l'autre", déplore l'auteur de Meursault, contreenquête, accusé d'alimenter une "islamophobie" ambiante.
La polémique est née de deux textes publiés récemment par Kamel Daoud.
Dans une tribune publiée fin janvier dans le quotidien italien La Repubblica
et traduite dans Le Monde, intitulée "Cologne, lieu de fantasmes",
l'écrivain pointait comme ressort principal des agressions de
Cologne le tabou du rapport à la femme dans les sociétés arabes,
lié à la montée de l'islamisme. Une argumentation également
développée quelques jours plus tard dans un article publié par le New York
Times sur "la misère sexuelle du monde arabe".
Des textes qui lui ont valu une volée de bois vert. Un collectif
d'anthropologues, sociologues, journalistes et historiens l'a notamment
épinglé le 11 février dans Le Monde, en l'accusant de recycler "les clichés
orientalistes les plus éculés" et d'"alimenter les fantasmes islamophobes
d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser
tout angélisme".
"Que des universitaires pétitionnent contre moi aujourd'hui, pour ce texte,
je trouve cela immoral parce qu'ils ne vivent pas ma chair, ni ma terre et
que je trouve illégitime sinon scandaleux que certains me servent le
verdict d'islamophobie à partir de la sécurité et des conforts des capitales
de l'Occident et ses terrasses", rétorque aujourd'hui Kamel Daoud. "Le
tout servi en forme de procès stalinien et avec le préjugé du
spécialiste : je sermonne un indigène parce que je parle mieux des
intérêts des autres indigènes et post-décolonisés."
Et l'écrivain de dénoncer l'instrumentalisation de l'accusation
d'islamophobie : "Je pense que cela reste immoral de m'offrir en
pâture à la haine locale sous le verdict d'islamophobie qui sert
aujourd'hui aussi d'inquisition. Je pense que c'est honteux de
m'accuser de cela en restant bien loin de mon quotidien et celui des
miens." "Dénoncer la théocratie ambiante chez nous devient un argument
d'islamophobe ailleurs. Est-ce ma faute ? En partie. Mais c'est aussi la
faute de notre époque, son mal du siècle", ajoute-t-il.
En 2014, Kamel Daoud avait été visé par une fatwa lancée par un salafiste
algérien, qui appelait à son exécution pour "apostasie et hérésie" après
ses propos sur son rapport à l'islam. "Je persiste à le croire : si on ne
tranche pas dans le monde dit arabe la question de Dieu, on ne va pas
réhabiliter l'homme, on ne va pas avancer", avait déclaré l'écrivain sur le
plateau d'On n'est pas couché (ONPC) sur France 2. Aujourd'hui, le voilà
encore attaqué pour n'avoir pas hésité à faire entendre une vérité qui
dérange.
EDIT Jeudi 18 février, 8h30 : Kamel Daoud a donné mercredi une
interview au journal algérien Le Temps, dans laquelle il revient sur son
retrait annoncé du journalisme. Précisant ne pas craindre pour sa vie
malgré les menaces, il se dit “fatigué de tout ça” : “Cela fait 20 ans que je
subis ces pressions. Je suis arrivé au point où chaque fois que je reçois un
prix, j'ai peur”. “J'ai aussi envie de réfléchir à mes positions et prendre du
recul, développe-t-il. J'ai dit ce que je pense. Maintenant je vais le dire
autrement. J'ai envie d'écrire des romans. Ce n'est pas une démission. Ce
n'est pas une lâcheté. Ce n'est pas une abdication (...) Ce que je pense, je
le dis. Je n'ai pas à baisser les yeux. Moi je n'ai tué personne”.
http://www.marianne.net/kamel-daoud-verdict-islamophobie-sertaujourd-hui-inquisition-100240340.html
IRAK
13h15 le samedi. Elise Boghossian, médecin des
oubliés
Francetv info
Présenté parLaurent Delahousse
Mis à jour le 13/02/2016 | 18:00, publié le 06/02/2016 | 13:23
Nous la préparons pour vous chaque matin
Une fois par mois, le docteur en médecine chinoise Elise Boghossian quitte
sa famille et son cabinet d’acupuncture parisien pour aller soigner les
victimes de l'organisation Etat islamique réfugiées au Kurdistan irakien. En
dix-huit mois, l'association Shennong & Avicenne a mis en place deux
dispensaires mobiles pour se porter au secours de ces populations
oubliées.
Ces camions partent à la rencontre des réfugiés les plus difficiles d'accès
avec, à leur bord, Elise l’acupunctrice et les médecins qu’elle a formés sur
place : gynécologues, pédiatres, pharmaciens. Tous ces praticiens ont été
recrutés parmi les réfugiés.
Eviter un génocide culturel
Le magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé sur
France 2 a accompagné cette action humanitaire à Erbil, au nord de l’Irak,
dans le plus grand camp de réfugiés chrétiens du pays. L'ONG est partie à
la rencontre des yézidis qui se sont retranchés près des montagnes, loin
de tout.
Karine Comazzi, Guillaume Beaufils, Oktai Sengul et Nicolas Berthelot ont
rencontré les derniers témoins d'un Irak pluriethnique et
multiconfessionnel qui risque de ne plus être bientôt qu'un lointain
souvenir. C’est pour éviter un génocide culturel, selon les termes de
Laurent Fabius, qu’Elise Boghossian retourne chaque mois soigner ces
oubliés…
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-dusamedi-13-fevrier-2016_1302547.html
AGENDA TV ET RADIO
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et
parutions mars-juillet 2015
Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et
radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la
presse magazine, à propos du génocide arménien dont on
commémore le centenaire le 24 avril 2015.
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions août,
septembre 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=91060
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juillet 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=90396
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juin 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=89087
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489
Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars
2015http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487
URL :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Neuilly-sur-Seine : 72ème anniversaire de
l'exécution du Groupe Manouchian
Agenda - Neuilly-sur-Seine : 72ème anniversaire de l'exécution
du Groupe Manouchian - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association des
Anciens Combattants et Résistants arméniens (ANACRA) vous
convient le lundi 22 février 2016 à 18 heures à une cérémonie
officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la
France le 21 février 1944, en présence de SEM Viguen Tchitetchian,
ambassadeur d'Arménie en France et de Haïm Korsia, grand
Rabbin de France à la Synagogue de Neuilly-sur-Seine (12, rue
Ancelle, 92200 Neuilly-sur-Seine).
Publié le 18 février 2015
L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l' Association des
Anciens Combattants et Résistants arméniens (ANACRA) vous
convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des
Arméniens morts pour la France le 21 février 1944
Lundi 22 février 2016 à 18 heures
En présence de SEM Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie en
France
Et de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France
Synagogue de Neuilly-sur-Seine
12, rue Ancelle, 92200 Neuilly-sur-Seine
(métro : Les Sablons- Parking Indigo, Neuilly. 136, av.Charles de Gaulle°
Les prières seront célébrées en hébreu et en arménien. Un verre de
l'amitié clôturera la cérémonie.
AIA : RSVP avant 19 février 2016
(places limitées)
aumonerie.israé[email protected]
ANACRA : [email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93155
Agenda - Paris : Rencontre exceptionnelle avec Prof.
Fatma Müge Göçek
Agenda - Paris : Rencontre exceptionnelle avec Prof. Fatma Müge
Göçek - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Péniche Anako a
le plaisir de vous inviter à une rencontre exceptionnelle avec Prof.
Fatma Müge Göçek de l'Université de Michigan le mercredi 24
février 2016 à 20h30. Elle abordera le thème "L'histoire de la
violence en Turquie du 19e siècle à nos jours" (Adresse : Bassin de
la Villette, face au 61, quai de la Seine, 75019 Paris, Métro Riquet,
Stalingrad ou Jaurès). Présentation en langue turque avec
traduction simultanée en français.
Publié le 12 février 2016
Péniche Anako
mercredi 24 février, à 20 h 30
Rencontre exceptionnelle
avec Prof. Fatma Müge Göçek de l'Université de Michigan
L'histoire de la violence en Turquie
du 19e siècle à nos jours
présentation en langue turque
avec traduction simultanée en français
Prof. Göçek est Professeur de Sociologie et des Études féminines.
Ses recherches se concentrent sur l’analyse comparative de l’histoire, de
la politique et des études sur le genre.
Elle analyse l’impact des processus comme le développement, le
nationalisme, les mouvements religieux, et la violence collective sur les
minorités.
entrée libre - participation aux frais
Pour plus d'informations, visitez ici
Péniche Anako
Bassin de la Villette
face au 61, quai de la Seine
75019 Paris
Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93116
Agenda - Montreuil : Commémoration du 72e
anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian
Agenda - Montreuil : Commémoration du 72e anniversaire de
l'exécution du Groupe Manouchian - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org
Publié le 15 février 2016
Groupe Manouchian Commémoration
- Commémoration du 72e anniversaire de l'exécution du Groupe
Manouchian (Fusillé par les nazis le 21 février 1944 au Mont-Valérien) Samedi 20 février 2016 à 11h - Esplanade Missak Manouchian à
Montreuil - A l'invitation de Patrice Bessac, Maire de Montreuil, Florian
Vigneron, Adjoint au Maire délégué aux Anciens Combattants, aux Cultes
et à la Mémoire, de la municipalité de Montreuil, de l’Union Culturelle
Arménienne de Montreuil, de la Maison des Combattants et de la Mémoire
et ses associations.
Esplanade Missak Manouchian
angle des rues Pépin et M. Yourcenar
Métro ligne 9, Mairie de Montreuil
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93124
Agenda - Paris : "Haratch, Hommage à Arpik
Missakian"
Agenda - Paris : "Haratch, Hommage à Arpik Missakian" - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Arpi Totoyan, rédactrice en chef du
journal Haratch et Krikor Beledian, écrivain, donneront une
conférence sur l’engagement de Arpik Missakian à continuer
l’œuvre de son père le samedi 27 février à 15h00 au Centre
culturel arménien Saint Mesrob, 10 bis rue Thouin, 75005 Paris
(M° Monge ou Cardinal Lemoine ; RER B: Luxembourg). Ce journal,
fondé le 1er août 1925 par Chavarche Missakian et repris par sa
fille Arpik Missakian de 1957 jusqu’en 2009, a été le premier
quotidien en langue arménienne en Europe.
Publié le 11 février 2016
Armenoscope.com
samedi 27 février à 15h00
Association Sainte-Croix des Arméniens Catholiques de France
"Haratch, Hommage à Arpik Missakian".
Arpi Totoyan, rédactrice en chef du journal Haratch et
Krikor Beledian, écrivain, donneront une conférence sur
l’engagement de Arpik Missakian à continuer l’œuvre de son père.
Ce journal fondé le 1er août 1925 par Chavarche Missakian et repris par
sa fille Arpik Missakian de 1957 jusqu’en 2009 a été le premier quotidien
en langue arménienne en Europe.
Projection de photos: Krikor Beledian a postfacé le livre paru en 2015
"Face à l'innommable : Avril 1915" de Chavarche Missakian, traduit de
l’arménien par Arpik Missakian.
Entrée libre.
Cocktail.
Centre culturel arménien Saint Mesrob, 10 bis rue Thouin, 75005 Paris
(M° Monge ou Cardinal Lemoine ; RER B: Luxembourg)
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
Agenda - Lyon/Exposition-vente : La céramique de
Gumri
Agenda - Lyon/Exposition-vente : La céramique de Gumri Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association Muscari
présente La céramique de Gumri inspirée du savoir-faire des
potiers arméniens de Kütahya. L'exposition-vente sera ouverte au
public du 4 mars au 30 avril 2016 aux Galeries de la Tour (16 rue
du Bœuf - 69005 Lyon). Le vernissage aura lieu le jeudi 10 mars
2016 à 18h au Petit Théâtre du Musée Gadagne (1 place du PetitCollège - 69005 Lyon). Yolande Crowe donnera une conférence
intitulée “La céramique de Kütahya au XVIIIe siècle”.
Publié le 18 février
L’association Muscari présente La céramique de Gumri inspirée du savoirfaire des potiers arméniens de Kütahya.
Exposition-vente
du 4 mars au 30 avril 2016
Les Galeries de la Tour
16 rue du Bœuf - 69005 Lyon
Du mardi au samedi de 11h à 20h.
Le dimanche de 14h à 19h.
Entrée libre.
Vernissage
jeudi 10 mars 2016 - 18h
Petit Théâtre du Musée Gadagne
1 place du Petit-Collège - 69005 Lyon
Présentation de l’association Muscari.
Conférence de Yolande Crowe :
“La céramique de Kütahya au
XVIIIe siècle”.
Visite de l’exposition-vente
jeudi 10 mars 2016 - 20h
Les Galeries de la Tour
16 rue du Bœuf - 69005 Lyon
Présentation des pièces de céramique
de Gumri
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93154
Agenda - Université populaire du CM98 : Traites,
esclavages, révolutions, émancipations
Agenda - Université populaire du CM98 : Traites, esclavages,
révolutions, émancipations - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Association CM98 vous invite à participer, d'octobre 2015 à
février 2016, à l'une ou plusieurs des séances du module Histoire
de l'Université populaire du CM98, traites, esclavages, révolutions,
émancipations. L'objectif de ce module est de diffuser auprès de
tous les publics les connaissances les plus pointues et les plus
récentes concernant les différentes formes d'esclavage et de lutte
contre celles-ci au cours de l'histoire. Les cours sont assurés par
des enseignants-chercheurs de l'Université Paris 1-PanthéonSorbonne et coordonnés par l'Institut d'Histoire de la Révolution
Française (IHRF, CNRS, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne).
Publié le 9 octobre 2015
Programme du Module Histoire de l'Université populaire du CM98,
Traites, esclavages, révolutions, émancipations
Samedi 19 mars 2015 de 15h à 17h : « Esclavage et captivité en
Méditerranée à l'époque moderne », par Guillaume Calafat, maître de
conférences en
histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Lieu des cours : amphithéâtre Richelieu (Sorbonne), Université Paris 1
Panthéon–Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris. RER B, station
Luxembourg ou Saint-Michel, métro Cluny-La Sorbonne.
Public concerne : Tous publics.
Critères d'admission : Pas d’âge requis, pas de niveau d’étude exigé.
Pas d’inscription. Accès libre.
secré[email protected]
http://ihrf.univ-paris1.fr
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92038
Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan
sur "L'après-génocide" en mai 2016
Agenda - Appel à communication : Colloque à Erevan sur
"L'après-génocide" en mai 2016 - Collectif VAN www.collectifvan.org - Un appel à communication est lancé pour le
colloque "l'Après-génocide - trauma, transmission et réinventions :
la perspective du genre" qui se tiendra à Erevan les 21-22-23 mai
2016 à l'initiative de Women in War en partenariat avec l'Institut
d'archéologie et d'ethnographie de Erevan.
publié le 3 décembre 2015
Women In War
Appel à communication
L'après-génocide
Trauma transmission et réinventions : la perspective du genre
Colloque à Erevan, 21-22-23 mai 2016
organisé par Women in War, Association Loi 1901
en partenariat avec l'Institut d'archéologie et d'ethnographie à
Erevan
Ce colloque international rassemblera des chercheur.e.s multidisciplinaires
qui travaillent sur les conséquences et séquelles des génocides
Nous nous fonderons sur la définition formulée par la Convention pour la
prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies
adoptée le 9 décembre 1948.
Article II
Dans la présente Convention, le génocide s'entend de quelconque des
actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie,
un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
à Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du
groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence
devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.
Allant plus loin que les conférences précédentes sur cette thématique, cet
événement se concentre sur les effets et répercussions genrés tant
personnels que politiques de tout génocide, pour répertorier ce que
partagent les générations qui grandissent à l'ombre de traumas souvent
indicibles.
Féministes actives, historiens, sociologues, anthropologues, psychologues,
psychiatres, militants de la mémoire, juristes devront confronter leurs
expériences et leurs recherches : l'intersection de leurs travaux apportera
une dimension unique à ce colloque
Des génocides et des massacres à visée génocidaire formeront le point de
départ des réflexions. Nous prendrons en compte des propositions qui
recouvrent des aires géographiques et historiques différentes y compris,
mais non exclusivement le génocide arménien, la Shoah, le Cambodge, la
Bosnie ; le Rwanda, le Liberia, le Darfur, les Hereros en Namibie, les
massacres survenus à la suite de la colonisation du continent américain,
africain et australien.
Les sujet des propositions pourront recouvrir les thèmes suivants, d'autres
sont possibles, y compris une analyse genrée des massacres en cours ou
récents.
Le génocide à l'aune du genre et de la sexualité
- Réflexions féministes sur le(s) génocide(s)
- Réflexions queers sur le(s) génocide(s)
- Violences sexospécifiques au cœur des génocides
- La reconstitution d'une identité sociale genrée après un viol durant ou
après un génocide
- Les enfants du viol
- La honte, le rejet, la réinsertion et l'impossible réinsertion
L'après génocide
- La mémoire traumatique et la résilience dans la reconstruction d'une
identité sexuée
- Traumatisme transgénérationnel après le génocide, chez les
descendant.es des victimes
- Culpabilité trangénérationnelle des descendant.es des responsables de
crimes
Secrets de famille
- Grandir à l'ombrer d'un génocide : les formes multiples du non-dit
- La révélation des secrets de familles : quand une identité cachée est
dévoilée
- Quand meurent les derniers témoins : la construction de la mémoire
familiale
Les massacres "oubliés" et négligés,la dimension du genre : les tribus
autochtones dans le processus de colonisation d'Amérique du Nord et du
Sud, l'État Libre du Congo, l'Australie, l'Inquisition espagnole entre autres.
Écriture et réécriture du génocide et transmission les pratiques
culturelles à travers des pratiques genrées
- Langage, le souvenir des mots, berceuses, comptines
- L'aire domestique : façon de faire, cuisine, espace intérieur, pratiques
corporelles.
- Littérature féminine
- Les formes que prend la transmission d'une identité de victime
- Un génocide peut-il être considéré comme étant terminé ?
- Le rôle de la prise de conscience et l'éducation dans l'évitement de
génocides futurs, la place des femmes dans le récit historique.
Le génocide dans la réflexion politique et juridique
- La reconnaissance d'un génocide et le prix politique de l'autocensure et
du négationnisme
- Le génocide en droit international : les réparations des crimes commis
contre les femmes
- La dimension du genre dans les interventions humanitaires dans la
période post-génocide
- L'expérience de génocide comme revendication politique et nationale : la
place du genre dans les traditions instrumentalisées.
Langues et traduction simultanée : anglais, français, arménien
Envoyer les propositions avant le 30 décembre avec une bio
succincte
Prière de mettre votre nom dans le 'sujet' du mail
[email protected]
Une réponse sera envoyée avant le 1er février 2016
Ce colloque est organisé 'Women in War', une association Loi 1901,
fondée et dirigée par la sociologue Carol Mann, et destinée à la réflexion
sur tous les aspects du genre dans les conflits armés. L'association a été
fondée à Paris en 2008, par des universitaires féministes d'horizons
différents, unies par leur engagement contre les injustices faites aux
femmes dans toute guerre. Deux antennes existent, l'une à Sarajevo
(dirigée par Nermina Trbonja), l'autre à Beyrouth (Yeghia Tashjian).Nona
Shanazarian est la responsable à Erevan, assistée par Hasmik Grigorian
L'association rassemble et réunit des chercheur.es partout dans le monde
qui travaillent sur le genre et les questions de conflits armés tant
historiques qu'actuels, à travers des séminaires mensuels en ligne, des
projets de publication et des conférences annuelles dans les zones de
guerre.
De 2014 à 2018, l'association 'Women in War' organise chaque année de
grandes conférences internationales pour commémorer le rôle joué par les
femmes dans la Première Guerre mondiale. Chaque événement se déroule
dans un lieu emblématique, en partenariat avec une université locale
importante : Sarajevo (avec l'Université de Sarajevo), Beyrouth (avec la
LAU) et pour 2016, l'Institut d'archéologie et d'ethnographie d’Erevan.
www.womeninwar.org
Carol Mann Ph.D
Women In War
Think Tank for Gender and Armed Conflict
www.womeninwar.org
Facebook: Women in War
[email protected]
blog:cmann.net
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92660
Agenda - Aix-en-Provence/Exposition: Sur les traces
du génocide des Arméniens
Agenda - Aix-en-Provence/Exposition: Sur les traces du génocide
des Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le
cadre du centenaire du génocide des Arméniens, le Site-Mémorial
du Camp des Milles présente une exposition en hommage à
Ovsanna Kaloustian, décédée en 2014. Prolongeant son combat
contre l’oubli et la négation, l’exposition présente le travail de
Stéphane Dumont et Eric Sémerdjian qui se sont rendus sur les
lieux des massacres pour en capter la mémoire. L'exposition sera
proposée au public jusqu'au 30 avril 2016.
Exposition
Exposition - Événement : 2015- 1915 >> L'envers du chemin >>
Sur les traces du génocide des Arméniens
jusqu'au 30 avril 2016
À partir du jeu. 17 déc. 2015 - Site-Mémorial du Camp des Milles, Aix-enProvence - Dans le cadre du centenaire du génocide des Arméniens, le
Site-Mémorial du Camp des Milles présente une exposition en hommage à
Ovsanna Kaloustian, décédée en 2014. Prolongeant son combat contre
l’oubli et la négation, l’exposition présente le travail de Stéphane Dumont
et Eric Sémerdjian qui se sont rendus sur les lieux des massacres pour en
capter la mémoire.
Stéphane Dumont et Eric Sémerdjian ont parcouru "l’envers du chemin",
ils se sont confrontés aux lieux actuels des massacres d’autrefois, de
Diyarbakir à Van, de Bitlis à Mardin.
Pour le premier, il s’agissait de témoigner de la réalité des massacres avec
l’œil du photographe, mais aussi de fournir en quelque sorte la preuve de
la négation de cette mémoire par la banalité des lieux.
Pour le second, il s’agissait d’effectuer un travail d’anamnèse à partir des
notes prises en chemin ; un retour difficile et nécessaire sur son histoire
familiale en parcourant à rebours le chemin douloureux de la mémoire.
Le Site-Mémorial du Camp des Milles reçoit le soutien de la Fondation pour
la Mémoire de la Shoah.
Exposition - L’Envers du chemin. Sur les traces du génocide
arménien
Du jeudi 17 décembre 2015 au dimanche 10 avril 2016
Tous les jours de 10h à 18h
Site-Mémorial du Camp des Milles
40, chemin de la Badesse
13547 Aix-en-Provence
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92783
Agenda - Décines: Exposition “Le génocide des
Arméniens de l’Empire ottoman”
Agenda - “Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman”:
exposition du 13 janvier au 30 avril 2016 - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Centre National de la Mémoire
arménienne est fier d’accueillir ce qui fut sans doute l’une des
expositions les plus réussies produites à l’occasion de l’année du
Centenaire. Le Mémorial de la Shoah, investi depuis une dizaine
d’années dans la sensibilisation du public aux génocides du 20e
siècle a dédié une exposition et une série de manifestations au
génocide des Arméniens qui préfigure ceux qui se sont produits au
cours de ce siècle. Pour la première fois hors de Paris, où elle a été
prolongée eu égard à sa qualité, le public pourra découvrir ce
travail d’excellente facture, au CNMA, continuant ainsi une
collaboration initiée de longue date qui se concrétisa pour la
première fois en janvier 2015 avec l’accueil de l’exposition “les
génocides du 20e siècle”. Vernissage le 12 janvier en présence d’
Yves Ternon. (Adresse : 32 Rue du 24 Avril 1915, 69150 DécinesCharpieu, France).
CNMA
“Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman”, exposition du
13 janvier au 30 avril 2016
32 Rue du 24 Avril 1915, 69150 Décines-Charpieu, France
Le Centre National de la Mémoire arménienne est fier d’accueillir ce qui fut
sans doute l’une des expositions les plus réussies produites à l’occasion de
l’année du Centenaire. Le Mémorial de la Shoah, investi depuis une
dizaine d’années dans la sensibilisation du public aux génocides du 20e
siècle a dédié une exposition et une série de manifestations au génocide
des Arméniens qui préfigure ceux qui se sont produits au cours de ce
siècle.
Pour la première fois hors de Paris, où elle a été prolongée eu égard à sa
qualité, le public pourra découvrir ce travail d’excellente facture, au CNMA,
continuant ainsi une collaboration initiée de longue date qui se concrétisa
pour la première fois en janvier 2015 avec l’accueil de l’exposition “les
génocides du 20e siècle”.
D’avril 1915 à décembre 1916, environ 1 200 000 Arméniens, citoyens de
l’Empire ottoman, sont assassinés sur ordre du Comité Union et Progrès.
Ce génocide fut perpétré pour des raisons à la fois idéologiques et
politiques. La Guerre aidant, le projet de turcisation de l’espace anatolien,
d’homogénéisation ethnique de l’Asie Mineure, caressé par les chefs du
Comité Union et Progrès, se transforme en entreprise d’extermination
systématique des Arméniens, étendue à d’autres communautés de
Chrétiens d’Orient, dont les Syriaques.
Quels événements ont présidé à la destruction de cette population ?
L’exposition propose d’en comprendre les causes et la genèse, fait le récit
de son déroulement d’un point de vue tant historique que géographique,
et enfin aborde l’après-génocide, dont le déni dont il continue à faire
officiellement l’objet en Turquie.
Commissariat scientifique :
Claire Mouradian, directrice de recherche au CNRS,
Raymond Kévorkian, directeur émérite de recherche, Institut français de
géopolitique
et Yves Ternon, docteur en histoire à l’Université Paris 4.
Vernissage le 12 janvier en présence d’ YVES TERNON
19h00: Rencontre-signature du “Mémorial du génocide des
Arméniens”, livre de référence sur le sujet
19h30:Vernissage et présentation de l’exposition par YVES
TERNON
Entrée libre
Du 13 janvier au 30 avril, visites guidées de groupes possibles sur
réservation
32 Rue du 24 Avril 1915
69150 Décines-Charpieu
France
http://www.cnma.fr/wordpress/le-genocide-des-armeniens-de-lempireottoman-exposition-du-13-janvier-au-30-avril-2016/
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au
Mémorial de la Shoah
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la
Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la
journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la
Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés,
réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au
dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue
Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France).
Publié le 26 janvier 2016
Mémorial de la Shoah
APRÈS LA SHOAH
Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)
Du mercredi 27 janvier 2016
au dimanche 30 octobre 2016
APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la
Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de
soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale
semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la
destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux.
Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches,
retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer
à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent
cependant partout.
En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants
de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000
Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes
déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En
France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et
de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de
l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une
persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi
d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés
juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse,
culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs
ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.>
Entrée libre - niveau 1
Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi
jusqu'à 22h
Bientôt, le site de l'exposition
www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org
CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION
Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah :
projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en
ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du
Mémorial.
projection
jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30
Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger
http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991
Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les
plus petits à résister aux conflits
Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les plus petits à
résister aux conflits - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les
Éditions Cipango ont publié en novembre 2015 "La Goutte de miel",
un conte philosophique arménien du poète Hovhannès Toumanian,
adapté en vers et illustré par Séta Papazian.
La Goutte de miel met en scène une simple goutte de miel qui se trouve à
l’origine de conflits de plus en plus larges… « Pour une goutte de miel, une
de trop, Les hommes se montrèrent fort sots...» Cette métaphore de
l’absurdité de la guerre se conclut par un message de paix et fait prendre
conscience aux plus petits de la bêtise des conflits.
La précédente édition était parue aux Éditions Parenthèses en 1980 et
avait été récompensée en 1982 par une Médaille d’argent à l’Exposition
Internationale du Livre d’Art de Leipzig. Ce conte illustré avait également
rencontré un vif succès dans les établissements scolaires où il était étudié,
tant pour ses qualités littéraires et artistiques que pour le message plein
de sagesse qu'il véhiculait. 35 ans après, cette réédition réussie démontre
que les qualités de l'ouvrage sont plus que jamais d'actualité.
Le livre se termine par une biographie de Toumanian et le conte d’origine
en arménien.
Paru en novembre 2015, année du Centenaire du génocide arménien, cet
ouvrage comporte une forte charge symbolique pour une artiste engagée
qui envisage la transmission de son héritage culturel comme un acte de
résistance. En effet, l'auteur-illustratrice, Séta Papazian, milite depuis
toujours pour la défense des droits de l’homme et contre la négation des
génocides. Elle préside depuis 2004 l’association Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] – www.collectifvan.org
Presse :
"La qualité des illustrations, le message engagé véhiculé - essentiel en ces
temps politiques troubles - ainsi que la traduction réussie de la
versification font de cet album un petit bijou." (Nouvelles d'Arménie
Magazine - n°225 - janvier 2016).
"Précipitez-vous pour (re)découvrir ce conte philosophique, rédigé en vers,
illustré par l'auteure elle-même". (France-Arménie - n°426 - janvier
2016).
"Ce conte poétique et symbolique nous livre un beau message de paix, de
sagesse et d’espoir..." (Croqu'livre - Centre régional de ressources
en littérature jeunesse).
La goutte de miel
Textes et illustrations : Séta Papazian
d’après le conte arménien du poète Hovhannès Toumanian
Fiche technique :
Format 24 x 24 cm
32 pages
Couverture cartonnée
Prix 15 euros
ISBN : 979-10-95456-01-8
En librairie depuis le 17 novembre 2015
La Goutte de Miel est en vente chez votre libraire (Librairie Samuélian, 51,
rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris : téléphoner au 01 43 26 88 65 pour
s'assurer des heures d'ouverture, généralement l'après-midi).
Votre libraire peut commander La Goutte de miel auprès du distributeur
DAUDIN.
Le livre est également en vente sur de nombreux réseaux de vente en
ligne, tels ceux de Décitre, de la Fnac, d'Amazon :
http://www.decitre.fr/livres/la-goutte-de-miel-9791095456018.html
http://livre.fnac.com/a9189339/Seta-Papazian-La-goutte-de-miel
http://www.amazon.fr/La-goutte-miel-Seta-Papazian/dp/B015F8LZCI
Site des Éditions Cipango
www.editions-cipango.com
Bibliographie de Séta Papazian
En tant qu’illustratrice et auteure :
• L’Alphabet arménien
Ouvrage à colorier, accompagné de 38 proverbes arméniens
(Éditions La Noria, 1977 – Réédité aux Éditions Entente, 1989)
• La goutte de miel, d’après un conte de Hovhannès Toumanian
Ouvrage récompensé d’une Médaille d’Argent à la Foire Internationale du
Livre de Leipzig en 1982 (Éditions Parenthèses, 1980)
En tant qu’illustratrice :
• Grégoire, Collection « Un prénom, un saint »
(Éditions Fleurus, 1990)
• La Reine Anahide
(auteur Hugues Beaujard, d’après un conte de Ghazaros Aghayan,
Editions du Bonhomme Vert, 2007).
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92933
Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité
des crimes internationaux
Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité des crimes
internationaux - www.collectifvan.org - Les Editions Pedonne ont
le plaisir de présenter l’ouvrage de Philippe (Raffi) Kalfayan au 7e
salon du livre juridique qui se tient au Conseil Constitutionnel à
Paris, ce samedi 10 octobre de 10h à 18h.
Publié le 9 octobre 2015
Au salon du livre juridique au Conseil Constitutionnel
ce samedi 10 octobre
La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux
Avant propos de WilliAm Bourdon
Préface de Mathias Forteau
Les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sont-ils
imprescriptibles ? L’opinion commune le pense sans doute. Pourtant, ce
que certains pensent constituer une évidence n’est pas nécessairement
acquis dans le droit international contemporain.
La France n’a ratifié aucune des deux conventions, internationale et
régionale, prévoyant cette imprescriptibilité car elle refuse d’étendre celleci aux crimes de guerre. La France s’est ainsi forgée depuis plus de
cinquante ans une véritable « doctrine » nationale qui réserve cette règle
aux seuls crimes contre l’humanité.
Le présent ouvrage analyse de manière objective les fondements
substantiels de cette doctrine sur le terrain juridique, en mettant en
lumière les motifs politiques qui se cachent derrière elle. Il passe en
particulier les arguments de cette doctrine au crible des traités et
conventions en vigueur, de la pratique des États en la matière et de la
pratique des tribunaux en relation avec l’imprescriptibilité des crimes
internationaux.
Le Parlement français est appelé à l’automne 2015 à débattre une
nouvelle fois de la question : la règle de l’imprescriptibilité doit-elle
s’appliquer aux crimes de guerre en droit interne ? La présente
monographie fournit à cet égard de nombreux outils d’évaluation et
arguments pour se faire une opinion sur une question qui reste
pleinement d’actualité, en france comme dans d’autres pays.
Philippe Kalafyan est juriste internationaliste, chercheur au CRDH (Paris II
Panthéon-Assas), et ancien secrétaire général de la Fédération
Internationale des Droits de l’Homme (FIDH).
ISBN 978-2-233-00775-9 24 €
Editions Pedone
13 rue Soufflot
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92039
Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands
événements du Vaspourakan"
Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands événements du
Vaspourakan" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette
année symbolique du centenaire du génocide arménien, la Société
Bibliophilique Ani publie la première traduction en français du récit
de Hovhannès Ter Martirossian, dit A-Do, témoin privilégié de la
résistance arménienne à Van en 1915 et des massacres perpétrés
par le gouvernement turc dans cette province arménienne du
Vaspourakan. L'ouvrage bénéficie jusqu'au 30 octobre 2015 d'une
offre de souscription au tarif privilégié de 48€ au lieu de 62€.
Parution prévue en novembre 2015.
Publié le 2 octobre 2015
Parution
Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan
A-Do (Hovhannès Ter Martirossian)
Parution prévue en novembre 2015.
Présenté par
Jean-Pierre Kibarian
QUI EST A-DO ?
Né à Nor-Bayazid en Arménie russe en 1867, Hovhannès Ter
Martirossian, dit A-Do, est le troisième d’une fratrie de huit enfants. La
publication d’une brochure contre le gouvernement tsariste le mènera en
prison. Il publie son premier livre important en 1912 dans lequel il
présente un état des lieux des provinces habitées par les Arméniens
dans l'Arménie historique.
Amoureux de son peuple, il livre à travers son second
ouvrage Les événements importants du Vaspourakan en 1914-1915 un
témoignage de première main sur
le mécanisme génocidaire des Turcs à l’encontre des Arméniens. Père de
deux filles, il meurt en 1954 à Erevan.
Quand A-Do, se rend à Van en 1915, il sait que l’une des pages les plus
tragiques de l’Histoire est en train de s’écrire dans cette partie de l’Empire
ottoman. Observateur judicieux et perspicace, il devient le témoin oculaire
de la résistance héroïque menée par les Arméniens durant trois semaines
dans la ville assiégée de Van. De retour à Erevan, il décide de publier son
témoignage afin de décrire comment une poignée d’hommes et de
femmes se sont défendus corps et âme face à la barbarie turque et kurde,
avec pour devise : « Mieux vaut connaître dix jours de liberté avant la
mort que de mourir esclave. »
C’est en 1917 à Erevan que sera édité pour la première fois le livre Van
1915, les grands événements du Vaspourakan. Témoin privilégié, A-Do y
raconte comment 1 300 combattants arméniens insuffisamment armés,
encerclés à l’intérieur de la citadelle et dans l’Ayguestan, ont tenu tête,
jour et nuit, sous le feu incessant des canons, à 12 000 soldats turcs
entraînés et épaulés par plusieurs bataillons de miliciens, de Tcherkesses
et de Kurdes. À travers ses témoignages riches et détaillés, il explique
comment le docile raya arménien a fini par prendre les armes à Van et
dans d’autres localités du Vaspourakan afin de résister aux exactions
inouïes et impunies commises sur la population arménienne.
Dans ce récit, A-Do rapporte aussi, avec un rare esprit analytique, les
événements tragiques et génocidaires de 1915 qui se déroulent dans cette
région appelée Arménie occidentale et située à l’est de la Turquie actuelle.
À l’aide de tableaux statistiques précis, il démontre comment le
gouvernement turc profita de l’opportunité de la Première Guerre
mondiale pour perpétrer ces massacres dans la province arménienne du
Vaspourakan.
Écrit à l’origine en arménien, le livre d’A-Do est pour la première fois
intégralement traduit en français et édité par la Société Bibliophilique Ani
qui souhaitait, ainsi, donner au plus grand nombre accès à ce récit majeur.
Un ensemble de 8 cartes très détaillées appartenant au livre d’origine,
complète utilement la lecture et la compréhension de l’ouvrage. Une
nouvelle carte du vilayet de Van a été ajoutée à l’ensemble ainsi que 6
croquis annexes réalisés en 1926 par le commandant Larcher. Les
photographies de l'édition originale n'ayant pu être reproduites, du fait de
leur mauvaise qualité, celles-ci ont été avantageusement remplacées par
près d’une centaine de photographies de la même période émanant de
plusieurs fonds, résultat d’une recherche iconographique active.
En cette année symbolique du centième anniversaire du génocide, la
Société Bibliophilique Ani apporte ainsi, à sa manière, une contribution
supplémentaire à la compréhension de l’histoire du génocide des
Arméniens qui reste, encore à ce jour, nié par la Turquie.
Témoin privilégié des événements de 1915, A-Do raconte dans ce livre
comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et
âme face à l’armée turque secondée par les bouchers tchété et kurdes.
Les autorités turques, aveuglées par la haine de l’élément arménien, se
sont empressées de parler de traîtrise, oubliant les 120 000 Arméniens
mobilisés dans l’armée ottomane et presque tous liquidés par ce même
gouvernement. Ces événements seront aussi pour eux le prétexte idéal
pour commettre le premier génocide du XXe siècle. Ce récit, traduit pour
la première fois en français, est le tout premier témoignage dont la valeur
documentaire est telle qu’il a été repris par de nombreux auteurs
renommés.
----------------------Beau livre relié
- 400 pages,
- Format 210 mm x 270 mm
- Richement illustré de photographies d’époque
comprenant
- Une biographie de l’auteur
- Des notes explicatives
- Des annexes
- Un index
- 9 cartes reproduites et translittérées en français
dont 4 cartes en couleurs hors-texte dépliantes
Parution prévue en novembre 2015
au prix public de 62 €
Pour tout renseignement complémentaire,
merci de vous adresser à :
Société Bibliophilique Ani
163, rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 PARIS
[email protected]
Association loi de 1901 à but non lucratif
OFFRE SPÉCIALE DE SOUSCRIPTION
Valable jusqu’au 30 octobre 2015
au prix de 48 € au lieu de 62 €
Pour toute expédition, prévoir un supplément de 11€ par exemplaire
commandé pour frais d’emballage et d’envoi par Colissimo.
Télécharger le bon de souscription en pdf ci-dessous
TÉLÉCHARGER :
Bon de souscription http://www.collectifvan.org/pdf/08-49-30-2-1015.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=91835
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un
article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un
trop grand nombre d'occurrences.
Appel aux dons :
Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance !
Envoyez vos dons :
Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN"
A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France
Votre avantage fiscal :
Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de
vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de
vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que
34 €.
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Utilisez au mieux le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN
met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez
naviguer dans les rubriques !
Rubrique News
Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a
cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les
informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du
site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par
la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones
- est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et
sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et
Twitter.
Info Collectif VAN
Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN
sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1
Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des
lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions
réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de
presse.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1
Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique
Communiqués.
http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9
Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le
Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1
Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions
publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films,
expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la
rubrique Agenda.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1
Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
=============================================
----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
Téléchargement