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Side event COP22
Rôles des CES-IS dans l’accompagnement des actions des politiques publiques
en matière d’implémentation des NDCs à l’aune de la COP22?
Vendredi 11 novembre 2016
Marrakech- Maroc
Introduction :
L’Accord de Paris, conclu en décembre 2015, a consacré le mécanisme des engagements NDC des
Etats au cœur de sa mise en œuvre. Cet Accord constitue un tournant historique pour l’avenir de la
planète et vise à réduire l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous
de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle et de poursuivre l’action menée qui vise in fine une
réduction à 1,5°C. En outre, l’Accord prévoit plusieurs décisions et une feuille de route Pré-2020 pour
préparer son application.
L’analyse du contenu des contributions volontaires des Parties (NDC) fait ressortir plusieurs défis liés
à l’intégration des principes d’équité et de justice climatique notamment en matière de
compensation des effets des pertes et préjudices, de renforcement des mesures d’adaptation,
d’accès aux financements climat, de renforcement des capacités et de transfert technologique et des
mécanismes de transparence. Cette analyse montre également que les INDC sont d’avantage
focalisées sur les infrastructures que sur le citoyen. A cet effet, la mise en œuvre des NDC devrait
mettre le citoyen et la biodiversité au centre de ses objectifs et appuyer l’Agenda 2030 pour le
Développement Durable en intégrant leur impact sur le genre, la santé, l’éducation ou encore
l’emploi.
Par ailleurs, la comptabilisation des objectifs des INDC actuelles estime que l’augmentation de la
température moyenne sera aux alentours de 3°C à l’horizon 2030. Ainsi, les contributions actuelles
des Etats restent insuffisantes au regard des défis et des ambitions de la communauté internationale
en matière d’atténuation des effets du dérèglement climatique.
On peut constater alors que beaucoup d’efforts restent à faire afin, d’une part, inciter ceux qui n’ont
pas encore ratifié l’Accord de paris à le faire et rendre aussi les NDC actuelles plus ambitieuses et,
d’autre part, pour identifier d’autres initiatives de la part des entreprises, des collectivités
territoriales et de la société civile en vue d’atteindre l’objectif de limiter l’augmentation de la
température globale en dessous de 2°C.
A cet effet, l’Accord de Paris dans sa décision n° 134, s’est félicité des efforts déployés par toutes les
entités non parties et notamment dans le cadre du programme de l’Agenda d’action LPAA, qui est
devenu entre-temps Global Climate Action Agenda (GCAA), afin de faire face aux changements
climatiques, y compris ceux de la société civile, du secteur privé, des institutions financières, des
villes, des centres de recherche et des autres autorités infranationales; et a invité les entités non
parties à amplifier leurs efforts et à appuyer des mesures destinées à réduire les émissions et
renforcer la résilience et diminuer la vulnérabilité aux effets néfastes des changements climatiques,
et à faire état de ces efforts par le biais du portail des acteurs non étatiques pour l’action climatique.
Ainsi, s’il revient aux responsables politiques de mettre en place le cadre approprié, c’est l’ensemble
des composantes de la société civile qui sera chargée de sa mise en œuvre. Les décisions doivent par