Argolide Le dimanche 5 avril nous nous sommes rendus en Argolide, une région située au nord du Péloponnèse. En chemin nous nous sommes arrêtés au canal de Corinthe et voici ce que nous avons appris : Avant son édification, les Corinthiens avaient eu l’ingéniosité de mettre en place une voie terrestre constituée de troncs d’arbres roulés au sol sur lesquels l’on acheminait les navires. Cette pratique remonte au VII ème siècle av-JC et avait pour but de relier le golfe Saronique à celui de Corinthe. Ce fut Néron qui eut l’initiative de la construction du Canal en 67 après Jésus Christ. Selon la légende, il fit forger une pelle en OR afin d’inaugurer les travaux. Pour parvenir à l’accomplissement du projet, ce dernier employa 6000 prisonniers pour cette lourde tache. C’était des esclaves juifs envoyés par l’empereur Vespasien après la prise de Jérusalem. Mais, à la mort de Néron, son successeur arrêta l’avancée des travaux qui étaient selon lui beaucoup trop coûteux. Au fil du temps, de nombreux investisseurs interviennent mais l’élaboration du canal ne reste qu’un simple projet. Ce n’est qu’en 1882 que le chantier reprend vie grâce à l’intervention d’une compagnie Française qui disposait à l’époque d’un capital de 30 millions de francs or. Finalement le canal est achevé en Janvier 1894 et fut inauguré par la traversée d’un bateau long de 110 mètres. Après la visite rapide du Canal de Corinthe , nous atteignîmes le site antique d’Epidaure au Nord-est du Péloponnèse. Nous allons à présent vous parler de ce célèbre théâtre édifié au début du troisième siècle avant Jésus-Christ : Il accueillait les Asclépéia (concours musicaux et théâtraux) en l’honneur du dieu grec de la médecine « Asclépios ». Le Théâtre est constituée de 55 rangées de gradins et se développe en un hémicycle divisé en deux par un couloir appelé diazoma. Chaque gradin comporte un grand nombre de sièges ; Les premières rangées étaient autrefois réservées aux diplomates et notables de la cité. Ce théâtre dispose d’une acoustique naturelle exceptionnelle, c’est la meilleure au monde. Il fut conçu selon les calculs des philosophes pythagoriciens basés sur le nombre d’or. Notre guide Athéna s’était placée au centre de la scène, sur un emplacement circulaire où se trouvait « la thémélè »,autel de Dionysos. Ensuite, elle avait tapé doucement dans ses mains : l’écho a été entendu jusqu’au dernier gradin ! Jan William et Pescay Maxime.