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Flotteurs ARGO en Arctique : état des lieux et perspectives
L’océan arctique restera couvert de glace en hiver. Cette couverture de glace a
conduit au développement de systèmes autonomes et temps réel d’observation de
l’océan basés sur des profileurs glissant le long d’un câble suspendu à une bouée de
surface. Cette bouée de surface est posée sur la glace ou flotte à la surface de
l’océan en l’absence de glace. Le profileur qui monte et descend le long du câble
transmet ses observations à la bouée de surface soit par induction via le câble
(projets DAMOCLES, IAOOS) ou par acoustique (développé dans le projet européen
ACOBAR). Ces profileurs sont pour l’instant munis de capteurs physiques et ont été
déployés en océan profond (câble d’une longueur de 800 m). Ils observent la
structure de la colonne d’eau et les caracteristiqet surveillent des indices climatiques
important : contenu halin, contenu thermique, caractéristiques de la couche de
mélange, caractéristiques des différentes masses d’eau, profondeur de la
thermocline, profondeur de la halocline…
Les plateformes continentales couvrent la moitié de la surface de l’océan arctique. Le
développement de profileurs peu profonds destinés aux plateaux continentaux et
munis capteurs biogéochimiques est un objectif accessible et fondamental pour
l’étude de l’océan arctique. La communauté française a de nombreux atouts : elle a
développé les compétences (et collaborations extérieures) nécessaires pour mener
ces développements à bien. Il s’agit maintenant de fédérer les efforts autour des
personnes intéressées (développeurs de systèmes, de capteurs, utilisateurs..) en
synergie avec les projets existants déjà financés (IAOOS, NAOS, ICE,
SENSEOCEAN …).