EC-69/Doc. 4.3, VERSION APPROUVÉE, p. 2
PROJET DE DÉCISION
Projet de décision 4.3/1 (EC-69)
APPUI DE L’OMM À LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITÉS DU GIEC
LE CONSEIL EXÉCUTIF,
Rappelant:
1) Que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), à sa
quarante-quatrième session (Bangkok, Thaïlande, 17-20 octobre 2016) a approuvé les
grandes lignes du rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de
1,5 °C, qu’il doit publier en septembre 2018, et celles du rapport méthodologique qui
visera à préciser les Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de
gaz à effet de serre, dont la version finale est attendue au début de l’année 2019;
2) Que le GIEC, à sa quarante-cinquième session (Guadalajara, Mexique, 28–30 mars 2017),
a approuvé les grandes lignes du Rapport spécial sur les océans et la cryosphère dans le
contexte du changement climatique et de Changement climatique et terres émergées:
Rapport spécial du GIEC sur le changement climatique, la désertification, la dégradation
des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de
serre dans les écosystèmes terrestres, qui doivent tous deux être achevés en
septembre 2019;
3) Que la réunion visant à définir les grandes lignes du sixième Rapport d’évaluation (RE6)
s’est tenue à Addis-Abeba, Éthiopie, du 1er au 5 mai 2017;
Conscient de la nécessité impérieuse et constante de mobiliser des ressources pour les
travaux du GIEC de façon à assurer la réalisation des activités et des produits prévus pour le
cycle du sixième Rapport d’évaluation et remerciant le président et le secrétaire du GIEC des
efforts déployés pour encourager les Membres du GIEC à maintenir leur contribution et, si
possible, à accroître leur appui financier aux activités du Groupe;
Constatant:
1) Le rôle majeur que joue le GIEC en préparant et diffusant des évaluations de qualité sur
lesquelles peuvent être fondés les efforts déployés à l’échelle nationale et internationale
dans le domaine du changement climatique,
2) L’importance d’une coopération plus étroite entre le GIEC et les organisations dont il
relève, à savoir l’OMM et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE),
et les possibilités qui s’offrent au GIEC de participer, lorsqu’il y a lieu, aux programmes
et aux activités financées par l’OMM tels que le Système mondial d’observation du climat
(SMOC) et la Déclaration de l’OMM sur l’état du climat mondial, ainsi que les possibilités
de renvois aux conclusions du GIEC, le cas échéant,
3) Qu’il convient d’encourager les milieux scientifiques à combler les lacunes en matière
d’information et de recherche recensées au cours du dialogue structuré entre experts, y
compris en se penchant sur les scénarios qui limitent le réchauffement à l’horizon 2100
en dessous de 1,5 ºC par rapport aux niveaux préindustriels, et sur l’ensemble des
répercussions aux échelons régional et local associées à ces scénarios,