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Nous allons maintenant étudier la théorie en rapport avec la Dérive Atlantique Nord, théorie
qui porte à débats dans la communauté scientifique, et cela au travers d’une simulation dans
laquelle le courant engendré par ce phénomène s’est arrêté, comme le propose cette théorie,
et a mener à une crise d’ampleur planétaire.
Cette tragédie, a été provoquée basiquement par nous. En effet, c’est clairement l’action de
l’Homme, directe et indirecte qui à conduit au dérèglement de la dérive Atlantique Nord, plus
communément appelé, à tort d’ailleurs, le Gulf Stream. Le Gulf Stream est en effet un
courant à ampleur mondiale, mais la dérive Atlantique Nord dont nous parlons actuellement
n’est en vérité qu’une portion de ce courant. Mais cette portion n’en est pas moins capitale
pour le climat étrangement agréable pour ces latitudes. En effet, c’est par l’effet du Gulf
Stream qui par son action apporte les eaux chaudes des Caraïbes et la conduit jusqu’aux
côtes de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Cet apport de température engendre un climat
doux et tempéré qu’on peut qualifier « d’agréable », car l’Europe se situe pourtant a des
latitudes équivalentes à celles du Canada, sans toutefois avoir le même climat.
Mais cependant il n’en a pas toujours été ainsi : effectivement, ces régions ont déjà connu a
de nombreuses reprises des périodes qu’on nomme « glaciation ». Pour n’en citer qu’une
seule, on peut citer la glaciation de Würm, qui s’est déroulée dans les Alpes entre -115 000 à
-15 000 dans la région des Alpes. Durant cette période, des glaciers ont envahit une partie
de l’Europe avec par endroits des températures de 10 à 12 °C inférieures a la température
actuelle. Cependant il n’y a pas de lien direct avec le Gulf Stream, car la Glaciation de Würm,

nom d’un ancien tributaire du Danube, a en effet été causé par l’axe orbital de la planète par
rapport au Soleil. Ce dont nous allons parler aujourd’hui est en effet un autre type de
glaciation qui n’a rien à voir avec l’astronomie ou les astres mais avec les conséquences de
l’action de l’Homme sur l’environnement.
En effet, c’est la que ca devient problématique. Car n’ayant pas d’exemples sur lesquels se
baser, nous avons eu beaucoup de soucis pour comprendre le phénomène et donc agir en
conséquence, d’ailleurs, aujourd’hui de nombreux détails nous manquent pour comprendre
pleinement ce qu’il s’est passé. Reste que notre certitude majeure est que le principal
responsable est le réchauffement climatique des 150 dernières années et donc de l’Homme.
-Pour comprendre tout cela, il faut avant expliquer le fonctionnement de la Dérive Atlantique
Nord. Le Gulf Stream en lui-même recouvre l’ensemble de la planète, mais la portion qui
nous intéresse ne couvre que, comme son nom l’indique, l’Atlantique Nord. L’existence de ce
courant est connue depuis 1519 mais le mythe selon lequel ce serait Benjamin Franklin qui
l’aurait découvert en 1770 persiste. Le principe de ce courant est donc d’entrainer de l’eau
des Antilles vers le Nord en longeant les cotes des Etats-Unis pour ensuite bifurquer vers
l’Europe et se décomposer en plusieurs branches dont par exemple le courant Norvégien ou
le courant d’Irminger. Son mécanisme s’explique par la différence de température et de
salinité entre les eaux arctiques qui sont froides et plus salées et les eaux atlantiques qui
sont quant à elle chaudes et moins salées. Les premières étant plus dense que les secondes,
celles si plonge sous les eaux atlantiques ce qui attire les eaux atlantiques vers l’Arctique et
qui crée un mouvement perpétuel sous la forme d’une boucle : les eaux chaudes sont
entrainées vers le Nord et perdent de leur chaleur au fur et à mesure de leur progression,
puis une fois refroidies, celles-ci plongent sous les eaux en provenance du Sud pour revenir
vers le Sud. C’est la chaleur transportée avec les eaux atlantiques qui rend le climat
européen et Nord-Américain tempéré.

Pour simplifier, je vous dirais que c’est le réchauffement climatique qui est responsable de
cette glaciation. En effet, avec l’augmentation globale de la température sur la planète, celle-
ci a aussi augmentée dans le cercle polaire rendant les eaux arctiques moins froides donc
moins denses. De plus, ce phénomène est amplifié par la fonte des glaces ce qui a pour
effet de réduire la salinité de ces eaux et donc également la densité. Et cela n’est pas sans
conséquence puisque le courant base son mécanisme sur la densité élevée des eaux
arctiques. Celle-ci se retrouvant fortement diminuée, la force de la dérive Atlantique Nord se
retrouve conséquemment affaiblie, les températures se sont progressivement refroidies entre
2018 et 2028, à tel point que courant Juin 2028, le courant s’est tout simplement stoppé.
L’apparition de tempêtes de neiges et de verglas en plein été a provoqué la panique
générale, les nations qui jusqu’alors dominait l’ordre mondiale se sont retrouvée du jour au
lendemain dans l’anarchie la plus complète. Tous tentaient de s’enfuir vers le Sud, en
Afrique ou en Amérique du Sud. La frontière entre les Etats Unis et le Mexique, jusqu’alors
transgressé par des immigrants mexicains, se retrouva pris d’assaut par des milliers de

citoyens américains fuyant leur pays pour échapper au froid et à la glace. Quelle ironie me
diriez-vous. Des pays qui auparavant accueillaient les touristes étrangers a bras ouverts se
retrouvaient à fermer leurs frontières devant l’afflut considérable de réfugiés Européens et
Américains. Les populations confinées dans des régions gelées, où nulles plantes ne
subsistaient, se retrouva condamnées a mourir d’une mort longue et certaine. Certains
survécurent, sous terre accompagnés de tonnes de boites de conserve, mais en à peine une
décennie, 1 milliards 200 millions de personnes moururent de froid, de faim, de soif. Mais
depuis 2 ans, les températures commencent à remonter et la situation commence à se
stabiliser.
En réalité, cette glaciation a une fonction de remède en quelque sorte. Puisque ce
phénomène a été provoqué par l’augmentation de la température, principalement dans le
Cercle Arctique, ce qui a causé l’arrêt de la Dérive Atlantique Nord, il suffit pour relancer ce
dernier refroidir les eaux arctiques ce qui rendra à nouveau assez denses pour que le
mécanisme se remette en place. Et c’est la qu’intervient la glaciation, un sorte de reset qui
va densifier les eaux concernées et ainsi rétablir la situation initiale. C’est en se relançant
que les températures ont commencées à augmenter de nouveau. Actuellement on considère
que le courant fonctionne à 25% de sa capacité originale et qu’il fonctionnera à plein régime
d’ici une douzaine d’années si les choses restent dans l’état actuel.