Les axes identifiés en 2009 demeurent prioritaires qu’il s’agisse de la
sécurité alimentaire ou énergétique, de la mobilité humaine ou du partage
de la connaissance. Ces priorités stratégiques devraient tenir compte des
travaux internationaux en cours sur les tendances globales 2030 de
manière à associer plus d’acteurs atlantiques à leur identification et à leur
appropriation collective.
A cet égard, il apparait que les dynamiques portées par les clusters
maritimes sont porteuses d’innovation et de créativité dans l’Espace
Atlantique, ouvrant la voie à une approche « De la Mer vers la Terre »
plutôt que de la terre vers la mer.
2. Nous déclarons qu’une Communauté Atlantique serait le cadre idéal pour une
gouvernance nouvelle qui associe les acteurs non-gouvernementaux
notamment l’entreprise, la société civile, en particulier les associations des
femmes et des jeunes, à la formulation et à la mise en œuvre de politiques
concertées dans les axes prioritaires proposés. Ces politiques doivent être
conçues dans le contexte d’une approche qui remet l’Homme au centre des
préoccupations communes et qui revisite les paradigmes du développement.
3. Cette gouvernance collective nouvelle ne doit aucunement se fonder sur de
nouvelles institutions qui viendraient renforcer les bureaucraties
multilatérales, mais :
recourir à des méthodes de collaboration et de partenariat en
densifiant la surveillance mutuelle des politiques ainsi que la
planification et l’évaluation stratégiques.
renforcer le contrôle démocratique des politiques communes à travers
l’implication des Parlements et une plus grande participation des
collectivités territoriales. Dans ce cadre, le respect de la diversité
culturelle renforce les liens de proximité et le sentiment
d’appartenance à une Communauté Atlantique.
Pour donner à cette gouvernance un contenu plus concret, nous proposons :
i. L’implication des Banques Centrales de l’Espace Atlantique
réunies à l’occasion des assemblées du FMI et de la Banque