-ça c’est Aujourd’hui :
la richesse ne se crée pas sur les salaires mais contre les salaires
1- par rentabilité maximum recherchée par
*la réduction et la compression des effectifs
*la robotisation, la mécanisation
*la compression des salaires – absence d’augmentations- CDD
*compétition dans une économie mondialisée
2 --par les délocalisations qui se traduisent par
* création de chômage en France avec donc un coût pour la solidarité nationale
*par une augmentation de leur Bénéfice Brut d’exploitation quand elles reviennent
vendre en France puisque n’ont plus de masse salariale et donc corrélativement ne payent pas de
cotisations sociales
3- par l’existence d’entreprises à faible taux de main d’œuvre – exemple Start up – et à taux de
rentabilité très élevé
4- par la financiarisation de l’économie qui n’est pas de l’économie réelle mais crée des richesses
qui échappent en très grande partie aux prélèvements.
FINANCEMENT ASSURANCE MALADIE, RETRAITE, POLITIQUE FAMILIALE
AIDER A REDUIRE LE CHOMAGE
--Ce qui plombe le monde du travail c’est le chômage. Il n’est donc pas imbécile de prendre en compte
les conséquences économiques qu’ont les effets des choix du prélèvement obligatoire sur les
entreprises.
- La masse salariale ne doit plus être l’élément principal de base des prélèvements obligatoires
QUAND TAXER LA CREATION DE LA RICHESSE ?
-- C’est pourquoi la taxation du Bénéfice Brut d’Exploitation (valeur ajoutée dans le langage patronal) est
un outil incontournable pour le financement y compris du régime des retraites si l’on veut sauver la
répartition pour les salariés du privé. En fait on taxe le capital au moment où il se crée et c’est de la
redistribution de richesse produite. Cette taxation a des effets en diminuant la distribution des
dividendes et donc la financiarisation de l’économie
- Ce financement complémentaire pour les retraites ne sert qu’à abonder la somme à répartir (à
remplir les caisses) et ne remet pas en cause le principe de retraite liée à l’activité, cela permettrait
d’éviter le gel des retraites, de nouveaux allongements de durée de cotisations et des reculs
supplémentaires de l’âge de départ à la retraite.
Quant aux allocations familiales si elles sont indispensables et ont besoin d’ être repensées, elles ne
compenseront jamais le drame que peuvent vivre toutes les familles qui se trouvent confrontées au
chômage. La politique familiale trouve aussi ses justifications dans des besoins purement
économiques : consommation, besoin de main d’œuvre , « grandeur du pays » les entreprises doivent
participer au financement.
Christian STEENHOUDT