LE TABAC
15ème 16ème siècle ; démocratisation après 14-18 et femme 39-45
Pourquoi fume-t-on ? Groupe social, appartenance, s’identifier aux adultes,
oppositions aux parents, en cas de stress…
Les consommateurs de tabac : jeunes (16-24 ans) = H ou F
Elle diminue chez les H tandis qu’elle augmente chez les F depuis 1980.
Le Tabagisme : Ensembles des lésions due aux différents composés chimiques
du tabac (manifestation différente selon les individus).
* Fumée très toxique
* Aspiration de l’air active la combustion
* Chaque bouffée = gaz de particules jusqu’aux bronchioles terminales.
La NICOTINE : Augmente le rythme cardiaque, la PA, diminue l’appétit (inhibe
les sucs gastriques qui stimulent l’appétit), vieillissement avant l’âge, Poison pour SN (en 7s),
Relaxante, Tranquillisante, Stimulante, Euphorisante, et augmentation de la
vigilance, Peau terne et déshydratée…
Le CO : Très toxique, absorption au niveau pulmonaire qui se fixe sur Hb.
Augmentation de la fréquence cardiaque au repos, pouvoir Athérogène (plaques
graisseuses sur les vaisseaux), Artérites des membres inférieurs, accidents
vasculaires, Infarctus du myocarde.
Les GOUDRONS : Action cancérigènes redoutables (Arbre bronchique,
Poumons (qui métastase très rapidement au cerveau), lèvres, ORL, VAS, Œsophage).
Les irritants bronchiques : ACROLEINE (Agresse l’arbre bronchique),
stimulent le fonctionnement des cellules à mucus et augmente les sécrétions,
Paralyse les cils vibratiles de l’escalator = Lit favorable à l’infection lors d’un
contact avec un germe.
BPCO : BRONCHO PNEUMOPATHIES CHRONIQUES OBSTRUCTIVES
= Bronchites chroniques infectieuses.
Les réactions physiques : Chaleur ; La chaleur modifie les défenses
immunitaires de la muqueuse bronchique (diminution des macrophages)
* Tabac : Maladies card-vasc, maladies infectieuses, cancers, maladies
respiratoires (BPCO).
* 1 fumeur / 2 meurt directement ou indirectement du tabac, soit 1/10 au total.
Le risque de décès du cancer du poumon est 14 * plus élevé.
Le risque est proportionnel au nombre d’années, de cigarettes, de l’âge à
laquelle on a commencé et de la manière de fumer.
* Le tabagisme passif : Infection ORL, Asthme = enfants
Risques de maladies card-vasc et de cancers du poumon 25% plus élevé.
* ISCHEMIE : Partie non vascularisée donnant lieu à une nécrose.
* La consommation se calcule en paquets années
ex : fume depuis 15 ans jusqu’à 75 ans : 75 15 = 60 * (nbre de paquets / j = 1)
= 60 paquets années.
Le sevrage tabagique : Priver qqn de sa drogue au cours d’une cure de
désintoxication.
Symptômes : Humeur, Dépression, Irritabilité, Excès de colère, Difficultés de
concentration, Agitation, Augmentation de l’appétit, prise de poids.
Méthodes : Timbres, Gum, Acuponcture, Homéopathie.
TABAC ET MALADIES RESPIRATOIRES
I - EPIDEMIOLOGIE DU TABAC
Le tabagisme est considéré comme une épidémie.
Épidémie récente de grande ampleur.
On a pensé pendant longtemps qu'il avait des vertus médicinales.
Ce n'est qu'après la dernière guerre que l'on a découvert ses effets pathologiques.
1990 : 60 000 décès imputés au tabac toutes maladies confondues.
11,5% du total des décès.
50% de ces décès surviendront avant 65 ans.
Un fumeur sur deux meurt prématurément du fait de l'usage du tabac.
En 2025, on a estimé que 165 000 décès par an seront imputables au tabac.
Sur les 60 000 actuels :
21% des décès chez l'homme
2% des décès chez la femme
Mais les femmes tendent à se rapprocher.
Essentiellement maladies cardio-vasculaires et cancers.
En 1990 : 21 600 décès par cancer broncho-pulmonaire, dont 85% liés au tabac.
L'incidence du cancer chez l'homme est stable depuis 1980.
Par contre, il est en augmentation chez la femme.
On pense que les deux courbes se rejoindront en 2020.
Les cancers pulmonaires chez la femme rejoindront à cet horizon les cancers du sein.
2,5 millions de bronchiteux chroniques en France, dont la cause essentielle est le tabagisme.
14 000 décès par bronchite chronique évoluée (BPCO : bronchopathie chronique obstructive)
en 1990.
50 000 sont au stade d'insuffisance respiratoire grave : appareillés sous oxygénothérapie.
2 millions de décès par an dans les pays développés sur 12 millions de décès au total dans ces
pays (1/6).
1 million dans les pays sous-développés.
II - LA CONSOMMATION DE TABAC
Les ventes de tabac étaient stables en France jusque en 1992.
Depuis 1992, baisse :
10% pour la cigarette
Presque autant pour le tabac à pipe et le cigare
1/3 des français adultes est fumeur.
40% des hommes
27% des femmes
La prévalence est en diminution légère chez l'homme.
Elle est en augmentation chez les femmes.
Les deux courbes se rejoindront sans doute vers l'an 2000.
Chez les jeunes :
12/18 ans : 26% fument
16 ans : 50%
18 ans : 59%
Les jeunes filles ont tendance à s'arrêter (contraceptifs, grossesse).
Les garçons ont tendance à continuer.
En 1950, premières études, aux USA, sur les méfaits du tabac.
La consommation a commencé à diminuer aux USA et en GB depuis 1975.
Diminution parallèle du cancer broncho-pulmonaire.
Les marchands de tabac déplacent actuellement leur cible vers les femmes, les jeunes et le
Tiers-Monde.
Le tabac produit un aérosol qui contient environ 4000 composants.
Aérosol : suspension de fines particules d'un solide ou d'un liquide dans un gaz.
Essentiellement défini par le diamètre aérodynamique des particules qu'il contient.
Dans l'aérosol tabagique : particules < 1 , ce qui permet aux particules de pénétrer très
profondément dans le poumon.
a) La nicotine
C'est elle qui est présentée comme principal responsable de la dépendance pharmacologique
au tabac.
Il existe des récepteurs à la nicotine au niveau cérébral, dans des centres impliqués dans le
plaisir.
Pas de toxicité au sens strict sur le plan respiratoire.
Conséquences au niveau :
Cardio-vasculaire :
Augmentation de la tension artérielle
Tachycardie
Vasoconstriction périphérique
Pulmonaire
La nicotine agit très vite (7 secondes pour arriver aux récepteurs cérébraux).
Demi-vie très rapide qui fait qu'on ne peut pas la doser.
On dose à partir d'un marqueur : la Cotinine urinaire (spécifique du tabac).
Elle a une demi-vie longue qui permet de doser à plus de 24 heures.
On en retrouve dans les urines des nourrissons quand les parents fument.
b) L'oxyde de carbone
200 fois plus d'affinité avec l'hémoglobine que l'oxygène.
Il prend la place des molécules d'oxygène sur les molécules d’Hb.
En ville, le taux de CO va de 1 à 1,5%.
Pour un fumeur et son entourage (tabagisme passif) : 3%.
Le CO se fixe aussi sur la myoglobine musculaire.
Toxicité en particulier au niveau du myocarde : cellules myocardiques.
À l'effort, les performances maximales sont diminuées chez les fumeurs.
Rentre également dans le processus de fibrose des artères, entre autres coronaires.
c) Les irritants
Acides cyanhydrique
Acroléine
Ils paralysent les muqueuses bronchiques.
Ils paralysent et même détruisent les cils vibratiles.
Ils provoquent une hypersécrétion des muqueuses.
Chaleur de la fumée
La température de la fumée provoque une irritation de la muqueuse.
d) Les goudrons
Irritation chronique de la muqueuse
Propriétés cancérigènes : Benzopyrène en particulier
III - DETERMINATION DES TAUX DE NICOTINE ET DE GOUDRON
Avec des "machines à fumer".
La machine aspire pendant 2 secondes, une fois par minute, 35 ml d'aérosol du tabac à tester.
Les cigarettes légères sont un leurre : les fumeurs de cigarettes légères ont tendance à inhaler
plus profondément pour retrouver les mêmes taux de nicotine.
Un "fumeur passif" fumerait l'équivalent de 2 cigarettes par jour.
IV - LES PATHOLOGIES LIEES AU TABAC
1) L'OBSTRUCTION BRONCHIQUE
a) La bronchite chronique
Se traduit par un essoufflement à l'effort.
Examen : épreuve fonctionnelle respiratoire (EFR).
Elle s'installe à bas bruit.
Il faut du temps pour que le VEMS soit perturbé.
La bronchite chronique peut s'installer tant sur les grosses que les petites voies aériennes.
Diminution du calibre bronchique.
Inflammation de la muqueuse bronchique.
b) L'emphysème
Le tabac est responsable, par la destruction du tissus interstitiel, de l'écrasement des alvéoles
pulmonaires.
2) LA CARCINOGENÈSE
Les goudrons vont se transformer (benzopyrène) et aller se fixer sur les protéines de
reproduction cellulaire (ARN, ADN...) provoquant des mutations qui peuvent engendrer des
cancers.
Les cigarettes légères contiennent moins de benzopyrène mais plus de nitrosamine,
responsable d'un autre cancer : l'adénocarcinome.
V - LES MARQUEURS DU RISQUE TABAGIQUE
1) LE PAQUET/ANNEE
Un paquet/année = 20 cigarettes par jour pendant 1 an.
Le risque tabagique est cumulatif.
On marque aussi en poids.
Une cigarette = 1 g (7,3 kg par an)
Quand on dépasse son poids, le risque est énorme.
Deux choses comptent beaucoup :
L'âge de début
La durée
Au dessous de 5 cigarettes par jour, le risque respiratoire n'est pas très grand.
À partir de 2 à 3 cigarettes par jour, le risque cardio-vasculaire existe.
VI - LE TABAGISME PASSIF
C'est l'exposition des non fumeurs au tabagisme des autres.
Le principal risque est cancérigène (cancer bronchique).
On considère qu'un fumeur passif (environnement familial ou professionnel) absorbe en
moyenne l'équivalent de 2 cigarettes par jour.
Risque d'infection des voies aériennes est plus important chez les enfants de parents fumeurs.
Cela accroît le risque asthmatique.
Le risque de cancer bronchique est de 1,35 chez un fumeur passif.
VII - LA PUBLICITE
Elle incite les jeunes à fumer.
Elle renforce les fumeurs dans leur habitude.
Importance de l'image :
Pub Marlboro la plus remarquée (le cow-boy)
Pub Camel : logo le mieux identifié (enfants de 3 ans)
Seuls 2% des fumeurs changent de marque de cigarettes.
La publicité sert essentiellement à gagner de nouveaux consommateurs.
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