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La mondialisation ne crée pas un village planétaire comme on le pense, mais un système-
monde beaucoup plus sophistiqué qui s'impose actuellement sans mode d'emploiLe monde est trop
vaste, trop divers, trop peuplé et trop traversé par des mutations incontrôlables pour que la
mondialisation n'ait qu'un seul maître d'œuvre.
La mondialisation que nous subissons présentement n'est pas la première de notre histoire, mais elle
est différente à cause de son ampleur.
La mondialisation est un phénomène irréversible ; elle est une révolution à ses débuts et sera
ce que nous déciderons qu'elle soit.
La première phase, de 1995 à 2000, fut sauvage et n'a bénéficié qu'à quelques majors ; elle a diminué
le pouvoir des États-nations et appauvri les citoyens parce qu'elle n'avait pas de projet de société.
Maintenant qu'une deuxième phase commence, les négociations entre les partenaires
socioéconomiques seront beaucoup plus ardues, comme l'indiquent les échauffourées de Seattle, de
Davos, de Gênes, de Prague ou de Québec. Afin de développer « un demain plus généreux », tous les
acteurs doivent connaître cette force qui propulse le développement de notre société.
1. Quatre courants théoriques dominent la réflexion sur les échanges internationaux. Ils se
différencient par le rôle et le pouvoir qu'ils accordent aux Etats et aux firmes. C’est quatre
grandes façons de penser la mondialisation chez les économistes. Il y a ceux qui
l'appréhendent uniquement du côté du prince, comme les mercantilistes. Les économistes
libéraux veulent, à l'inverse, penser le capitalisme indépendamment de l'Etat. Une troisième
approche s'intéresse plus particulièrement aux stratégies des firmes. Quant à la dernière, elle
donne lieu à des analyses sur le pouvoir respectif des firmes et des Etats
2.
3. Les partisans et les adversaires de la mondialisation + sont au moins d'accord sur un point :
avec elle, nos économies se rapprochent de plus en plus de l'idéal libéral. Pour ceux qui s'en
félicitent, le rêve de Léon Walras serait enfin en voie de se réaliser : le monde tendrait vers la
concurrence pure et parfaite, et nous pourrions bientôt connaître les joies de l'équilibre
général. Ceux qui sont juste titre) inquiets de cette perspective totalitaire montent sur les
barricades et organisent la résistance face à la marchandisation du monde. Pourtant, quelle
que soit l'ampleur de la domination du discours libéral, de nombreux signes montrent qu'en
pratique, ce n'est pas le chemin que le monde est en train de prendre
4. L'économie mondiale traverse, depuis le milieu des années 70, une phase de mutations
structurelles d'une exceptionnelle intensité. Au cœur de ces mutations, se trouvent trois
phénomènes majeurs : la révolution des modes de production et de consommation, suscitée
par l'explosion des technologies de l'information; la mondialisation de l'espace économique,
issue du mouvement général de libéralisation des marchés et des mouvements de capitaux;
l'émergence d'un nouveau pôle de croissance s'étendant, au-delà du Japon, à l'ensemble de
l'Extrême-Orient, Chine incluse, et qui remet en cause la domination du monde européen, ou
d'extraction européenne, sur l'économie mondiale.
5. Parce qu'elles tendent à abolir le temps et l'espace, les technologies de l'information
(industries électroniques, informatique, télécommunications) ont partie liée avec le
mouvement de mondialisation caractéristique de cette fin de siècle.Que l'information et les
capitaux se jouent des frontières et franchissent les continents à la vitesse d'un clic de souris
informatique n'est évidemment pas sans conséquence sur la capacité des Etats à contrôler ce
qui se passe sur leur territoire, autrement dit sur les attributs classiques de la souveraineté
économique
6. A son tour, la mobilité accrue des capitaux et l'ouverture des marchés accélèrent la diffusion
des nouvelles technologies, lesquelles, vecteurs d'une information devenue abondante et
bon marché, rendent possible la décentralisation du savoir sur une très large échelle.
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Combinés, ces deux mouvements facilitent l'entrée de nouveaux venus sur la scène
économique mondiale. A condition d'investir suffisamment dans leurs ressources humaines,
les pays d’industrialisation+ récente peuvent mobiliser des outils de production dont le coût,
en baisse accélérée, est nettement moins prohibitif que celui des immobilisations en capital,
caractéristiques des industries motrices d'après-guerre (automobile, sidérurgie, chimie, etc.).
7. Parallèlement, du côté de l'activité marchande, on assiste à une accélération fantastique de
la tendance - ancienne dans le capitalisme - à l’oligopole et au monopole. La firme a toujours
été l'antithèse du marché : son existence tient au fait qu'elle est plus efficace que le jeu de la
concurrence pour organiser la coordination de la production entre les hommes et les
femmes qui la constituent. Ironie de l'histoire, l'accélération récente de la concentration des
entreprises résulte notamment des efforts réalisés un peu partout en faveur de la
dérégulation et de l'ouverture des marchés.
8. Dans un courant apparu dans l'entre-deux-guerres, la mondialisation se comprend d'abord
par les choix de stratégie internationale des firmes, dont certaines sont plus puissantes que
d'autres. Elles négocient avec les Etats la répartition de leurs activités sur les différents
territoires. Les multinationales structurent le marché dans le cadre d'une concurrence
imparfaite : certaines disposent d'avantages supérieurs aux autres (technologie,
organisation...). Elles jouent sur le double registre du transnational (ensemble des flux qui
dépassent les frontières) et de l'international (différences liées aux frontières).
9. Dans l'économie politique internationale de la Britannique Susan Strange, la mondialisation
s'organise autour d'une pluralité d'acteurs, et pas seulement dans le cadre de décision des
seuls Etats-nations. Dès lors, la mondialisation + se lit autour de plusieurs enjeux : les liens
entre firmes (qui définissent la nature de la division internationale du travail +) ; les liens
firmes-Etat (les enjeux de la compétitivité + des territoires) et les liens entre Etat (les enjeux
de souveraineté). Au total, les réseaux transnationaux des acteurs privés sont au coeur du
pouvoir mondial et leur influence dépasse souvent celle des Etats.
10. L'ouvrage que vient de publier Christian Chavagneux traite d'une question fondamentale,
celles des liens entre l'économique et le politique dans le champ de l'économie
internationale et mondiale. Il présente avec grande clarté les différents courants théoriques
de l'économie politique internationale (EPI) et discute les grandes questions d'actualité
concernant l'hyperpuissance américaine, le pouvoir des firmes multinationales et des
nouveaux acteurs internationaux, le dérèglement des marchés financiers ou les débats
concernant la gouvernance + mondiale.
11. L'auteur rappelle comment la science économique occulte le pouvoir et comment les
sciences politiques ignorent les nouveaux pouvoirs privés. Il différencie, de manière
pertinente, trois grands courants de l'EPI. L'approche américaine réaliste, qui privilégie les
Etats comme acteurs majeurs de la scène internationale, en y intégrant les théories de la
stabilité hégémonique de Kindleberger, des régimes de Krasner ; l'approche européenne de
Strange ou de Palan, mettant en avant la pluralité des acteurs publics et privés, mais
également des organisations non gouvernementales ou des mafias et leurs pouvoirs
structurels ; l'approche de Cox, qui privilégie les classes sociales et le rôle hégémonique
mondial des hauts responsables des Etats et du secteur privé. Enfin, l'auteur positionne les
travaux français au regard de ces écoles de pensée anglo-saxonnes et les enjeux de l'EPI dans
la recherche et l'université.
12. Le développement international des firmes prend deux formes distinctes : la création de
nouveaux établissements de production ou de distribution à l'étranger (croissance interne) ;
le rachat d'entreprises ou l'alliance avec des concurrents (croissance externe par fusions,
acquisitions ou mise en oeuvre de joint-ventures, c'est-à-dire de filiales communes à deux
entreprises dont les maisons mères demeurent distinctes). Les statistiques d’investissement
direct à l'étranger, publiées par les organismes économiques internationaux, distinguent mal
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ces deux dimensions. Isoler spécifiquement les opérations de croissance externe permet de
mieux faire apparaître dans quels secteurs et dans quelles régions s'opère la recomposition
actuelle du capitalisme + mondial. Nous nous sommes ici appuyés sur la base de données
établie par la société d’audit + et de conseil KPMG.
13. Les Etats les plus riches - Etats-Unis, Europe et Japon - réalisent à eux seuls 65 % des
exportations mondiales (7 300 milliards de dollars). En ajoutant la Chine et les pays
émergents d'Asie, on atteint 80 % ! Les multinationales, en quasi-totalité originaires de ces
Etats, jouent un rôle dominant dans l'organisation de ces échanges, puisque les 500
premières contrôlent 70 % du commerce mondial. Une telle expansion n'aurait pu se
produire sans le soutien de ces mêmes Etats, qui n'ont eu de cesse, au cours des dernières
décennies, de libéraliser les échanges, les investissements internationaux et les mouvements
de capitaux.
14. Le développement de la transnationalisation des entreprises est un des traits majeurs de la
mondialisation de l'économie. Le bilan des principales opérations de fusions et acquisitions
opérées ces deux dernières années fournit une bonne illustration des évolutions des
structures du capitalisme au niveau mondial : internationalisation des activités de services et
poids plus que jamais dominant des firmes issues des grandes économies développées.
15. La mondialisation est bien un processus contradictoire. C'est la résultante de stratégies
d'acteurs privés et d'acteurs publics qui imposent leurs intérêts. Les économistes nous aident
encore peu à décrypter ce processus, dont l'économie politique internationale s'est saisie.
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17. D'un côté, la libéralisation financière a apporté de nouveaux risques liés à la montée de
l'instabilité financière et à la possibilité de propagation des crises à travers tout le système.
Mais d'un autre côté, on a l'impression que le système est devenu tellement large qu'il a la
capacité d'absorber tous les chocs, de les diluer. Quand un raz de marée se produit près des
côtes, il peut faire des ravages. Quand il se situe au milieu d'un vaste océan, il ne produit plus
que des vaguelettes. Il y a bien eu augmentation de l'instabilité financière, mais cela n'a pas
dégénéré, jusqu'ici, dans une grande crise internationale comme en 1929.
18. Un commerce intrarégional La proximité joue un grand rôle, puisque le commerce
intrarégional représente à lui seul un quart du commerce mondial. Ainsi, plus de 60 % du
commerce des pays européens s'effectuent au sein de l'Union. De même, le développement
de l'Asie s'accompagne d'une régionalisation des échanges : la région devient moins
dépendante du reste du monde, que ce soit pour ses achats ou pour ses débouchés. Le
commerce interne à la zone Asie a ainsi doublé au cours des années 90, après avoir triplé
pendant les années 80. Cette évolution est largement portée par les multinationales
japonaises : elles ont organisé une spécialisation verticale( a ) régionale qui explique, selon le
Fonds monétaire international ( FMI +), 75 % de la croissance des échanges de la zone sur la
période 1996-2000 (contre un tiers en Amérique latine et un quart pour la région Moyen-
Orient-Afrique du Nord
19. La bulle spéculative + qui s'est formée sur les Bourses mondiales a illustré, jusqu'à la
caricature, la myopie persistante des acteurs financiers et leur incapacité à discipliner les
entreprises. L'affaire Enron, en particulier, a achevé de montrer combien la dictature des
actionnaires était une illusion. Le capitalisme + est en fait devenu, durant toute cette période,
plutôt plus managérial encore qu'au cours des années 60 et 70. Ce qu'a traduit d'ailleurs la
hausse fantastique des revenus des dirigeants d'entreprise.
20. Après guerre, la régulation publique s'appuyait sur une réglementation stricte. Dans les
années 80, elle a évolué vers le contrôle prudentiel, en imposant des règles de bonne gestion
aux établissements financiers, et vers la surveillance, c'est-à-dire la vérification a posteriori
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que les règles étaient bien appliquées. Aujourd'hui elle demande aux banques de se
surveiller elles-mêmes, les autorités publiques se contentant de surveiller cette surveillance.
Est-ce suffisant ? On peut en douter. Il faudrait maintenir un élément de régulation +
financière globale qui passe par la coordination des activités de régulation nationales. On en
est loin.
21. La structure du commerce mondial reflète donc largement les choix des lieux d'implantation
des multinationales. Les investissements se concentrent aujourd'hui sur un nombre limité de
pays (Corée du Sud, Taiwan, Singapour, Hongkong, Malaisie, Thaïlande, Indonésie), auxquels
on peut ajouter quelques pays latino-américains (Brésil, Argentine...) et d'Afrique du Nord
(Tunisie, Maroc). Les multinationales se dirigent en effet vers des pays dont la législation est
accueillante à leur égard et surtout qui disposent des infrastructures, de la main-d'oeuvre
qualifiée et de l'environnement juridique nécessaires pour produire efficacement. Des
conditions qui favorisent également l'émergence de producteurs locaux. L'exemple de la
Corée du Sud, dont les multinationales jouent désormais un rôle croissant dans de nombreux
secteurs, en témoigne. Et on voit maintenant émerger des multinationales chinoises
22. Dans un monde la concurrence classique joue un rôle de plus en plus secondaire, les
formes politiques de direction de l'activité économique prennent de l'importance. La
meilleure preuve se lit dans le débat récurrent autour du gouvernement d'entreprise. La
discussion porte sur les moyens de l'influence politique de décideurs extérieurs à
l'entreprise. Il a été lancé par des acteurs financiers qui constataient ne plus pouvoir
influencer suffisamment les entreprises en jouant simplement sur les outils marchands
classiques d'achat et de vente de titres. Il se nourrit aujourd'hui de l'intense contestation
politique dont fait l'objet le poids croissant des multinationales.
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24. Le raisonnement des économistes qui se rattachent généralement à l’école néo-classique
s’inscrit dans un monde virtuel où la concurrence est pure et parfaite, l’environnement
stable, le chômage uniquement volontaire et où l’individu responsable et organisé peut se
mettre à l’abri de l’incertitude. On sait que le monde réel ne fonctionne pas comme cela.
25. les modèles mathématiques sur lesquels se fondent les attaques contre les politiques du
bien-être ne prennent pas en compte la qualité des politiques et des institutions : l’accès aux
prestations chômage est soumis à des conditions qui sont définies par le législateur et ces
conditions peuvent être incitatives ou désincitatives.
26. Pour qualifier l'impact d'une politique publique, il faut avant tout que les objectifs politiques
aient été clarifiés en amont. Cela soulève des questions éthiques et politiques
fondamentales, celles du choix de société, et l’approche d’Amartya Sen est ici fondamentale
en proposant comme critère ultime celui de capacité. Pour Sen « les revenus et les biens
matériels sont la base de notre bien-être. Mais l’usage que chacun peut tirer d’un ensemble
donné de biens matériels, ou, plus généralement, d’un niveau donné de revenus, dépend,
pour l’essentiel, de toute une série de circonstances contingentes, aussi bien personnelles
que sociales ». Les individus sont différents, certains sont handicapés physiquement ou
socialement, et évoluent dans des contextes différents.
27. Ce critère est beaucoup plus pertinent que celui, habituellement retenu en économie, de
"l'optimum de Pareto » qui est le point au-delà duquel l’enrichissement de l’un ne peut plus
se faire qu’au détriment d’un autre. Pour Sen, on peut dépasser ce critère et définir
l’efficacité économique comme le point au-delà duquel « on ne peut plus augmenter la
capacité de personne en maintenant celle de tous les autres au niveau existant au moins».
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28. Dani Rodrik, montre que dans l'enchevêtrement de ces déterminants, c'est la qualité des
institutions publiques qui est le facteur essentiel du développement dans un papier
essentiel "INSTITUTIONS RULE: THE PRIMACY OF INSTITUTIONS OVER GEOGRAPHY AND
INTEGRATION IN ECONOMIC DEVELOPMENT".
29. « Aujourd’hui, ce sont les fanatiques du marché qui dominent le FMI. Ils sont persuadés
que le marché, très généralement, çà marche et que l’Etat, très généralement, çà ne
marche pas. (…). Dans les cinquantes dernières années, la science économique a expliqué
quand et pourquoi les marchés fonctionnent bien, et quand ils ne le font pas. Elle a montré
pour quelles raisons ils peuvent abourit à sous-produire certains facteurs comme la
recherche fondamentale et à en surproduire d’autres comme la pollution. Leurs échecs
les plus dramatiques sont les crises périodiques, les récessions et les dépressions qui
ternissent le blason du capitalisme depuis deux cents ans : elles laissent un grand nombre
de travailleurs sans emploi et une grosse partie du stock de capital sous-utilisé. (…)Joseph
Stiglitz « La grande désillusion », 2002.
30. Au sens des théoriciens du libéralisme intégral, basé sur la théorie néo-classique, l'Etat-
nation n'est qu'un coût qu'il faut rentabiliser par les infrastructures qu'il réalise. Il ne
représenterait que des "frais généraux" à réduire au maximum, le marché étant capable de
s'autoréguler seul.
31. Adam Smith était bien plus conscient des limites du marché notamment des menaces de la
concurrence imparfaite que ceux qui s’en disent aujourd’hui les disciples. Il était aussi
beaucoup plus conscient du contexte social et politique dans lequel toute économie doit
opérer. Pour qu’une économie fonctionne, la cohésion sociale compte. »
32. il faut se garder de confondre ces limites évidentes de l'intégration de l'Afrique à l'économie
capitaliste mondiale et la déconnexion de l'Afrique par rapport au système international.
" L'Afrique reste en phase avec celui-ci par l'intermédiaire de toute une série d'échanges ",
que ce soit l' aide au développement +, ses exportations + de produits primaires, ses
importations + de biens de consommation + ou d'investissements, sa dette extérieure, son
émigration.
33. Un des rôles de ces institutions consiste à veiller sur la santé de l'économie mondiale. Elles
l'ont joué, à l'évidence, dans l'immédiat après-guerre. A l'époque, le FMI veillait à ce que les
comportements monétaires non coopératifs de l'entre-deux-guerres (dévaluations
compétitives et protectionnisme) ne se reproduisent pas. La Banque mondiale proposait des
financements sains pour le développement, censés éviter une crise de la dette. Quant au
Gatt, il permettait d'organiser les concessions commerciales qu'étaient prêts à s'octroyer les
différents pays et veillait à empêcher le retour au protectionnisme. L'Organisation
européenne de coopération économique a aidé à la reconstruction des pays européens en
gérant l'aide américaine.
34. L'entrée progressive dans les Trente glorieuses a diminué le besoin d'un médecin
international, dont le rôle est mis en sommeil jusqu'aux années 80. A ce moment-là, la
libéralisation croissante de l'économie engendre en effet de nouveaux troubles. Le FMI et la
Banque mondiale s'occupent de gérer la crise de la dette des pays en développement et
aident les pays de l'Est à passer du socialisme + au capitalisme +. Aujourd'hui, le FMI tente de
gérer la crise asiatique en appliquant ses traitements de choc. La Banque des règlements
internationaux (BRI) délivre ses ordonnances aux banques internationales pour éviter
qu'elles ne prennent trop de risques. Enfin, la nouvelle Organisation mondiale du commerce
( OMC+) veille à ce que la température du commerce mondial ne monte pas.
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