B) Les prémices des transformations économiques
Début du développement industriel, essor des manufactures/fabriques.
-Monté en puissance de la bourgeoisie d’affaire (banquiers, manufacturiers,…) dit bonne
bourgeoisie. C’est l’époque des bourgeois conquérants (« Charles Morazé ») qui sont les
porteurs des idées libérales.
-La noblesse, elle, élite héritée de l’Ancien Régime a une pente naturelle : le
conservatisme.
-Emergence de couches moyennes (petite bourgeoisie : fonctionnaires, artisans,…) qui ne
souhaitent pas être à l’écart du système politique. Ils veulent voter pour désigner les
députés : ils portent l’aspiration à la démocratie.
Attention certains bourgeois ne sont pas libéralistes de même il y a certains nobles
libéraux. Tout comme avec les couches moyennes.
Dans les villes et régions industrielles il y a un développement du « paupérisme »
(pauvreté de masse qui concerne les actifs).
Rien à voir avec ceux qui refusent le travail (oisif) ou encore avec les
malades/handicapées.
Cette pauvreté est une menace pour la paix sociale.
La révolution industrielle n’est applicable qu’en Angleterre (et un peu en Ecosse et Pays
de Galles) dans la 1ère moitié du 19ème. Ils jouissent donc d’une avance économique sur la
France. D’autres pays sont en retard par rapport à la France. Il y a déjà une opposition
Europe de l’Ouest/Europe de l’Est (rythme différent des transformations économiques :
cheval vapeur/cheval de trait).
II La transition du milieu du siècle (1848 – 1871)
A) Une nouvelle carte politique
Les transformations se déroulent dans une Europe inchangé depuis 1815.
Après, sont intervenus :
-Indépendance de la Grèce (1830)
-Formation du Royaume de Belgique (1831)
Le chancelier d’Autriche Metternich (chancelier de 1809 à 1848) a veillé au maintient du
statut-quo territorial (pas touche à la carte de l’Europe). Cet effort s’exprime dès 1815
dans la signature de la quadruple Alliance (Autriche, Russie, Prusse, Angleterre) :
entente des vainqueurs de Napoléon pour maintenir en respect la France.
Peu à peu la France est réintroduite. En 1823 on lui confit le soin de rétablir en Espagne
la monarchie traditionnelle contre les libéraux espagnols. C’est la fin de l’expérience
libérale espagnole (trienio liberal). C’est insolite car la France combat en Espagne les
valeurs qu’elle à défendue lors de la révolution de 1789.