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Prophéties bibliques (3)
L'enlèvement de l'Église et la tribulation.
Message donné le 13 octobre 1994 à Reconvilier (Suisse)
1 Thessaloniciens 4 versets 13 à 18 :
Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux
qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point
d'espérance.
Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'Il est ressuscité, croyons aussi que
Dieu ramènera par Jésus et avec lui, ceux qui sont morts.
Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous
les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux
qui sont morts.
Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son
de la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en Christ ressusciteront
premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés
avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous
serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces
paroles.
Ce soir nous abordons un thème qui est source d'espérance considérable pour
l'enfant de Dieu, quelques soient sa race, la couleur de sa peau ou sa condition
sociale, puisqu'il s'agit de l'enlèvement de l'Église, lequel a toujours été
l'espérance immense de l'Église depuis son commencement. On a commencé
d'attendre cet événement, c'est-à-dire le retour du Seigneur, dès l'aube de
l'Église.
Nous ajoutons un second texte se situant en Jean, chapitre 14 à partir du verset
premier :
Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu, et croyez en moi.
Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père : Si cela n'était pas, je
vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé,
et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec
moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi.
Pour comprendre l'enlèvement de l'Église, il importe d'en référer au mariage juif
tel qu'il se pratiquait en ces temps anciens.
Lorsqu'un jeune homme juif était désireux de se marier, il quittait la maison
paternelle pour se chercher une fiancée quelque part en Palestine et une fois
celle-ci trouvée, il en payait le prix à son père, donc à son futur beau-père, avec
lequel il buvait une coupe de vin ; puis il réintégrait sa famille, le domaine
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paternel. Mais à partir de ce premier événement, sa fiancée était déjà considérée
comme son épouse. Elle ne pouvait plus attendre un autre époux. Voilà ce qui
explique le fait que, au temps de la Nativité, l'ange s'adressant à Joseph qui
n'était que fiancé à Marie, lui avait répété plusieurs fois : Prends ta femme, mais
il n'était que fiancé à Marie. Il aurait été plus juste qu'il lui commande de
prendre sa fiancée, mais étant donné ce que nous venons de voir, elle était
considérée comme son épouse bien que le mariage n'ait pas encore été
consommé. Ainsi en était-il du mariage juif en ces temps anciens.
Une fois la propriété paternelle retrouvée, le fiancé demandait donc à son père
un lopin de terre quelque part pour y construire une demeure recevoir le plus
vite possible sa promise. Mais il devait attendre que sa maison fût prête pour
pouvoir envisager enfin la consommation de son union avec elle. Une fois sa
demeure préparée, alors le jeune homme pouvait aller enlever, littéralement, sa
fiancée aux siens, à sa famille, pour convoler avec elle en justes noces.
Voilà donc comment le mariage juif se déroulait d'une façon générale. Il pouvait
y avoir quelques variantes selon que l'on se situait ici ou là en Palestine, mais de
toutes façons, le schéma restait à peu près le même pour tous. Et il me semble
que ce n'est pas pour rien qu'un tel schéma fut longtemps suivi par le peuple de
Dieu anciennement. Certainement le Christ dût-Il inspirer un tel schéma au
peuple d'Israël, pourquoi ? Parce que sur un autre plan, et sur une toute autre
échelle, c'est un même schéma que Lui a personnellement suivi. En effet, la
Bible nous enseigne que le Christ, un jour, avait quitter la maison paternelle,
la maison de son Père, le ciel de son Père, pour venir sur cette terre afin de se
chercher une fiancée, l'Église bien entendu, l'Église étant formée de ceux et
celles qui sont réellement passés par ce que Lui-même a appelé la nouvelle
naissance. Une fois celle-ci trouvée, Il a dû réintégrer le domaine paternel et une
fois là-haut, avec la promesse de nous préparer une place, pour ceux et celles
bien entendu qui Lui appartiennent.
Nous savons aussi que le Seigneur sur la Croix fit, en quelque sorte, alliance
avec Son Église pour laquelle Paul dit aux Éphésiens : Il s'est donné
entièrement, ayant contracté avec elle une alliance éternelle. Le mariage, nous le
savons, est aussi une alliance de telle façon que, pour nous faire comprendre ce
que Dieu entend par christianisme authentique, Il nous entretient d'alliance et de
mariage.
Pour l'heure, l'Église n'est que fiancée au Christ, bien qu'elle soit déjà appelée
Son épouse, ainsi en était-il dans le mariage juif comme nous venons de le voir.
Bien que fiancée seulement à ce jeune homme, la fiancée était appelée son
épouse parce que ces fiançailles étaient tellement sûres, tellement authentiques
que les jeunes gens étaient considérés comme mariés. Ainsi en est-il de l'Église
depuis ses débuts jusqu'à nos jours : la Bible nous fait savoir qu'elle est la
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fiancée du Seigneur dans l'attente des noces de l'Agneau (Apocalypse 19),
lesquelles ne manqueront pas d'avoir lieu.
Alain Choiquier, avez-vous des textes qui affirment que pour l'heure, l'Église est
seulement fiancée au Christ ?
En 2 Corinthiens 11 verset 2, l'apôtre put écrire : Je vous ai fiancés à un seul
époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Et la vierge dans ce
cas particulier, bien entendu, correspond à l'Église. Voilà pourquoi nous
attendons notre union au Christ en tant que chrétiens véritables, nés de nouveau,
rachetés par le sang de Christ, habités par l'Ésprit de Dieu, et c'est toute notre
espérance qui nous fait vibrer. J'espère que vous êtes dans l'attente du retour de
Christ ! Non ? Combien êtes-vous ici à attendre qu'Il revienne ? Haut la main…
cela fait du bien, heureusement que je ne suis pas le seul.
Il est écrit aussi : Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un
archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel…
Le Seigneur en personne ! Il ne délèguera pas même l'archange le plus
éblouissant de lumière pour nous faire chercher sur cette terre, Il viendra Lui-
même. Il n'enverra personne à Sa place. Il en était ainsi du mariage juif dans ces
temps anciens auquel nous faisions allusion. C'était le fiancé qui prenait la peine
de se déplacer pour aller chercher sa promise, c'était tout à fait légitime,
enverriez-vous quelqu'un d'autre ? Le Seigneur Lui-même, venant à la rencontre
de Son épouse qu'Il attirera à Lui pour convoler avec elle en justes noces dans
Son ciel de gloire…
Voilà donc l'espérance du chrétien depuis le commencement. Et cet enlèvement
ne doit pas du tout se confondre avec la mort. Beaucoup ont vu par une sorte
de métaphore, d'allégorie de la mort. Mais pas du tout ! il n'est pas possible de
confondre la mort et l'enlèvement puisqu'il s'agit déjà dans le texte de morts dans
le Seigneur d'une part, et puis d'autre part, qui seront donc ressuscités et qui
partiront avec les vivants trouvés encore debout sur cette terre. De plus, la Bible
nous enseigne que lorsque le chrétien meurt, ce n'est pas de cette façon-là que
les choses se déroulent ; à la lumière de Luc 16, j'ai écrit un livre intitulé "Le
Grand Passage".
Comment le chrétien meurt-il ? Pour toute réponse : la mort de Lazare ! Sitôt
passé de l'autre côté, Lazare s'était trouvé en présence d'êtres glorieux, des
anges, qui lui avaient été envoyés pour le chercher et ces anges le prirent avec
eux jusque dans la gloire. Voilà comment le chrétien pour ce qui est du
chrétien authentique décède et l'exemple de Lazare, je pense, nous a été donné
par le Christ Lui-même pour que nous apprenions à connaître le comment de la
mort.
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Tandis que pour ce qui est de l'enlèvement, c'est le Seigneur Lui-même qui
vient. Il n'enverra pas d'ange, Le Seigneur Lui-même descendra du ciel et les
morts en Christ ressusciteront premièrement.
Nous avons, avec mon épouse, habité longtemps une banlieue tout près d'Orly,
ce grand aéroport et qui a été longtemps le seul aéroport parisien, alors que
maintenant, il y a bien entendu Roissy en même temps que d'autres. Très
souvent, pour nous rendre au plus vite à Paris depuis Orly, nous allions en
voiture jusqu'à Orly puis de là, nous empruntions l'autoroute Orly/Paris qui nous
permettait un accès plus facile à la capitale. Mais il arrivait de temps à autre que
cette autoroute nous fut interdite parce qu'arrivaient à Orly d'éminentes
personnalités qui étaient attendues et pour lesquelles cette autoroute était
bloquée ; on nous dirigeait vers des routes de déviation à partir desquelles il
nous était possible de jeter un œil sur ce qui se passait sur cette autoroute et
généralement, que se passait-il ? Sur cette autoroute Orly/Paris, il s'agissait d'un
ballet de DS noires (en ce temps-là, c'était la Citroën DS qui faisait fureur)
emportées par des motards dans leur plus bel apparat à la rencontre du Président
de la République et toutes les fois je me trouvais en présence de ce type de
choses, c'était à la mort de Lazare que je pensais. Parce que ce Lazare, lorsqu'il
arriva à l'Orly céleste, le ciel, il se rouva en présence des motards du ciel, ces
anges qui sont réellement les motards du ciel envoyés pour le chercher, et une
fois accueilli par ces motards, il fut emmené avec eux sur l'autoroute de la gloire
jusqu'à l'Élysée céleste. C'est fantastique !
Voilà comment le chrétien meurt, et c'est toute notre espérance. Voila pourquoi
la Bible affirme : Heureux dès à présent ceux qui meurent dans le Seigneur. Et
c'est la seule fois où dans toute la Bible, la joie est associée à la mort. Dieu ayant
pu, parce qu'Il est Dieu, changer ce mal qu'est la mort, en bien. Comment
comprendre aussi que l'apôtre ait pu dire aux Philippiens : Mourir, pour moi, est
un gain. Encore qu'il ne pensait pas au suicide, attention ! Mais il était pressé
des deux côtés. Il préférait partir pour être auprès du Seigneur. Bien entendu
quand cette espérance nous habite. Nous habite-t-elle, en fait, cette espérance ?
Nourrit-elle notre vie chrétienne ? Est-elle sans cesse renouvelée par le Saint
Esprit, par la Parole de Dieu, ainsi que le dit l'apôtre Paul aux Romains ? Il est
important, si notre espérance était perdue, que nous puissions la retrouver ce
soir : tout chrétien que nous puissions être, il peut se faire que nous perdions
notre espérance et comme c'est dommage !
Voilà donc comment la mort du chrétien se déroule d'une façon générale. Elle
n'a rien à faire avec l'enlèvement. L'enlèvement qui, Dieu voulant, n'est pas loin,
cet enlèvement auquel nous aspirons de toute notre force et que d'événements
dans ce grand jour ! Le Christ Lui-même a-t-Il parlé d'enlèvement ? Bien
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entendu, Il en a parlé, par exemple en Jean 14 : Il y a plusieurs demeures dans
la maison de mon Père : si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous
préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai prépa
une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous
y soyez aussi. Il s'agit très certainement de l'enlèvement, non seulement dans ce
texte-là, mais dans d'autres encore. Il en a parlé en Matthieu 24 ; en Luc 17 ; et
je dirais, dans une précision époustouflante ! Par exemple cette précision jusqu'à
évoquer les fuseaux horaires… Il se fait très souvent que je souffre de ces
fuseaux horaires, de ces décalages horaires, cette année encore après une tournée
au Canada avec lequel il y eut pour, commencer, sept heures de différence puis
ensuite six heures. Il est remarquable par ailleurs que dans le seul Canada, alors
qu'une partie de sa population travaille, l'autre dort : il s'agit d'un pays tellement
vaste, de quelque sept mille kilomètres de large ! Combien de Suisse dans le
Canada, je crois que l'on pourrait noyer la Suisse dans le lac Ontario ! La
Belgique pourrait être noyée dans la Baie James au Canada, quel vaste pays... Et
il se produit justement entre les continents ce qu'il est convenu d'appeler le
décalage horaire. Jésus a fait allusion à ce décalage horaire lorsque, par
exemple, en Matthieu 24/40 : De deux hommes qui seront dans un champ, l'un
sera pris et l'autre laissé… Dans un champ bien entendu le jour, car on ne se
trouvait jamais dans le champ la nuit en ce temps-là faute de ces moissonneuses
batteuses avec leurs puissants phares, on s'y trouvait dans la journée ; de deux
femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. encore,
dans le jour.
Puis ensuite en Luc 17/34 : en cette nuit-là, C'est Jésus qui parle, de deux
personnes qui seront dans le même lit, au niveau d'un couple peut-être, l'une
sera prise et l'autre laissée. Pourvu que cet événement ne se produise pas dans
votre village de Reconvilier ! L'un sera pris et l'autre laissé dans cette nuit-là.
Dans d'autres textes encore, le Seigneur a pu faire allusion à Son retour, à cet
enlèvement. En tout cas, il importe que nous L'attendions. Ce décalage horaire a
été rappelé par Luc, le médecin bien aimé, lequel fut un compagnon de l'apôtre
comme nous le savons et auquel nous devons un Évangile en même temps que le
livre des Actes des Apôtres ; cet homme ayant beaucoup voyagé a se rendre
compte précisément du décalage horaire existant entre les pays qu'il avait eu
l'occasion de visiter avec l'apôtre et la Palestine. Ce qui est aussi remarquable
c'est qu'en fait, nous ayons assez mal traduit le terme : " Nous serons enlevés ".
Nous n'avons pas rendu le mot grec de la bonne manière, de la bonne façon et
ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord en français parce que nous n'avons pas
de mot qui corresponde réellement au terme grec "arpazo", lequel signifie
"saisir, arracher avec force, brusquement, ravir" ; d'ailleurs ce mot est employé
en 2 Corinthiens 12/2 à propos de l'apôtre Paul qui parle d'un homme en Christ
qui a été ravi jusqu'au troisième ciel, c'est ce même mot "arpazo" ; dans 1
Thessaloniciens 4/16, il semble que le mot ravir soit encore celui qui convienne
le mieux, mais le mot ravir peut revêtir d'autres sens. D'où le fait que c'est le mot
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