entendu, Il en a parlé, par exemple en Jean 14 : Il y a plusieurs demeures dans
la maison de mon Père : si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous
préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé
une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous
y soyez aussi. Il s'agit très certainement de l'enlèvement, non seulement dans ce
texte-là, mais dans d'autres encore. Il en a parlé en Matthieu 24 ; en Luc 17 ; et
je dirais, dans une précision époustouflante ! Par exemple cette précision jusqu'à
évoquer les fuseaux horaires… Il se fait très souvent que je souffre de ces
fuseaux horaires, de ces décalages horaires, cette année encore après une tournée
au Canada avec lequel il y eut pour, commencer, sept heures de différence puis
ensuite six heures. Il est remarquable par ailleurs que dans le seul Canada, alors
qu'une partie de sa population travaille, l'autre dort : il s'agit d'un pays tellement
vaste, de quelque sept mille kilomètres de large ! Combien de Suisse dans le
Canada, je crois que l'on pourrait noyer la Suisse dans le lac Ontario ! La
Belgique pourrait être noyée dans la Baie James au Canada, quel vaste pays... Et
il se produit justement entre les continents ce qu'il est convenu d'appeler le
décalage horaire. Jésus a fait allusion à ce décalage horaire lorsque, par
exemple, en Matthieu 24/40 : De deux hommes qui seront dans un champ, l'un
sera pris et l'autre laissé… Dans un champ bien entendu le jour, car on ne se
trouvait jamais dans le champ la nuit en ce temps-là faute de ces moissonneuses
batteuses avec leurs puissants phares, on s'y trouvait dans la journée ; de deux
femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée. Là encore,
dans le jour.
Puis ensuite en Luc 17/34 : en cette nuit-là, C'est Jésus qui parle, de deux
personnes qui seront dans le même lit, au niveau d'un couple peut-être, l'une
sera prise et l'autre laissée. Pourvu que cet événement ne se produise pas dans
votre village de Reconvilier ! L'un sera pris et l'autre laissé dans cette nuit-là.
Dans d'autres textes encore, le Seigneur a pu faire allusion à Son retour, à cet
enlèvement. En tout cas, il importe que nous L'attendions. Ce décalage horaire a
été rappelé par Luc, le médecin bien aimé, lequel fut un compagnon de l'apôtre
comme nous le savons et auquel nous devons un Évangile en même temps que le
livre des Actes des Apôtres ; cet homme ayant beaucoup voyagé a dû se rendre
compte précisément du décalage horaire existant entre les pays qu'il avait eu
l'occasion de visiter avec l'apôtre et la Palestine. Ce qui est aussi remarquable
c'est qu'en fait, nous ayons assez mal traduit le terme : " Nous serons enlevés ".
Nous n'avons pas rendu le mot grec de la bonne manière, de la bonne façon et
ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord en français parce que nous n'avons pas
de mot qui corresponde réellement au terme grec "arpazo", lequel signifie
"saisir, arracher avec force, brusquement, ravir" ; d'ailleurs ce mot est employé
en 2 Corinthiens 12/2 à propos de l'apôtre Paul qui parle d'un homme en Christ
qui a été ravi jusqu'au troisième ciel, c'est ce même mot "arpazo" ; dans 1
Thessaloniciens 4/16, il semble que le mot ravir soit encore celui qui convienne
le mieux, mais le mot ravir peut revêtir d'autres sens. D'où le fait que c'est le mot