Classe : Tale S Bac Blanc Nom du professeur : PIERRE Matière : Physique chimie 08 Avril 08 Classe :TS Durée : 3 h 30 Nombre d’exemplaires (par classe) : ……. Date : 08/04/08 Calculatrice autorisée : oui mbre de pages : ……12….. L’HYDROGÈNE UN COMBUSTIBLE D’AVENIR ? Exercice 1 ( 8 pts) Les trois parties peuvent être traitées indépendament. PREMIÈRE PARTIE : LA FUSION NUCLÉAIRE CONTRÔLÉE Depuis plusieurs années des recherches sont menées en Europe sur les réactions de fusion nucléaire contrôlées. Elles concernent principalement les isotopes de l’hydrogène : le deutérium et le tritium. Le mélange réagissant doit être porté à très haute température, d’où l’expression énergie thermonucléaire désignant l’énergie libérée dans ce type de réactions. À long terme, l’énergie thermonucléaire pourra remplacer l’énergie des centrales à fission actuelles. Données: Particules Neutron Proton Électron Symbole 1 0n p ou 11 H 0 1 e Masse en kg 1,674 929 × 10–27 1,672 623 × 10–27 9,109 390 × 10–31 Masse en u 1,008 66 1,007 28 0,000 55 Hydrogène 1 Noyaux Symbole 1H 1 Masse en u 1,007 28 1 1 Deutérium 2 1 H ou 21 D 2,013 55 Tritium Hélium 3 Hélium 4 3 1H 3 2 He 4 He 2 3,015 50 3,014 93 4,001 50 u = 1,660 54 10–27 kg Unité de masse atomique Énergie de masse de l’unité de masse atomique E = 931,5 MeV Électronvolt 1 eV = 1,60 10–19 J Mégaélectronvolt 1 MeV = 1 106 eV Vitesse de la lumière dans le vide c = 3,00108 m.s-1 -1- Classe : Tale S 1. Éléments et noyaux : Bac Blanc 08 Avril 08 A ZX On représente le noyau d’un atome X par le symbole 1.1. Que représentent les deux symboles A et Z ? 1.2. Par quoi différent les isotopes d’un même élément chimique? 1.3. Donner la composition du noyau de deutérium. 1.4. Nommer un isotope du deutérium et donner la composition de son noyau. 2. Réactions nucléaires : Actuellement les recherches sont menées sur un mélange deutérium – tritium ; plusieurs réactions nucléaires sont possibles. Par exemple, avec 2 noyaux de deutérium, on peut avoir la réaction (1) : ou la réaction (2) : 21 H + 21 H A2 Z2 X + 2 1H + 2 1H A1 Z1 X + neutron proton A A Pour chacune de ces réactions (1) et (2), donner le nom et le symbole des noyaux formés : Z1 X et Z 2 X . 1 2 3. Conditions : Pour qu’une réaction de fusion puisse se produire entre deux noyaux, il faut qu’ils soient très proches. Il faut donc vaincre leur répulsion coulombienne. 3.1. Expliquer l’expression «la répulsion coulombienne». 3.2. Quel est le signe de la charge électrique des noyaux de deutérium et de tritium? 4. Courbe d’Aston : Au cours des chocs, les noyaux sont dissociés en nucléons séparés puis de nouveaux noyaux sont formés. Il faut donc fournir de l’énergie au noyau pour le dissocier. Cette énergie comptée positivement est au moins égale à l’énergie de liaison des noyaux. Plus le noyau contient de nucléons, plus l’énergie de liaison est importante. 4.1. Rappeler la définition de l’énergie de liaison EL. 4.2. Calculer en mégaélectronvolt (MeV) l’énergie de liaison du noyau de tritium. 4.3. Pour comparer la stabilité des noyaux entre eux, on utilise l’énergie de liaison par nucléon. La courbe d’Aston donnée en annexe 1 représente l’opposée de l’énergie de liaison par nucléon ( EL ) en fonction du nombre de nucléons A. A Indiquer sur la courbe, par des hachures, la zone où l’on trouve les noyaux les plus stables. 4.4. Parmi les réactions de fusion possibles dans les « tokamaks », la réaction entre le deutérium et le tritium libère le plus d’énergie. La réaction (3) s’écrit: 21 H + 31 H 42 He 01 n . L’énergie de liaison par nucléon du noyau de tritium est d’environ 2,8 MeV. 4.4.1. Repérer sur la courbe la place du noyau de tritium. 4.4.2. Comparer à partir de la courbe d’Aston l’énergie de liaison par nucléon de 3 1H 4 He 2 aux énergies de liaison de 21 H et . Montrer que l’énergie libérée par la réaction (3) vaut 17,4 MeV. Dégager l’intérêt énergétique de cette réaction. DEUXIÈME PARTIE : L’ÉLECTROLYSE DE L’EAU La production de dihydrogène en vue d’une utilisation énergétique semble avoir de l’avenir, que ce soit avec les piles à combustibles ou les moteurs à combustion interne. -2- Classe : Tale S Bac Blanc 08 Avril 08 Le dihydrogène peut être produit par électrolyse. L’objet de cet exercice est d’en étudier la production. Dans l’industrie on utilise de l’eau pure afin d’éviter que des impuretés perturbent le fonctionnement de l’électrolyse. La cellule d’électrolyse (ou électrolyseur) est constituée de deux électrodes (cathode et anode) et d’un électrolyte ; un générateur de tension continue maintient une tension de l’ordre de 2 V permettant d’avoir une intensité du courant électrique de plusieurs kiloampères. L’équation de la réaction qui a lieu est : 2 H2O(l) = 2 H2(g) + O2(g) 1. Étude de l’électrolyse : 1.1. La réaction qui a lieu dans l’électrolyseur est-elle une réaction spontanée ? Justifier votre réponse. 1.2. Les couples d’oxydoréduction qui participent à l’électrolyse sont ° O 2(g) / H2O(l) et H+(aq)/ H2(g). Écrire les demiéquations électroniques correspondant à la formation du dihydrogène et du dioxygène. 1.3. À quelle électrode se dégage le dihydrogène : cathode ou anode ? Justifier votre réponse. 1.4. Compléter le schéma de principe de l’électrolyseur (donné en annexe 2). 2. Intensité du courant dans l’électrolyseur : À l’instant t0 = 0, on démarre l’électrolyse. On cherche à connaître l’intensité I du courant qui circule dans l’électrolyseur et qui permet d’avoir une production horaire de dihydrogène de 5 m3. À un instant t, la valeur absolue de la charge électrique Q transportée dans l’électrolyseur est donnée par la relation Q =I t avec t = (t - t0). 2.1. On considère la demi-équation électronique correspondant à la formation du dihydrogène. On appelle x l’avancement à l’instant t de la formation du dihydrogène. Donner la relation entre la quantité de matière de dihydrogène formée n(H 2) et l’avancement x. 2.2. Donner la relation entre la quantité d’électrons mise en jeu ne et l’avancement x à l’instant t. 2.3. Donner l’expression de la valeur absolue de la charge électrique Q à l’instant t, en fonction de l’avancement x. 2.4. En utilisant les relations précédentes, exprimer l’intensité I du courant qui a circulé dans l’électrolyseur en fonction de n(H2) , F et t . 2.5. On rappelle que la quantité de matière d’un gaz est proportionnelle au volume occupé par le gaz: n(H 2 ) V(H 2 ) Vmolaire Calculer la valeur de l’intensité I du courant qui circule dans l’électrolyseur quand le débit horaire de dihydrogène est de 5 m3. Données : Dans les conditions de l’électrolyse : V molaire = 25 L.mol-1 ; Faraday : 1 F = 9,65 104 C.mol-1. TROISIEME PARTIE : LA PILE A COMBUSTIBLE Le principe des piles à combustible a été découvert par William Growe en 1839, mais leur utilisation réelle ne date que des années 1960, à l'occasion des programmes spatiaux de la NASA. Ces piles alimentaient en électricité les ordinateurs de bord des vaisseaux Gemini et Apollo et fournissaient l'eau de consommation. En effet, par comparaison aux piles salines et alcalines, les piles à combustible, type hydrogène-oxygène présentent deux avantages : faire appel à des réactifs (dioxygène de l'air et dihydrogène) disponibles en grande quantité et être non polluantes car libérant de l'eau. Le principe de fonctionnement est simple : la cellule de réaction est composée de deux électrodes séparées par un électrolyte (exemple : l'acide phosphorique H3PO4). Elle est alimentée en dihydrogène et en dioxygène en continu. Le fonctionnement de la pile repose sur une réaction d'oxydo-réduction au niveau des électrodes. -3- Classe : Tale S Bac Blanc 08 Avril 08 Données : MH = 1,0 g.mol-1 ; MO = 16,0 g.mol-1; Faraday : 1 F = 9,65 104 C.mol-1. I) Schéma de la pile à combustible : 1) Quel est la nature des porteurs de charges à l'extérieur de la pile ? 2) Légender le schéma de la pile ci-après en indiquant le sens conventionnel de circulation du courant électrique I et le sens de circulation des porteurs de charges à l'extérieur de la pile. (En ajoutant des flèches bien orientées) (Annexe 3 ). II ) Les couples d'oxydoréduction mis en jeu dans la réaction sont : H+(aq) / H2 (g) et O2 (g) / H2O (l). 1) Ecrire les demi-équations électroniques pour chaque couple quand la pile débite. 2) En déduire l'équation de la réaction modélisant la transformation ayant eu lieu dans la cellule de réaction. III ) Le réactif qui est réduit est appelé le "comburant" de la pile. 1) Parmi les espèces chimiques présentes dans les couples, laquelle constitue le comburant ? Justifier la réponse en définissant la réaction de réduction. 2) L'électrode où se produit la réduction est-elle le pôle positif ou négatif de la pile ? Justifier ? IV ) Dans un véhicule motorisé fonctionnant grâce à une pile à combustible, on estime à 1,5 kg la masse de dihydrogène nécessaire pour parcourir 250 km. 1) Calculer la quantité de matière de dihydrogène n(H2) correspondant à cette masse, puis le volume de dihydrogène V(H2) en mètre-cube (m3) si le volume molaire Vm =24 L.mol-1 2) Justifier le fait que les piles à combustible ne soient pas encore utilisées dans les voitures, en utilisant la réponse à la question IV ) 1). 3) Rappelons la loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T avec : P (pression du gaz) ; V (volume du gaz) ; n (quantité de matière du gaz) ; R ( constante des gaz parfaits) ; T (température du gaz) Proposer un moyen de réduire l'espace occupé par ce gaz, à température ambiante pour la quantité de matière n de gaz calculée précédemment. Justifier à l'aide de la loi précédente. V ) Dans la navette spatiale, les piles à combustible débitent un courant d'intensité I=200 A. 1) Calculer la charge électrique Q libérée en 24 heures. 2) En déduire la quantité de matière nP des porteurs de charge, ayant circulé dans le circuit de la navette pendant 24 heures et la quantité de matière n(H2) de dihydrogène consommée. Exercice 2 (7pts) : RECHERCHE D’UN MODÈLE DE FORCE DE FROTTEMENT Données pour l’exercice : Volume de la bille en acier : V = 0,52 cm3 Masse volumique de l’acier : A = 7850 kg/m3 Masse volumique de l’huile : H = 920 kg/m3 Accélération de la pesanteur au lieu de l’expérience : g = 9,8 m/s² On réalise la chronophotographie de la chute d’une bille sphérique en acier dans l’huile. Pour ce faire, on filme la bille dans une éprouvette remplie d’huile, avec un caméscope numérique au rythme de 50 images par seconde. Grâce à un traitement adéquat des images, on obtient le document 1 (voir en fin de sujet). On repère ensuite la position, sur chaque image, du centre d’inertie de la bille : M0 correspond à sa position initiale, celle-ci étant lâchée, à l’instant t0 pris comme origine des dates, sans vitesse initiale. A. Exploitation de l’enregistrement A-1. En vous aidant des documents 1 et 2 (en fin de sujet), préciser les caractéristiques du mouvement de la bille entre les positions M15 et M21. Quelle est la loi de Newton ainsi illustrée ? A-2. A partir des conditions de prise de vue données ci-dessus, apparaissent dans la colonne temps t (ms) du tableau du document 2. B. Étude cinématique -4- justifier les valeurs qui Classe : Tale S Bac Blanc 08 Avril 08 Le point M0 étant pris comme origine des espaces et des temps (y = 0 et t = 0), on repère les différentes hauteurs réelles de chute de la bille dans l’huile, notées y, aux dates t correspondantes. On calcule alors les vitesses correspondantes. Les différentes grandeurs sont notées dans le tableau du document 2. B-1. Calculer la vitesse de la bille pour la position M6. B-2. Calculer l’accélération de la bille pour la position compatible avec celui obtenu au A-1 ? Argumenter la réponse. M18. Le résultat obtenu est-il NB : Pour les questions B-1 et B-2, on aura soin de préciser scrupuleusement la méthode employée pour déterminer les valeurs de la vitesse et de l’accélération aux points demandés. C. Étude dynamique C-1. Sur un schéma, faire figurer, sans souci d’échelle, toutes les forces s’exerçant au centre d’inertie G de la bille tombant dans l’huile. C-2. Calculer la masse m de la bille. C-3. Donner l’expression littérale de la plongée dans l’huile. Calculer sa valeur. poussée d’Archimède, P A, est la s’exerçant sur la bille mouvement dans D. Équation différentielle du mouvement de la bille Soit f l’huile. l’intensité D-1. Par de la force application de du frottement théorème à du laquelle centre soumise d’inertie que mouvement de la bille obéit à une équation différentielle du type : bille l’on en énoncera, établir que le dv f + = A, où A est une constante et v dt m la vitesse de la bille. D-2. Donner l’expression littérale de A puis calculer sa valeur. Préciser son unité. E. Recherche de modèles pour la force de frottement On se propose de déterminer expérimentalement si l’intensité de la force de frottement f à laquelle est soumise la bille en mouvement dans l’huile est de la forme f = k1 . v ou f = k2 . v², k1 et k2 étant des constantes et v la vitesse de la bille. On utilise un tableur pour représenter la vitesse de la bille en fonction du temps. On obtient le graphe du document 3 (en fin de sujet) : les points expérimentaux obtenus y sont représentés sous forme de losange. On détermine ainsi la valeur de la vitesse limite de chute de la bille : vlim = 0,95 m/s. E-1. Première hypothèse : f = k1 . v E-1.a) Montrer forme : E-1.b) dv dt que différentielle précédente peut alors se mettre sous vlim, que devient le la dv + B1 .v = A où A est la constante déterminée dans la partie D. dt Lorsque de la vitesse l’équation B1 en fonction préciser son unité. E-2. l’équation de de la bille atteint différentielle A et vlim la vitesse précédente ? . Calculer limite En alors déduire la valeur l’expression de la terme littérale constante de k1 et Deuxième hypothèse : f = k2 . v² Dans ce cas, l’équation différentielle se met sous la forme : Déterminer l’expression littérale de de la constante k2 et préciser son unité. B2 en -5- dv 2 + B 2 .v = A dt fonction de A et vlim. Calculer alors la valeur Classe : Tale S E-3. Bac Blanc 08 Avril 08 Comparaison des deux modèles précédents : Grâce au tableur et à la méthode d’Euler, on détermine les courbes théoriques correspondant aux deux modèles précédents. Le premier modèle sera noté « modèle n°1 » sur le document 3 correspond à l’hypothèse d’une force de frottement du type f = k1 . v. Le second modèle noté « modèle n°2 » correspond à l’hypothèse d’une force de frottement du type f = k2 . v². En vous aidant du document 3, préciser les domaines de vitesse, sous forme d’un encadrement, pour lesquels chacun des deux modèles précédents semble coïncider le mieux avec les points expérimentaux. Temps en ms Document 3 : Courbes théoriques et points expérimentaux -6- Classe : Tale S Bac Blanc Document 1 : chronophotographie de la chute d’une bille d’acier dans l’huile 08 Avril 08 Positions de la bille t (ms) y (mm) v (m/s) M0 0 0,0 0,00 M1 20 4,5 0,23 M2 40 9,0 0,34 M3 60 18,0 0,46 M4 80 27,5 0,58 M5 100 41,0 0,64 M6 120 53,0 M7 140 69,0 0,75 M8 160 83,0 0,80 M9 180 101,0 0,88 M10 200 118,0 0,90 M11 220 137,0 0,93 M12 240 155,0 0,93 M13 260 174,0 0,95 M14 280 193,0 0,93 M15 300 211,0 0,95 M16 320 231,0 0,95 M17 340 249,0 0,95 M18 360 269,0 0,95 M19 380 287,0 0,95 M20 400 307,0 0,95 M21 420 325,0 Document 2 : tableau donnant la vitesse de la bille suivant sa position -7- Classe : Tale S Bac Blanc 08 Avril 08 Exercice 3: Pour les candidats n’ayant pas choisi la spécialité. (5 pts) ÉTUDE DE QUELQUES ÉNERGIES RENOUVELABLES Les énergies renouvelables constituent historiquement les premières sources d'énergies utilisées par les hommes. Au total, on peut compter six "types" d'énergies renouvelables : l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'énergie hydraulique, l'énergie géothermale, la biomasse et l'énergie des déchets. On s'intéressera en particulier dans cet exercice à l'énergie éolienne et à l'énergie hydraulique. Partie I : L'énergie éolienne L'énergie éolienne est l'énergie cinétique du vent que l'on transforme en énergie électrique. On veut à partir de l'observation d'une grande éolienne de 70 m de diamètre, déterminer la puissance délivrée par celle-ci. 1. On filme l'éolienne, on numérise le film et à l'aide d'un logiciel adapté, on pointe la position M i de l'extrémité d'une pale pour tous les intervalles de temps t = 0,1 s (figure 1 de l'annexe à rendre avec la copie). 1.1. Quelle est la nature du mouvement du point M ? Justifier. 1.2. Déterminer la valeur v2 de la vitesse instantanée réelle au point M2. 1.3. Construire le vecteur vitesse v 2 sur la figure 1 de l'annexe à rendre avec la copie, à l'échelle 1 cm pour 10 m.s-1. 1.4. Quelle est la durée d'un tour ? 2. En déduire la fréquence de rotation de la pale de l'éolienne, c'est-à-dire le nombre de tours effectués en une minute. 3. Le constructeur donne la courbe représentant la puissance P en fonction de la fréquence de rotation f de l'éolienne. Déterminer la puissance délivrée par cette éolienne dans les conditions de rotation décrites précédemment. -8- Classe : Tale S Bac Blanc 08 Avril 08 Partie II : L'énergie hydraulique On va étudier un prototype d'usine houlomotrice. Une plate-forme amarrée au fond et pesant 237 tonnes, récupère l'énergie produite par les vagues "déferlantes". Elle possède un réservoir central qui se remplit en brisant la houle. Ce réservoir se vide partiellement, à travers une conduite, dans une turbine qui génère de l'électricité. On peut ainsi espérer une puissance d'environ 7 MW. La figure ci-dessous montre un plan en coupe. On modélise la houle par une onde transversale. Sur la figure 2 de l'annexe à rendre avec la copie, on a représenté à deux instants t = 0 s et t = 1,0 s , cette houle se propageant vers la droite. 1.1. Décrire qualitativement le mouvement du bout de bois représenté sur la figure 2. 1.2. Sur la figure 2 dessiner la position du bout de bois à t = 1,0 s. 1.3. Décrire en quelques lignes le principe de fonctionnement de cette usine houlomotrice. On pourra analyser les différents type d'énergies mis en jeu. 2.1. À l'aide de la figure 2 de l'annexe, calculer la célérité v de l'onde. 2.2. Définir la longueur d'onde de la houle puis la déterminer à l'aide de la figure 2 de l'annexe. 2.3. Définir la période T de l'onde puis calculer sa valeur. 3. Une série de mesures effectuées au large montre que le carré de la célérité est proportionnel à la longueur d'onde: v² = a . 3.1. Déterminer la dimension de a. 3.2. On propose les 2 relations suivantes : (1) v² = g λ 2 (2) v² = g À l'aide des résultats de la question 2, déterminer la bonne relation entre v² et . On prendra g = 9,8 m.s-2. -9- Classe : Tale S Bac Blanc Annexe à rendre avec la copie Figure 2 - 10 - 08 Avril 08 Classe : Tale S Bac Blanc 08 Avril 08 ANNEXE 1 (À RENDRE AVEC LA COPIE) ANNEXE 2 Schéma de principe de l'électrolyseur Nom de l'électrode ……………….. I + – e- Nom de l'électrode ……………….. Nature de la réaction : Nature de la réaction : …………………………… …………………………… Équation de la demi-réaction : Équation de la demi-réaction : Solution ionique - 11 - Classe : Tale S Bac Blanc ANNEXE 3 : Schéma de la pile à combustible - 12 - 08 Avril 08